VOYAGE EN DYSTOPIE -2- : Le Souvenir de l'industrie
Dans ce monde devenu méconnaissable, où l'industrie a été réduite à néant, les conséquences ne se limitent pas simplement à des champs arides et des bougies vacillantes. Loin d’être une simple question de survie matérielle, cette régression orchestrée par l’élite du Comité des 300 a un impact dévastateur sur le tissu même de notre société. Les relations interpersonnelles, jadis nourries par l'amour, la solidarité et la communauté, se trouvent désormais ébranlées, fragmentées par la lutte pour les miettes d’une existence précaire. Alors que les familles sont dissociées et que la santé mentale des masses vacille, nous devons nous interroger : quelles sont les véritables répercussions de cette dystopie sur notre humanité ? Plongeons ensemble dans l’exploration de ces enjeux fondamentaux, où l’isolement et la souffrance deviennent la norme, et où la résistance s’amenuise face à la désespérance.
Quant aux
grandes villes, ces magnifiques centres d’activité humaine… elles seront vides.
Totalement désertées, parce que, voyez-vous, l’urbanisation, c’est tellement
XXe siècle. Les populations seront méthodiquement déplacées, chassées de ces
cités jadis florissantes pour être parquées dans des zones reculées, des terres
lointaines et oubliées. Un retour à la nature, diront certains, une connexion à
l’essence même de la vie. Les plus chanceux pourront peut-être se ressourcer en
cultivant leurs propres légumes dans des sols stériles, en chantant les
louanges d’un État qui sait si bien s’occuper d’eux.
Et pour ceux
qui, dans un ultime élan d’insubordination, oseraient résister à ce merveilleux
plan de délocalisation forcée ? Qu’ils se préparent à un sort expéditif.
Résister ? Quelle insolence. Ceux qui auront l’outrecuidance de s’opposer à ce
bienveillant déplacement rural seront tout simplement abattus comme des bêtes
rebelles. Parce que, voyez-vous, dans cette société parfaitement organisée, la
résistance, c’est pour les fous et les suicidaires. Vous vous rappelez de Pol
Pot ? Ah, que de souvenirs ! Lui qui avait si brillamment orchestré le déplacement
massif des populations, l’extermination méthodique de ceux qui refusaient de
suivre la marche forcée. Son héritage se porte à merveille dans ce futur
radieux. Quelque part, Pol doit être fier. Fier de voir que son œuvre de
destruction des masses est toujours une source d’inspiration.
Pour les
malades et les vieillards, place à l'efficacité ultime : l’euthanasie
obligatoire, et prise en charge bien sûr... Après tout, pourquoi gaspiller des ressources précieuses sur des
individus qui ne servent plus à rien, des bouches inutiles à nourrir ? C'est le
bon sens, non ? Dans ce monde optimisé, l’idée même de "prendre soin"
devient obsolète. Vieillir ? Tomber malade ? Quelle indécence ! Les hôpitaux ne
seront plus des lieux de soin, mais des couloirs de tri où l’on décidera froidement
qui mérite encore une chance, et qui a simplement fait son temps.
Les villes,
quant à elles, seront rigoureusement contrôlées, comme de parfaites
fourmilières. Chaque habitant, choisi pour y vivre, sera compté, rangé, trié. Trop de monde dans une
ville ? Pas de problème, on déplacera les individus comme des pions sur un
échiquier. "Quotas à remplir", disent-ils avec une sérénité glaciale.
Vous commencez à voir le tableau ? Chaque être humain sera une pièce
interchangeable, une unité de travail à disposer là où le grand système le
jugera nécessaire. Vous n’êtes plus une personne, vous êtes un numéro, un
rouage à ajuster dans la grande machine.
Ceux qui ne
servent plus à rien, les inutiles, seront éliminés avec la même logique
implacable qui dirige ce monde nouveau. Ce n’est plus la vie qui compte, c’est
l’utilité. Et si vous ne produisez plus, si vous n’entrez pas dans les quotas
prédéfinis, alors ne vous en faites pas : une injection rapide et hop, plus de
souci. Vous serez gentiment recyclé, tout comme les autres déchets organiques
qui encombrent l’avenir brillant de cette humanité triée sur le volet.
Dans cette
société parfaite, chacun est stocké et rangé exactement là où il pourra
maximiser son utilité. Les villes seront des entrepôts de travailleurs
essentiels, et si l’une d’elles commence à déborder ? On envoie quelques
habitants dans des villes sous-peuplées pour équilibrer la balance. Déplacement
forcé ? Non, non, c’est juste une petite réorganisation, pour le bien commun,
bien sûr. Vous, l’individu, vous n’existez plus vraiment. Ce qui compte, c’est
le grand tout, le système, et il saura toujours où vous envoyer, même si c'est
pour vous jeter à la casse.
Et l'argent
? Ah, oubliez-le ! Vous avez rêvé de billets dans votre portefeuille ? Désolé,
mais dans cette magnifique dystopie, tout sera numérique. Bienvenue dans le
monde de la surveillance ultime, où chaque centime, chaque transaction, sera
scruté avec une attention maniaque. C'est comme avoir un grand frère qui ne
cligne jamais des yeux, prêt à frapper à la moindre erreur.
Vous
enfreignez une loi, même la plus absurde ? Boum, votre compte est gelé. Vous
vous retrouvez du jour au lendemain avec les poches aussi vides que votre
avenir. Essayez donc de survivre sans argent, sans nourriture, sans eau. Ça
fait rêver, n’est-ce pas ? Vous êtes sur liste noire, et là, bienvenue dans la
clandestinité. C’est le début d’une belle aventure – traqué, abattu, éliminé.
Un véritable jeu de cache-cache, mais sans la joie de l’enfance.
Et ne vous
laissez pas aller à croire qu’un ami pourrait vous tendre la main ! Si par
hasard, quelqu'un a la bonne idée de vous aider, devinez quoi ? Il subira le
même sort. Une vraie communauté, n'est-ce pas ? Tout le monde ensemble dans la
peur et l’obéissance, comme une grande famille unie par la terreur. Pas de
place pour les héros ici, juste une marée de spectateurs muets, se demandant où
tout cela va les mener. Alors, profitez de votre vie, ou plutôt, de votre
survie, dans ce monde où chaque geste, chaque souffle, est contrôlé par une
machine froide et impitoyable.
Et bien
entendu, parlons des médias. Ah, les médias, ces grands maîtres du discours !
Le doux parfum de la propagande sera la seule chose que vous respirerez dans
cet univers envoûtant. Tout est contrôlé, tout est sous surveillance, comme un
spectacle de marionnettes où le fil est tiré par le Comité des 300. Les
informations ? Oubliez la vérité ! Ce ne sont que des outils de lavage de
cerveau, savamment déguisés en "divertissement". Qui n’a jamais rêvé
de se faire manipuler tout en se grattant la tête devant un écran lumineux ?
Et pendant
que vous êtes scotché à votre téléviseur, les enfants, ces innocentes victimes
de la société, seront arrachés à leurs "parents déloyaux" pour être
formés à devenir de futurs gardiens dans les camps de travail. Quelle joie,
n’est-ce pas ? Une éducation brutale à la dure, façonnée pour produire une
société docile, où l’esprit critique est aussi rare qu’une pluie de cerises en
plein désert.
Ces petits
soldats, version bureaucratique, apprendront que la rébellion, c’est pour les
faibles, et que l’obéissance est la clé du succès. Ils n’auront même pas le
temps de rêver d’un monde meilleur, car leurs cerveaux seront soigneusement
lavés pour s’assurer qu’ils ne pensent qu’à la satisfaction des désirs d’un
État omnipotent. Et pour couronner le tout, les programmes éducatifs seront aussi
captivants qu’un bon vieux film d’horreur, car après tout, qui a besoin d’un
esprit critique quand on peut avoir des cerveaux bien polis ?
Et voici le
bouquet final, la cerise sur ce gâteau de la dystopie : au moins 6 milliards de
"mangeurs inutiles" seront gentiment éliminés d’ici 2030. Comment ?
Oh, de façon très organisée, ne vous inquiétez pas. Des guerres soigneusement
calibrées, juste assez meurtrières pour ne pas trop choquer, des famines
planifiées au millimètre, et des épidémies concoctées avec amour dans des laboratoires
bien cachés. Rien de personnel, bien sûr, c'est juste de la gestion de
population, tout en finesse. Pourquoi nourrir des bouches inutiles quand on
peut les effacer de l'équation ? Logique pure.
L’eau et la
nourriture ? Elles seront rationnées au compte-gouttes pour ceux qui ne font
pas partie du petit cercle doré de l’élite. Pour les autres, les masses
grouillantes, ce sera la famine au menu, une rareté soigneusement orchestrée.
Et ne croyez pas que vous, chers amis de l’Occident, serez épargnés. Non, non,
l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord seront les premières sur la liste.
Dépouillées, décimées, puis ce sera le tour des autres. Comme un grand
nettoyage de printemps, mais version apocalyptique.
Et la suite
du plan ? Simple : réduire la population mondiale à un petit milliard de
chanceux. Parmi eux, 500 millions de Chinois et de Japonais, déjà dociles comme des
robots, obéissant sans poser de questions – après tout, ça fait des siècles
qu'ils sont bien rodés à l’autorité. Vous avez envie de vivre dans ce monde ?
Ce paradis pour un milliard d’âmes disciplinées, où les récalcitrants, les
rêveurs, et ceux qui osent penser différemment seront immédiatement remis en
place ? Parce que c'est ça, le projet. Et vous aurez intérêt à marcher droit.
Et pour
s’assurer que vous n’oubliez jamais qui détient votre petite vie entre ses
mains, de temps à autre, ils provoqueront des pénuries soudaines, comme un
rappel aimable de votre insignifiance. Plus d’eau, plus de nourriture, ni de
soins médicaux pour vous rappeler que tout, absolument tout, est contrôlé. Et
si cela ne suffit pas ? Pas de panique : ils ont pensé à tout, même à vous
équiper de jolis bracelets électroniques, punitifs et électriques. Un petit
choc pour corriger votre comportement, un autre pour vous rappeler que vous
êtes un esclave bien docile dans cet immense cirque.
Ne vous
inquiétez pas, tout ce beau chaos sera non seulement toléré, mais carrément
encouragé partout dans le monde. Les différences ethniques et religieuses
seront exacerbées à souhait, comme des épices dans un plat mal cuisiné. Vous
pensez que le monde est déjà assez en désordre ? Attendez un peu ! Les guerres
entre tribus seront observées avec une délectation inavouée par les forces de
l'ONU et de l’OTAN, comme si elles assistaient à un match de boxe dans un grand
stadium. Qui a besoin de la paix quand on peut se gaver de popcorn en regardant
les peuples s’entretuer pour des raisons de croyances ou d’appartenances ?
C’est le nouveau divertissement du siècle !
Et devinez
qui tient les ficelles de cette grande mascarade planétaire ? Le World Economic
Forum, avec à sa tête une bande de technocrates en costume-cravate, avides de
pouvoir et d'influence, comme des chefs d’orchestre d’un opéra tragique.
McKinsey, ce bon vieux consultant aux manières affables, sera la courroie de
transmission, le petit doigt qui appuie sur le bouton de l’harmonie chaotique.
Parce que, pendant que vous vous entretuez dans des rivalités ancestrales, ceux
qui contrôlent tout se frottent les mains, comptant les bénéfices de votre
désespoir.
Et alors que les conséquences de cette dévastation industrielle se propagent comme une traînée de poudre, nous ne pouvons ignorer l’aspect le plus inquiétant de cette sombre réalité : la manipulation de l’esprit humain. En effet, dans ce Nouvel Ordre Mondial, le contrôle mental devient la norme, exacerbant les souffrances psychologiques des masses déjà éprouvées. Mais que se passe-t-il lorsque l’individu, dans sa quête désespérée de sens, se retrouve piégé dans les filets d’une propagande omniprésente ?
Préparez-vous à plonger dans le cœur de cette question brûlante au prochain billet, alors que nous explorons les mécanismes insidieux de la manipulation mentale, où la désinformation devient une arme, et, où la vérité n'est plus qu’un lointain souvenir.
Phil BROQ.
Sommes nous définitivement voué à cet avenir ? Y a t-il seulement l'ombre d'un mince espoir d'en sortir ? Que doit-on faire ?
RépondreSupprimerles solutions sont multiples... commencer par informer les autres le plus possible pour réveiller les consciences et avoir des groupes de réflexion communs et unis, Boycotter les entreprises et les produits qui vivent en parasites grâce à nos achats, Vivre libre c'est à dire arrêter de demander des autorisations pour tout, puis, dans nos familles, mettre face à leurs actions délétères ceux qui sont gendarmes, policiers, crs et le faire autour de l'apéritif de noel ce qu'ils font aux manifestants, c'est à dire les mettre au ban ! Comme pour les médecins , infirmiers, professeurs et cesser de jouer les hypocrites en les mettant aussi devant leurs actes et les conséquence ! en bref, avoir un minima de courage en famille , car qui nettoie devant sa porte, fait en sorte que la rue l'est aussi... Tout commence en famille !
RépondreSupprimerInformer les autres et le monde entier, éveiller les consciences, les mettre au ban, cesser de jouer les hypocrites, expliquer, vulgariser, rabâcher encore et encore, etc....... En effet, tout commence en famille mais je peux garantir par expériences faites encore et encore que l'éveil des endormis va prendre un temps que nous n'avons plus. Elle (l'humanité) est pour la quasi totalité, totalement anesthésiée. Le fait est que j'ai toujours un peu d'espoir, mais cette réalité me tourmente jour après jour et malgré les efforts pour convaincre je ne vois rien de bon à l'horizon. Puisse l'avenir me donner tort, c'est mon souhait le plus cher.
SupprimerOn peut essayer d'aider les autres, mais c'est à chacun de faire son propre chemin en conscience, on ne peur qu'éclairer leurs pas ! Et d'un autre cotés, on ne fera le monde de demain en sauvant les "cons" d'hier... Les endormis, les rois du déni, les rebelles de canapé, la ménagerie française des pigeons, moutons, autruches et autres castors sont déjà sacrifiés sur l'autel de leur bêtise, et c'est de la selection naturelle à mon sens , ne sont pas ceux qu'il faut aider, mais plutôt éduquer les nouvelles générations en devenir, qui seront le seul salut du monde, comme toujours. Et ceci en leur montrant "Où" regarder et "comment" cette prison fonctionne pour qu'ils en trouvent non seulement l'issue mais aussi la façon de ne plus en reconstruire d'autres comme l'ont fait leurs ainés aveuglés par leur consumérisme compulsif..
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