Les Rats

Dans l’ombre des pavés, une rumeur se lève,
Des rats, aux yeux flamboyants, arrivent sans trêve.
La poudre et la foudre, en échos dans leur dédale,
Sont les armes qu’ils brandissent, cruels vandales.
 
Avec ruse et agilité, dans la nuit, ils avancent.
Des hordes affamées, prêtes à l'ultime danse.
Leur nombre comme une nausée, sur le bitume s’étale,
Leur mépris pour la vie est la base d’une guerre fatale.
 
Ils grignotent nos rêves, ces rongeurs d’espérances,
D’une morsure acérée ils entachent l’existence.
Sous les cris de la ville, leur ricanement s’élève,
dans un concert d’indifférence, où l’humanité s’achève.
 
Oh, ces rats, tyrans aux instincts belliqueux.
Exploitant le chaos en affûtant leurs vœux.
Dans les sombres ruelles, ils trament leur dessein,
Foulant nos terreurs, leur règne se veut sans fin.
 
Ils s’immiscent partout, dans les cœurs et les têtes,
Ravageant nos peines, jouant les marionnettes.
Car la poudre et la foudre, pour eux, n’est qu’un jeu.
Quand le monde tremble, ils en rient, audacieux.
 
Sous leur emprise sourde le temps se suspend.
Chaque ombre qui passe est un souvenir déchirant.
Mais dans cette bataille, une lueur d’espoir,
Où l’humanité, unie, saura surprendre le soir.
 
Dans la brume des nuits leur souffle est poison.
Les âmes enchaînées frémissent sous leur oraison.
Leur goût du sang frais, tel un nectar funeste,
Éveille en eux la haine comme une fièvre manifeste.
 
Ces rats, au cœur sourd, tels des rois déchus,
Se pavanent en tyrans, aux rêves perdus.
Jalousie dévorante, leur seul compagnon,
Dans ce monde qu'ils rongent, où tout est déraison.
 
Ils s'érigent en maîtres, sous un ciel en furie,
Imaginant un dieu vulgaire et sans magie.
Foulant la terre, où nul ne veut les voir,
Ils gangrènent la vie, échos d'un cauchemar.
 
Chaque pavé souillé, chaque ruisseau troublé,
Est le témoin muet de leur règne enflammé.
Leurs yeux, tels des abîmes, ne brillent que de mépris,
Pour chaque souffle humain, pour chaque cri de vie.
 
Sous un ciel de colère, leur empire s’entasse.
Se forgeant un dieu, vulgaire et sans grâce.
Ils festoient dans l'ombre, insatiables et fous.
Dans la putréfaction, leur règne fait des remous.
 
Leurs ombres s’étendent, obscurcissant nos jours,
Tandis que l’humanité lutte pour son retour.
Chaque souffle de vie, chaque rêve égaré,
Est un défi lancé à leur pouvoir démontré.
 
Leurs murmures sourds, tel un poison larvé,
S’insinue dans les cœurs, y laissant ses déchets..
Mais sous cette oppression, une flamme se lève,
Un cri de révolte, une promesse sans trêve.
 
Aucun repos mérité, sous les cieux étoilés,
Ils salissent chaque vie, chaque rêve étouffé.
De pestes insidieuses qu'ils sèment dans leur sillage,
Tel un poison indélébile, un cruel héritage.
 
Les pleurs des innocents sont leurs plus belles chansons,
Nos rires, une cacophonie de désillusions.
Nulle terre pour eux, nulle paix à espérer,
Car leur empire de ténèbres ne sait que dévorer.
 
Ainsi, dans la nuit noire où la douleur s’impose,
Reste un espoir fragile, une lueur grandiose.
Car l'humanité, debout, peut renverser son sort,
Unissant ses voix, pour chasser les remords.
 
Dans l’ombre des ruelles, où la lumière se fane,
Les rats, spectres sourds, se nourrissent de drame.
Leur goût du sang épais, comme un vin de malheur,
Fait vibrer dans la nuit un écho de terreur.
 
Sans cœur ni remords, ils avancent en dédain,
Sur les cris des enfants, leur cruauté se maintient.
Jalousie dévorante, sur les cendres des vies,
Ils s’érigent en rois d’un royaume maudit.
 
Nulle paix à attendre, nulle grâce à espérer,
Car leurs ombres nocturnes sont des chaînes d'acier.
Des pestes insidieuses, ils sèment sans pitié,
Poison insatiable d'un cruel héritage à porter.
 
Leurs rires, tels des huées sourdes, résonnent dans l’espace,
Délivrance absente où la tristesse s’entasse.
Pas de terre pour eux, ni de trône à revendiquer,
Car leur empire funeste sait seulement dévorer.
 
Pourtant, dans cette lutte où l’espoir se fige,
Un murmure d’amour comme un souffle s’érige.
L’humanité, unie, peut faire trembler leurs murs.
Chassant les ombres noires, restaurant les plus purs.
 
Dans le fracas des âmes où les douleurs s’entrelacent,
Les rats se faufilent tissant leur menace.
Leurs huées, telles des échos d’un banquet de fureur,
Résonnent dans les poubelles, prophètes du malheur.
 
Ils avancent, obsédés par une rage infinie,
Infectant l'esprit d'une peur sourde, leur amie.
Leurs griffes, comme des serres, effleurent l’obscurité,
Et l'humanité, tremblante, vacille en sa majorité.
 
Leur regard, froid et vide, ne connaît ni pardon,
Chaque vie qu'ils consument est un triste abandon.
Pour eux, la compassion est un mot en désuétude,
Et la joie d’un sourire, une lueur de solitude.
 
Des ombres grouillantes, infestant chaque coin,
Ils bâtissent leur empire, sur les ruines du destin.
Leurs rituels macabres, en danses grotesques,
Fêtent l'effondrement, de leur triomphe funeste.
 
Dans la nuit sans étoile, les pleurs s’entrelacent,
Tandis que l’humanité ploie, se débat et se casse.
Mais dans cette obscurité, un murmure se lève,
Un souffle de révolte, espoir d’un renouveau qui s’achève.
 
Les cœurs battent en rythme, à l’unisson des luttes.
Unis face à l’horreur, leur courage s'exécute.
Rassemblant leurs forces, leurs âmes enchevêtrées,
Pour chasser les rats et recouvrer la clarté.
 
Car si la nuit s’étend, si la douleur s’impose,
La lumière persiste, même au cœur du morose.
L’humanité, en marche, élève sa voix,
Face à la noirceur, elle refuse le froid.
 
Les villes engluées, témoins muets d'un règne abominable,
Renaîtront sous les pas d’un peuple vrai et inaltérable.
Les rêves  dérobés retrouveront leur essence,
Et l’aube qui se lève annoncera notre délivrance.
 
Ainsi, des cendres, une flamme se crée,
Dans le combat des âmes, la vie va s’imposer.
Pour chaque larme versée, une force renait
Et le chant des vainqueurs scellera l’été.
 
Contre l’ombre des rats, l’humanité se dresse,
Éclairant les ruelles de sa douce promesse.
Car sous le ciel étoilé, un avenir s’esquisse,
Où l’amour triomphe, où le cœur s’immisce.

 

Nous ferons front ensemble, unis dans la fureur,

Chassant ces spectres, redonnant la ferveur.

Car le temps est venu, l’aube annonce le jour,

Où l’humanité, debout, écrira son parcours.

 

Nous serons la tempête, le vent qui les brise,

Nos voix résonnantes, la fin de leur crise.

Sous les pavés vibrants, nos pas seront des coups,

D’un peuple en marche, déterminé jusqu’au bout.

 

Avec la force du temps, nous ferons trembler,

Ces créatures maudites, pour enfin les chasser.

Dans la lumière éclatante, leur ombre se dissipe,

Les rats, sous nos pieds, ne seront qu’un souvenir qui s’effrite.

 

Car de tout temps, l'humanité a triomphé,

Des tyrans de l'ombre ou des démons déchainés,

Elle brise les chaînes, déchire les voiles,

Chaque victoire résonnant comme une leçon s’emballe.

 

Les rires des enfants, mélodie d’espoir,

Réveillent en nous la force du véritable pouvoir.

Leur règne s’effondre, leur empire s’efface,

Nous écrivons l’histoire, nous tenons la place.

 

Ainsi, sous un ciel pur où la vie renaît,

Les rats se dissipent, vaincus à jamais.

L’humanité s’élève, unie et libérée,

Pour bâtir un avenir où elle pourra régner.

 

Ils fuiront la lumière, s’enfonçant dans les brumes,
Où les cris des enfants, résonnent comme des plumes.
La vie à nouveau reprendra ses droits,
Et l’humanité, unie, éclairera enfin le Saint bois.

 

 Phil BROQ.




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