LE COUP DE MAÎTRE DE VLADIMIR POUTINE
Depuis des décennies, le Moyen-Orient est un théâtre
stratégique où les grandes puissances s’affrontent pour asseoir leur
domination. Riche en ressources énergétiques et marqué par des fractures
religieuses et politiques profondes, cette région est un enjeu central pour les
États-Unis et Israël. Dans l’arène complexe du Moyen-Orient, la Syrie est
devenue le terrain d’un affrontement géopolitique d’une ampleur inédite. Si
l’Occident a vu en ce conflit l’occasion de déstabiliser un allié de la Russie
et de remodeler le Moyen-Orient à son avantage, Vladimir Poutine a transformé
ce qui semblait être un piège en une victoire stratégique majeure. Avec une
précision digne d’un maître aux échecs, il a orchestré des manœuvres qui ont
non seulement sauvé le régime syrien, jusque là, mais aussi remodelé les rapports de force
mondiaux à son avantage.
Lors d'une interview, Kissinger avait qualifié les révolutions arabes "d’opérations stratégiques" orchestrées pour servir des objectifs géopolitiques précis : "Vous pensez que ces révolutions en Tunisie, en Égypte et en Libye étaient pour les beaux yeux des Arabes ?! Nos cibles sont la Syrie et l’Iran. " Ces mots démontrant que le printemps arabe, présenté comme une vague de soulèvements populaires, avait été manipulé par la CIA pour remodeler la région selon les intérêts américains. La Syrie, en particulier, représentait un obstacle stratégique.
Pour Kissinger, ce pays occupait une place unique dans le monde arabe : il incarnait un pôle d’Islam modéré, tout en abritant des communautés chrétiennes enracinées dans l’histoire. "Les États-Unis œuvrent pour la destruction des structures urbaines relatives à la chrétienté et pour le déplacement forcé des chrétiens syriens", avait-il confessé, révélant ainsi une stratégie visant à affaiblir les piliers culturels et religieux du pays. Plus encore, Kissinger a reconnu que la majorité des Syriens soutenaient Bachar Al-Assad, un fait qui compliquait grandement les ambitions américaines.
Il n’avait pas hésité, par ailleurs, à critiquer l’administration Nixon pour son échec à occuper la Syrie, qualifiant cette omission de "stupidité". Pour lui, la seule manière de neutraliser ce pays était de le "brûler de l’intérieur", une stratégie qui s’est matérialisée avec la guerre civile déclenchée en 2011.
Contrairement à l’idée simpliste d’un soutien aveugle à Bachar Al-Assad, Vladimir Poutine a adopté une approche géopolitique beaucoup plus subtile en Syrie. Car il ne s’agissait pas seulement de maintenir Assad au pouvoir, mais d’utiliser la situation régionale comme levier pour redéfinir les équilibres de puissance au Moyen-Orient. Ainsi, avant 2011, la Syrie se distinguait par une stabilité sociale et économique rare dans la région :
- Pas de dette publique, un fait exceptionnel dans le monde arabe.
- Médicaments et éducation gratuits, garantissant un filet social solide.
- 90% des habitants propriétaires de leur maison, signe d’un modèle économique tourné vers la population.
- Emprunts sans intérêt, un système financier qui défie les normes internationales.
- 7% de chômage, un taux faible pour une région souvent marquée par le sous-emploi.
- Six budgets consécutifs à l’équilibre, témoignant d’une gestion rigoureuse des finances publiques.
Cependant, cette stabilité économique et sociale a été balayée par une guerre civile dévastatrice, encouragée par des puissances extérieures dont la France , l'Angleterre, les USA et Israël.
Depuis le début des bombardements en 2011, la Syrie a subi une transformation radicale :
- Le chômage est passé à 20%, anéantissant des millions de vies.
- Les prix ont bondi de 20 à 30%, plongeant de nombreuses familles dans la pauvreté.
- Entre 260 000 et 470 000 morts, selon les estimations.
- Des millions de réfugiés ont fui, créant une crise humanitaire mondiale.
Ces chiffres illustrent le coût humain et économique de cette guerre ignoble orchestrée par l'Occident, qui dépasse largement les frontières syriennes. Mais au-delà de la destruction, le conflit syrien a révélé les objectifs cachés des puissances occidentales et la stratégie habile de la Russie.
En intervenant militairement, notamment via les bases stratégiques de Tartous et Hmeimim, la Russie a assuré sa présence durable dans la région. Ce positionnement permettait à Moscou de renforcer son rôle sur l’échiquier mondial, où le contrôle des ressources énergétiques et des routes maritimes était essentiel. Mais l’approche de Poutine ne se limitait pas au militaire. face à cette crise, il a démontré son habileté à transformer le chaos en opportunité. Contrairement à l’image d’un soutien inconditionnel à Bachar Al-Assad, Poutine a toujours gardé une marge de manœuvre.
En intervenant en 2015 pour soutenir le régime syrien, il n’a pas seulement cherché à sauver un allié en difficulté. Il a exploité le chaos syrien pour exposer les contradictions des puissances occidentales. Alors que les États-Unis et leurs alliés se présentaient comme défenseurs de la démocratie, leur soutien – direct ou indirect – à des groupes islamistes en Syrie a terni leur image. En dénonçant ces liens, Moscou a affaibli la position morale de l’Occident tout en renforçant celle de la Russie comme garant de la stabilité mondiale.
L’un des aspects les plus brillants de la stratégie de Poutine en Syrie a été sa capacité à exploiter les divisions parmi les factions terroristes et rebelles - dont l'essentiel des troupes furent formées au Camp Busca - pour les neutraliser les unes après les autres. Contrairement à l’Occident, qui s’est embourbé dans le soutien chaotique à des groupes souvent contradictoires, Poutine a opté pour une approche méthodique.
En favorisant les conflits entre groupes islamistes
concurrents et en encourageant les affrontements internes, – tels que Daech,
Al-Nosra (lié à Al-Qaïda) et d’autres factions rebelles – la Russie a
transformé le champ de bataille syrien en un véritable théâtre
d’autodestruction pour toutes ces factions terroristes soutenues par l'Occident.
Cette tactique a permis d’affaiblir simultanément tous les ennemis de Bachar Al-Assad sans nécessiter une intervention militaire massive.
Ainsi, plutôt que de chercher à éliminer toutes les
factions en même temps, la Russie a concentré ses frappes aériennes sur les
positions stratégiques des groupes les plus menaçants pour le régime, créant
des vides de pouvoir rapidement exploités par des factions rivales. En
orchestrant cette guerre d’usure, Poutine a non seulement préservé les forces
du régime syrien, mais il a également exposé l’incohérence de la stratégie
occidentale, éclatée entre soutien aux rebelles modérés (souvent inexistants
sur le terrain) et tolérance envers des groupes extrémistes ayant déjà commis
des attentats sur le sol Français, comme avec le Bataclan.
Un des
aspects clés de la stratégie russe réside dans l’exposition des soutiens
extérieurs aux groupes terroristes opérant en Syrie. Ces groupes, souvent
décrits comme autonomes, sont en réalité financés et équipés par des puissances
étrangères, notamment certains pays du Golfe, Israël et même des nations
occidentales. En révélant ces liens, Poutine a mis en lumière les manipulations
des puissances rivales, tout en les poussant à gérer leurs propres
contradictions.
En
parallèle, Moscou a utilisé le conflit syrien pour repositionner la Russie
comme un acteur incontournable au Moyen-Orient, consolidant ainsi son influence
face à un Occident divisé et fragilisé.
Un autre volet clé de la stratégie de Poutine en Syrie
a été sa capacité à anticiper et à exploiter les répercussions du conflit sur
l’Europe. La guerre a provoqué une crise migratoire sans précédent, avec des
millions de Syriens fuyant les combats pour trouver refuge en Turquie, puis en
Europe. Cette vague migratoire, encouragée par des corridors ouverts par la
Turquie, a eu des conséquences dévastatrices pour l’Union Européenne.
L’arrivée massive de réfugiés a alimenté la montée des
mouvements populistes et eurosceptiques, fragilisant l’unité politique de l’UE,
créant une polarisation politique sans précédent. Incapable de gérer
efficacement la crise migratoire, l’Union Européenne a montré ses faiblesses, sinon
son effondrement en exacerbant les tensions entre les États membres. De plus, la pression migratoire sur
les pays européens a détourné leur attention des priorités militaires de
l’Alliance atlantique, affaiblissant la coopération transatlantique. Et enfin,
en provoquant une crise humanitaire aux portes de l’Europe, Poutine a réussi à
détourner l’attention de l’Occident, lui laissant les mains libres pour
poursuivre ses objectifs en Ukraine et ailleurs. Car la guerre en Syrie a servi
à révéler les contradictions internes et les intérêts divergents des
institutions occidentales. Alors que les États-Unis et l’Europe continuaient à
financer des guerres coûteuses, Vladimir Poutine a misé sur l’épuisement
progressif de leurs ressources et de leur unité.
Pendant ce temps, la France, sous Macron, se débat avec ses propres crises internes. Les protestations des Gilets Jaunes, les tensions sociales et les défis économiques ont affaibli l’exécutif, le poussant à rechercher des moyens de restaurer son autorité. Dans ce contexte, la menace terroriste devient un outil de gestion politique. Et l’utilisation de l’Article 16 de la Constitution, qui permet au président de concentrer temporairement des pouvoirs exceptionnels en cas de crise grave, a souvent été évoquée. Certains analystes estiment que des attentats terroristes peuvent offrir une occasion au président de renforcer son pouvoir, en se présentant comme le garant de la sécurité nationale. Cette stratégie, bien qu’efficace à court terme, soulève des inquiétudes sur les libertés individuelles et la démocratie.
La position française sur la Syrie illustre
également une certaine incohérence. Officiellement opposée à Bachar Al-Assad et
défenseur des droits de l’Homme, la France a néanmoins soutenu des groupes
rebelles dont les liens avec des factions islamistes sont parfois troublants.
Ce double jeu, qui reflète des alliances complexes avec les États-Unis et
d’autres membres de l’OTAN, a miné la crédibilité de la politique étrangère
française.
À
l’intérieur, la peur du terrorisme est exploitée pour renforcer l’autorité
présidentielle et réduire les contestations populaires. Les mesures
sécuritaires, souvent présentées comme indispensables, servent également à
détourner l’attention des crises sociales, tout en consolidant un pouvoir
exécutif de plus en plus centralisé.
Avec l’élection de Donald Trump, les États-Unis ont
commencé à remettre en question leur rôle de principal bailleur de fonds de
l’OTAN. Trump a ouvertement critiqué les Européens pour leur manque de
contribution financière, menaçant de retirer le soutien américain. L'Otan est
désormais une organisation à bout de souffle. En démontrant l’implication de
l’OTAN dans des conflits interminables, Poutine a contribué à vider leurs
arsenaux et à épuiser leurs budgets, rendant l’Alliance de moins en moins
opérationnelle face aux nouveaux défis stratégiques posés par la Russie et la
Chine.
En soutenant des politiques coûteuses de sanctions
contre la Russie, l’UE s’est elle-même infligée de graves dommages économiques,
affectant principalement ses trois principaux piliers : la France, l’Allemagne
et le Royaume-Uni. Et la crise énergétique provoquée par la dépendance au gaz
russe a encore aggravé la situation, mettant à nu la fragilité des économies
européennes face aux manœuvres stratégiques de Moscou.
On le constate donc, Poutine ne s’est pas contenté de
neutraliser ses adversaires sur le terrain militaire. Il a également mené une
guerre économique subtile visant à affaiblir le système financier dominé par
les États-Unis et l’Europe. Car, en renforçant les alliances économiques avec
des puissances émergentes comme la Chine, l’Inde et le Brésil, la Russie a
contribué à poser les bases d’un système économique multipolaire, où le dollar
n’est plus la monnaie de référence. Et en signant des accords énergétiques avec
des partenaires comme la Chine et l’Iran, payés en devises autres que le
dollar, il a accéléré l’effondrement du système financier basé sur le
pétrodollar, fragilisant davantage l’économie américaine.
Enfin, la Syrie a révélé les limites de l’aventurisme
israélien au Moyen-Orient. Alors qu’Israël s’efforçait de préserver son
hégémonie régionale en menant des frappes régulières contre des cibles en
Syrie, Poutine a su maintenir un équilibre délicat entre soutien à Assad et
contrôle des ambitions israéliennes. Avec l’affaiblissement progressif des
États-Unis et de l’Europe, Israël se retrouve désormais isolé face à une région
de plus en plus hostile. Le retrait progressif des soutiens occidentaux,
épuisés par des décennies de guerres inutiles, pourrait entraîner un
effondrement de l’influence israélienne, ouvrant la voie à de nouvelles
dynamiques régionales.
En accueillant Bachar Al-Assad sur le sol Russe,
Vladimir Poutine n’a pas seulement sauvé un allié. Il a orchestré une
transformation géopolitique qui dépasse largement les frontières du
Moyen-Orient. En exploitant les divisions internes de ses ennemis, en
provoquant des crises migratoires déstabilisantes, en affaiblissant les
institutions occidentales et en posant les bases d’un nouvel ordre économique,
il a redéfini le jeu géopolitique à son avantage. Loin d’être un simple
dirigeant opportuniste, Poutine a démontré une maîtrise stratégique qui a
laissé l’Occident désorienté et divisé. Alors que l’OTAN et l’Union Européenne
vacillent, que le pétrodollar s’effondre et que de nouvelles alliances
émergent, la Syrie restera dans l’histoire comme le lieu où Poutine a affirmé
la résurgence de la Russie en tant que puissance mondiale incontournable.
Dans ce
contexte global, la stratégie de Poutine dépasse largement la Syrie. En
collaborant avec la Chine et en diversifiant les flux énergétiques mondiaux,
Moscou défie l’hégémonie des pétrodollars et affaiblit les positions
économiques des États-Unis et de l’Europe. Ce réalignement économique, couplé
au renforcement des alliances des BRICS, ouvre la voie à un nouvel ordre
multipolaire, où la Russie et la Chine jouent un rôle central. La
reconstruction de la Syrie pourrait également permettre à Moscou de consolider
son influence. En excluant les entreprises occidentales, souvent perçues comme
des instruments d’ingérence, la Russie pourrait renforcer ses partenariats
économiques et stratégiques dans la région, tout en renforçant son image de
puissance stabilisatrice.
En
redéfinissant les règles du jeu géopolitique, Vladimir Poutine a su exploiter
les faiblesses et contradictions de ses adversaires occidentaux. Son approche
en Syrie illustre une vision stratégique à long terme, où chaque mouvement vise
à renforcer la position de la Russie dans un monde de plus en plus
multipolaire. Face à cette dynamique, des pays comme la France cherchent à
jongler entre leurs engagements internationaux et leurs crises internes,
souvent en recourant à des mesures controversées pour préserver leur pouvoir.
Dans ce jeu complexe, où la peur et l’incertitude deviennent des outils politiques, la frontière entre gestion des crises et manipulation stratégique s’estompe. La question demeure : jusqu’où ces gouvernements occidentaux décadents iront-ils pour préserver leur influence dans un monde où la peur, les crises et les manipulations deviennent des outils politiques ?
Pendant ce temps, Poutine continue de jouer son jeu d’échecs en tant que maître, avançant chaque pièce avec une précision implacable.
Phil BROQ.
Voilà une analyse géopolitique de la situation au Moyen Orient que je partage totalement. Mais comme vous le dites si bien, une question demeure : jusqu'où iront ils ? L'entrée des troupes israéliennes au Golan n'est pas pour rassurer. On se rapproche d'un conflit majeur à grande vitesse, je le crains.
RépondreSupprimerCertes, un conflit majeur approche, mais il est aussi temps de nettoyer un peu ....
SupprimerLénine disait : « Il y a des décennies où rien ne se passe et il y a des semaines où des décennies se produisent ». Je pense qu'il avait totalement raison . On est dans ces semaines là.......
RépondreSupprimerIl semblerait, en effet !
SupprimerBonne et pénétrante lecture des événements qui s'enchaînent à la vitesse grand V dans le but évident de semer le chaos sur tous les continents. Au moment de la reddition syrienne devant les islamistes de service et la Turquie d'Ergo le fourbe, j'ai été pris au dépourvu, comme aveuglé. Ensuite les troupes d'Israhell se sont positionnées sur le Golan tandis que l'oxydent applaudissaità tout rompre le départ de Bachar le qualifiant de démon sanguinaire responsable de 500 000 morts civils dans son pays (!!!), avec le mensonge du massacre chimique de la Goutha remontant à la surface nauséabonde du marécage médiatique. Là tout est redevenu clair, avec l'état juif en embuscade avec la bénédiction de ses mécènes. Et la valse sanglante continue, l'aviation démocratique de satanyaou bombarde frénétiquement Damas (avec l'appui US), et de nombreux lieux stratégiques syriens, la chasse aux cafards est ouverte! Formidable! Pendant ce temps, la tragédie palestinienne se trouve reléguée en coulisse... Dans le même moment, l'alliance otanesque envoie des F16 en Ukraine. Le bal macabre est ouvert, la Troisième grande Boucherie mondiale en cours avec la bénédiction de ... Notre-Dame? N'avez-vous pas vous même été surpris par la coïncidence? Au moment où le portail sacré s'ouvrait et que la cloche prophétique sonnait, et que le grand orgue faisait résonner dans la nef flambant neuve des sons d'enfer, BOUM! ... Les lignes rouges se sont mises à sauter les unes après les autres, le signal de la terreur a été déclenché. Les plus éveillés, si j'ose m'exprimer ainsi, avaient déjà compris que les trompettes de l'apocalypse sonnaient déjà le rappel des troupes ces dernières années si vite trépassées. En France, le mouvement des Gilets Jaunes, que j'ai accompagné corps et âme du début à la fin, non sans une lucidité quelque peu désespérée, fut probablement l'ultime avertissement au peuple assoupi des Gaules désormais à plat ventre. Faudra-t-il un miracle ou je ne sais quel coup de théâtre fabuleux pour qu'il redresse la tête, reprenne son destin en main? D'où je suis, à plus de 8000 miles de Paris, dans un pays en pleine crise existentielle, tel une projection minimale de ce qui est en passe d'advenir à notre France inféodée aux Grands Argentiers libidineux du NOM, évangélistes et talmudistes confondus, j'aurais envie de me taire une bonne fois pour toutes, mais j'en suis incapable. D'un autre côté, il semblerait que, trop sûrs d'eux-mêmes, les vautours ne voient rien venir. Le maître du jeu, Poutine qui lui n'a pas oublié les leçons du passé. Heureusement que des voix courageuses comme la vôtre se font encore entendre, mais pour combien de temps? Mon site supporté par blogspot, "Désobéissance civile", créé en 2008, est devenu quasiment inaccessible sur la toile, verrouillé par les algorithmes, censuré de l'intérieur avec des articles disparaissant des archives, sans avertissement et là où quelques milliers de lecteurs venaient en pèlerinage pour s'informer, je ne vois plus que de temps à autres "un tondu et trois pelés" égarés sur un chemin abandonné. Merci pour votre voix et excusez-moi d'avoir abusé de votre temps. Haut les coeurs, comme on dit! Je continuerais à vous suivre, autant que faire ce peut.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire ! C'st un plaisir...
SupprimerChapeau Maître Philippe !
RépondreSupprimerVoilà un article emblématique du patronyme de votre blog.
Mes compliments pour cette dissection hors normes du coup de Maître de Vladimir Poutine.
En clin d’œil à Trump je dirais : « les jeux sont faits, rien ne va plus » !
Et Vladimir Poutine fera sauter la Banque…
Je ne vois pas la nécessité pour les nations des BRICS de créer une monnaie commune en alternative au dollar.
L'or étant un actif de première catégorie, la seule nécessité pour les BRICS est d'adosser, individuellement, voir simultanément, le RUB, le CNY, la INR à l'or.
Les prix mondiaux de l'or donnent déjà aujourd'hui le taux de change pour 47 pays ! C’est donc la valeur et non une monnaie qui sera commune aux monnaies individuelles des BRICS.
Patience, les banques centrales accumulent, les caisses se remplissent, les mines produisent… Un jour, ou peut-être une nuit la nouvelle tombera et le roi dollar avec.
Échec et mat (entendre maths pour mathématique ;-)
Camisard
Je pense comme vous que ce seront les monnaies adossée à l'or, la base des échanges dorénavant. Il n'y a rien a changer sinon déclarer les dollars et donc l'euro comme monnaie de singes ....
SupprimerLa monnaie de singe reste "la monnaie de référence" tant que la confiance est là. Une fois que cette dernière disparaît, et comme le disait si bien Voltaire, elle retrouve sa valeur intrinsèque à savoir zéro. Seul l'or est une véritable monnaie.
RépondreSupprimerTout à fait !
SupprimerComme beaucoup je ne sais comment interpréter la situation au Moyen Orient ....je suis étonnée par votre analyse qui , si j' ai bien compris , démontre que Poutine n' a pas perdu la main en Syrie ...Sans être fanatique d' Eurasisme je souhaite néanmoins le redressement de notre occident qui inévitablement doit inclure la Russie
RépondreSupprimerComme Léon Bloy en son temps :" j' attends les cosaques et le Saint Esprit "
je n'en sais beaucoup plus, je tente seulement de voir les tenants et aboutissants de cette situation, qui va nous impacter surement vue la duplicité et la folie de nos gouvernants... Ce vœux de voir la véritable Europe de l'océan atlantique à L'Oural, et pas cette mafia nommée Union Européenne, se constituer avec nos amis Russes me plairait aussi. Mais le redressement de notre continent ne se fera, selon moi, que lorsque nous aurons purgé les parasites corrompus qui nous en empêchent ( USA, sionistes et vendeurs de guerre). De fait, cela ne se fera pas dans la douceur ni le pacifisme ! Mais, comme je le dis dans mes billets, ce ne sont que des conjectures...
SupprimerC'est pas gagné :-(
Supprimerhttps:/ /h16free.com/2024/12/11/79526-le-declin-de-leurope