L'ORIGINE DES MYSTERES
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"Zoroastre renferme dans la multiplication de la triade par elle-même la raison absolue du nombre neuf et la clef universelle de tous les nombres et de toutes les formes. Ce que nous appelons les 3 personnes divines, et que Zoroastre le nomme les 3 profondeurs. La profondeur première ou paternelle est la source de la foi. La seconde ou celle du Verbe est la source de la vérité ; la troisième ou l'action créatrice est la source d'amour." Nous dit Eliphas Levi à son sujet.
Et c’est ainsi que le Perse Zoroastre, développa la magie des nombres et des cycles, ainsi que la cosmologie dont on retrouve de nombreuses traces dans les écrits bibliques, surtout lors du retour d’exil des hébreux. À la suite de la conquête de la Perse par les Arabes, de nombreux pratiquants allèrent s'installer dans le Nord de l'Inde actuelle, notamment à Bombay, à Surate et à Baroda, où ils sont connus sous le nom de Pârsîs. Ce terme est une traduction, en Perse, du mot "Persan".
Dans les 17 psaumes attribués à Zoroastre, on trouve de nombreuses prescriptions magiques destinées à lutter contre les démons et à les éloigner. Ces rites purificateurs se retrouveront être pratiqués aussi en Europe, au moment de la vague inquisitoire décrétée par l’église pour protéger ses acquis.
Il est toujours interdit aux non-zoroastriens de pénétrer dans un « Temple de Feu » et personne ne peut se convertir à leur religion. On naît zoroastrien – ou Parsi –, d’un père zoroastrien. Zoroastre, "l’enfant né en riant" environ 1400 ans avant la naissance du Christ – l’époque à laquelle il vécut est sujette à discussions –, enseignait que la seule conversion qui vaille est la conversion du cœur et de la conscience.
Zoroastre donnait des directions spirituelles, sans dogmatisme ni fatalisme. Leurs sagesses visent l’harmonie en trois mots : Humata, Hukhta, Huvarshta, signifiant "bonnes pensées, bonnes paroles, bonnes actions". L’enseignement de Zoroastre – qui inspira à Nietzsche son célèbre "Ainsi parlait Zarathoustra" en 1885 –, si ancien et moderne à la fois, insiste sur l’importance de la prière, de l’humilité, du don de soi et de la bonne humeur, clés essentielles d’une vie spirituelle, comme en témoignent encore les Parsis :
"Ne ratez jamais une occasion de faire une bonne action. L’art de prier est de ne jamais prier pour soi-même mais toujours pour son prochain. Soyez joyeux, riez autant que possible. Le rire est le meilleur médicament".
L'image de l'homme qui se dégage de la morale de Zarathoustra est celle d'un être libre, apte à faire un choix entre le bien et le mal. Le sage est celui qui fait du bien au pauvre et au travailleur, qui respecte la vie animale et humaine, qui traduit la pureté de ses pensées par des actes purs.
Quant aux hébreux, ils furent tellement subjugués et fascinés par ces savoirs et ces connaissances aux vertus extraordinaires venus d’un autre temps, qu’il fallut les interventions énergiques des prophètes tels qu’Elie ou Moïse, pour les en détourner. Même la bible parle de la "magie", de la connaissance des véritables forces et énergies qui agissent en ce monde, comme d’une chose impossible à mettre en doute.
Eliphas Levi, né Alphonse-Louis Constant le 8 février 1810 à Paris, où il mourut le 31 mai 1875, est un ecclésiastique français et une figure de l'occultisme. Il nous écrit ceci dans le Chapitre II de "Histoire de la Magie ":
"Zoroastre est très probablement un nom symbolique, comme celui de Thot ou d'Hermès. Eudoxe et Aristote le font vivre six mille ans avant la naissance de Platon ; d'autres, au contraire, le font naître cinq cents ans avant la guerre de Troie. Les uns en font un roi de la Bactriane, les autres affirment l'existence de deux ou de trois Zoroastres différents. Eudoxe et Aristote seuls nous semblent avoir compris le personnage magique de Zoroastre en mettant l'âge kabbalistique d'un monde entre l'éclosion de son dogme et le règne théurgique de la philosophie de Platon. Il y a, en effet, deux Zoroastres, c'est-à-dire, deux révélateurs, l'un fils d'Oromase et père d'un renseignement lumineux, l'autre fils d'Ahrimane et auteur d'une divulgation profane ; Zoroastre est le Verbe incarné des Chaldéens, des Mèdes et des Perses. Sa légende semble une prédiction de celle du Christ, et il a dû avoir aussi son antéchrist, suivant la loi magique de l'équilibre universel.
C'est au faux Zoroastre qu'il faut attribuer le culte du feu matériel et le dogme impie du dualisme divin qui a produit plus tard la gnose monstrueuse de Manès, et les principes erronés de la fausse maçonnerie. Le faux Zoroastre est le père de cette magie matérialiste qui a causé le massacre des mages, et fait tombé le vrai magisme sous la proscription et dans l'oubli. L'Église, toujours inspirée par l'esprit de vérité, a dû proscrire sous les noms de magie de manichéisme, d'illuminisme et de maçonnerie, tout ce qui se rattachait de près ou de loin à cette profanation primitive des mystères."
Cyrus le Grand, ainsi que la plupart des souverains de la Perse antique ont évité d'imposer leur religion et ont laissé aux peuples conquis le libre choix de leur foi, un engagement qu'ils ont respecté. C'est sur la base de cette doctrine, qu'à la conquête de Babylone, la charte des droits des nouveaux sujets de Cyrus le Grand stipulaient : "Je n'ai autorisé personne à malmener le peuple et détruire la ville. J'ai ordonné que toute maison reste indemne, que les biens de personne ne soient pillés. J'ai ordonné que quiconque reste libre dans l'adoration de ses dieux. J'ai ordonné que chacun soit libre dans sa pensée, son lieu de résidence, sa religion et ses déplacements, que personne ne doit persécuter autrui". Ce décret impliquait pour les Juifs la liberté de retour en leurs terres en 537 av. J.-C.
Et ce sera Alexandre le Grand, après la défaite des Achéménides, qui ordonnera d'incendier les bibliothèques de la Perse, comme celle de Persépolis. Mais désirant, cependant, faire profiter les Grecs de la science et de la philosophie des Iraniens, provenant elle-même de la Tradition Primordiale cachée, il ordonna de traduire, avant de les détruire, un nombre important de traités ; ceux-ci, au moins, ont pu entrer dans les fondements de la science et de la philosophie occidentale.
L’envers de Babel dans la perspective chrétienne, c’est la reconstruction d’une union et d’une communication entre les hommes, et une alliance rétablie entre le Ciel et la Terre. Un des éléments symboliques qui fonctionne à l’inverse de la Tour de Babel est l’Echelle de Jacob :
"Il eut un songe : voici qu’était dressée sur terre une échelle dont le sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu y montaient et y descendaient". (Genèse, 28, TOB).
L’échelle, inspirée par Dieu, représente le lien entre le Ciel et la Terre que n’avait pas su incarner la Tour érigée à l’initiative des hommes. Dieu promet ensuite à Jacob une descendance dispersée sur toute la Terre – la dispersion, signe de fécondité, est une bénédiction. Enfin, le lieu est nommé comme l’était Babel, mais cette fois la signification du nom est positive, signe d’alliance et non de confusion. "Il appela ce lieu Béthel – c’est-à-dire Maison de Dieu".
Ce sont ces courants des savoirs et cette connaissance des forces primordiales, qui permirent à l’Égypte antique de s’élever de l’état d’être le plus primitif, à l’état d’existence à un niveau supérieur de conscience, et dans tous les domaines de la connaissance, des arts et des sciences. Ce fut dans le but de préserver cette sagesse secrète et ce grand héritage des anciens, et afin d'empêcher sa disparition complète ou sa divulgation à des puissances belliqueuses du pays d'Égypte, que certains des plus sages souverains et diplomates égyptiens furent amenés tout naturellement à fonder les Écoles Secrètes des Mystères.
Les initiations aux écoles des Mystères égyptiens, comprenaient une phase ultime, durant laquelle le candidat faisait l'expérience d'une mort symbolique. Allongé dans un sarcophage et maintenu par des procédés mystiques dans un état de conscience intermédiaire, il lui était donné de se dédoubler - de se « décorporer » - c'est-à-dire de connaître une séparation momentanée entre son corps et son âme.
Cette séparation momentanée de son d’être avait pour but de lui enseigner qu'il était bien une entité double, dual jusque dans son intégrité physique personnelle. L'ayant expérimentée une fois, il ne pouvait plus douter que l'homme possédait une profonde nature spirituelle et qu'il est destiné à réintégrer le Royaume Divin. Après avoir fait la promesse de ne rien dévoiler de cette initiation et s'être engagé à suivre le long sentier des études du mysticisme, il était alors graduellement instruit sur les enseignements les plus ésotériques concernant notre univers qu'un mortel puisse recevoir.
Les Initiés de l'ancienne Égypte résumèrent une partie de leur sagesse sur les murs de leurs temples et sur de nombreux papyrus. Tous les temples sont des bibliothèques ouvertes, offertes à qui sait lire leurs enseignements. Une partie de cet enseignement primordial, et non des moindres, fut cachée et secrètement transmise uniquement de bouche à oreille - de Maîtres à Initiés - comme le veux la véritable Tradition ésotérique Primordiale.
De nos jours, on retrouve seulement une trace partielle de ces enseignements, surtout auprès des mouvements Rosicruciens, qui ont gardé le socle Chrétien de leur enseignement et aussi auprès des Franc-maçons, dans la "synagogue de Satan"(ou Seitan – obstacle) suivant la voie du Talmud et de la kabbale. Bien que ces courants mystiques soient empreints de beaucoup de décorum et plus proches du syncrétisme que de la véritable transmission des connaissances de la Tradition Primordiale.
C'est-à-dire, qu’ils ont réalisé un mélange de concepts souvent confus et surtout hiérarchisés, selon des critères obscurs et des influences spirituelles diverses. C'est surtout une croyance rituélique, qui sert de paravent à un projet politique de domination et de contrôle du monde, dont la doctrine ou les pratiques sont un mélange disparate d'éléments pris dans différentes croyances au fil du temps.
La Bible fait mention du syncrétisme religieux du peuple d'Israël, déjà à l'époque du Roi de Juda, Hoshéa (Rois). Le verset 33 donne un exemple frappant de ce mélange religieux imposé lors de l’intronisation de Salomon, entre la Loi Mosaïque que Yahvé donna à Israël, et la religion des nations d'où on les avait emmenés en exil.
Les Hébreux étaient une tribu de pasteurs nomades, vivant en Mésopotamie, dans la région d’Ur en Chaldée. Leur religion d’origine était donc, selon toute vraisemblance le Zoroastrisme. Mais leurs pratiques radicales et sectaires les tenaient à l'écart des autres populations et furent probablement à l'origine de leur exode, d'abord sous la conduite de Terah, père d'Abraham, vers Harran dans l’actuelle Turquie, puis sous celle d'Abraham pour le pays de Canaan.
En effet, selon la doctrine du Zoroastrisme, l'âme de l'Homme préexiste à sa naissance et survit à sa mort. Si les bonnes actions passées du défunt l'emportent sur les mauvaises, l'âme va dans la Maison des Chants, par un pont au-delà duquel l'attend le Seigneur de la Lumière et y reste pour l'éternité.
Dans le cas inverse, elle va à la Maison du Druj, où elle séjourne un temps, avant de pouvoir rejoindre la Maison des Chants. Tout cela pour prouver que la croyance en une vie post-mortem n'est donc pas d'origine égyptienne, mais bien plus lointaine. Le Zoroastrisme était donc, probablement déjà très répandu dans tout le Moyen-Orient antique, d’autant qu’il était aussi vers l'Est jusqu'en Inde.
Le terme de "syncrétisme" d’après le dictionnaire, vient du mot grec ancien : συγκρητισμός/sunkrētismós signifiant « union des Crétois ». Initialement appliqué à une simple coalition guerrière, il s'est étendu à toutes les formes de rassemblement de doctrines disparates, surtout utilisé à propos des différents courants tendant à détruire coûte que coûte la religion catholique - donc les juifs et leurs sbires occidentaux Franc-maçon…
On parle de "syncrétisme culturel" lorsqu'un système religieux, ou une doctrine comme énoncée précédemment, mystique ou philosophique tend à faire fusionner plusieurs autres doctrines différentes. Lors d'une coexistence culturelle au niveau global, le syncrétisme est un métissage culturel, c’est-à-dire, une véritable création de nouveaux ensembles culturels qui trouvent une nouvelle cohérence dans le monde actuel, à partir de plusieurs cultures anciennes et différentes.
La philosophie enseignée chez les Rose-Croix n’est que la continuité de la philosophie ésotérique chrétienne, remise au goût du jour ésotérique depuis la renaissance. Le Christianisme que nous connaissons est celui de l’Église de Rome. Du concile de Nicée à Vatican II, on voit bien l’infiltration d’une pensée sournoise et destructrice, de l’accès de plus en plus prohibé aux connaissances des choses divines.
C’est le "Christianisme exotérique" ou Christianisme populaire, c’est-à-dire, dont l’enseignement est public et ouvert à tous. Il est suffisant pour la très grande majorité des chrétiens - les ouailles, ça ne s’invente pas -, qui suivent le sentier du développement spirituel par la foi en Jésus, leur berger.
L’étude du "Christianisme ésotérique" n’était autrefois enseignée qu’à un très petit nombre de personnes, au sein même des Écoles des Mystères. Cependant, au début du 20ème siècle, les Frères de la Rose-Croix ont jugé bon de rendre public une partie de leurs enseignements depuis le XVIIème, afin de fournir aux chercheurs intellectuels sincères une réponse logique à l’énigme de la vie fournie selon leur dogme, et de freiner ainsi, par la diffusion du savoir et de la connaissance essentiellement gnostique, la montée pressante du matérialisme.
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Phil BROQ.
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