PRIX NOBEL DE LA GUERRE
"La guerre n'est pas censée être gagnée, elle est censée être continue. Une société hiérarchique n'est possible que sur la base de la pauvreté et de l'ignorance. En principe, l'effort de guerre est toujours planifié pour maintenir la société au bord de la famine." Georges Orwell, 1984.
Le Prix Nobel de la Paix a été créé en 1895 par Alfred Nobel, l’inventeur de la dynamite – oui, celui-là même qui a breveté cet explosif dévastateur en 1867. Une invention qui a fait exploser bien des vies, littéralement. Alors qu’il se rendait compte que son nom serait à jamais associé à la mort et à la destruction, Nobel a décidé de léguer une grande partie de sa fortune pour financer des récompenses censées honorer ceux qui œuvrent pour la paix, la science et l’humanité. Ironique, non ? Celui qui a armé les guerres du monde moderne a voulu s’acheter une place au paradis. Mais voilà le piège : depuis plus d'un siècle, ces distinctions servent de vitrine pour l’élite mondiale, qui sous couvert de "bienveillance" et de "paix", manipule, contrôle, et exploite les masses.
Le Prix Nobel de la Paix, en particulier, est devenu un outil politique pour récompenser les fauteurs de guerre sous prétexte qu’ils "agissent pour le bien commun". Prenons Barack Obama, lauréat en 2009, moins d’un an après son entrée en fonction. Quelle paix a-t-il apportée ? À ce moment-là, les États-Unis étaient engagés dans pas moins de neuf conflits militaires dans le monde, du Moyen-Orient à l’Afrique. Non seulement il n’a pas mis fin à ces guerres, mais son administration a intensifié l’usage de drones, tuant des milliers de civils innocents dans des frappes soi-disant ciblées. Mais la paix, bien sûr, c'est tout relatif. La Maison-Blanche parlait de "stabilité" pendant que les bombes pleuvaient.
Et n’oublions pas Henry Kissinger, ce "grand architecte de la paix", récompensé en 1973 pour ses efforts en vue de mettre fin à la guerre du Vietnam. Oui, cet homme-là même qui, via ses manigances diplomatiques et ses opérations secrètes, a orchestré la mort de centaines de milliers de civils au Cambodge et au Laos. Sa récompense n’était rien de moins qu’un cache-sexe pour les crimes qu’il a commis au nom de la diplomatie américaine. La paix ? Ou plutôt une paix basée sur la destruction, la déstabilisation et la mort, pour la seule hégémonie américaine.
Aujourd'hui, l'année 2024 ne fait pas exception avec une liste de nominés aussi absurde qu'indécente. Parmi les 286 candidats, on trouve des personnalités comme le pape François, toujours prompt à prêcher la paix pendant que le Vatican accumule des richesses et ferme les yeux sur les scandales pédophiles qui rongent l'Église. Ou encore Vladimir Zelensky, chef de guerre ukrainien, qui sous des airs de martyr de la démocratie, ne fait que prolonger un conflit dévastateur en profitant du soutien des fabricants d'armes américains. S'il remporte ce prix, cela ne fera que confirmer une tendance : le Prix Nobel de la Paix récompense désormais les artisans du chaos, pas de l’harmonie.
Ce ne sont pas seulement des individus corrompus qui sont récompensés, mais aussi des organisations à la moralité douteuse. En 2024, l'UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens), accusée d’être liée à des groupes terroristes, est parmi les favoris pour recevoir le prix. Pendant ce temps, en 2023, la figure anti-régime iranienne Nargis Mohammadi a reçu le prix, un choix qui, bien qu'il puisse sembler légitime, est enraciné dans un agenda géopolitique évident : affaiblir l'Iran. Encore une fois, l’ombre de la manipulation plane, car tout est calculé, orchestré pour servir des intérêts politiques. Ce n’est plus une question de paix, mais de contrôle.
Prenons un autre exemple flagrant de manipulation : la pandémie de COVID-19. En 2023, Katalin Karikó et Drew Weissman ont été récompensés par ce jury "prestigieux" pour leur rôle dans le développement des vaccins à ARN messager. Mais où est la paix quand des milliards d’individus sont soumis à des campagnes de vaccination sous la pression, tandis que ces mêmes scientifiques admettent qu’ils ne se sont pas fait injecter leurs propres créations ? De nombreux médecins et responsables de la santé, impliqués dans la promotion de ces vaccins, ont eux aussi refusé de se faire vacciner. Où est la transparence ? Et pire encore, où est la paix quand ces injections, censées sauver des vies, causent des effets secondaires graves, dont les fabricants étaient parfaitement au courant ?
La supercherie ne s'arrête pas là. Ce double discours s’étend au discours environnemental. En 2007, Al Gore et le GIEC, ce groupe de soi-disant experts climatiques, ont été récompensés pour avoir "éveillé les consciences" sur le réchauffement climatique. Et pourtant, derrière cette rhétorique alarmiste se cache un gigantesque business qui aspire des milliards de dollars de subventions pour des projets qui n’ont aucun impact réel sur l’environnement. Greta Thunberg, une autre icône fabriquée, est elle aussi instrumentalisée par des puissances financières qui exploitent la peur du changement climatique pour asseoir leur contrôle sur l’économie mondiale. Ils ont trouvé leur nouvelle religion : la "paix climatique".
Revenons un instant à la guerre, car elle est au cœur de ce système nauséabond. La guerre en Ukraine a propulsé Zelensky au rang de héros, un homme glorifié par l’Occident pour sa résistance face à l’agresseur russe. Mais la réalité, c’est que Zelensky, avec l’aide des États-Unis et de BlackRock, perpétue un conflit sans fin, transformant son pays en terrain d’essai pour les nouvelles technologies militaires. Pendant que les civils meurent et que l’économie ukrainienne s'effondre, les fabricants d’armes américains prospèrent. Et c’est cet homme-là que l’on nomme pour le Prix Nobel de la Paix ? Et pourquoi ne pas y mettre Netanyahou, tant qu'on y est…
À l’opposé de ce cirque médiatique, bien que je ne sois pas dupe sur le personnage, on trouve Donald Trump, le seul président américain depuis des décennies à n’avoir pas engagé son pays dans une nouvelle guerre. Ce simple fait l’a mis à l’écart du système, car il est clair que l’élite mondialiste ne tolère pas la paix réelle. Le commerce de la guerre est bien trop lucratif pour eux. Trump, en refusant de jouer leur jeu, s’est attiré les foudres de l’establishment, ce qui montre bien que ceux qui promeuvent réellement la paix sont marginalisés, ostracisés.
Même dans les domaines de la science et de la technologie, la manipulation est omniprésente. De plus en plus, les prix Nobel sont décernés à des figures qui servent les intérêts des grandes multinationales et des gouvernements plutôt qu’à ceux qui cherchent à améliorer réellement la condition humaine. Les récompenses dans les sciences, notamment dans les technologies numériques ou pharmaceutiques, sont de plus en plus attribuées à des innovations qui renforcent le contrôle social ou économique, tout en cachant les dangers qu’elles représentent pour les populations.
Ainsi, le Prix Nobel, qui autrefois pouvait incarner l'idée d'un progrès désintéressé, n'est plus qu'une vitrine du "progressisme" pour les puissants, un mécanisme de propagande destiné à légitimer la domination des élites. Derrière le masque de la paix et du progrès, se cachent des agendas sombres, ceux de la guerre, du contrôle et de la manipulation totale. À chaque nouveau lauréat, ce prix perd encore plus de sa crédibilité, tout en renforçant l'idée que le véritable but est de perpétuer un système d'exploitation et de domination.
La vraie paix, la vraie justice, elles ne se trouvent pas dans ces cérémonies fastueuses, mais dans les actions de ceux qui agissent vraiment, sans fanfare ni médailles, pour améliorer le monde sans chercher à en tirer gloire ou profit. Ainsi, en attendant l’annonce des prochains lauréats de cette mascarade, il est essentiel de se rappeler que ces prix, loin d'être des gages de paix, peuvent souvent être considérés comme des signes avant-coureurs de chaos et de destruction. Mais dans ce monde, ce sont les bons qui restent invisibles, tandis que les faiseurs de guerre, eux, montent sur scène pour recevoir des trophées.
Au final, il devient crucial de rester vigilant face à ces manipulations et de s'interroger sur les véritables intentions derrière les discours de paix et de solidarité, trop souvent teintés d'hypocrisie et de mépris pour la vie.
Phil BROQ.
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