AUTOPSIE D'UNE CIVILISATION

Il faut le dire, et il faut le dire fort : l’espèce humaine, autrefois capable de prouesses extraordinaires, de révolutions marquantes et d’idéaux flamboyants, est aujourd’hui à genoux. Pas terrassée par une force invincible ou un destin inéluctable, non ! Elle s’est écroulée seule, asphyxiée par sa propre paresse et engloutie sous des tonnes de distractions numériques. Là où les luttes pour la justice et la liberté faisaient vibrer des générations entières, il ne reste plus qu’une masse amorphe, hypnotisée par des écrans et bercée par l’illusion d’un "changement" qu’elle croit orchestrer depuis un canapé acheté à crédit.

Regardez autour de vous. Ces clics, ces partages, ces commentaires sarcastiques sous des publications géopolitiques ! Ils ne servent qu’à nourrir votre dopamine éphémère, le tout sans jamais déranger l’ordre établi. En France, autrefois phare des grandes idées et des révoltes sociales, nous avons atteint un niveau de dégénérescence édifiant. Jadis peuple de penseurs, de créateurs et de combattants, nous nous sommes transformés en consommateurs dociles de tweets en 280 caractères maximum, de vidéos virales et de photos de chats sur Instagram. Les miettes numériques ont remplacé les grands débats ; la réflexion a été échangée contre le confort d’un scroll sans fin.

Mais pire encore, nous n’avons même plus l’énergie d’agir concrètement. Lire un livre indépendant, pour soutenir un auteur qui tente de survivre dans un monde dominé par les monopoles culturels ? Trop long, trop fatigant. En revanche, payer une fortune pour des concerts débordant de symboles serviles, célébrant notre propre soumission ? Là, il y a du monde. Nous avons fait de la médiocrité un mode de vie, et de la distraction une idéologie. Et pendant que nous scrollons comme des zombies, un petit groupe de "puissants" dévore nos ressources, se remplit les poches, et se moque ouvertement de notre inaction.

Les élites n’ont même plus besoin de cacher leur jeu. Elles savent que nous sommes trop occupés à scroller pour relever la tête. Nous, spectateurs dociles, applaudissons les chaînes qu’elles nous imposent, incapables de voir que nous glissons vers notre propre disparition. Et si nous ne nous réveillons pas bientôt, nous le mériterons pleinement.

L’espèce humaine, autrefois capable de prouesses extraordinaires et de combats historiques pour la justice, s’est aujourd’hui effondrée sur elle-même. Là où jadis des révolutions bouleversaient l’ordre établi, où des esprits visionnaires façonnaient l’avenir avec audace, il ne reste qu’une masse amorphe, sans énergie, bercée par l’illusion d’un changement qu’elle croit opérer depuis le confort d’un canapé bon marché. Nous sommes devenus des spectateurs passifs de notre propre déclin, croyant participer à des transformations majeures simplement en cliquant, partageant ou laissant des commentaires inutiles sur les réseaux sociaux.

Les Français, hélas, sont l’exemple parfait de cette dégénérescence. Jadis, fer de lance des révolutions sociales, des mouvements intellectuels et des avancées culturelles, ils se sont laissés séduire par les sirènes modernes : vidéos sur YouTube, "Shorts" sur TikTok, et  pirouettes de chats mignons sur Instagram. Ces distractions, aussi éphémères qu’inutiles, servent aujourd’hui de substituts à la réflexion, à l’effort et à l’action. Ce peuple, autrefois fier, s’est réduit à un troupeau hypnotisé par des poussières éphémères numériques.

Mais le pire n’est pas la paresse physique ! Non, elle pourrait presque être pardonnable. Le véritable problème est l’obésité mentale. Les cerveaux, gavés de contenus prémâchés et de pensées simplistes, sont devenus incapables de produire une idée complexe, de s’indigner réellement ou de prendre des décisions courageuses. Dociles face à la déferlante d’images et de notifications, nous avons abandonné notre curiosité, notre esprit critique, et notre capacité à construire un avenir.

Il n’y a plus de vision, plus de luttes, plus d’objectifs collectifs. Tout est centré sur l’immédiateté, sur la satisfaction instantanée, sur cette dopamine nombriliste et bon marché que procurent les réseaux sociaux. La révolution de la pensée s’est noyée dans un océan de contenus futiles. Nous ne sommes plus qu’un peuple assis, cliquetant mollement sur des écrans, pendant que le monde autour de nous brûle. Et si nous continuons ainsi, nous serons les premiers responsables de notre propre effacement.

Chaque jour, on voit défiler des tweets indignés, des vidéos "révélatrices" expliquant en trois minutes "comment renverser le système", ou encore des débats stériles sur TikTok. Ces contenus tournent en boucle, partagés par des millions de doigts mécaniques qui s’agitent frénétiquement, croyant créer un changement par la simple magie du clic. Mais soyons honnêtes : combien d’entre vous vont au-delà de ces trois minutes d’attention fragmentée ? Combien quittent ce monde virtuel pour agir dans la réalité, pour prendre des décisions concrètes qui coûtent vraiment quelque chose ? Très peu. Trop peu.

Ils se contentent de cliquer, de partager et, pire, de se féliciter d’avoir "fait leur part". Mais de quelle part parle-t-on, exactement ? Appuyer sur une touche, c’est un acte vide, insignifiant. Cela ne coûte rien, cela ne change rien, et pourtant, cette génération gavée de drogue numérique s’imagine en résistante héroïque. Ce n’est même plus une révolte, ni même un embryon de transformation sociale. C’est un sommeil profond, un coma collectif sous anesthésie technologique, entretenu par une consommation effrénée de contenus aussi éphémères qu'insipides.

Le vrai combat, celui qui fait bouger les lignes, demande bien plus : il exige des efforts réels, des sacrifices concrets, et surtout une concentration que la majorité n’est plus capable de mobiliser. Pourquoi ? Parce qu’ils se sont volontairement avachis, satisfaits de leur décrépitude. Ils fuient tout ce qui demande du temps et de l’énergie. Ils ne peuvent pas se permettre de "perdre du temps" à lire ou à réfléchir, mais dépensent sans hésiter des sommes absurdes pour se divertir. Ils dansent sur leurs chaînes, les payent même, et sortent convaincus d’avoir participé à quelque chose d’important.

La vérité est simple : ils ne cherchent pas à vivre, ni à comprendre, encore moins à se battre. Ils cherchent à s’échapper, à fuir leur propre médiocrité, tout en plongeant toujours plus profondément dans un confort mortifère. Ce n’est pas une génération révolutionnaire ; c’est une génération satisfaite de consommer sa propre déchéance, tout en applaudissant ceux qui les enfoncent encore plus bas. Le vrai renversement, celui de leur esprit, n’aura jamais lieu, parce qu’ils sont trop occupés à croire que scroller est une activité normale.

Et pire, ce n’est plus seulement une question d’inaction, c’est une question de dégénérescence totale. La capacité de concentration d’un Français moyen est aujourd’hui inférieure à celle d’un poisson rouge. Les livres sont délaissés. Les idées complexes leurs sont trop fatigantes. Le soutien aux grandes causes se fait sur smartphones et les revendications intelligentes attendent qu'un autre, un "sauveur "providentiel autre qu'eux, les annoncent. Ils préfèrent tellement les petits contenus prémâchés et faciles à digérer. Cette culture de la paresse mentale a transformé la France en une nation d’incultes obèses, incapables de penser par eux-mêmes ou de se mobiliser autrement que pour liker une publication. Et encore, même ça, ils n'y arrivent plus !

Et pendant que ces pachydermes flasques scrollent sans fin, s’abreuvant de contenus futiles et de distractions numériques, un petit groupe – appelons-le franchement "l’élite mafieuse" – poursuit méthodiquement son œuvre de destruction. Ils pillent nos économies, effacent toute chance d’avenir décent, isolent les individus dans des bulles de solitude artificielle, enferment ceux qui osent dénoncer leurs manigances, et se moquent ouvertement de notre inertie.

Pourquoi se cacheraient-ils encore ? Ils savent pertinemment que vous êtes trop occupés à gober des vidéos de chats ou à débattre stérilement sur des sujets que vous ne maîtrisez même pas pour prêter attention à la corde qui se resserre autour de vos vies.

Regardez-vous ! Vous vous croyez encore libres, protégés, comme si les murs de votre confort moderne étaient infranchissables. Mais cette illusion, savamment entretenue par une propagande omniprésente, n’est qu’un écran de fumée. Vous êtes déjà pris au piège, incapables de réagir, paralysés par votre paresse intellectuelle et physique. Et pendant que vous restez là, immobiles, ce petit cercle d’élus et de milliardaires, ni particulièrement puissants, ni exceptionnellement intelligents, vous dépouillent sans résistance. Ils vous volent vos richesses, mais pire encore, ils vous volent votre futur, celui de vos enfants, celui de vos sociétés.

Le véritable scandale, ce n’est pas leur existence ni leurs agissements, mais votre complaisance. Ce n’est pas leur force qui les maintient au sommet, c’est votre faiblesse, votre indifférence, votre incapacité à agir. Si une population entière se résigne à laisser faire, alors elle mérite son destin, aussi tragique soit-il. Vous ne méritez ni respect, ni pitié, si vous continuez à rester les spectateurs passifs de votre propre chute.

Oui, vous méritez de disparaître. Non pas parce que vous êtes victimes d’un système injuste, mais parce que vous refusez de vous en extraire. Vous ne faites rien, rien du tout, pour empêcher ce désastre qui s’abat sur vous. Et tant que vous ne comprendrez pas que liker ou partager un post ne suffit pas à enrayer une machine oppressante, tant que vous ne relèverez pas la tête pour regarder la réalité en face, alors cette élite mafieuse continuera son festin, vous laissant les miettes jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.

Que dire des manifestations des agriculteurs, ces véritables nourriciers d’un peuple avachi, abandonnés à leur sort dans l’indifférence générale ? Ceux qui travaillent sans relâche pour remplir nos assiettes sont laissés pour compte, accablés par des réglementations absurdes, des marges écrasées par la grande distribution, et un mépris total de ceux qu’ils nourrissent. Pas un mouvement de solidarité pour ces héros invisibles. Pas un cri de révolte contre les taxes toujours plus nombreuses, les impôts asphyxiants, ou les saignées continues dans les économies des citoyens. Pas même une tentative de soulèvement numérique, je ne parle même pas d'aller battre le pavé et d'affronter la réalité de la violence milicienne pour les renverser, non, c'est surement trop fatiguant pour ce peuple de minables qui se glorifient de leurs incapacités mentales et psychologiques.

Pendant ce temps, les élus continuent de s’engraisser sans honte, dans leurs palais dorés, et les milliardaires pillent ce qu’il reste de nos ressources. Et eux, ces spectateurs dociles, ces rebelles de bac-à-sable, ces indignés du canapé, ces incultes n'aimant que leur reflet, restent là, immobiles, à regarder leur futur leurs échapper sans broncher et se faire dévorer morceau par morceau.

À tous ces débiles, hypnotisés par leurs écrans, laissez-moi vous rappeler une vérité brutale : le monde ne changera pas parce que vous avez retweeté une vidéo virale ou balancé un commentaire sarcastique sous une publication. Votre indignation à coup de clics, vos partages enflammés, et vos discussions stériles dans des bulles numériques n’ont jamais renversé un système, encore moins construit un avenir.

Vous voulez que les choses bougent ? Alors, bougez-vous d’abord. Relevez-vous de ce fauteuil confortable où vous vous enfoncez chaque jour un peu plus, descendez dans la rue, rejoignez des luttes réelles, et reprenez en main ce que vous avez abandonné : votre culture, vos compétences, votre avenir, bref votre vie !

Mais soyons honnêtes : je sais que c’est peine perdue. Vous ne lirez même pas ces lignes. Trop longues, trop exigeantes pour vos cerveaux sclérosés, réduits à consommer des contenus prémâchés et des opinions prêtes à l’emploi. Vous êtes incapables d’aller au bout de cette réflexion, comme vous êtes incapables d’aller au bout d’un véritable combat. Parce que la vraie révolution, celle qui fait bouger les choses, demande des efforts que vous n’êtes plus prêts à fournir. Alors continuez à scroller, continuez à "liker", pendant que d’autres prennent les rênes de votre destin. Vous êtes les spectateurs passifs de votre propre effondrement, et le pire, c’est que vous semblez l’accepter avec un sourire béat et une tasse de café à la main.

Il est temps d’arrêter cette mascarade. Il est temps de sortir de cette torpeur, de jeter les écrans et de redécouvrir ce que signifie réellement agir. 

Si nous ne faisons rien, si nous continuons à nous complaire dans cette médiocrité numérique, cette léthargie collective où la seule rébellion consiste à cliquer sur un bouton ou à lâcher un commentaire vide de sens, alors oui, nous méritons de disparaître. Une espèce incapable de se lever pour défendre son propre avenir, qui laisse sa liberté, ses richesses et sa dignité se faire voler sous ses yeux, n’a aucune excuse, aucun droit à la survie. Cette passivité n’est pas seulement pathétique, elle est suicidaire.

Regardez autour de vous : les signes de l’effondrement sont partout. Les injustices explosent, les écarts de richesse deviennent obscènes, et l’avenir que nous léguerons à nos enfants ressemble à un désert, dévasté par notre inaction. Et pourtant, nous restons immobiles, hypnotisés par nos écrans, incapables de nous arracher à ce confort artificiel. Si nous persistons dans cette inertie, alors le destin est clair : nous serons écrasés, non par une force extérieure, mais par le poids de notre propre apathie.

Français, humains, il est encore temps. Réveillez-vous ! Sortez de cette torpeur, redressez-vous et reprenez en main ce qui vous appartient. Le pouvoir n’attend que ceux qui osent le saisir. Mais sachez-le : si vous continuez à détourner les yeux, à vous réfugier dans la facilité et le déni, alors la balle, celle qui symbolise le changement, ne sera plus dans votre camp. Elle sera dans votre tête. Ce ne sera pas une métaphore, mais une réalité brutale : celle de votre écrasement par les puissants que vous aurez laissé prospérer en silence. La question n’est plus de savoir si vous voulez changer le monde, mais si vous êtes prêts à en faire partie ou à disparaître avec lui. Cette balle est littéralement entre vos mains ! Choisissez bien comment vous en servir avant qu’il ne soit trop tard.

Je suis fatigué. Fatigué d’écrire, de crier, de dénoncer, de tenter de secouer un troupeau obstiné à rester endormi, insensible à tout ce qui dépasse son petit confort immédiat. Fatigué de dépenser une énergie précieuse pour des contemporains qui se complaisent dans leur médiocrité, qui ne lisent plus, ne pensent plus, ne vivent plus. Fatigué de tendre des clés à des gens qui préfèrent s’enchaîner eux-mêmes.

Je suis auteur indépendant, et chaque mot que je pose est un pari sur l’intelligence, sur le sursaut possible, sur cette infime lueur d’espoir que peut-être quelqu’un, quelque part, ouvrira les yeux. Mais il faut être lucide : cette lueur s’éteint. Ce peuple que j’interpelle, que je supplie de se réveiller, a fait son choix. Celui de la servitude volontaire. Ils préfèrent liker que lire, commenter que réfléchir, scroller que se battre. Même défendre leurs droits, leur dignité, leur avenir et celui de leurs enfants, leur semble trop demander.

Ils sont inaptes à la vie. Je le dis avec amertume mais sans détour : ces générations, déjà avachies, n’ont plus rien à transmettre d’autre que leur lâcheté. Et celles qui viennent après, encore plus abruties et malléables, n’ont que leur propre extinction à attendre. Nous sommes face à une chaîne d’inepties où chaque maillon est plus faible que le précédent.

Alors à quoi bon ? Pourquoi continuer à écrire pour des gens qui préfèrent se suicider doucement, sans bruit, en laissant les puissants tout leur voler jusqu'à leur âme ? Peut-être parce qu’il reste, au milieu de ce champ de ruines, quelques âmes rebelles, capables de lire jusqu’ici, capables de comprendre que ce constat n’est pas un appel à la résignation, mais une ultime injonction à agir.

Pour les autres, ceux qui n’ont rien compris ou qui s’en fichent : restez là, continuez à scroller, à regarder votre avenir partir en fumée bien cachés derrière vos écrans. Mais sachez-le : vous ne méritez ni vos droits, ni vos libertés, ni même vos vies. Et quand viendra le moment où tout s’écroulera, ne cherchez pas des coupables parmi les élites ou les oppresseurs. Le seul responsable sera votre propre abdication.

Vous aviez la balle en main... Et vous l’avez laissée tomber !

Phil BROQ.




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

VOYAGE EN DYSTOPIE -1- : L'ère des ténèbres

L’HISTOIRE SECRÈTE DE LA PLUS GRANDE SECTE DE TOUS LES TEMPS

Découvrez "Toxique - Les Nouveaux Empoisonneurs"