UNE HISTOIRE D'ALCHIMIE - Tome II
Chers lecteurs curieux,
Préparez-vous à dévoiler les mystères cachés derrière les mots avec cet extrait captivant de la série "Oudjat - Une histoire d'Alchimie -Tome II-". Dans cet ouvrage, nous plongeons au cœur de la philosophie hermétique, un véritable voyage où les sons révèlent des sens insoupçonnés.
Saviez-vous, par exemple, que les oiseaux, par leur chant, servent d’intermédiaires entre les cieux et la terre ? Cette métaphore magique nous invite à écouter au-delà des mots, à déchiffrer les messages dissimulés dans notre langage quotidien. Les alchimistes le savaient bien : "La lettre tue, l’esprit vivifie."
Cet extrait, que je vous offre avec joie, n’est qu’un avant-goût d’un univers riche en symboles et en sagesse. Si vous êtes séduits par cette approche originale, plongez-vous dans l’intégralité de l'ouvrage disponible sur thebookedition.com. Soutenez un auteur indépendant et découvrez un monde où la connaissance et la créativité s’entrelacent. Ouvrez votre esprit et laissez-vous emporter par le chant des mots !
Je vous souhaite une excellente lecture !
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LA LANGUE DES OISEAUX
La philosophie Hermétique, dans son ensemble, fait référence au dieu grec Hermès (Toth chez les Égyptiens et Mercure chez les romains). Ce dieu est "le messager des dieux". C’est donc un intermédiaire, un lien.
Dans le langage courant, quand on parle de fermeture hermétique, on parle d’une fermeture étanche, qui ne laisse pas passer l’air. Un texte hermétique est donc un texte « fermé ». Il faut savoir lire avec la bonne méthode pour le décrypter et en décoder le sens.
Le langage des oiseaux est la clé pour lire les textes hermétiques. La langue des oiseaux est le lien, l’intermédiaire entre les mots, comme le dieu Hermès est l’intermédiaire entre les dieux. En jouant sur l’homophonie, c’est-à-dire les mêmes sonorités, on peut faire dire aux mots bien plus qu’ils ne signifient. Leur sens caché peut amplifier leur sens premier, ou au contraire, s’y opposer. Cette pratique ancienne est bien évidemment très prisée des alchimistes.
Le langage des oiseaux est un langage codifié utilisé depuis très longtemps, afin de cacher des secrets et de transmettre des messages, à qui sait écouter et se concentrer. Car, de nombreux textes dits hermétiques sont justement scellés par ce sceau enchanté. "En-Chanté", comme le feraient les oiseaux.
La subtilité d’un tel code, l’utilisation d’un mot spécifique ou d’une valeur symbolique permet à l’initié des niveaux de compréhension plus élevée, plus aériens donc, que ce que le profane va lire de prime abord. Cette langue, considérée par certains comme d’origine divine "la langue des Sages" et permettant de faire l’intermédiaire entre les cieux et la terre tel Hermès, a naturellement été assimilée à un oiseau.
La Materia Prima alchimique est bel et bien le Verbe ! Car, au commencement (L’art de Jean) était le Verbe… Mais notre société se meurt de croire que l’argent est bien plus créateur que le Verbe. Nous dirons que "Manier de l’argent" est devenu "l’art de manier les gens".
Le Verbe pourtant aussi est manipulateur : Depuis la nuit des temps, presque toute l’humanité en quête de lumière, semble avoir confondu le terme "ARGENT" avec "L’ART DE JEAN". L’argent est devenu le système de communication par excellence. Le mot "commercer" signifie "communiquer"… et non pas "profiter de l’autre, l’escroquer, l’affamer" : Le Christ, lui-même symbole du Verbe, avait bien pourtant chassé les marchands du temple…
Ainsi en interprétant différemment la langue, nous pouvons trouver d’autres étymologies que celles proposées par les professionnels des dictionnaires, souvent profanes, et peu à peu remonter à l’origine voir à la Tradition Primordiale. Si l’on prend tout simplement le mot "Verbe", mis à l’envers cela donne "ebrev", le V en latin étant le U, donc "ebreu" Hébreu… Nous pourrions obtenir ainsi une nouvelle lecture de l’évangile selon Saint Jean, qui serait : "Au commencement était l’hébreu"… ?
L’idée de l’hébreu comme langue divine survit tout au long du moyen-âge. Pour parler de la croix, il y a la lune et le croissant. Le sang versé est ici associé à la croix. La lune croit, le verbe "croire", le corbeau "croasse" pour cet oiseau, en alchimie, l’inversion est de mise : après la "noirceur" qu’il représente c’est "le beau corps" qui apparaît.
Autres exemples : "Moshé" par sa prononciation désigne "Moïse" en hébreux ; Mais alors, que veut-on dire lorsque l’on emploi le mot "moche" en français ? Dans le mélange des genres, ou plutôt des langues : On dit qu’il faut 10 personnes pour commencer une prière en hébreux, et dans leur langue on appelle cela le "ménien" ; Mais en français, n’a-t-on pas le mot "ténébreux" (ou Ten(10)–hébreux) pour designer les ténèbres ? Ensuite : El baïd en arabe, signifie "la blancheur" et nous avons "l’albedo" en français qui est le calcul de baisse d‘intensité du rayon lunaire par rapport au soleil ; Notez que El baïd à l’envers donnerait "diable", n’est-ce pas la noirceur opposée à "la blancheur"?
Le mot "Oiseau" est par ailleurs, le seul mot en français, composé de toutes nos voyelles (A E I O U), et dont on n’entend aucun de leur son à la prononciation. On n’entend ni le O, ni le I, mais ils forment le son "OUA". Les voyelles suivantes, E, A, U, forment le son "O", et ce qui fait "Ouaooo"! Et c’est en général le son que l’on produit, lorsqu’on se rend compte de l’étendu du potentiel qu’offre l’utilisation de ce langage.
Ce langage des oiseaux est caché dans notre langage courant et sa codification est présente sur les textes les plus anciens. Pour en saisir la teneur, on peut remonter jusqu’à la formation même des lettres, mais c’est un tout autre travail que celui que je vous propose. Si vous êtes séduits par ce procédé, sachez qu’il existe de nombreux livres et documentaires sur le sujet. Allez chercher par vous-même votre voie, initiez votre propre chemin. De nos jours, c’est relativement simple.
Mais pour le coté plus ludique, car je n’ai sûrement pas la présentation de donner leçon en la matière, je vous propose quelques clarifications sur la méthode employée, et je vous laisse liberté de poursuivre ultérieurement l’étude de ce merveilleux langage.
Comme nous l’avons vu dans le Tome I, il existe de nombreuses passerelles, des "pas-sages" entre les mots et certains maux. Et c’est de cette manière d’entendre le message, que l’initié saura se tirer de bien des maux, en écoutant les mots dits… je vous laisse vous habituer doucement au principe de ce langage si subtil et si volatil.
Si la métaphore est évidente, cet animal, l’oiseau étant céleste, doté de son chant devient le langage intermédiaire entre les Dieux (ou de Dieu) situés au plus haut du Ciel et les Hommes situés sur la Terre. Il s’agit donc d’une langue imagée, dont le but est de nous conduire en dehors du sens, bien terre à terre, des mots, et forcement incomplet. Ceci expliquant pourquoi les textes dits sacrés sont truffés d’images et de symboles.
Une langue métaphorique laisse place aux interprétations multiples et s’oppose à une parole figée, à un sens fixé. Pour commencer, une méthode comprendre autrement, comme il s’agit d’un langage d’oiseau, c’est de l’entendre et non pas de le lire. Les alchimistes ne s’y trompaient pas lorsqu’ils énonçaient la célèbre maxime :
"La lettre tue, l’esprit vivifie."
Alors, n’oublions pas que :
"Les lèvres de la Sagesse sont closes,
excepté aux oreilles de la Raison."
Entrer dans la langue des oiseaux n’est pas jouer avec les mots ; c’est accueillir, dans sa conscience, le jeu divin de la pluralité des sens, qui cherchent sans cesse à prendre forme dans l’histoire, la psychologie humaine, la nature et, en cas d’échec ou de résistance, dans nos maladies.
L’intelligence du corps qui « parle » du sens de sa maladie et de ses organes, l’intelligence de notre prénom qui signe (partiellement) notre identité, l’intelligence de mots aussi banaux que "interdit" ou "âme", qui se décode "a-me", "sans moi", "sans ego", et aussi : "la force créatrice (A) de l’amour (M, "aime") diffuse dans la totalité de la personne (E)".
Les deux significations émanent du même mot. Diffuser l’amour dans toutes les directions implique un effacement du moi. Cela n’est pas nouveau. Mais il est remarquable de le découvrir d’une manière aussi simple et synthétique dans ce mot forgé par la langue française.
Il y a bon nombre d’expressions et de dictons, même actuels, que nous employons sans y prêter attention et qui sont aussi très révélateurs sur notre état de santé :
"J’en ai plein le dos."
(Qui entraîne un problème de dos)
"Je me fais de la bile."
(Qui entraîne une mauvaise haleine)
"Je ne sais pas sur quel pied danser."
(Qui entraîne un problème aux chevilles)
"J’ai la peur au ventre."
(Génère les ulcères)
"J’ai la gorge nouée. »
(Entraîne les maladies de gorge)
"J’ai les nerfs à vif."
(Génère des éruptions cutanées)
"J’ai un torticolis et ça me fige… "
(Ce qui m’empêche de dire non…)
"En avoir Gros sur l’estomac".
(Ne pas digérer un événement…)
"J’ai trop de pression."
(Entraîne la dépression)
"Je suis dur d’oreille."
(Otites, etc.)
Ou encore :
Lactose → oser l’acte !
Gluten → t’englue
Etc…
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En attendant, n'hésitez pas à laisser un commentaire après votre lecture pour partager vos impressions et échanger vos réflexions.
Phil BROQ.
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