LA COCAÏNE, MOTEUR INVISIBLE DE LA FRANCE ?
L’Europe, et en particulier la France, fait face à une montée fulgurante des organisations criminelles liées au trafic de drogue et à la prostitution. Ces réseaux transforment des zones sensibles en bastions où la loi de l’État est supplantée par celle des trafiquants, installant une véritable économie parallèle. La généralisation de la cocaïne en France illustre une société où les frontières entre légalité et criminalité s’effacent. Ce fléau touche toutes les couches sociales, des ouvriers surmenés aux élites politiques, qui y voient un moyen de "tenir la cadence". Cette normalisation fragilise l’autorité de l’État, alimentant un cercle vicieux de défiance et de complaisance.
Le narcotrafic, longtemps cantonné aux quartiers populaires ou aux périphéries urbaines, s’immisce désormais dans l’économie légale comme dans les campagnes. La crise bancaire de 2008 a marqué un tournant en révélant des liens troublants entre finance légale et capitaux illicites. Alors que les banques vacillaient face à un effondrement systémique, des enquêtes ont mis en lumière l’intervention clandestine de fonds issus du narcotrafic, qui ont temporairement stabilisé et sauvé certains établissements financiers. Cette situation a démontré la perméabilité alarmante entre le crime organisé et les institutions financières. Depuis, ces flux criminels n’ont cessé de croître, avec des répercussions particulièrement visibles en France.
Aujourd’hui, la cocaïne s’est infiltrée dans toutes les strates de la société, des zones rurales aux plus hautes sphères de l’État. Cette banalisation se reflète dans des professions variées – agriculteurs, boulangers, livreurs – mais aussi parmi des figures politiques et institutionnelles. Les récents scandales impliquant des membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat ne sont que la partie émergée de l’iceberg créant un phénomène global aux répercussions nationales et internationales. L’argent du crime s’infiltre jusque dans les rouages de la souveraineté républicaine, menaçant directement son intégrité.
Sur le plan économique, le narcotrafic injecte des flux massifs dans les circuits légaux par le biais du blanchiment d’argent dans l’immobilier, les entreprises, et surtout les banques. Cette infiltration perpétue un système gangrené où le crime organisé gagne en influence et en pouvoir. Et en tant que grand consommateur, Macron a intégré la vente de stupéfiants et la prostitution dans notre PIB, faisant de la France un narco-état à part entière. Et reprendre le contrôle de ces flux illicites implique une mobilisation d’ampleur sur tous les fronts. Mais visiblement depuis les 20 dernières années, les directeurs des Stups en France ou en Espagne sont totalement impliqués dans le développement de ce trafic mortifère et corrompus par les dealers.
Alors que dans certaines zones, les forces de l’ordre peinent à rivaliser avec des groupes de narcos très organisés, disposant de moyens colossaux, d’une immunité de fait et d’un pouvoir de corruption qui dépasse largement les frontières nationales.
Par ailleurs, une partie des élites politiques et financières est accusée d’ignorer, voire de tirer profit de ces mécanismes criminels. Voyez le cas d'Alexis Kholer, qui dirige la France à la place de Macron sans que personne n'ose rien dire ! Pas même la population, qui n'en a même pas conscience. Ou pire quand un Sarkozy, fraichement élu Président, va fêter sa victoire sur le Yacht du plus grand trafiquant Mexicain, également Président de son pays...
Cette double dynamique – faiblesse de l’État d’un côté et corruption complaisante des élites de l’autre – érode la souveraineté nationale et inonde les rues avec ces produits hautement destructeurs. Il ne s’agit plus seulement d’un problème sécuritaire, mais d’une grave crise éthique et institutionnelle.
En effet, la consommation accrue de stupéfiants par les élus – députés, sénateurs, ministres, présidents ou autres – dépasse la simple indignation publique. Elle questionne directement sur la crédibilité et l’intégrité des institutions dites démocratiques. Si les drogues, en altérant le jugement, compromettent la capacité des responsables à gouverner de manière rationnelle, elles corrompent aussi les Hommes de manière irrémédiable. Les récents scandales impliquant des personnalités politiques, y compris des accusations touchant des figures au sommet de l’État, alimentent non seulement le cynisme mais surtout le rejet croissant de la classe politique par une grande partie de la population. Car ces affaires soulèvent des interrogations graves sur la probité des élus et leur aptitude à légiférer dans l’intérêt général.
En outre, la consommation de stupéfiants rend les responsables vulnérables au chantage et à la corruption, exacerbant une perte de confiance déjà très inquiétante entre citoyens et institutions. Les élus, censés incarner l’exemplarité, bénéficient pourtant d’une impunité choquante comparée aux lourdes sanctions infligées aux citoyens ordinaires pour des délits similaires, sinon moindres. Face à cette dérive, il est impératif de restaurer l’autorité morale et légale à travers plusieurs mesures concrètes :
•Des contrôles renforcés avec une mise en place de tests réguliers et obligatoires pour les élus, magistrats et hauts fonctionnaires.
•Des sanctions exemplaires, car toute implication dans des affaires de drogues devrait entraîner des châtiments immédiats, telles que suspension ou destitution et inéligibilité.
•Des campagnes éducatives devraient sensibiliser et prévenir en ciblant tous les milieux, les jeunes comme les anciens, y compris les cercles du pouvoir.
•La transparence institutionnelle pour garantir un traitement public et impartial des affaires impliquant des élus, prévenant ainsi tout soupçon de dissimulation. Et détruire ces flux et réseaux sans concessions.
Car, tout le monde sait que le narcotrafic est un défi systémique nécessitant une réponse globale et coordonnée. Ainsi, parmi les axes prioritaires d’action figurent :
1.Le renforcement de la sécurité pour reprendre le contrôle des zones sensibles grâce à des moyens policiers, judiciaires, et technologiques accrus.
2.La lutte contre le blanchiment d’argent en intensifiant la traque des capitaux illicites grâce à une coopération internationale renforcée et la suppression des paradis fiscaux.
3.La prévention sociale pour éduquer et sensibiliser, en particulier les jeunes, et lutter contre la banalisation de la consommation.
4.Les réformes structurelles afin d'instaurer des mécanismes de transparence financière et institutionnelle stricts pour tarir les sources de financement des trafiquants.
Ainsi, le lien croissant entre élites économiques, politiques et capitaux criminels met en lumière un défi existentiel pour cette "Raie-publique" qui finalement a les mains dans tous les secteurs du crime organisé. L’inaction ou pire l'acceptation, risquerait d’entraîner une déliquescence de l’ordre naturel, ouvrant la voie à une connivence encore plus grande entre le crime organisé et les structures du pouvoir déjà bien gangrénées.
Une réforme systémique est donc impérative pour restaurer l’autorité de l’État, redonner confiance aux citoyens, préserver la jeunesse et les institutions.
Mais cette lutte dépasse les frontières nationales. Elle appelle une mobilisation internationale d’envergure pour enrayer un phénomène qui gangrène les fondements mêmes de la démocratie, de la justice, et de la souveraineté des nations. C’est un combat de longue haleine, mais il est indispensable pour défendre l’État de droit et garantir l’avenir sain et souverains des générations à venir.
La situation est d'une gravité inouïe. Les élus corrompus, qui se nourrissent de l’argent du trafic de drogue, ont trahi leur devoir envers la nation et ses citoyens. Ils ne sont que des pantins d’un système mafieux, où le narcotrafic est devenu une économie parallèle qui se mêle aux rouages de l'État. Ce fléau est alimenté par des dirigeants politiques, financiers et policiers qui ferment les yeux, voire se nourrissent des dérives qu'ils prétendent combattre.
Face à cette décadence, la faiblesse de l’État et la tolérance coupable des forces de l'ordre sont inacceptables. Les policiers, censés protéger la société, laissent des zones entières échappées à leur contrôle, tandis que des trafiquants se livrent à un véritable travail de sape de l'ordre républicain.
Le laxisme face à ces réseaux criminels et la complaisance à l'égard des dealers sont inqualifiables. Ces derniers, en propageant la mort, ruinent des vies et gangrènent la société, étendant leur emprise dans tous les recoins de notre quotidien. Ce qui est encore plus scandaleux, c'est que certains élus, responsables de cette crise, non seulement ne réagissent pas, mais semblent même profiter de cette dérive pour assurer leur maintien au pouvoir, quitte à sacrifier l'avenir du pays.
Les citoyens, eux, sont criminalisés à la moindre occasion, condamnés pour des délits mineurs, alors que ceux qui détournent des fonds publics ou sont impliqués dans des réseaux criminels échappent à toute sanction. C'est une injustice flagrante, une honte pour la nation. Si la loi ne s'applique plus équitablement à tous, alors la démocratie elle-même est en danger. Il est temps de faire preuve de fermeté, d'appliquer une tolérance zéro face à la corruption, la criminalité organisée et ceux qui en bénéficient.
Il est donc impératif, à la vue de ce fléau, de restaurer l’autorité de l'État, de sévir contre les responsables politiques et économiques qui tolèrent ou profitent de ces trafics mortels, et de remettre les citoyens au centre des préoccupations.
Nous devons être intransigeants envers ces sbires du mal et les compromissions doivent cesser. Si ce système ne s'effondre pas sous le poids de ses propres dérives, il entraînera dans sa chute notre avenir collectif. Il est grand temps de choisir un autre chemin, un chemin de justice et de rédemption.
Phil BROQ.
Encore une fois un édito parfaitement bien structuré et écrit. Vous lire est extrêmement agréable. Vous avez un don précieux : celui de vulgariser les choses avec des mots simples et compréhensibles de tous et par tous. Félicitations car c'est ce qu'il y a de plus difficile. Pour en revenir à ce billet, vous proposez de véritables solutions mais la mise en place tel que le système est construit me parait juste impossible. Il faut tout reconstruire de A à Z et commencé déjà par une nouvelle constitution écrite par le peuple et pour le peuple. Etienne Chouard peut plus que nous aider. Sans cela, rien ne sera possible.
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
SupprimerSi on veut avancer, il faut radicalement tout transformer :
RépondreSupprimerI.- Annuler toutes les "réformes" néolibérales prises ces quarante dernières années.
II.- Reconquérir la souveraineté de la France dans les domaines politique, militaire et diplomatique, en sortant de l’Union européenne, de l’OTAN, en démondialisant pour bâtir de nouvelles relations internationales fondées sur le co-développement.
III.- Reconquérir la souveraineté monétaire et financière en sortant de l’euro, en démantelant les marchés financiers en France, en organisant le dépérissement de la Bourse et en faisant défaut sur la dette publique pour pouvoir la restructurer.
IV.- Reconquérir la souveraineté économique et industrielle par le retour à la nation des grands groupes industriels, de services et médiatiques, par des mesures protectionnistes dans le cadre rénové de la Charte de La Havane de 1948, pour une mutation écologique, sociale et démocratique des modes de production, de distribution et de consommation.
V.- Reconquérir la souveraineté fiscale condition nécessaire pour faire basculer le partage de la valeur ajoutée en faveur du travail et construire des politiques d’égalité.
VI.- Instaurer le droit opposable à l’emploi effectif permettant l’emploi pour tous, l’État étant l’employeur en dernier ressort.
VII.- Restaurer, refonder et élargir la Sécurité sociale et tous les services publics pour garantir la justice sociale.
VIII.- Bien vivre dans une société qui préserve la biodiversité et les ressources fossiles, tout en assurant son autonomie alimentaire par le développement de l’agriculture paysanne, et son autonomie énergétique par une sortie progressive du nucléaire.
IX.- Refonder l’instruction publique, développer la recherche, promouvoir la langue et la culture française.
X.- Reconstruire l’État républicain pour garantir l’intérêt général et les libertés publiques, la démocratie, la laïcité, et l’indépendance de la justice.
Et on pourrait rajouter les contrôles de tous les élus, le respect du référendum, la popularisation des RIC régions par régions, départements par département, communes par communes. Le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple. Pas d'autres voies possibles.
merci pour votre suivi, je suis d'accord avec ce que vous écrivez ! bravo
SupprimerLe système actuel est entièrement corrompu est cela part de la tête.
Supprimerhttps://lesmoutonsenrages.fr/2024/11/21/rappel-macron-et-lamericanisation-de-la-france/
je vais regarder cela avec intérêt. Merci à vous !
RépondreSupprimerL'anonyme de 12h15 qui souhaite que nous sortons du nucléaire civile doit expliquer pourquoi ? car il y a de la propagande sur le nucléaire comme les allemands ont fait pour saccager avec les étasuniens notre technologie nucléaire de nos ingénieurs français qui ont mis au point un système qui recyclent les déchets nucléaire, le plutonium pour en faire de l'énergie, les centrales émet de la vapeur d'eau, les réacteurs de nouvelles générations que nos ingénieurs ont conçu ne sont pas polluant et nous avons des réserves des déchets enfouies à réutiliser justement donc il faut développer et expliquer pourquoi il faut sortir du nucléaire ? faites vous partie des "verts allemands" qui souhaitent abattre les forêts car ils disent que ça émet trop de co2 alors que les arbres l'absorbe et en ont besoin ! je sens encore de la manipulation contre une technologie de pointe française, c'est grâce au nucléaire civiles que la France avait l'électricité la moins chère au monde ! vous voulez la remplacer par des moulins à vent du moyen âge inefficace et novice par ses pâles qu'il faut remplacer tout les 20 ans, qui deviennent des déchets dans les sols que l'on ne peut pas réutiliser en énergie, elles émettent des ondes rendant les animaux malades et nuit à la reproduction de la faune, tuent des milliers d'oiseaux, ne fonctionnent pas car c'est une arnaque que l'on va devoir encore payer plus de 9 milliards, parfois elles explosent, des pâles qui se décrochent et causent des catastrophes, ou des morts et qui enlaidit nos paysages car il en faut des centaines pour obtenir un peu d'énergie très très onéreuse, de plus, les actions dans l'éolien appartiennent aux britanniques de la Couronne, les anglais n'ont pas d'énergie mais la city de londres et leurs paradis fiscaux en lien avec ce comité des 300..... la France avec ses centrales nucléaires avec des réacteurs de nouvelles générations à plus de 30 ans d'avance et plus de 2000 ans de réserve et avec ses barrages hydroélectriques n'a pas besoin d'éoliennes, ni de panneaux solaires, elle pouvait devenir le leader de l'électricité en Europe mais à cause des allemands, anglais et étasuniens qui ont tout fait pour que la France ne le soit pas surtout....Bill Gates s'est emparé d'Astrid de nos ingénieurs français, ils ont utilisé les lois illégales extra-territoriale pour enfermer un cadre d'Alstom dans les prisons pour les plus grands criminels pour le terroriser et faire pression sur l'entreprise française et la France, pendant plus de deux ans ce cadre est resté dans cette prison de haute sécurité comme un grand terroriste dangereux.....voir l'interview de Fabien Bouglé qui a écrit un livre sur le nucléaire civile énergétique français.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, car c'est grâce a des lecteurs tels que vous que mon travail prend sens...
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