02 août 2021

LES BARREAUX DE TA PRISON...

     "La démocratie est la dictature de l'ignorance", disait Platon il y a plus de vingt cinq siècles. De nos jours, cette citation est devenue la norme acceptée pour la majorité de notre espèce dans la prison à ciel ouvert et où nous vivons actuellement. La prison idéale est bien celle où les prisonniers seraient heureux de leur enfermement volontaire et, où ils seraient devenus avec zèle et plaisir leurs propres bourreaux et gardiens. L'ignorance et la bêtise rance rendant grégaire toute espèce, on ne peut que constater le résultat néfaste de ce manque volontaire de culture, en observant aujourd'hui la taille incroyable du troupeau humain dirigé par des bergers sanguinaires.

   Et, comme pour enfoncer les clous de cette crucifixion généralisée à laquelle nous assistons impuissants mais acteurs, Aldous Huxley nous le prophétisait parfaitement, aussi en son temps, lorsqu'il écrivait dans son roman : "La dictature parfaite serait celle qui aurait l'apparence de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude...". Il est inutile d'avoir fait de grandes études ou d'être sur-diplômé pour démontrer combien le genre humain est le plus malsain et le plus stupide de tous les genres vivants de cette planète. D'autant que de mon point de vue, un diplômé n'est que le stupide perroquet soumis et bien asservit à ses maîtres matérialistes. Il suffit pour cela de vérifier le monde que les dites "élites" ont créé.

    A la lecture de ces simples lignes, on peut aisément constater que de tous temps l'humanité s'est créée les barreaux et les chaines de sa propre condition d'esclave. L'égoïsme de chacun, allié à la méchante bêtise de tous, ont rapidement fait de notre espèce une des plus stupide race vivant sur cette Terre. La seule qui empoisonne son eau et son air pour de l'argent, la seule qui pollue et gangrène de sa trace tout ce qu'elle touche depuis toujours. La seule qui exprime sa supériorité en tuant ses enfants dans l'oeuf, en vidant la Terre de ses ressources vitales, en exécutant toujours plus le vivant pour créer de la matière inerte. La seule race au monde qui utilise sa vie à chercher perpétuellement à mieux tout mettre à mort.

   Plus rien, ni personne dans ce monde dégénéré, ne trouve actuellement grâce à mes yeux. L'essence même de notre humanité, la supposée supériorité divine de notre race, ayant depuis bien longtemps abandonné sa création et déserté son environnement, n'est qu'une fable. Il ne reste qu'une engeance décérébrée, de cette supposée génération connectée et anoblie par Dieu, qui voue son temps à la destruction et la soumission de son prochain. 

    Chacun de nous, se faisant complice plus ou moins conscient de cette incarcération malsaine autant physique que mentale et mise en oeuvre par les oligarques méphitiques, à sa part de responsabilité à assumer à présent. Aucun d'entre nous ne sortira gagnant de ce monde fait de corruption, d'ignorance et de stupidité volontaire. Aucun de nous ne voulant vivre dans LE monde mais vivant dans SON monde, nous sommes alors tous voués à l'échec cuisant de notre propre existence en tant qu'être humain. Il n'existe pas d'autre sauveur de notre lignée que nous même. Nos choix, nos actions, nos réflexions ne sont conditionnés que par cette bêtise nommée éducation et inculquée depuis notre enfance.

    Bukowski avait bien synthétisé un des problèmes majeur lorsqu'il énonçait lucidement que : "Le problème de notre monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes alors que les personnes stupides sont pleines de certitudes". Nous avons donc atteint le paroxysme de notre veulerie en nous cachant sous des manifestations stériles, en place et lieu d'actions punitives viriles à l'encontre des dirigeants mortifères et des nombreuses personnes qui se sont soumises avec zèle à leurs perverses et putrides volontés.

    Notre famille étant incapable de sortir de son confort illusoire, d'utiliser son savoir et ses maigres connaissances pour le bien-être de tous, à commencer par ses descendants, nous sommes destinés à disparaitre sans avoir vécu. Programmés par notre abrutissement à ne jamais voir la sortie du tunnel, ne jamais vivre la beauté du monde, pourtant parfait dès son origine. La "société du spectacle" décrite par  Debord ayant atteint le point d'annihilation de toute rébellion, notre monde disparaitra par excès volontaire de ses vices.

    Il ne reste que peu d'espoir de voir renaitre un monde d'homme, tant les générations à venir son toujours pire que les précédentes. Et comme malgré les avertissements de Martin Luther King, nous n'avons pas appris à vivre ensemble comme des frères, nous allons donc disparaitre très prochainement comme des idiots. L'ultime glissade vers l'abîme de notre humanité étant amorcée, il n'est même plus temps de prier, ni de s'accrocher mais bien de se préparer à mourir par la faute de notre bêtise.

    Les institutions sensées nous gouverner sont devenues, comme tous les états du monde entier, les fossoyeurs de l'humanité. Le totalitarisme financier des multinationales a supplanté le rôle protecteur que devaient jouer les systèmes de gouvernance auxquels les hommes s'étaient fiés. Seuls resteront debout quelques initiés, quelques survivants au mondialisme grâce à une volonté farouche de s'être formés et informés en dehors des schémas classiques imposés par les états. Notre monde est perdu, il ne sert désormais plus à rien de vouloir en sauver les miettes. Le silence de nos amis ayant fait la force de notre ennemi, nous n'aurons plus que le silence de la nuit pour nous rassurer.

    Préparez-vous à couler à pic, puisque vous êtes restés assis sur ce bateau maudit, conduits par des assassins...  

                        ...c'est là votre seule destinée !                                                                                                                                                                                                                                             Phil BROQ.




           


       


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