20 août 2021

GOMORRHE ET DAVOS

    Notre civilisation, dite moderne, comme nous le constatons tous les jours à présent, vit une crise si intense qu'elle lui sera forcement mortelle et exactement similaire à l’époque de la chute de l'Empire de Rome. Et comme à cette période pas si lointaine de totale décadence morale, les élites d’hier comme celles d'aujourd’hui ne se soucient plus que d’augmenter leur luxe quotidien. Résumant leur sens de la vie à l'augmentation de leur confort personnel, au developpement de leur emprise sur les autres, à l'élargissement de leur fortune matérielle, jusqu'à pouvoir oublier l'incommensurable futilité de leur vie quotidienne. Oubliant même qu'ils étaient mortels, il vivent sans crainte du lendemain en biberonnant sans cesse leurs acquis, grâce à l'argent des peuples asservis et soumis à l'idée hypnotique d'une hiérarchie acceptée et immuable. Peuples occidentaux devenus alors des esclaves volontaires, refusant jusqu'à la possibilité de s'élever et ne recevant plus que les miettes de leurs labeurs sous forme de pain, de vin et de jeux du cirque sanglants. Et Il en va exactement dans le même sens de décadence de nos jours, qu'à l'époque des empereurs latins fous. 

    L’Occident tout entier renie complètement ses valeurs séculaires, son identité de conquérants du monde, sa fine culture répandue aux quatre coins du globe, sa foi en un dieu unique et bon, son histoire transmettant les valeurs d'équité, de paix et de salubrité et surtout ses racines chrétiennes qui étaient le socle solide de toutes ces avancées. Par sa prétention et sa conviction d'avoir atteint l'apogée de son espèce, de fait, il s'est ouvert au mépris de ses descendants, il s'est volontairement condamné à l'oubli dans un futur prochain, et donc programmé à sa propre mort dans les pires soubresauts de son inconstance. L’appât nauséabond de l’argent que le libéralisme répand dans les cœurs, endort tous les peuples. L’occident est ainsi devenu aveuglé par sa soif insatiable de richesses sous couvert de mondialisme. 

    Tout comme le récit biblique de Sodome et Gomorrhe, qui se lit en Genèse 18-19, raconte l'histoire de la rencontre d'Abraham avec le Seigneur et deux anges sous forme humaine. Cette histoire nous raconte comment Abraham a supplié la divinité d'avoir pitié de ces deux villes, parce que Lot, son neveu, habitait Sodome avec sa famille. Mais le Seigneur a dit à Abraham : «Le cri contre Sodome et Gomorrhe a augmenté, et leur péché est énorme». Les villes furent détruites car il n'existait alors pas 5 hommes de vertus entre ses murs. Le péché de Sodome et Gomorrhe a le plus souvent été interprété comme étant l'homosexualité. C'est de là que vient le terme de "sodomie". Et bien que l'homosexualité faisait clairement partie des raisons pour lesquelles Dieu a détruit les deux villes car : "les hommes de Sodome et Gomorrhe voulaient se livrer à un viol en réunion sur la personne des deux anges (qui avaient pris la forme d'hommes)" ; la Bible ne dit pas non plus que l'homosexualité était la seule raison pour laquelle Dieu a détruit Sodome et Gomorrhe, car ses habitants commettaient certainement beaucoup d'autres péchés bien plus répréhensibles au regard de la morale humaine. Et ce n'est pas là non plus le fond de ce billet, étant actée que chacun fait de son corps ce qu'il lui plait, comme avec l'injection ou non de cette thérapie génique expérimentale nommée vaccin. Mais ce serait plutôt pour exprimer combien les moeurs dévoyées sont le moteur majeur de la dégénérescence globale qui les accompagnent.

    Ainsi pour assoir cette pensée, on peut citer aussi Ézéchiel, en 16.49-50, qui dit en parlant de Gomorrhe : «Voici quelle a été la faute de ta sœur Sodome : elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une tranquille insouciance, elle et ses filles, et elle n'a pas soutenu la main du malheureux et du pauvre. Elles sont devenues arrogantes et elles ont commis des actes abominables devant moi». Le terme hébreu alors traduit par "abominables", désigne surtout toute une gamme d'abominations morales et donc contre nature, mais c'est textuellement à cause de leur homosexualité que Dieu a fait tomber le feu du ciel sur leurs villes afin de les détruire entièrement. Jusqu'à ce jour, la région où ces deux villes étaient jadis situées est un désert sans vie. Et durant notre temps, la pedo-pornographie et l’idéologie du genre aussi mutilent et détruisent le developpement des enfants et des adolescents, l'avortement et l'euthanasie détruisant en dernier ressort les anciens comme le renouveau de notre espèce. Et comme disait Einstein : "La folie, c’est de refaire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Et nous refaisons exactement les mêmes erreurs que celles inscrites pour nous prévenir dans la bible.

    Ainsi l'Homme dans toutes ses audaces est devenu avec les crises successives, celui de tous les dénis et à coutume de faire passer des erreurs d’appréciations pour des victoires, c'est ce que les Grecs anciens appelaient, le "péché d'hybris". Cette notion d'hybris, ce péché originel vient d'avant même la guerre de Troie et l’émergence des Cités grecques. Car à cette époque la civilisation mycénienne dominait l’Est de la Méditerranée, et l’un de ses princes répondait au nom d’Hactaros. Il explora toute la Méditerranée, il conquit de nombreuses provinces, et commerça jusqu’en Asie mineur. Sa fortune grandit, mais sa soif de pouvoir restait inassouvie, le poussant sans cesse à s’aventurer plus loin jusqu'à arriver à défier les dieux et leurs oracles. La pensée Grecque, qui ignore la notion de péché, fera alors de la démesure ou "hybris" la faute majeure, entre toutes les fautes. Il s’agit tout bonnement d’un comportement fracassant, de nature à vous retrancher de la société des Hommes et ayant partie liée avec une conception hors norme de soi, et fait que l’être humain se fanatise et s’imagine bien plus fort qu’il ne l’est réellement. Et là aussi, c'est exactement le comportement général qu'adoptent à présent les pseudos élites auto-proclamées de notre monde moderne.

    Nous constatons, tous les jours que Dieu fait, que la civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine totale. Malgré ses quelques succès scientifiques et technologiques apparents et ses illusions de prospérité pour un tout petit groupe de malfaisants, mais qui n'engendrent que misère et ruine pour la grande majorité du vivant, qu'ils ont décidé de détruire à tout prix et quoi qu'il en coûte. Car lorsqu'un groupe restreint d'hommes, ou un pays quel qu'il soit, s’arroge le droit de vie et de mort sur les plus petits et les plus faibles, quand un soit-disant progrès en arrive à assassiner les enfants à naître dans le sein de leurs mères, quand la décadence des moeurs devient la norme absolue à la mode, quand l'hypocrisie et le mensonge sont des valeurs cardinales, quand le vol est salué avec les honneurs et l'honnêteté emprisonnée, quand la liberté d'expression est réprimée et emprisonnée, alors ce peuple est En Marche vers la barbarie ! 

    Car les barbares sont ceux qui haïssent profondément la nature humaine offerte par le créateur, les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré et dévoient tous ses concepts d'amour et de fraternité, les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie dans son sens le plus large et se prenant eux-même pour le créateur, veulent  "augmenter l’homme" spirituel et physique par la matière technologique ! 

    Et tout ceci se passe à nouveau et actuellement sous nos yeux ébahis, et encore une fois orchestrée par cette poignée de fous intraitables placé par leur fortune au dessus des lois des hommes, mais pas encore de celles de la nature, pendant que les masses se sont volontairement anesthésiées par des divertissements de plus en plus creux et vulgaires. Nous vivons dans le nouveau délit d'hybris de nos dirigeants, dans le Sodome et Gomorrhe du XXIème siècle, dans la décadence volontaire et jouissive de la matière dégénérée. Nous n'avons toujours pas trouvé mieux que les jeux du cirque d'il y a deux millénaires pour nous hypnotiser en coeur, jusqu'au retour du sacrifice des chrétiens déchiquetés par des lions affamés. Rien n'a évolué dans le mensonge du progressisme, rien n'a été engendré de salutaire dans ce qu'ils ont nommé le socialisme, rien ne nous a élevé dans leur modernisme. Et donc rien ne pourra en être sauvé sinon l'incapacité constante de notre espèce à apprendre de ses erreurs. 

    Nous n'osons toujours pas suivre notre intuition et continuons d'écouter notre raison mal formée, pas plus que nous n'osons dire librement ce que nous pensons et ressentons par appréhension de ce que l'autre aura comme réaction, et nous n'osons surtout pas suivre et réaliser nos rêves en nous accrochant à cette sécurité illusoire fabriquée de toute pièces par ces fous de pouvoir pour mieux nous garder sous leur joug. Nous n'osons tout simplement pas vivre comme nous devrions, si nous étions des êtres évolués et sains, tels que nous fûmes créés pour profiter de cette Eden qui nous entourait.

    Et pourtant, il suffirait de si peu de changements pour notre espèce retrouve ce chemin perdu de la félicité, du partage, de l'échange et de l'élévation des esprits grâce à l'entendement et à l' entraide-aide coopérative, dénuée de tous sentiments d’accaparement et de supériorité par rapport aux autres. ils suffirait de si peu pour nous fassions selon le voeux pieu et juste d'Albert jacquard afin de developper une vraie humanité, car si "l'objectif de toute éducation devrait être de projeter chacun dans l'aventure d'une vie à découvrir, à orienter, à construire" et que si  "l'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les soumissions". Alors il atteindrait son but ultime, son objectif premier qui n'était pas de construire la société de demain, mais de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui...

    Ainsi, l'injonction de Socrate tant de fois répétée "Connais-toi toi même", propose un programme de vie à respecter plus qu'un résultat à obtenir, car elle est sans doute irréalisable, mais pour se connaitre et pour se developper aussi faut-il savoir se souvenir et réparer ses erreurs passés. Savoir se rappeler comment finissent mal les actions délictueuses déjà accomplies par nombre de nos illustres dans le passé. Savoir que pour changer le monde dans sa globalité, nous devons nous changer nous-même en premier. Et c'est là que réside la vraie responsabilité de notre système éducatif. C'est la responsabilité d'apporter à chacun et quelles que soient ses possibilités intellectuelles apparentes, les moyens d'être une peu moins myope face au réel sans cesse répété dans ces cycles infernaux. Et pour paraphraser encore une fois le philosophe Albert Jacquard en guise de conclusion, sachez que : 

    "Le propre de l'être humain est de mettre ses actions au service de ses objectifs. Et lorsque cet objectif est le plaisir de voir souffrir un animal qu'il parvient à dominer par sa force ou par son intelligence, ces actions ne peuvent être qu'indignes de son rôle dans les équilibres de la nature. En succombant à la recherche de ce plaisir, il se détruit lui-même." 

Ayez donc pour objectif d'être libre et heureux !   

Phil BROQ.


            








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