LA FRANCE, REPUBLIQUE... BANANIERE !

La France, patrie des Droits de l'Homme et de la liberté, est devenue le pays le plus dangereux pour y vivre parmi les 27 États membres de l’Union Européenne. C’est ce qu’indique l’Indice Global de la Paix (Global Peace Index), un classement réalisé par le magazine The Economist et des experts en paix de l’Université de Sydney, qui évalue le degré de pacifisme de chaque pays. Selon ce classement, la France occupe la 74e place sur 163 nations, un rang inquiétant qui la place non seulement bien loin des leaders européens en matière de sécurité, mais au même niveau que des pays africains. Ce constat est frappant, car il vient briser cette image, distillée par les médias de propagande, d’une France calme, ordonnée, garante de l’équilibre social et politique. Cette grandeur a été annihilée par des dirigeants obsédés par leur pouvoir, leur confort, leur représentation, et qui n’hésitent pas à sacrifier le pays sur l’autel d’une gouvernance autoritaire et mondialiste.

Et pourtant, cette descente aux enfers sécuritaire et sociale n’est ni un accident, ni une fatalité puisqu'elle résulte d’une gestion calamiteuse, dictée par des dirigeants déconnectés des réalités du peuple et obnubilés par leur maintien au pouvoir et leurs privilèges. Mais au-delà des statistiques et des rapports, ce qui est frappant, c’est la lente agonie d’une nation, où le peuple reste résolument avachi et dans le déni de tout, dominée par des élites insensibles à la détresse sociale et économique, tout en prétendant tenir les rênes d’un pays dont elles ont progressivement effacé toute souveraineté. Alors il est temps d'ouvrir les yeux et de se demander où est passée cette France dont la Révolution en 1789 a bouleversé le monde et qui autrefois inspirait les peuples à se lever pour leurs droits et leur dignité ? 

Ce pays, jadis phare du monde civilisé, est aujourd’hui rongé par des décennies de négligence et d’hypocrisie politique, mais qui se targue encore de porter le flambeau des idéaux républicains en plein déclin. Et ce déclin n’est pas le fruit du hasard ni d’un malheur isolé. Il est le résultat direct d’une gouvernance défaillante, d’une élite déconnectée, d’une République malade de ses contradictions, d'un mille feuille d'intérêts mafieux où les hauts fonctionnaires administrent son pillage. Car malgré les apparences imposées par des médias subventionnés, le pays vacille sous le poids d’un système politique et économique qui étouffe la population.

Les statistiques sont impitoyables. Selon l'Indice Global de la Paix, la France est désormais aux côtés de nations que l’on associe généralement à la pauvreté et à l’instabilité. Même un pays comme la Sierra Leone, plongé dans les décombres d'une guerre civile interminable, devance désormais la patrie des Droits de l’Homme. Le pire dans tout cela, c’est qu’il ne s'agit pas seulement d’une question d'image ou de prestige. Il s'agit de l'érosion systématique des droits, de la démocratie, et de la souveraineté. La France est désormais un terrain de jeu pour les intérêts étrangers et les puissances technocratiques qui dictent leur loi depuis Bruxelles et pillent tout ce qu'ils peuvent dans une impunité la plus totale. Le peuple français, sous le prétexte fallacieux de la solidarité européenne, subit une colonisation invisible mais bien réelle. Le contrôle de ses ressources, de ses industries, et même de ses décisions politiques, est désormais entre les mains d’organisations supranationales, administrée par Black-Rock et enfumée par McKinsey, tout comme ses moyens de défense qui sont sous le contrôle de l'OTAN, son économie sous celle du FMI et ses lois sous l'égide de la mafia de l'UE ; et toutes n’ont que faire des préoccupations légitimes des citoyens français.

Les attaques contre la souveraineté nationale ne sont qu'un aspect de ce démantèlement progressif. Il y a aussi cette dégradation continue du système social, avec une gestion de plus en plus inhumaine de la pauvreté, de la santé, de l’éducation et du logement. Le modèle social français, qui était censé être une réponse aux inégalités, s’effondre sous les coups d’une politique néolibérale menée à la baguette par des technocrates en costumes, déconnectés des réalités de la rue. Les réformes successives, toutes plus destructrices les unes que les autres, semblent répondre au seul impératif suicidaire de l’alignement sur les normes imposées par un marché globalisé, quitte à sacrifier le bien-être de millions de citoyens.

La réforme des retraites de 2023, en repoussant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, est un exemple flagrant de la manière dont l’État français impose un sacrifice supplémentaire à une population déjà lourdement frappée par la fiscalité et la précarité. Selon une étude de l'INSEE  en 2022 (Institut National de la Statistique et des Études Économiques), près de 10 millions de français vivent sous le seuil de pauvreté, une réalité que cette réforme ne fait qu’aggraver. En repoussant l'âge de départ à la retraite, l'État ignore délibérément les conditions de vie de ceux qui ont travaillés toute leur vie, souvent dans des emplois physiquement exigeants, et qui n'ont d'autre choix que de prolonger leur souffrance pour quelques années supplémentaires.

Pendant ce temps, les élites, protégées par leurs privilèges, continuent de récolter à pleines mains les fruits d'une mondialisation sauvage qui, depuis des décennies, délocalise et exploite les travailleurs du monde entier. En 2023, un rapport de l’ONG Oxfam révélait que la fortune des milliardaires français avait doublé en moins de 10 ans. Ces riches ont vu leurs actifs augmenter de manière vertigineuse, tandis que les classes populaires subissaient les conséquences d'une inflation galopante et d’une politique salariale de plus en plus dérégulée. Selon le même rapport, les milliardaires français sont désormais, aujourd'hui, au nombre de 42 (contre 29 en 2013), et leur richesse collective a atteint un sommet historique de 515 milliards d’euros.

Dans le même temps, la France compte désormais plus de 2,8 millions de millionnaires, selon les données de Credit Suisse (2021), alors que 10,1 millions de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté (rapport de la Fondation Abbé Pierre, 2023). Ce paradoxe économique, où la richesse se concentre de manière extrême en haut de l'échelle sociale tandis que la pauvreté touche une partie de plus en plus grande de la population, en dit long sur l’échec du modèle républicain.

Les patrons des grandes entreprises françaises s’enrichissent plus que jamais, en profitant de l'absence de régulations strictes et de la déréglementation qui favorisent l'externalisation des emplois à bas coûts dans des pays où les droits des travailleurs sont inexistants. En 2025, ces grandes entreprises, souvent cotées en bourse, engrangent des profits records grâce à des stratégies de délocalisation et d'optimisation fiscale. De leur côté, les travailleurs français, souvent sous-payés et précarisés, voient leurs conditions de travail se détériorer tandis que la classe moyenne, autrefois porteuse du dynamisme économique et social du pays, se fait progressivement éclipser par une pauvreté de plus en plus large.

Ce phénomène de paupérisation n’est pas un accident mais résulte d’une politique fiscale injuste qui favorise les plus riches et charge de plus en plus ceux qui n'ont pas les moyens de fuir la pression économique. En 2022, l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) pointait du doigt la montée des inégalités en France, qui est désormais l’un des pays de l'UE avec le plus grand écart entre les plus riches et les plus pauvres. Les grandes fortunes bénéficient de multiples niches fiscales, et la politique de "flatter les riches pour faire prospérer tout le monde" s’est révélée être un échec retentissant pour la majorité de la population.

Il est ainsi légitime de se demander, qui ose encore prétendre que la France est une terre d’égalité ? Quand les inégalités sont aussi criantes et que ceux qui détiennent la richesse contrôlent de plus en plus la politique, la justice sociale n’est plus qu’une illusion. Au moment où la classe moyenne se réduit comme peau de chagrin, où le seuil de pauvreté touche des millions de français, il est difficile de ne pas voir dans ces dynamiques une remise en question violente des principes républicains d’égalité et de fraternité. La France, dont les valeurs fondamentales se sont construites autour de la promesse d'une société égalitaire, est aujourd'hui un terrain où la division entre riches et pauvres ne cesse de se creuser.

Les classes populaires, qui ont été les moteurs de cette nation, se retrouvent aujourd’hui à payer les pots cassés d’une gestion catastrophique. Le chômage, l’insécurité, la précarité, sont des maux qui ravagent de plus en plus de quartiers, et pourtant, au lieu de mettre en place des politiques ambitieuses pour restaurer l’ordre, l’État préfère user de la répression. Les policiers, dont le rôle serait d’assurer la paix, sont de plus en plus déployés pour faire face à des manifestations pacifiques ou pour imposer des lois répressives qui stigmatisent les plus vulnérables. Ces dernières années, l’État de droit a fait place à un État de surveillance. Les libertés fondamentales sont grignotées petit à petit, jusqu’à ce que la frontière entre la sécurité et l’autoritarisme devienne floue.

L’immigration, autre sujet sensible, est un autre vecteur de cette fracture sociale. Là où l’on aurait pu bâtir une politique d’intégration réfléchie, on a opté pour une logique d’ouverture à tout-va, sans aucun plan ni réflexion sur les conséquences à long terme. Les français, déjà désabusés, voient leur pays se transformer sous leurs yeux, envahi par des flux migratoires incontrôlés, sans que le moindre débat de fond sur l’intégration et les conditions d’accueil n’ait lieu. Les ghettos urbains s’étendent, et la fracture entre les différentes communautés s’approfondit. Mais les élites, elles, continuent de répéter leurs discours sur la "diversité", leur idéologie cosmopolite, sans prendre en compte le malaise croissant de la population. L’assimilation ? Un vieux concept révolu, qui ne correspond plus aux exigences d’une classe dirigeante plus intéressée par la globalisation que par la préservation d’une identité nationale cohérente.

Mais il n’y a pas que les politiques économiques et sociales qui sont en cause. Il y a aussi cette soumission totale à des logiques géopolitiques qui n’ont rien à voir avec les intérêts des français. La France, longtemps considérée comme une puissance indépendante, est devenue un satellite des États-Unis et de l’Union Européenne. La guerre en Ukraine en est l’illustration la plus flagrante. Plutôt que de rechercher une voie de dialogue, de conciliation, ou tout simplement de préserver la paix, la France s’est alignée sur des positions bellicistes, envoyant des armes et des troupes pour défendre des intérêts extérieurs à ses préoccupations. Pendant ce temps, les français s’appauvrissent et subissent les effets d’une inflation galopante, dont l’issue semble de plus en plus incertaine.

Emmanuel Macron, ce "président des riches", n’a cessé de mener une politique de démolition systématique de la France, en s'attaquant à son tissu social, économique et démocratique avec une arrogance sans égale. Sous sa gouvernance, la France n'a été qu'un terrain de jeu pour les puissances économiques, où chaque réforme, chaque décision, semble avoir pour seul but d'accentuer les inégalités et d’asservir une population déjà asphyxiée. En repoussant l’âge de la retraite, en cassant les services publics et en détruisant les acquis sociaux, Macron ne gouverne pas pour le bien commun, mais pour satisfaire une élite qu'il sert avec une dévotion servile. Son projet ? Démanteler tout ce qui fait la force du pays et le rendre dépendant de la mondialisation sauvage, dans un tourbillon de rentabilité à court terme, où le social et le bien-être collectif n’ont aucune place.

Pire encore, ce "président des riches" s’est métamorphosé en un despote moderne, détruisant méthodiquement les institutions et l’État de droit. La justice, autrefois fondée sur l’équité et l'indépendance, est aujourd’hui réduite à une coquille vide. Macron a mis à genoux les juges, en multipliant les lois répressives et les manoeuvres d'intimidation pour étouffer toute contestation. Tandis que la justice, paralysée, peine à rendre son verdict face à la corruption systémique et aux dérives politiques, l’exécutif s’assure que les plus puissants, à l’abri de tout contrôle, ne risquent jamais de rendre des comptes.

Mais là où son arrogance atteint des sommets, c’est dans sa gestion de la police. Sous Macron, la mission première de celle-ci - protéger et servir - a été dévoyée pour devenir une milice au service du pouvoir. La violence d’État est devenue la norme, et la répression des manifestations, comme celles des Gilets Jaunes ou des grèves contre les réformes, a été orchestrée avec une brutalité sans précédent. La police, transformée en force d'occupation, n'hésite plus à écraser toute forme de résistance, qu'elle vienne des rues ou des assemblées. Les images de manifestants sauvagement frappés, de journalistes attaqués, et de citoyens mutilés par des grenades de désencerclement sont devenues le triste visage de la démocratie macronienne. Ce n’est plus une simple gouvernance autoritaire, c’est un régime qui dévoie ses institutions pour écraser la volonté populaire, rétablir l'ordre capitaliste à tout prix, et imposer une peur constante dans la société. Macron, avec son mépris total pour les citoyens, se considère en dehors de tout jugement, armé de son pouvoir absolu et de la complicité silencieuse de ceux qui l’entourent.

La France, sous sa présidence, est devenue un pays en guerre contre son propre peuple, et Macron, en chef de guerre, mène cette offensive dans l’impunité la plus totale. Il n'a aucun respect pour la démocratie, aucun respect pour l'opposition, aucun respect pour les millions de français qui ne cessent de souffrir sous ses réformes destructrices. Il ne défend pas la République, mais les intérêts de ceux qui l’ont porté au pouvoir, une oligarchie qui n’a de cesse de piller les ressources du pays au détriment des plus vulnérables. Macron ne gouverne pas la France, il la détruit. Et tout cela, sans jamais rendre de comptes.

Mais ce qui est le plus déprimant dans cette situation, c’est en premier lieu l’indifférence totale des élites à l’égard de la souffrance du peuple ; avec des dirigeants, eux, continuant de profiter de leurs privilèges, de leurs retraites dorées et de leurs opportunités mondialisées, et qui, au lieu d’agir pour restaurer un minimum de dignité, préfèrent se vautrer dans l’illusion du progressisme, la main sur le cœur, tout en bétonnant un système qui les sert. Ils sont devenus des producteurs d’illusion, des faiseurs de faux-semblants, incapables de faire face à la vérité qui s’impose de plus en plus cruellement où la France est en train de s’effondrer, sous le poids de l’indifférence, de l’inaction et de l'arrogance de ses gouvernants.

Et en second lieu, la véritable tragédie de la France moderne, c’est l’inaction de son peuple face à l’infamie qui se joue sous ses yeux. Alors que le pays s’effondre lentement sous les coups de boutoir d’une classe politique déconnectée et cynique, les français semblent hypnotisés, obsédés par des futilités qui ne nourrissent ni leur avenir, ni celui de leurs enfants. Pendant que Macron s'attaque à leurs droits sociaux, écrase la justice, et dévoue la police à sa propre cause répressive, le peuple, dans sa majorité, détourne le regard. Il préfère se perdre dans les statistiques ridicules d’un championnat de football, comme si le score de la Ligue des Champions était le seul baromètre de son existence, que de lutter pour sa dignité. La quête du crédit facile pour partir en vacances, du dernier gadget technologique ou de la "bonne affaire" est devenue plus importante que l'avenir de la nation. 

Les français, noyés dans la consommation et l'illusion du confort, semblent oublier que leur silence est la complicité de la déchéance. Ceux qui ont payés un prix terrible pour la liberté et la justice, ceux qui ont sacrifiés leur vie pour l’égalité, doivent se retourner dans leurs tombes en voyant leur propre peuple, indifférent, réduire le pays à un simple terrain de jeu pour les élites. Ne pas se lever aujourd’hui, ne pas se battre aujourd’hui, c’est offrir un futur de misère à ses enfants et léguer une société où le seul mérite réside dans la soumission et la complaisance. Le vrai combat, celui pour la justice sociale, pour la dignité humaine, est dans les rues ; mais le peuple reste silencieux, paralysé par la peur, l’individualisme et la futilité. Une génération entière sacrifiée par sa propre inaction.

La France d’aujourd’hui est une République bananière décadente, engluée dans des mensonges et des promesses non tenues. Elle est bien loin de l’idéal républicain qu’elle prétend incarner. Et plus le temps passe, plus il devient évident que le peuple, trop longtemps laissé pour compte, devra choisir entre la résistance ou la soumission, entre la reconquête de sa souveraineté ou l’acceptation de son effacement. Mais le système, lui, continue d’avancer comme une machine implacable, nourrie de l'illusion du progrès, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des ruines. Et cette tragédie n’est pas seulement celle des élites, c’est aussi celle d’un peuple devenu complice de son propre effondrement. Il est désormais du devoir de ceux qui aiment encore cette nation de s’insurger contre cette mascarade, de raviver l’esprit de résistance et de rendre à la France sa dignité.

Car tant que la révolte n'éclatera pas, tant que les français ne se lèveront pas pour imposer une véritable alternative, le pays continuera sa dérive. La question qui se pose désormais est de savoir si nous voulons continuer à subir ce naufrage ou si nous avons le courage de reprendre notre destin en main ? Le choix appartient au peuple, mais il est déjà bien tard…

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé





sources : 

https://planificateur.a-contresens.net/classement_par_pays/global_peace_index.html

Oxfam France (2023), La fortune des milliardaires a doublé en 10 ans.

INSEE (2022), Rapport sur la pauvreté en France.

Fondation Abbé Pierre (2023), L’état du mal-logement en France.

Credit Suisse (2021), Global Wealth Report.

OCDE (2022), Inégalités de revenu et redistribution en France.

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