La scène est d’une clarté brutale, presque comique tant elle dévoile sans filtre l’humiliation d’un continent devenu figurant sur sa propre scène diplomatique. Au beau milieu d’une réunion solennelle à la Maison-Blanche, en présence de toute la brochette des va-t'en-guerre européens - Von der Leyen, Starmer, Stubb, Zelensky, Macron, Meloni, Merz, et même Rutte, le nouveau secrétaire général de l’OTAN - Donald Trump a tout bonnement interrompu les débats pour appeler Vladimir Poutine. Le message est limpide, violent même et stipulant que la paix se négocie désormais entre grandes puissances, où l’Europe n’en est plus une. Le théâtre des poses officielles, des photos et des déclarations martiales s’est effondré d’un coup, révélant une vérité que beaucoup refusaient encore de voir car les chefs européens ne sont ni respectés, ni consultés, ni même nécessaires. Trump, cynique et provocateur, n’a pas seulement jeté de l’huile sur le feu avec ses propos sur "l’amitié" de Poutin...
Le monde occidental est en train de vaciller, non pas sous l’effet d’un choc extérieur soudain, mais rongé de l’intérieur par ses propres illusions, ses mensonges accumulés, sa cupidité qui n'a d'égal que sa corruption et sa panique croissante face à la perte irréversible de son hégémonie et donc, de ses profits. Cette vieille Europe, jadis épicentre d’un projet civilisationnel d'exception, n’est plus que la salle d’attente mortuaire d’un empire américain en déclin, une colonie mentale décadente d’un atlantisme qui ne sait plus dissimuler son autoritarisme sous les oripeaux de l'illusion démocratique. La France, quant à elle, tenue en joue depuis 20 ans par de scélérats pilleurs d'état, glisse dans une agonie aussi lâche que silencieuse ; rongée par les multiples trahisons internes, les calculs cyniques de ses élites autoproclamées, les trop nombreux parasites idéologiques et l'ensemble des collusions mafieuses qui s’empiffrent une dernière fois sur la carcasse ...
Les vacances sont terminées. Les derniers grains de sable se sont décollés des pieds, les verres se sont vidés, les corps se sont reposés. Mais l’esprit, lui, ne s’est jamais vraiment arrêté. Au contraire, il a observé, assimilé, digéré et mûri. Et aujourd’hui, les batteries sont pleines, l’énergie est revenue, brutale, lucide et déterminée. Ce monde vacille, au bord d’un basculement historique, et il n’est plus temps de contempler. Il est temps de parler. De crier. De cogner là où ça fait mal. J’ai retrouvé une force que je croyais perdue, une forme de réminiscence jeunesse, réveillée par des sons que je n’avais pas réécoutés depuis longtemps. Parmi eux, un vieil album de "Rage Against the Machine", toujours aussi viscéral, toujours aussi clairvoyant et clairement d'actualité. Je vous conseille de le mettre en fond sonore pendant que vous lisez ce texte de rentrée. Ce n’est pas une lecture paisible, ce n’est pas un manifeste de salon. C’est de nouveau une alarme. Un sign...
Ils appellent ça un réveil, mais c’est une anesthésie. Le 10 septembre 2025, on ne vous demandera pas de marcher, de crier ou de risquer quoi que ce soit. Juste de cliquer. Une contestation de salon, sans sueur, sans heurts, sans portée. Derrière le vernis d'une "manifestation numérique", c'est une nouvelle couche de contrôle qui s'installe, douce, propre, indolore et totalement inefficace. Pendant que le système vous offre une pseudo-révolte à portée de pouce, il vous regarde sombrer avec le sourire. Car il n’a plus besoin de vous écraser puisque vous vous neutralisez tout seul. Donc, rassurez-vous, vous n’aurez pas à descendre dans la rue. Non, cette fois-ci, on vous demande simplement d’ouvrir une application. De cliquer. De défiler, non pas dans les avenues, mais sur votre écran. Ne vous inquiétez pas, aucun risque de se faire gazer cette fois. Ce jour-là, des millions de Français participeront à une "manifestation numérique", un oxymore grotesque pr...
Auteur d' Autopsie d’un mensonge occidental – Le théâtre du terrorisme Iranien 1. Votre livre démonte la version officielle sur l’Iran. À quel moment la critique devient-elle lucide, et non simplement inversée ? Philippe Broquère : La lucidité commence là où cesse la réaction émotionnelle et où surgit le souci du réel. Il ne s’agit pas de substituer un récit idéologique à un autre, mais d’opposer aux slogans l’inflexibilité des faits. La vérité n’a pas besoin de drapeau : elle se tient droite, nue, dans la clarté des faits — loin des slogans, loin des camps. L’Iran, depuis des décennies, n’a ni envahi ses voisins, ni déclenché de guerre d’agression. Il n’a pas envoyé ses armées semer la mort à des milliers de kilomètres, ni détruit des capitales étrangères sous prétexte de sécurité. Ce n’est pas de l’angélisme, c’est un constat. À l’inverse, les États-Unis et leurs affidés – au premier rang desquels Israël – ont méthodiquement alimenté l’instabilité globale, armé des groupe...
La connaissance est le début de la compréhension........mais aussi de la colère.
RépondreSupprimerIl est dit que : " Seule la vérité nous rendra libre !" .... Et cette colère est saine et salutaire . Bien à vous !
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