QUAND LE POUVOIR NOUS PREND POUR DES CONS...

Ils appellent ça un réveil, mais c’est une anesthésie. Le 10 septembre 2025, on ne vous demandera pas de marcher, de crier ou de risquer quoi que ce soit. Juste de cliquer. Une contestation de salon, sans sueur, sans heurts, sans portée. Derrière le vernis d'une "manifestation numérique", c'est une nouvelle couche de contrôle qui s'installe, douce, propre, indolore et totalement inefficace. Pendant que le système vous offre une pseudo-révolte à portée de pouce, il vous regarde sombrer avec le sourire. Car il n’a plus besoin de vous écraser puisque vous vous neutralisez tout seul.

Donc, rassurez-vous, vous n’aurez pas à descendre dans la rue. Non, cette fois-ci, on vous demande simplement d’ouvrir une application. De cliquer. De défiler, non pas dans les avenues, mais sur votre écran. Ne vous inquiétez pas, aucun risque de se faire gazer cette fois. Ce jour-là, des millions de Français participeront à une "manifestation numérique", un oxymore grotesque promu par tous les canaux du pouvoir, vendu comme une prouesse citoyenne, et vécu par les foules comme une forme d’action. Pas de LBD, pas de garde à vue, pas de sueur. Il suffit d’un smartphone chargé et d’un bon Wi-Fi. Bienvenue dans l’ère de la révolte préformatée, compatible avec votre canapé, vos pantoufles, et votre abonnement Netflix. C’est mignon. C’est moderne. C’est pratique. Et surtout, c’est parfaitement inutile. Pendant ce temps, l’État regarde. Il n’intervient même plus. Il n’a pas besoin. Il administre votre colère comme un coach administre un échauffement. Il la régule, la canalise, la digitalise. Une "colère sans conséquences", comme on dirait d’un feu sans flamme.

Cette pseudo révolte nommée "Bloquons Tout" et annoncée à grands renforts de publicité, a été réduite à une simple application sur vos smartphones chéris. C'est devenu une énième simulation de résistance sous contrôle parental. Convaincus de "faire votre part" dans l'opposition à votre incarcération, les plus stupides participeront à ce qu’on ose appeler une "manifestation numérique", cette gigantesque plaisanterie institutionnalisée, validée par les partis politiques, soutenue par les syndicats en charentaise, promue par les médias serviles, subventionnés jusqu’à l’os pour diffuser leur propagande. Ce n’est pas un réveil citoyen. C’est une répétition générale pour votre enterrement civique et bientôt physique.

Ce grand bal des "idiots utiles" va débuter juste après la rentrée. Date où une contestation dite "populaire" est prévue et organisée depuis 2 mois par ceux qu’elle est justement censée viser. Bien entendu, cette date emblématique sera le 10 septembre puisque le 11 est déjà pris par les USA, dans cette manipulation mentale planétaire qui dure depuis lors (car oui, tout le monde à oublié ce qu'il a mangé avant-hier, mais se souvient très exactement ce qu'il faisait le 11/09/2001… C'est exactement cela que l'on nomme la manipulation mentale, la Psy Op, le MK Ultra… ! Le comprendre, c'est déjà commencer à se réveiller de son hypnose). Et le 10 du mois également - parce qu'avant c'était les vacances et que c'est sacré – parce qu'il faut avoir touché son RSA ou sa maigre paie, ainsi que sa prime de rentrée scolaire et son chèque énergie pour se sentir libre de protester sans trop se priver. 

Le 10 septembre ne sera pas une menace. Ce sera une statistique. Un test grandeur nature pour savoir combien d’entre vous seront prêts à tout accepter, tant que c’est bien présenté. Tant que ça ressemble vaguement à un acte. Tant que ça vous donne l’impression, l’illusion, la sensation d’exister. Et c’est là toute la tragédie puisque vous ne voulez plus la liberté. Vous voulez seulement qu’on vous félicite de croire que vous l’avez encore. Ce jour-là, le pouvoir ne tremblera pas. Il comptera. Il mesurera le degré d’imbécillité collective atteint. Il affinera ses modèles de gestion des masses. Il cartographiera les pseudo-dissidents, pour les enfermer dans des bulles plus efficaces, plus confortables, plus personnalisées.

Le pouvoir n’a plus besoin de répression. Il a créé beaucoup mieux avec la récupération. Il a compris que la meilleure manière de désamorcer une colère, c’est de l’organiser lui-même. Canaliser l’indignation, l’institutionnaliser, l’encadrer. Et pendant ce temps, vous manifestez... en ligne, en live et par appli' ! Tel est le programme annoncé. Mais n'ayez crainte, ce 10 septembre, la France ne se soulèvera pas. Elle ne marchera pas. Elle ne criera pas. Elle ne fera même pas de bruit. Elle se connectera. Elle cliquera. Elle scrollera. Voilà où on en est dans ce pays voué à disparaitre, écrasé par les normes de la mafia installée à Bruxelles, dissout dans les tableaux excel des technocrates et soumis au système carcéral des oligarques par lâcheté de ses habitants et incapacité à défendre même ses propres enfants.

Ce peuple est en veille prolongée, et il a activé lui-même le mode avion. Ces gens croient qu’un geste sur leur écran est un acte de courage. Qu’appuyer sur un bouton est un acte de désobéissance. Qu’un selfie de révolte, entre deux vidéos de chiens mignons, est un bulletin pour le changement. Ils ne voient même pas qu’ils sont devenus ce que le système voulait. Des zombies obéissants, fiers de l’être, et persuadés d’être libres parce qu’ils peuvent choisir entre Instagram ou TikTok. Ils ne pensent plus, ils plussoient. Comme de bons chiens dressés. Ils réagissent à une vibration, un stimuli, une indignation préfabriquée. Et cette masse de zombies digitaux que sont devenus ces Français domestiqués jusqu’au bout des phalanges, applaudira même sa déchéance. Comme ils ont applaudis le corps médical qui leur injectait du poison pendant qu'ils étaient confinés. Parce qu'ils veulent participer à leur propre caricature. Une démonstration que la contestation, comme le reste, peut être convertie en expérience utilisateur fluide, rentable, mesurable. Mais ils veulent croire qu’ils dérangent alors qu’ils sont totalement intégrés dans le système qu’ils prétendent combattre. Mieux, ils SONT ce système ! 

Et ces prisonniers heureux, ces citoyens aux neurones émoussés par des années de propagande sanitaire, de matraquage médiatique, de Netflix et de malbouffe aussi industrielle qu'idéologique, osent croire qu’ils vont reprendre le pouvoir aux malfaiteurs professionnels qui se cooptent depuis 40 ans. Qu’ils vont réveiller quelque chose dans cette masse de moutons déjà tondus. Mais, mes pauvres amis, il n’y a plus rien à réveiller en 2025. Si vous n'avez pas encore compris où vous en êtes depuis la fausse pandémie, c'est que vous ne comprendrez jamais. C'est à l'image de ce débile, heureusement mort, qui se faisait maltraiter et humilier en streaming pour quelques malheureux billets sur Kick. A l'identique de ce pauvre type, vous acceptez toutes les humiliations pour quelques subventions ou allocations que vous jette à la gueule cet état racketteur. Plus vous le gavez au quotidien, plus il vous maltraite. 

Vous avez tout accepté. Absolument tout. Le mépris présidentiel et le vol des élections, les 49.3 en rafale et la rémunération des députés et sénateurs, les lois liberticides et les délires de McKinsey, les pass'sanitaires et le passeport numérique, la ségrégation vaccinale et l'acceptation de votre stérilisation, la destruction des hôpitaux et le racket de vos impôts, la hausse du chômage et l'immigration invasive, l'humiliation des véritables soignants et l'euthanasie sur commande ou encore l'IVG dans la Constitution, l’étranglement fiscal et la fraude massive des milliardaires, sans oublier la soumission énergétique et l'escrologie, la manipulation permanente et votre servitude volontaire. Vous avez même payé pour votre propre muselière. Et vous avez dit "Merci" ! Et maintenant, entre deux commandes Uber Eats, et une livraison Amazon, vous osez appeler ça "un sursaut" ? Sérieusement ?

Avec des Cons-Citoyens de votre acabit, l'État se frotte les mains tous les jours. Il ne vous réprime plus. Il vous offre de vous réprimer vous-mêmes, avec le sourire, en mode interactif. Et vous dites "Oui", comme d’habitude. Vous ne le menacez pas, vous l’alimentez. Chaque clic est un aveu de faiblesse, chaque partage est une déclaration de soumission. Vous ne manifestez pas, vous vous signalez. Vous ne vous libérez pas, vous vous archivez. La caste mafieuse a même troqué les matraques contre les Data. Au cas où, il resterait un ou deux cerveaux actifs et réfractaires chez les miliciens de la gendarmerie ou chez les CRS. Et mieux, il n'y aura même pas de primes à leur payer.

Ce 10 septembre ne sera pas un tournant. Ce sera une validation de plus. La preuve que le système a gagné, non pas par la force puisqu'il n’a pas eu besoin de vous écraser. Vous allez vous asseoir sagement, vous allez vous confiner tous seuls, comme des glands grands. Sans menaces ni oppression, juste parce que ça vous arrange au fond de vous, de n'avoir rien à faire de plus. De troquer votre vie contre un peu de tranquillité. Le gouvernement n’a même pas eu besoin de vous censurer, puisque vous ne parlez plus que sa langue. Vous allez manifester avec les outils qu’il vous a fournis, sur le terrain qu’il contrôle, dans les termes qu’il a fixés.

Ils vous ont tant infantilisé que vous pensez sincèrement que dire "Non" depuis votre canapé est un acte fondateur, une rébellion, une opposition. Que vous allez renverser quoi que ce soit sans lever votre derche, sans prendre de risque, sans sortir une seconde de votre zone de confort illusoire. Vous êtes devenus l’avatar d’un peuple qui n’existe plus que dans la mémoire collective. Une nostalgie de résistance, recyclée en filtre Instagram. Le Gilet Jaune est devenu un emoji. La colère est une tendance du moment. La révolution est un slogan de pub, entre deux stories. Car tout notre passé est déjà digéré. Recyclé. Neutralisé. Et vous trouvez ça subversif ?

Vous croyez sincèrement qu’en cliquant sur "je participe", vous reprenez le pouvoir. Vous vous persuadez que le simple fait d’être compté est une forme d’impact. Qu’un décompte algorithmique dans un serveur AWS constitue une menace pour la Macronie. Vous êtes attendrissants… comme des hamsters persuadés que leur roue fait tourner le monde. Car ce n’est pas une révolte. C’est un test de soumission. Ce n’est pas une manifestation populaire mais un recensement comportemental. Une session d’audit civique en open data.

Vous voulez vraiment résister ? Vous voulez vraiment agir sans vous mouiller ? Alors arrêtez de vous comporter comme des cobayes dociles. Le combat, le vrai, ne se passe pas en ligne. Et commencez par utiliser chaque jour que Dieu fait, uniquement de l'argent liquide plutôt que la CB ou le téléphone portable pour régler vos achats. Et tentez de faire sauter la TVA. Consommez le plus possible responsable et local (artisans, producteurs, fermiers, jardins populaires et troc sont la base...), car "nos emplettes sont nos emplois". Et surtout, Boycottez les supermarchés et les grandes marques tout comme les marques étrangères également… notamment celles qui trônent à Davos. Puis aussi celles qui prônent le Wokisme, la Cancel Culture. Et surtout jetez vos smartphones !!! Car chaque euro dépensé dans un supermarché, sur Amazon, ou dans une enseigne mondialiste est une gifle à votre propre cause. Chaque carte bleue utilisée est un bulletin pour votre traçage. Chaque dépendance à votre smartphone est une chaîne de plus à votre servitude volontaire.

Alors non, il ne sert à rien d’attendre le 10 septembre comme on attend un Messie en Wi-Fi. Ce jour-là ne sera pas un réveil, mais un enterrement numérique. Une farce de plus, un cirque sous contrôle, où les révoltés en pantoufles défileront à coups de clics pour se donner bonne conscience. Ce n’est pas ce jour-là que tout va basculer. Ce n’est pas ce jour-là que vous reprendrez le pouvoir, ni même un semblant de dignité. Car le véritable combat ne commence pas un jour précis, inscrit dans un agenda dicté par ceux-là mêmes que vous prétendez combattre. Il commence maintenant. Il commence à chaque seconde, à chaque décision, à chaque achat, à chaque geste du quotidien. Ce n’est pas un clic qui change les choses, mais un acte lucide et volontaire. Une action concrète. C’est ce que vous alimentez avec votre argent qui façonne le monde de demain. Ce que vous consommez, ce que vous soutenez, ce que vous tolérez, ce que vous cautionnez. 

Le boycott véritable est celui de l’habitude, de la facilité, de la soumission douce. Le réveil n’est pas une application. C’est une vigilance permanente. Une discipline. Une conscience. Chaque instant est un choix. Et chaque choix est un levier. Le vrai soulèvement, c’est de reprendre sa souveraineté personnelle, de refuser de collaborer avec le système, même passivement. C’est d’arrêter de le nourrir. Il ne s’agit plus de "participer". Il s’agit de rompre. De couper les vivres à ce système que vous prétendez haïr, mais que vous nourrissez tous les jours avec vos gestes lâches et automatisés. Arrêtez de vous bercer d’illusions, car on ne combat pas un ennemi en suivant ses règles. On le fait tomber en refusant de jouer.

Alors n’attendez pas le 10 septembre pour faire encore semblant d’agir. Ne scrollez pas vers la révolte mais vivez-la ! Incarnez-la chaque jour. Dans chaque choix que vous faites, chaque centime dépensé et grâce à chaque silence brisé. Parce que c’est maintenant ou jamais. Parce que tant que vous attendez une date pour agir, vous êtes déjà vaincus... 

Agissez donc dès maintenant. À chaque instant, parce que chaque acte est dorénavant devenu politique.

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé




 

Commentaires

  1. Retrouver le Réel comme sa langue maternelle, dépouillée des copeaux de l'illusoire virtuel. Chasser son double tel qu'il résulte d'empreintes digitales sur une scène de crime que l'on n'a pas commis, mais en regard duquel il est une solution de facilité d'être complice. Refuser de "jouer le jeu" et, dès lors, sortir de la matrice, un défi probablement insurmontable pour la congrégation mondialement labellisée des homoncules nativement lyophilisés.Mais, peut-être, de ce qui s'annonce comme une farce chorégraphiée selon les canons de l'ingénierie sociale résultera un renouveau du Tragique c'est à dire d'une Politique à rez d'humanité ...

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    1. Merci infiniment pour ce commentaire d’une densité remarquable, à la fois lucide et poétiquement incisif. Il résonne comme un appel à retrouver une forme d’ancrage, une fidélité au réel – non pas au réel tel qu’il nous est servi, conditionné et scénarisé, mais au réel brut, celui que l’on éprouve, que l’on habite, et parfois même que l’on endure. Votre image du « double » – trace numérique, identité secondarisée, reflet sans épaisseur – est d’une justesse troublante. Ce refus de complicité passive face à une mise en scène technosociale, vous le formulez comme un acte éthique, presque tragique, dans le sens noble du terme. Et c’est peut-être là, en effet, que se dessine une voie possible : non pas une fuite dans l’utopie ou la nostalgie, mais une reconquête du politique à hauteur d’homme, à « rez d’humanité », comme vous le dites si bien.

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    2. L'Ethique n'existe qu'en acte, et se déploie toujours dans le Tragique d'avoir à faire, et donc de faire, ce que l'on doit. Antigone nous a bravement montré la voie de cette responsabilité sans défausse en ne se rendant pas au décret de Créon et en faisant prévaloir, au prix de sa chair, la légitimité première des vivants et des morts en regard de l'imposture, tant formelle que spectrale, de l'oukase légal. C'est le Légitime qui doit s'incarner au premier Chef, et il n'a jamais eu d'autre choix que d'engager ce corps, si précaire, si unique, si précieux, qu'a mis au centre de l'univers notre civilisation humaniste.

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  2. « le poudré « veut une « armée française de réassurance « pour garantir la « sécurité « de la nation ukrainienne

    pourriez vous après révision des principes de la charte ONU
    ICI
    https://www.un.org/fr/about-us/un-charter/full-text

    rédiger avec don et talent, un texte tout aussi pertinent, sur l’IGNORANCE et IRRESPECT par les dirigeants, chefs d’état européens, des « devoirs « ( permanents pour la nation France ), de protection, pacification de toutes les nations, déterminé par le paraphe des représentants de leur nation au bas de la charte de l’ONU, faisant des principes suivants

    « maintenir la paix et la sécurité internationales «
    « préserver les nations futures du fléau de la guerre «
    « règlements des différents internationaux par des moyens pacifiques «
    « détourner vers les armements le minimum des ressources humaines et économiques du monde «

    des » devoirs « dit la charte ONU ( traité de 1945 ) pour le « garant des traités « dit la constitution française

    article 15 DDHC de 1789 – devoir et droit constitutionnel

    « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration «

    sur les abominables crimes de délirante trahison des constitutionnels « devoirs « du président de la république « garant de la constitution et des traités « ( art. 5 et 55 ) du « bonheur de tous « ( préambule de la DDHC de 1789 ) et des « devoirs permanents « ( traité de 1945 – charte ONU ) de la nation à titre de membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU

    et devoirs pour tous les dirigeants européens, humiliés à Washington, par leur présence et soutien à un usurpateur électoral, Zelenski, son mandat selon la constitution ukrainienne expiré depuis mars 2024

    rendant inutile, illégale, anticonstitutionnelle, présence de militaires européens en ukraine sans décision préalable du conseil de sécurité

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    1. Je vais m'y employer... Bien à vous

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  3. Mon Cher Phil, votre édito de ce jour est d'une justesse remarquable. Vivement l'effondrement, il n'y a que cela pour comprendre.........

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