ILS SOUFFLERONT JUSQU'AU BOUT SUR LES BRAISES DE LA PEUR

Le monde occidental est en train de vaciller, non pas sous l’effet d’un choc extérieur soudain, mais rongé de l’intérieur par ses propres illusions, ses mensonges accumulés, sa cupidité qui n'a d'égal que sa corruption et sa panique croissante face à la perte irréversible de son hégémonie et donc, de ses profits. Cette vieille Europe, jadis épicentre d’un projet civilisationnel d'exception, n’est plus que la salle d’attente mortuaire d’un empire américain en déclin, une colonie mentale décadente d’un atlantisme qui ne sait plus dissimuler son autoritarisme sous les oripeaux de l'illusion démocratique. La France, quant à elle, tenue en joue depuis 20 ans par de scélérats pilleurs d'état, glisse dans une agonie aussi lâche que silencieuse ; rongée par les multiples trahisons internes, les calculs cyniques de ses élites autoproclamées, les trop nombreux parasites idéologiques et l'ensemble des collusions mafieuses qui s’empiffrent une dernière fois sur la carcasse du pays en attendant la grande explosion.

Pendant que les États-Unis de Trump envisagent une paix durable avec la Russie comme une clause de repositionnement stratégique, Londres, Paris et Berlin veulent encore faire croire qu’ils peuvent peser sur la scène géopolitique en soufflant perpétuellement sur les braises de ce conflit qu'ils ont déclenché depuis 2014 avec l'Euro Maïdan. Préférant continuer à saboter toutes les négociations en réclamant désormais une présence militaire directe de l’OTAN en Ukraine, et en offrant à la Russie une nouvelle ligne rouge claire pour justifier le renouvèlement de l’escalade. Faute de quoi, ces mêmes dirigeants européens risquent leur survie (au sens littéral du terme) face à la vindicte populaire qui ne cesse d'enfler. Ce que nous observons actuellement, n’est plus de la diplomatie, mais une pulsion de mort, une course à l’abîme où la peur du compromis et l'émergence de la vérité des faits est plus forte que la volonté de paix.

Les Young Leaders qui tiennent aujourd’hui les rênes des pays européens ne sont rien d’autre que des exécutants serviles, façonnés pour réciter plutôt que penser, agiter plutôt que gouverner. Dès que la gravité des événements exige du sérieux, du courage ou une hauteur de vue, ils s’effondrent, incapables de faire face autrement qu’en réactivant les vieux réflexes de la gouvernance par la peur. Leur seule stratégie consiste à effacer le réel sous une propagande sécuritaire permanente, à entretenir une guerre psychologique où l’ennemi extérieur, surtout russe, devient l’écran de fumée commode d’un vide politique abyssal et du racket permanent qu'ils ont mis en place. Mais cette mise en scène frénétique trahit surtout leur véritable angoisse d’un peuple européen qui ouvre enfin les yeux sur l’imposture.

De son coté, Macron, figure symbolique tragique d’un pouvoir méprisé devenu spectacle méprisable, recycle toutes les vieilles recettes de la terreur idéologique permettant de racketter toujours plus les peuples pour assouvir ses délires et autres soifs insatiables de pouvoir. Recettes ayant déjà largement servies lors de l'épisode "Pandémie", où dorénavant Poutine est devenu le nouveau pangolin et Trump la chauve-souris. Là où il fallait craindre la grippe saisonnière prédatrice des buveurs de café debout, aujourd'hui il faut craindre une Russie devenue "prédatrice" dans l'esprit putride du poudré de l'Élysée, qui ne sait plus quoi inventer pour exister. La Russie est désormais un mythe menaçant, indispensable à l’entretien d’un climat d’alerte permanent, masquant à la fois les multiples trahisons de l'état rapace et la risée mondiale du sexe de Jean-Brigel. 

La France, jadis patiente et rusée dans l’art du compromis, est aujourd’hui guidée par l’instantané, par le Tweet, par la stratégie de communication de McKinsey et la psychopathologie d'un pantin mal fini. Elle ne parle plus aux nations, elle récite. Pire encore, elle est devenue le champ d’expérimentation d’une gouvernance hybride, où les intérêts nationaux sont supplantés par des influences opaques, des réseaux de pouvoir illégitimes, des ONG aux agendas supranationaux, des mafias allant des sionistes aux Franc-maçons en passant par les LGBTazerty et autres dégénérés Wokistes... toutes installées dans les rouages de l’État, des Think tanks téléguidés et des hauts fonctionnaires sans loyauté, et alignant ses décisions sur des feuilles de route extérieures, sans mandat, sans vision, sans honneur. La trahison n’est plus une déviance mais leur système de fonctionnement.

Le cas des supporters d'Israël en France est emblématique de cette subversion silencieuse, où une toute petite minorité de malfaisants, agissant dans l'ombre ont trouvé le moyen, par le chantage et la corruption d'avoir la plus belle place médiatico-politique. Depuis les années 1980, un maillage complexe d’influence mafieuses, de relais politiques, médiatiques et associatifs sionistes, a progressivement verrouillé le débat public et l'a corrompu à l'extrême. La critique de la politique israélienne n’est plus tolérée puisqu'elle est même criminalisée par des magistrats en roue libre n'ayant plus rien à faire de la loi et ne rendant leur verdict que selon leurs intérêts du moment. Ainsi, l’amalgame soigneusement entretenu entre antisionisme et antisémitisme a permis d’établir une censure rampante, une terreur intellectuelle qui marginalise les voix dissidentes et transforme la France en laboratoire d’une liberté d’expression de plus en plus conditionnelle. Sous couvert de lutte contre la "haine", c’est une police de la pensée qui s’est installée, avec l’approbation silencieuse de ceux qui profitent de l’arrangement. 

Si "SOS Baleines" veut sauver les baleines, alors "SOS Racisme" veut sauver le racisme, ou plutôt son mirage perpétuel, entretenu comme une rente idéologique et financière. Car sans ce "racisme" médiatique, omniprésent mais insaisissable, ces associations de la culpabilisation systématique n'ont ni subventions, ni visibilité, ni même raison d’exister. Leur fonds de commerce, c’est la division ; leur méthode, l'accusation permanente ; leur survie, l’entretien artificiel d’un climat de haine raciale supposée. Ces officines de la victimisation organisée ne luttent pas contre les fractures sociales, elles les creusent, les amplifient et surtout les exploitent. Elles ne défendent rien d'autres qu'elles mêmes et vivent du conflit. Ces gens qui ne représentent rien (soit 6%  des 1% de judaïsants vivant en France) sont pourtant surreprésentés dans nos médias comme parmi nos politiciens. Il est temps là aussi de faire la lumière sur cette mafia qui met en péril l'ensemble de la communauté juive comme française, qui jusqu'à preuve du contraire ne leur a rien demandé sinon de vivre en paix.

On constate pourtant que cette mécanique de propagande israélienne, la hasbara, (terme utilisé par l'État d'Israël lui-même pour évoquer des relations publiques et sa diplomatie qui renvoie aux stratégies de communication propagandiste à destination de l'étranger) s’infiltre jusque dans nos réseaux sociaux, nos forums, nos rédactions et même dans le cercle familial. Elle inverse les accusations, façonne les récits, victimise les puissants et disqualifie toute critique objective. L’opinion publique est désormais enfermée dans une spirale d’autocensure permanente, où chaque mot prononcé hors du lexique autorisé expose à l’opprobre, à la censure, voire à la sanction judiciaire. La peur de "mal parler" - comprendre de déplaire aux groupes d'influence qui veillent au maintien de récits convenables - agit comme une camisole mentale, conduisant à une auto-neutralisation politique redoutablement efficace. Il ne s’agit plus seulement de préserver le vivre-ensemble, mais de discipliner les consciences, d’assécher le débat et de condamner tout regard critique à l’exclusion symbolique ou professionnelle.

Ce phénomène, loin de se limiter à la question israélo-palestinienne, révèle une mécanique bien plus vaste avec une véritable prise d’otage du débat public par des entités, réseaux ou intérêts privés qui ne rendent de comptes à personne. De nombreux exemples en témoignent. Des lois mémorielles instrumentalisées verrouillent l’interprétation de l’Histoire. Des médias subventionnés relayent en boucle les mêmes éléments de langage, souvent dictés par des cabinets de conseil ou des ONG militantes. Des plateformes numériques appliquent des modérations idéologiques sous couvert de lutte contre la "haine", mais avec une tolérance à géométrie variable selon les sujets. Un assassin israélite est forcément "moral" et un réfugié palestinien forcément un terroriste, même nouveau-né. Le monde universitaire, censé être un lieu de débat libre, est quant à lui devenu un champ miné, où des mots-clés suffisent à déclencher l’anathème.

D'un coté, on a la loi Avia (prémice du DSA européen) en France, censée lutter contre les contenus haineux en ligne, a ouvert la voie à une surveillance algorithmique étendue de la parole, sans véritable garde-fou démocratique. Le Conseil d'État a dû en censurer une partie, mais l’élan était donné. Par ailleurs, les tribunaux sont de plus en plus souvent mobilisés dans des procès d’intention, où la subjectivité de l’"offense ressentie" l’emporte sur les faits. Un Tweet mal interprété, un propos hors du carcan idéologique, et l’on bascule dans le champ judiciaire ou la diffamation publique.

De l'autre coté, la loi Gayssot, adoptée en 1990 sous couvert de lutter contre le négationnisme, a marqué un tournant décisif dans le basculement du droit français vers une justice mémorielle, où l’Histoire cesse d’être un champ de recherche critique pour devenir un domaine réglementé par l'État. En interdisant toute contestation des crimes contre l’humanité définis par le Tribunal de Nuremberg, elle a ouvert la voie à une série de lois similaires, dites "mémorielles", qui figent des récits officiels, sanctuarisent certaines vérités historiques, et transforment le doute, l’interrogation ou la remise en contexte en délits passibles de sanctions. Derrière son intention affichée de protéger la mémoire des victimes, la loi Gayssot a surtout installé un précédent où le pouvoir politique s’arroge le droit de définir ce qu’il est permis de penser et de dire sur l’Histoire. Ce glissement est fondamental, car il transforme le débat intellectuel en terrain judiciaire, et les historiens en suspects potentiels. Elle ne lutte pas contre la haine, elle la déplace, en créant des zones interdites de questionnement, des tabous légalisés, et en installant une hiérarchie officielle des souffrances. Cette sacralisation sélective du passé n’a rien de neutre puisqu'elle sert aussi à discipliner le présent, à disqualifier les comparaisons, à criminaliser certaines lectures du monde, et à verrouiller le débat public sous couvert de la morale. Ce n’est plus le droit au savoir qui guide la République, mais le devoir d’adhésion à une mémoire d’État, codifiée, sanctifiée, inattaquable et donc suspecte. Il y a un mémorial de la Shoah pour 6 millions de morts mais on exclue la Russie qui a payée un tribu de 27 millions d'âmes pour que nous ne parlions pas Allemand.

Les lois Gayssot et Avia, bien que présentées comme des remparts contre la haine et le révisionnisme, forment en réalité un carcan juridique qui rend pratiquement impossible toute critique sérieuse, argumentée et légitime des exactions commises par l’État d’Israël. En amalgamant systématiquement antisionisme et antisémitisme, en criminalisant la remise en cause d’un récit officiel sanctuarisé, ces textes musèlent non seulement la liberté d’expression, mais neutralisent aussi tout débat sur des faits pourtant documentés comme la colonisation illégale, l'apartheid reconnu par des ONG internationales, les bombardements massifs de civils, les détentions arbitraires, les violations flagrantes du droit international humanitaire. Toute dénonciation, même fondée sur des résolutions de l’ONU ou des rapports d’Amnesty International, est aussitôt suspectée de "haine raciale", disqualifiée par la mécanique du soupçon. Ainsi, ce qui devrait relever du débat démocratique, l’examen critique de la politique d’un État, est enfermé dans une zone interdite, protégée par des lois qui, sous prétexte de protéger des minorités, protègent surtout une impunité.

Ce verrouillage de la liberté d’expression ne protège pas la démocratie, il l’étouffe méthodiquement, la gangrène de l’intérieur. Car une démocratie sans conflit d’idées, sans heurts intellectuels, sans affrontements de visions, n’est plus qu’un théâtre creux où l’on simule le débat pendant que l’on impose une seule grille de lecture, sacralisée par la loi et sanctifiée par les médias. Ce régime de l’opinion contrôlée, fondé sur l’intimidation morale et la menace judiciaire, ne cherche pas à apaiser la société mais à l’anesthésier. Il ne produit ni cohésion, ni vérité, ni justice, il produit le conformisme, la peur, l’autocensure. Et tandis que les élites s’enivrent de leur propre récit, la colère s’accumule dans les profondeurs du corps social.

Car ce n’est pas la haine qui monte, comme aiment à le répéter les chiens de garde du système, mais bien la rage glacée d’un peuple sommé de renier son bon sens, sa mémoire, ses inquiétudes, sa parole. Sommés de penser selon des dogmes idéologiques prémâchés, les citoyens sont quotidiennement insultés dans leur intelligence, suspectés dans leur sincérité, criminalisés dans leurs doutes. Cette société de la muselière où chaque mot devient un risque, chaque critique une infraction potentielle, ne tient que par la répression milicienne et le chantage permanent à la morale. Mais l’Histoire prouve qu'aucune société ne peut survivre longtemps à ce degré de mensonge structurel. Ce que l’on prétend contenir au nom de la paix civile explosera tôt ou tard, et alors, ni les censeurs, ni les moralistes de plateau, ni les influenceurs d’État et encore moins les politiciens et leur milice ne seront épargnés par le retour brutal du réel.

Dans ce climat d’irrationnel savamment orchestré et de panique dissimulée sous des postures de fermeté creuse, les élites françaises ressemblent à une caste en fin de règne, rongée par l’arrivisme, pervertie par la corruption et pétrifiée par le renoncement. Ces Young Leaders clonés à la chaîne dans les incubateurs de l’idéologie atlantiste, ces conseillers nourris aux manuels de soft power américain, ces hauts fonctionnaires plus loyaux à Bruxelles ou à Davos qu’à la France, ces "intellectuels" de plateau gavés de certitudes molles, tous participent à la même danse macabre de la prédation avant le naufrage. Plus aucun cap, plus aucune vision, juste une urgence sordide à tirer profit d’un système à l’agonie. Pendant que le pays s’effondre, industriellement, socialement, culturellement, ils arpentent les dîners privés, spéculent sur les ruines, monnayent leur allégeance, et peaufinent leur chute dorée. Ils ne dirigent plus rien parce qu'ils pillent ce qu’il reste.

Sur le terrain, c’est une lente décomposition qui s’installe, un chaos méthodiquement nié par ceux qui l’ont provoqué. L’industrie française s’effondre à bas bruit, étranglée par une fiscalité punitive, des normes délirantes pondues par des technocrates hors-sol, et des décisions absurdes prises à des milliers de kilomètres des réalités productives. Le tissu social, lui, se désintègre, miné par une immigration de masse cyniquement instrumentalisée, jamais contrôlée, jamais débattue, toujours subie et qui alimente à la fois l’économie parallèle, la fracture identitaire et une précarité généralisée devenue outil de gouvernement. L’économie nationale vacille, corsetée par un euro taillé sur mesure pour les intérêts allemands, écrasée par un libre-échange qui liquide les savoir-faire et détruit les bassins d'emploi, pendant que l’endettement public s’envole, structurel, chronique, hors de contrôle, mais soigneusement évité dans les débats, car affronter la réalité exigerait du courage. Or, c'est une vertu définitivement disparue des cercles du pouvoir. Tout s'effondre, mais on continue à repeindre la façade en feu, à grands coups de moraline et de slogans creux.

Et pourtant, malgré tout, la véritable menace qui terrorise les élites occidentales, ce ne sont ni Poutine, ni Xi Jinping, ni la guerre, ni l’invasion migratoire, ni la domination des GAFAM. Non, la vraie menace, celle qu’elles redoutent au plus profond d’elles-mêmes, c’est leur propre peuple. Ce moment inévitable approche, celui où la population, lasse de la manipulation et du mépris, cessera de se plier à la fable fabriquée par les technocrates et les médias aux ordres. Ce jour où l'indignation feutrée des salons laissera place à la colère froide, à l’instant où les mots doux se transformeront en hurlements de rage. Ce jour-là, le rideau tombera. Et il faudra répondre. Pas à Moscou, ni à Pékin. Non, il faudra répondre au peuple de France, à ceux qu’on a trahis, sacrifiés sur l’autel de la mondialisation, à ceux qu’on a oubliés, écrasés par les intérêts étrangers et les idéologies importées. Il faudra répondre à ceux qui, dans le silence, ont vu la vérité là où vous avez vu des chiffres et des sondages. Ce jour-là, ce ne seront plus des promesses vides ou des manipulations médiatiques qui compteront. Ce seront les regards des oubliés, les poings levés des révoltés, et la furie des consciences réveillées. 

La guerre en Ukraine, perdue à tous les niveaux, sera sans doute un jour remplacée par un autre type de conflit, beaucoup plus proche de nous, beaucoup plus intime. Une guerre civile, mais pas celle qu’on nous vend depuis des années, contre les "inadaptés" de l’immigration ou les boucs émissaires de l’intégration ratée. Non, la vraie guerre qui se profile, c’est celle qui éclatera contre ce pouvoir scélérat, cette caste de pantins qui naviguent à vue dans la tempête, exposée en pleine lumière désormais, dévoilée dans son incompétence et sa corruption. Ces élites, qui ont vendu leur peuple au néolibéralisme, à l'idéologie importée et aux intérêts étrangers et sionistes, finiront par récolter ce qu’elles ont semé avec la révolte de ceux qu’elles ont trahis. Ce ne sont plus des idéologies abstraites ou des scénarios géopolitiques qui seront en jeu, mais la survie d’une nation, d’une identité, d’un peuple qui ne peut plus se contenter de promesses creuses et de mensonges d’État. La guerre civile ne viendra pas de l’extérieur, elle viendra de ceux qui, dans la rue, dans les campagnes, dans les quartiers oubliés, ne supportent plus de vivre sous ce régime de négligence, d’arrogance et de mépris. Et cette fois, la lumière n’éblouira plus que ceux qui ont choisi de la laisser échapper.

Leur pouvoir, leur unique stratégie de survie qu'est l’agitation de chimères géopolitiques et la diffusion de peurs exagérées, comme ultime rempart avant que l'inévitable vérité ne surgisse, touche à sa fin. Mais ces ficelles éculées, usées jusqu'à la corde, n’ont plus aucun effet. Il ne reste plus que l’ombre d'un pouvoir déliquescent, qui tente de faire survivre un système agonisant en faisant appel à des faux ennemis. Les gouvernants européens, qui se sont ridiculisés sur la scène mondiale, s’accrochent désespérément à leurs vieux stratagèmes de la peur, comme des vieux briscards en train de jouer leur dernière carte pour sauver leur peau. Incapables de redresser la barre face à la débâcle qu'ils ont eux-mêmes provoquée, ils agitent des spectres fabriqués de toutes pièces comme la menace russe, les invasions fantasmées, les dangers immenses et soudains qui n’existent que dans leurs discours pleins de vide. Chaque manipulation est un sursis, chaque alarme sonne un peu plus faux.

Alors, préparez-vous, car le silence et le pacifisme ne dureront pas éternellement.

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé



 


Commentaires

  1. Mon Cher Phil, vous êtes dans une forme exceptionnelle !! Encore un édito d'une parfaite maîtrise et vulgarisé comme vous savez si bien le faire. Bravo !

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    1. Merci à vous pour votre suivi et vos commentaires.

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  2. Merci pour ce texte où tous les mots pèsent et ou aucun mot n'est de trop, exceptionnel par sa lucidité, sa structure maitrisée, sa profonde perception politique de la réalité d'une bassesse humaine qui a touché le fond.

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  3. ce ne sont pas seulement des chefs d’État qui décident du destin de l’Ukraine et de l’Europe. On y retrouve aussi la voix du Trésor américain. Un détail qui change tout : quand le financier s’assoit aux côtés des généraux et des présidents, ce n’est plus seulement une guerre militaire, c’est aussi une opération commerciale mondiale.

    100 milliards de dollars.

    C’est le montant du contrat secret révélé par le Financial Times. L’Ukraine s’équipe exclusivement en matériel militaire américain : missiles Patriot, radars, blindés, munitions. Tout «Made in USA».

    Mais qui paie ?

    Pas Washington. Les États-Unis vendent, mais ne prêtent pas.

    Pas Kiev. L’Ukraine n’a pas les moyens financiers.

    Alors qui reste ? L’Europe.

    La France, l’Allemagne, l’Italie, et les autres paieront la facture. À crédit. Avec de l’argent qu’elles n’ont pas, sur le dos de leurs contribuables.

    Les conséquences sont claires :

    L’Europe n’est plus un acteur stratégique autonome, mais un financeur captif des intérêts américains.

    L’Ukraine devient un marché imposé, une vitrine forcée pour l’industrie d’armement US.

    Les contribuables européens et particulièrement français – paieront cette guerre à long terme, avec leurs impôts, leurs dettes et celles de leurs enfants.

    Une répétition historique.

    En 1947, le Plan Marshall avait planté une graine en Europe, et 80 ans plus tard, les fruits continuent de tomber… mais de l’autre côté de l’Atlantique. Aujourd’hui, au nom de la solidarité, c’est un nouveau Plan Marshall inversé : les Européens s’endettent, les Américains récoltent.

    La guerre en Ukraine n’est pas seulement une lutte militaire.

    C’est aussi la plus grande opération commerciale de l’armement depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Une guerre où les bombes détruisent… mais où la dette enchaîne.

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  4. Hélas, il ne s'agit là aucunement d'"éditorialiser", ni davantage d'édifier par un quelconque truchement "vulgarisé" qui témoignerait d'un style qu'il serait de bon ton d'" applaudir". Il s'agit tout simplement de la restitution claire et fidèle du Réel le plus brut auquel tout un chacun, et surtout les plus humbles, a accès par l'expertise quotidiennement affutée d'un contact des plus rudes et des plus incessants en regard de féroces aspérités toujours plus abrasives. Honnêteté d'un verbe qui pousse rageusement son propos afin de se dépêtrer des oripeaux les plus indigents et les plus insignes d'une satanique société du spectacle.

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