26 septembre 2021

LES ECRANS RENDENT DEPENDANT, LES RESEAUX RENDENT IDIOT !

    Depuis le début du XXIème siècle, notre monde moderne est gangréné par un élément essentiel, qui favorise la mise en place de la dictature mondialiste et la perte de conscience généralisée. Cette maladie se développe avec l'acceptation et le volontarisme de bon nombre personnes, qui ont de moins en moins les caractéristiques de ce que l'on peut nommer un être Humain... Enfermés dans la virtualité offerte par écrans interposés, l'essentiel des personnes qui vivent sur Terre sont à présent soumises à une dangereuse dérive psychologique qui va engendrer d'ici peu de nombreux maux. Et si le refus du réel et de l'action en sont les symptômes premiers, cela va bien au delà. Car c'est en fait un véritable génocide de notre espèce qui va avoir lieu, c'est un suicide collectif "programmé" par des algorithmes et qui s'installe insidieusement, auquel nous assistons. Et tout ce que l'on nous présente comme étant un progrès, dans cette société dirigée par le mensonge et la manipulation, n'est en fait qu'une régression permettant seulement le contrôle total des Hommes par une caste malveillante et totalitaire. La surabondance d'écrans, qu'ils soient de téléviseurs, d'ordinateurs ou de smartphones, crée des dysfonctionnements graves dans notre société, dont il temps de mettre en lumière les effets pervers.

    Ainsi, le comportement d’un "adulte" (entre guillemets, car il y a de moins en moins de personnes correspondant à cette définition) dépendant à son écran se reconnaît à ce que toute son attitude et sa vie finissent par tourner uniquement autour de ce qu'il perçoit par son écran ou de son interaction avec des réseaux nommés malicieusement "sociaux". C'est ce que l'on nomme la "cyberaddiction". Et à long terme,  cette personne peut vivre une véritable désorientation psychique et durable. Elle est alors incapable de hiérarchiser ce qui a ou non de l’importance dans sa vie, en dehors de ce qui se passe sur son écran. Et la vraie spécificité de cette dépendance addictive, en plus des troubles du sommeil et des problèmes oculaires, ce sont les symptômes psychiques. Car, l’addiction aux écrans suscite généralement de graves problèmes de concentration, des angoisses irrationnelles, la perte de l’estime de soi, voire la dépression dans certains cas graves, selon les médecins. De plus, la surexposition aux écrans inhibe les processus d’apprentissage et fait des ravages sur les cerveaux en formation des enfants. Les écrans sont en fait des armes dangereuses et implacables, dont peu de gens ont réellement conscience.

    Une personne vraiment soumise à cette addiction, et il y en a beaucoup à présent, va d'ailleurs développer toute une panoplie de stratégies d’évitement de liens avec les autres humains, il va alors faire la sourde oreille aux propositions de partage de moments réels avec ses amis et se réfugier immédiatement dans sa bulle digitale afin de se rassurer, enfermé dans SON monde. Son équilibre émotionnel et affectif va par ailleurs dépendre totalement de cet écran. Et ce n'est pas par hasard qu'il regarde des "programmes", qu'il réagit aux "émissions" et qu'il a des "chaines" favorites... Tout est dans les mots. Ce malade mental (au sens médical du terme) entretient clairement un rapport compulsif avec son smartphone ou son écran d'ordinateur. C'est devenu en un temps record son meilleur et seul ami dans sa pathétique vie. Les japonais ont même donné un nom à cette frange de population qui vit hors de la vie réelle, c'est un "Hikikomori". Cette maladie est reconnaissable rapidement aussi, car le sujet se mettra en colère dès qu'il n'aura pas de réseau ou ne supportera pas la moindre lenteur de connexion, par exemple. Et comme dans toute addiction, malheureusement c’est aussi le rapport aux autres qui est alors problématique. Le sujet s'isole, se renferme, se replie sur lui-même jusqu'à vivre une vie exclusivement par procuration et uniquement virtuellement. Et l’usage abusif des écrans n'est ni anodin, ni banal chez un adulte d’aujourd’hui, car c'est devenu une addiction profonde, provoquée et intensifiée par les gouvernements, qui a bouleversée la vie moderne et tous les aspects de l'humanité qui devient justement déshumanisée.

   De plus, le cerveau des adultes est plus développé que celui des enfants. Les petits sont donc aussi nettement plus sensibles à des changements significatifs dans la structure et la connectivité qui peuvent freiner le développement neuronal et conduire à un trouble de dépendance grave. Et toujours selon les médecins, les effets à long terme de ces symptômes peuvent être aussi graves que les lésions cérébrales. Or, les parents devenus inaptes à l'éducation de leur progéniture, souvent par égoïsme, ont rapidement compris que le fait de leur remettre un smartphone ou une tablette est une solution pratique pour occuper leurs enfants pendant des heures entières. Plutôt que de lui organiser des activités telles que des sorties au parc, en forêt ou en bord de mer, des visites au musées ou des jeux de société en famille, c'est plus simple de leurs coller un écran hypnotique sous le nez. Et on peut bien se demander alors, pourquoi ont-ils procréé si ce n'est pas en premier lieu pour s'occuper du developpement de leurs gosses en partageant leurs moments de vie avec eux ? Et là aussi, il y aurait beaucoup à dire sur ces "nouveaux" parents qui n'en sont pas vraiment...

    Revenons au sujet. Sans aborder tous les aspects néfastes chez l'enfant de l'utilisation des écrans, bien que ce soit le fondement du non-developpement futur de notre civilisation, ni sur la déchéance intellectuelle de ces "jean-foutres" modernes qui se prennent pour des parents, il est necessaire d’énumérer quelques faits notables des maux que cela engendre. Une simple et courte synthèse, non-exhaustive mais cruciale, pour tenter d’éviter un désastre psychologique et social qui nous pend au nez. Et bien que ceux qui en sont les premiers responsables ont peu de chances de lire ce texte, tant leurs capacités intellectuelles ne leurs permettent pas de se concentrer plus de 5 minutes. Ni de rechercher à s'instruire par la lecture, puisque désormais les vidéos font office d'enseignement. C'est d'ailleurs sur les réseaux dits sociaux, qui sont donc tout l'inverse, que les gens s’informent (mal) et se connectent 5 fois par heure, d'après les études. Et c'est là que s'intensifie le noeud du problème, car ils croient apprendre, mais ne retiennent rien. Ils croient avoir une vie sociale, mais n'ont aucun contact. Ils croient seulement... mais ne savent rien !

  Car depuis seulement les 20 dernières années et l’omniprésence de ces réseaux dans nos vies, les gens sont devenus des incapables en quasiment tout ce qui faisait la beauté de la vie sur cette Terre. Incapables d’interagir avec les autres humains en dehors de ces plateformes impersonnelles. Incapables d'avoir des amis autrement que par "plussoiement", incapables de se constituer des groupes de pensée autrement que virtuels, incapables de rencontrer l'âme-soeur sans un "site spécialisé". Incapables aussi de supporter la contradiction et de soutenir une argumentation contraire sans s'insulter par écrans interposés, (et si on agissait ainsi dans la vraie vie et au coin d'un comptoir, ça aurait fini en pugilat plus d'une fois !). Incapables de se concentrer sur des contenus longs, sur de la simple lecture qui dépasse 1000 caractères, sur une simple recherche d'information étayée et concrète... Incapables aussi de faire les efforts personnels de compréhension, et n'utilisant plus que les synthèses et autres analyses préfabriquées et prédigérées par d'autres, pour se faire une opinion propre. D'autant que ces réseaux ne nous montrent que ce que leurs algorithmes veulent bien. Et demandez-vous sincèrement, sur tous les "amis" que vous avez "en ligne", combien viendraient vous aider physiquement à porter un canapé ou déménager ? Comme dit une phrase bien connue de ces fameux réseaux : "Avoir des milliers d'amis sur les réseaux, c'est comme être millionaire au Monopoly, ça n'a aucun intérêt !" Car, ces heures perdues à faire défiler des centaines de messages sans intérêt, à lire des dizaines d'interventions sans même retenir le nom de leur auteur, est inutile, chronophage et affligeant. 

    On constate aussi une autre dérive grave et qui est une scène malheureusement devenue très courante. C'est de voir des enfants amorphes. Réunis en un même lieu, ils ne se regardent pas, ils ne se parlent pas et ne jouent pas, ils ne communiquent pas autrement que par des borborygmes issus de leurs émotions provoquées par leurs écrans de smartphones. Et le plus terrible de tout cela, c'est que ce spectacle navrant est autorisé, voire encouragé par leurs parents. Car ce sont eux qui ont acheté le smartphone, ce sont eux qui laissent l'enfant seul face à cet écran des heures durant, au lieu de l'occuper ou de simplement s'en occuper. D'ailleurs, l'excuse la plus utilisée par ces impotents de la transmission : "c'est de leur âge, c'est la jeunesse d'aujourd'hui, c'est la mode du monde actuel ! ". Trois mensonges pour simplement dire qu'ils sont égoïstes, égocentriques préférant leur quiétude et l'oisiveté que devoir passer du temps à éduquer leurs rejetons qui ont les yeux fixés sur le petit écran de leur téléphone ou de leur console portable. D'ailleurs, on constate que rien ni personne n’existe plus pour eux, autour de l’objet maudit. Ils sont enfermés. Hypnotisés. Happés dans un monde virtuel et inconsistant, qui devient le centre de tout, hormis celui de la vraie vie.

    Chez les adultes, on constate aussi avec effroi l'incapacité à agir dans le monde réel. Lors des manifestations, par exemple, ils sont 50 à filmer en direct un policier matraquer sans relâche une fille à terre, mais pas un seul ne va s'interposer ni la défendre. 50 contre 1... et c'est le flic qui gagne ! Idem, lorsqu'on voit des agressions dans le métro, dans la rue, partout, tout le temps tout est filmé et jamais ces ectoplasmes d'humains n'agissent... Leur action a eux, c'est filmer ! C'est à la fois pathétique et pathologique. C'est aussi symptomatique du mal qui s'intensifie par manque d'action et dont souffre notre monde. Les gens n'en font plus partie autrement que par écrans interposés, autrement que virtuellement. C'est comme ces parents qui filment leurs gosses se faire croquer la tête par un chameau en riant, au lieu de le protéger et de le sortir de là, où encore cette mère qui laisse tomber son bébé car elle a le smartphone dans l'autre main, etc. Et tout cela est mis en boucle vidéo sur leurs écrans, et bien plus encore. Et ce n'est que la représentation visuelle de cette déliquescence morale et psychologique induite par cette technologie. Il y a aussi tout l'aspect cognitif, qui fait que les gens ne réagissent plus à rien. 

    C'est aussi ces manifestants anti-esclavagisme ou contre le travail des enfants, qui filment tout avec les smartphones et refusent de comprendre qu'ils sont justement le facteur numéro-un de cette gangrène. Puisque le travail des enfants-esclaves africains est justement d'aller chercher les terres rares pour construire des smartphones... Ils se filment militant contre le réchauffement climatique, qui justement est en grande partie induit par l'énergie des Data-center qui centralisent leurs vidéos... Ils manifestent leur droit à la liberté (mais que le samedi ! sic) en ayant perpétuellement sur eux leur smartphone géo-localisé et enregistrant H24 tous leurs faits et gestes, quand ce ne sont pas leurs paroles... Et bien sur, ils paient aussi tout en carte bleue et n'achètent que sur internet parce que c'est 15% moins cher, mais avec les frais de port en plus, en demandant pourtant sur leurs banderoles de sauver les emplois et de réduire la pollution... Voilà, en quelques exemples ce que provoque concrètement la dépendance, devenue addictive, aux écrans. De la bêtise pure, de l'inconscience, de l’incapacité cognitive... Et notre futur dépend de nos actions présentes, pas de ce que nous regardons.

    Or, pour se soustraire à tout cela, les gestes sont simples, faciles et connus. Ils ne demandent même pas de courage, ni de force physique. ils ne demandent pas non plus d'intelligence. Il suffit simplement de se débarrasser de son smartphone. Il suffit de consacrer pas plus d'une heure par jour à son ordi pour s'amuser. Il suffit d'un peu de discipline et de reprendre goût à vivre sa propre vie. Car en réalité, cette technologie n'a aucune utilité réelle, sinon d'être un espion permanent de votre vie afin de donner des armes à vos bourreaux. Depuis quand est-il vital d'avoir un téléphone au lieu d'aller voir ses proches et sa famille ? Depuis quand un coup de téléphone remplace un moment partagé ? Depuis quand rencontre-t-on l'âme-soeur sur une photo et une fiche descriptive ? Depuis quand faut-il une "map" plutôt qu'une carte papier ? Depuis quand une vidéo instruit-elle plus qu'un livre ? Depuis quand la vie se déroule sur un écran plutôt que dans la nature ? Et bien, depuis que vous avez accepté cet étrange objet dans votre poche...  Et il est tout aussi aisé de l'abandonner ou du moins de ne l'utiliser qu'avec beaucoup de précautions et de sagesse. Tel un simple outil et non plus le centre de sa vie.

    Et contrairement à ce que vous pourriez penser, je ne suis pas contre les réseaux sociaux, loin de là, puisque j’y suis présent quasiment tous les jours. C'est le seul moyen que j'ai actuellement, vue que les conférences sans pass nazitaire sont proscrites, pour informer mes contemporains, comme pour trouver de nouveaux lecteurs de mes livres. Ni contre l'utilisation d'internet, qui est une magnifique source de connaissance à portée de clic, comme jamais l'humanité n'en a eu. De plus, cela me permet de vivre de la vente de mes ouvrages, grâce à une page promotionnelle permanente sur thebookedition.com. En revanche, je suis contre les smartphones sous toutes leurs formes, comme je suis contre le fait de rester devant un écran plus de 3 heures par jour (je ne parle pas de travailler avec un ordinateur, mais juste de regarder à des fins ludiques). Et c'est là que réside tout l'enjeu du monde post-moderne en devenir. Ce sera de retrouver l'équilibre, la force intérieure, l'espace d'expression de liberté personnelle et réelle, que nous avons volontairement abandonné au profit de ses technologies mortifères et addictives. Il ne s'agit pas seulement de prendre conscience des dérives induites par l'abus de ces technologies. Dérives que nous alimentons en nous y adonnant à l’excès. Que nous créons en laissant les enfants trop jeunes, trop tôt, trop longtemps le nez sur leurs écrans. Il s'agit de résister et de contrer activement cette mauvaise habitude. 

    Il nous faut donc mettre un peu de discipline et des bornes réelles à l'utilisation de cette technologie. Car, comme à chaque fois et comme disait Rabelais :"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". C'est à dire, qu'il va nous falloir savoir équilibrer une véritable vie normale dans cette nouvelle société virtuelle. Un vraie vie, c'est à dire non virtuelle, faite de partages, d'échanges, de rencontres et d'expériences qui ne laisseraient plus de prise à une quelconque addiction du fait de l'enfermement dans cette prison mentale et pourtant bien réelle. Il faut apprendre à utiliser cette technologie, comme on a appris à conduire une voiture. Avec autant de rigueur et l'installations de codes immuables, si l'on ne veut pas risquer la sortie de route prochaine. C'est facile à faire et ça changerait de nouveau la face du monde et empêcherait l'absolu pouvoir des multinationales si l'on posait ces objets et si l'on revenait à ces précieux instants de communication physique. L'humanité est faite pour se rencontrer, pour se côtoyer, pour interagir concrètement et non pas pour s'isoler derrière un écran.

    C'est là une simple discipline, une prise de conscience qui rendrait sa liberté psychologique comme physique aux hommes et femmes de demain, et offrirait à tous un avenir construit de nos mains. Alors, pensez-y, soyez un acteur de premier plan dans cette libération, en cessant de perdre votre temps et votre vie à cause des écrans. 

Osez la vie, vous en serez les grands gagnants ! 

Phil BROQ.



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