05 septembre 2021

IL ETAIT UNE FOIS... L' ÂNE DE BURIDAN !

     S'il est un cas d'école de dilemme poussé à l'absurde, c'est bien celui du paradoxe de "l’âne de Buridan". Un cas d'étude basique sur le libre-arbitre en philosophie. Cette parabole, selon laquelle, un âne, revenant d'un long voyage avait autant soif que faim. On plaça alors l'animal à égale distance d'un seau d'avoine et d'un seau d'eau. L'animal, ne sachant déterminer s'il avait plus faim que soif, ne fut pas capable de décider s'il devait d'abord manger ou boire en premier. Il resta indifférent à l'alimentation proposée et mourut de faim (ou de soif, la fable ne le précise pas !). L’âne meurt donc de faim ou de soif parce qu’il hésite entre ses deux désirs, alors que dans le cas d'un homme normalement constitué intellectuellement et placé dans la même situation, il serait à priori en capacité de choisir arbitrairement le plus grand bien pour lui. 

    L'âne, n'ayant pas été informé ou éduqué, n'a pas de libre-arbitre et ne peut donc pas atteindre la vérité, il est déterminé pour choisir le mieux pour lui sans le savoir. Ainsi, sachant que la soif est un plus grand danger que la faim, l'homme instruit choisirait de se désaltérer avant d'aller se restaurer. Mais Spinoza estimait que sur ce point, il n'y a pas de différence entre l'homme et l'animal, par ignorance ou par embarras, même l'homme déjà à son époque, ne sachant choisir par manque d'éducation, serait aussi mort de faim et de soif. Ou peut-être est-il tout simplement mort d'idiotie, empêtré dans sa propre bêtise. Car ce qui fait de "l’âne de Buridan", un âne, ce n’est pas qu’il pense mal ou de façon tordue, c’est qu’il se met à penser. Il pense quand justement il devrait agir !

    Il y a des moments où, en effet, la pensée surtout lorsqu'elle n'est pas éduquée ou informée correctement, doit être mise de côté pour laisser s'exprimer l'instinct. Simplement parce que si elle n'est pas éclairée, elle entrave, parce qu’elle se substitue à l’action, elle l’empêche, elle la diffère, voire dans certains cas qu’elle est prétexte pour ne pas agir. Voilà un exemple à ne pas suivre, car nous devons tous prendre des décisions au quotidien et en souhaitant évidemment qu’elles soient les bonnes. Et en ce qui concerne le processus de la prise de décision et son exécution, il est très intéressant de se référer à la méthode d’Ignace de Loyola, qu’aucun manuel de management ne saurait ignorer. Et le management est, dit-on, "l’art de prendre des décisions imparfaites sur la foi d’informations incomplètes".

    Chacun a le désir de prendre des décisions reposant sur le bon sens et l’objectivité des situations mais trop souvent c’est l’intuition qui l’emporte, simplement parce que le cerveau n’est pas vraiment entraîné à raisonner de façon construite et logique. Ignace de Loyola dispose alors d’une espèce de technique, à propos d’un supposé signe de Dieu. Elle constitue, en tous cas, un vrai processus clairement énoncé dès le milieu du XVIe siècle et toujours en vigueur. Il l’expose dans ses ouvrages, "Les Constitutions, Correspondance" et surtout dans "Exercices spirituels". Car, pour lui, la prise de décision passe par quatre phases principales :

1. La phase d’information : Le responsable et ses conseillers ordinaires, ses amis, prennent connaissance de l’historique de l’affaire, qui aura été préparé de la façon la plus simple possible. Cet historique peut encore être éclairci par la consultation de personnes compétentes. Ou de nos jours, par des articles, des écrits émis par de vrais spécialistes de la question.

2. La phase de délibération : C’est l’examen des avantages et des inconvénients dans l’adoption ou le refus du projet. C'est peser le pour et le contre, et commencer à sortir une trame générale de l'histoire.

3. La phase de la consultation à Dieu, à travers la prière : Le responsable et chacun de ses conseillers prient pour tenter de percevoir, avec une totale pureté intérieure et sans intérêt personnel, là où l’Esprit Saint les conduit. C'est l'intuition qui domine l'instinct, mais guidé par une sagesse.

4. La phase de décision : Les conseillers donnent alors leur opinion. Celui qui assume la responsabilité du groupe les écoute, confronte ces opinions avec la sienne, les soupèse devant Dieu, et quelle que soit l’opinion majoritaire des conseillers, il prend seul sa décision.

    Maintenant, faisons abstraction de Dieu, qui intervient rarement de nos jours dans les décisions et remplaçons-le par l'éducation, l'information, la réflexion, la recherche de connaissances et de savoir, et nous ne garderons que la séquence et les ingrédients d’une décision rationnelle, à l'inverse d'une décision émotionnelle, mue que par l'instant, et selon nos capacités. Il est évident que chacun de nous a le désir de prendre des décisions reposant sur le bon sens et l’objectivité des situations, mais trop souvent c’est l’émotion qui l’emporte. C'est l'intuition mal construite et non soumise à des préceptes élevés, tels que ceux qu'offre le Divin, qui l'emporte, simplement parce que le cerveau n’est plus vraiment entraîné à raisonner de façon construite et logique. Bien au contraire, il est soumis perpétuellement à l'émotion par écrans interposés. Et c'est là que l'Humanité actuelle est comparable à l'âne de Buridan !

    Lorsque nous refusons de nous informer par nous-même, nous ne sommes pas poussés par plus de raisons dans un sens que dans l’autre, nous ne sommes pas déterminés à faire ceci plus que cela. Nous sommes soumis volontairement, et par paresse, à un jugement émotionnel et non plus rationnel. Sans doute faut-il alors qu’arbitrairement nous décidions de pencher nos réflexions ou actions plus d’un côté que de l’autre. Ainsi, informés uniquement pas des médias débilisants et propagandistes, les hommes de notre époque suivent ce que leurs réflexions, construites à partir de ces faits dévoyés et hautement émotionnants, leurs inspire de faire. Sans aucune base juste ou étayée par les vérités acquises lors de lectures ou de recherches plus poussées. Comme nous le vivons tous les jours depuis plus de 18 mois avec cette fausse pandémie, comme avec ce faux vaccin. 

    C'est ainsi, de cette population mal éduquée, que nous voyons toujours plus de personnes porter des masques en toutes circonstances et des plus saugrenues, alors qu'il est écrit sur la boite elle-même qu'ils ne protègent en rien d'un quelconque virus. Qu'ils attendent un nouveau confinement, alors que les deux premiers n'ont servi strictement à rien. Que l'on constate aussi leur stupidité suicidaire d'aller se faire injecter plusieurs doses d'un poison, issu d'une expérimentation génique en phase 3, et dont on sait qu'il devient mortel et entraine des variants au vue des chiffres. Qu'ils demandent un pass sanitaire partout (preuve ultime de leur soumission sans restrictions) pour étancher leur égoïsme primaire d'aller au restaurant, au ciné ou en vacances, alors qu'il n'est pas nécéssaire pour les politiques et la police qui les défends. Qu'ils accusent les non-vaccinés de propager une maladie, dont on n'a toujours pas prouvé l'existence ni la surmortalité, et  pour laquelle ils sont censés être prémunis... C'est à cause de ces ânes que nous en sommes là !

    Convaincus d'avoir raison en écoutant les menteurs patentés qui passent à la télé, ils s'enfoncent dans leur bêtise sans jamais chercher à connaitre les faits et les véritables chiffres. Leur ignorance les poussant toujours plus dans l'esprit grégaire. Préférant utiliser les arguments d'un présentateur ou d'un chroniqueur halluciné que ceux d'un virologue de renom ou d'un Prix Nobel de médecine. Leur troupeau s'agrandit de jours en jours, mais à la différence de l'âne, eux, ils se croient instruits ! Et l’indifférence peut être acceptée par ceux qui se cultivent et s'instruisent, et donc ne se font pas injecter ce poison et refusent catégoriquement ce pass Nazitaire. En revanche, ses partisans ont cependant été aveugles au fait qu’elle ne se rencontre pas seulement dans les cas  où l’on est comme l’âne de Buridan, mais universellement dans tous leurs actes à l'heure actuelle. Et dans toutes leurs décisions depuis lors, y compris lorsque ils ont devant les yeux une évidente raison d’incliner d’un côté plutôt que de l’autre.

 C'est comme cela que ce troupeau d'ânes préfère volontairement, et non consciemment car ils n'ont plus aucune conscience tant ils sont hypnotisés par leur bêtise, se faire soumettre, insulter, maltraiter, piquer, museler par un pouvoir devenu fou mais omniprésent sur leurs écrans, que de se rendre à la raison que cette pandémie n'en est pas une, que les médicaments existent et ne nécessitent  pas de vaccin, que leur injection expérimentale a des conséquences plus désastreuses encore que la maladie au point même d'être mortelle dans de nombreux cas. Ils refusent de voir la vérité, ils éludent sciemment tout argument, toute preuve de leur bêtise, et font le choix de la mort par injection, par non réflexion, par ânerie assumée !   

    Ce monde est devenu complètement fou par son ignorance volontaire, par sa crétinerie veule, par son refus de comprendre et de connaitre les faits, par peur et lâcheté de s'assumer. Il n'existe plus dès lors que des zombies lobotomisés par leur télé, rassurés par leur nombre et incapables de construire une société, tant ils sont infantilisés. Réfugiés derrière leurs faux arguments, leurs axiomes lancés à l'emporte pièce par les gouvernants, ils contribuent tous les jours à leur propre destruction comme à celle de leur progéniture. La carotte, qui normalement et jusque-là les faisaient avancer, a été mise dans leur fondement et bien profond. Lorsque l'expression populaire disait qu'ils étaient bête à manger de l'avoine, on peut même avouer de nos jours qu'ils sont cons à ne bouffer que du son !

    Abreuvés que de paroles, ils ont tout perdu de leur vie comme de leurs acquis, ils ont assassiné leurs parents, stérilisés leur enfants, verrouillé et contrôlé chaque acte de  la société, mais ils persistent et signent en groupe, dans leur absolue aberration d'animal d’abattoir, dont le cri que l'on croyait être le bêlement du mouton, mais qui est en fait le braiment de l'âne. Car en réalité, ce ne sont plus des moutons, ni des pigeons, ce ne sont que des troupeaux assumés d'ânes de Buridan. Ils se sont donc destinés à mourir vite, par bêtise et par ignorance, par inaction et mauvaises réflexions, sacrifiés par leurs maîtres banquiers...     

 ...au rythme des injections imposées !

Phil BROQ.



    

    

    

    

    


1 commentaire:

  1. z'ont pas publié mon commentaire - z'ont osé - je disais que boire et manger - respirer et vivre c'est la base de la vie - tant pis pour les autres, ils choisissent - mais ils nous mènent là ou il ne faut pas aller - une soumission débile - refuser de vivre par peur de mourir on a jamais vu ça !

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