LES LOIS LIBERTICIDES : FICTION OU REALITE ?
« Les lois liberticides ? Mais non, ce ne sont que des mesures de protection ! » Ce refrain se répète avec une insistance troublante, comme si le carcan de la répression se drapait en manteau de bienveillance. Cessons de nous bercer d'illusions et regardons la réalité en face : nous vivons un dévoiement insidieux de la Constitution, orchestré avec une maestria sinistre par un Conseil constitutionnel aux ordres.
Sous prétexte de sécurité sanitaire, nous avons vu s'abattre des mandats absurdes, tels que le port obligatoire du masque, le confinement de citoyens en parfaite santé, et les tests PCR imposés à la chaîne. La répression s'est étendue avec le passe vaccinal, le contrôle de nos vies privées sous prétexte de sport ou de restauration. La vaccination, d'abord obligatoire pour certains, s'est étendue aux enfants, avec onze vaccins et des dizaines d'injections dès le plus jeune âge, une atteinte directe à la liberté individuelle.
Mais le pire est peut-être à venir. La reconnaissance faciale, maintenant implantée dans certains lieux, s'apprête à se généraliser. L'obligation de sacrifier une voiture en parfait état de fonctionnement ou de réaliser des travaux d'isolation pour la location ou la vente de biens immobiliers révèlent une intrusion alarmante dans nos vies privées. La censure sur les réseaux sociaux, la fermeture des médias alternatifs, la persécution des esprits dissidents, tout cela, nous le subissons sous couvert de notre « bien commun ».
Le crédit social est déjà à l'horizon : un système où l'accès à vos ressources est conditionné par votre obéissance à des critères de bon citoyen. Votez bien, mangez bien, pensez bien – voilà le prix à payer pour la liberté prétendue dans notre République, une prétendue garante des droits de l'homme.
Les résultats des élections législatives de 2024 offrent une illustration parfaite de cette démocratie de façade. Le Rassemblement National, avec 37,05 % des voix, n’a obtenu que 142 députés contre les 178 du Nouveau Front Populaire avec 25,6 % des voix. Voilà la preuve éclatante d’un système où la majorité de façade est donnée à une minorité, un faux-semblant de démocratie.
Les élections européennes de juin 2024 ont révélé un désastre pour le parti présidentiel, qui a dû se résigner à dissoudre l’Assemblée. La nomination du Premier ministre, ainsi que l’imposition du « nouveau » Michel Barnier, révèle encore une fois le jeu de chaises musicales au sommet de l’État. Barnier, ex-Commissaire européen, ancien ministre et proche des laboratoires Mérieux, est le produit parfait de ce système où les liens entre politique et intérêts privés sont plus que jamais prégnants.
La Constitution, loin d'être un bouclier protecteur, se révèle une clé d'entrée vers un pouvoir autoritaire masqué sous le vernis démocratique. Les articles de la Constitution, comme l'article 8, qui permet au Président de nommer un Premier ministre sans tenir compte du parti majoritaire, ainsi que la possibilité de démissionner avant de se représenter, sont détournés pour servir des ambitions personnelles.
Nous assistons ainsi à une pièce de théâtre tragique, une démocratie en carton-pâte où le pouvoir se donne le droit de manipuler les règles du jeu à sa guise. En fin de compte, cette Cinquième République, en dépit de son apparence, est une dictature camouflée en démocratie, un Canada Dry qui, bien qu’ayant la couleur et le goût de la liberté, en est totalement dépourvu.
Mes chers compatriotes, n’êtes-vous pas fatigués de cette comédie ? Ne voyez-vous pas que le peuple est en réalité une marionnette dans ce grand spectacle où le pouvoir joue à la fois l’architecte et le maître de cérémonie ? Les prochaines élections ne seront qu’un nouveau tour de manège, alors souvenez-vous : voter est un geste civique… mais à quel prix ?
Phil BROQ.
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