15 septembre 2024

LA MANIPULATION MACHIAVÉLIQUE DES ÉLECTIONS

 Sous Macron, les médias mainstream ont souvent joué le rôle de propagandistes plutôt que de véritables journalistes. Les chaînes d'information en continu, les journaux et les sites d'information semblent systématiquement propager des récits favorables au pouvoir. Les candidats d’opposition ou les mouvements de contestation sont souvent réduits au silence, caricaturés ou discrédités. Par exemple, les révélations sur des scandales ou des incohérences dans les politiques de Macron sont souvent étouffées ou minimisées dans les grands médias. Ce contrôle de l’information joue un rôle crucial dans la manipulation de l’opinion publique et la gestion de l’image présidentielle.

L’élection présidentielle de 2022 a révélé des anomalies inquiétantes. Les écarts dans les résultats publiés en temps réel ont soulevé des questions : des ajustements de dernière minute, des changements inexplicables dans les chiffres des voix, et des délais de publication des résultats pourraient indiquer une manipulation orchestrée. La rapidité avec laquelle les résultats des différents bureaux de vote ont été modifiés ou harmonisés semble suspecte. Une telle manipulation pourrait avoir pour but de garantir une victoire confortable en faussant les résultats en faveur du candidat favori.

Le vote électronique, censé moderniser et sécuriser les élections, est devenu une boîte noire, à l’abri de tout contrôle véritable. Les erreurs et les incohérences dans le système de vote électronique sont souvent mises sous le tapis. Par exemple, des anomalies dans les résultats de certaines circonscriptions ont été notées, mais elles sont rapidement écartées ou expliquées par des "problèmes techniques". Ces systèmes peuvent être manipulés pour garantir que les résultats finaux favorisent le pouvoir en place, en ajustant les chiffres à la source ou en modifiant les résultats lors du comptage.

Sous Macron, plusieurs réformes institutionnelles ont été mises en place, non pas pour améliorer la démocratie, mais pour consolider le pouvoir. La réforme des retraites et celle sur le Code du travail, souvent présentées comme des nécessaires ajustements économiques, ont en réalité affaibli les contre-pouvoirs et réduit la capacité des syndicats et des opposants à contester les politiques gouvernementales. De même, le renforcement du rôle présidentiel et la réduction du nombre de parlementaires sont des moyens pour augmenter le contrôle direct de l’exécutif sur le législatif, réduisant ainsi la possibilité de vérification et d’équilibre du pouvoir.

Les conditions strictes pour obtenir des parrainages nécessaires pour se présenter aux élections sont souvent utilisées comme un outil d’exclusion. En imposant des critères de parrainage rigoureux, le système électoral exclut de fait de nombreux candidats potentiels. Ce processus est particulièrement avantageux pour les candidats des partis établis qui ont déjà des réseaux établis et des soutiens financiers conséquents. Par exemple, les changements dans les règles de parrainage pour les élections présidentielles ont rendu extrêmement difficile pour les candidats indépendants ou de petits partis de recueillir les signatures nécessaires.

Le système de représentation proportionnelle a été modifié dans plusieurs élections pour favoriser les grands partis, en limitant les chances des petits partis de gagner des sièges. Le découpage des circonscriptions électorales (le redécoupage) est souvent réalisé de manière à favoriser les zones traditionnellement favorables au pouvoir en place, en manipulant ainsi les chances des candidats d’opposition.

Les révélations concernant les affaires de corruption et les conflits d’intérêts liés au gouvernement sont souvent étouffées ou minimisées. Les scandales financiers, tels que ceux révélés par des enquêtes comme les Panama Papers ou les Paradise Papers, mettent en lumière les liens entre les grandes entreprises et le gouvernement, mais ces informations sont souvent noyées dans une vague de désinformation et d’indifférence médiatique. L’immunité accordée à certains membres du gouvernement en raison de leur statut ou de leur position crée un climat où la transparence est sacrifiée au profit des intérêts politiques et économiques.

Enfin, la répression des manifestations et la criminalisation des mouvements de contestation sont des stratégies fréquemment utilisées pour maintenir l’ordre établi. Les manifestations contre les politiques de Macron, comme celles des Gilets Jaunes, ont souvent été confrontées à une répression sévère, avec des violences policières et des arrestations massives. Cette répression vise à intimider les opposants et à dissuader la mobilisation contre les politiques du gouvernement.

En somme, la présidence de Macron illustre comment un système démocratique peut être détourné pour servir des intérêts particuliers, en utilisant des méthodes subtiles et des manipulations sophistiquées pour maintenir le contrôle tout en donnant l’apparence de la légitimité démocratique. La transparence, la vérification et le véritable pluralisme politique sont systématiquement mis à mal, faisant de ce système un exemple frappant des dérives possibles de la démocratie moderne.

Phil BROQ.



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