LE VRAI POUVOIR DE DIRE "NON !", C'EST LE BOYCOTT …

 Vous vous réveillez chaque matin, prenez votre café, et vous vous préparez à affronter une nouvelle journée dans un monde qui semble de plus en plus insensé. Vous voyez l'injustice partout, des multinationales qui exploitent sans vergogne des ressources humaines et naturelles, à des gouvernements qui semblent s'enliser dans l'inaction ou, pire, s'allier avec ceux qui détruisent la planète pour le profit. Vous voulez agir, mais face à cette machine tentaculaire, vous vous sentez impuissant, presque résigné. Pourtant, au fond de vous, une question persiste : que puis-je faire, moi, simple citoyen ? Et si je vous disais que la réponse se trouve juste là, dans votre poche, à chaque fois que vous sortez votre portefeuille ? Oui, vous avez plus de pouvoir que vous ne le pensez. Chaque achat que vous faites, chaque euro que vous dépensez, a le potentiel de soutenir ou de s'opposer à ce système. Le boycott, cet acte simple mais radical, est peut-être la clé pour reprendre un peu de contrôle sur ce monde qui semble nous échapper.

Dans un monde où l'argent est le maître incontesté, où une élite grasse et insatiable se goinfre sans la moindre vergogne, laissant les plus démunis ramasser les miettes, il devient crucial de rappeler que nous, simples citoyens, ne sommes pas sans défense. Ils veulent nous faire croire que notre pouvoir s'arrête au bulletin de vote, mais c'est un leurre bien commode. En réalité, notre véritable force réside ailleurs : dans notre portefeuille. Le boycott, voilà l'arme de choix pour ceux qui refusent de se laisser asservir par une caste de nantis, ces privilégiés qui utilisent nos propres deniers pour consolider leur domination.

Le mot "boycott" n'est pas si vieux. Né en 1880, il tire son nom d'une action orchestrée par Charles Parnell, un leader nationaliste irlandais, contre Charles Cunningham Boycott, un propriétaire terrien abusif. Le message était simple : ce type mérite une quarantaine sociale. Parnell prononça ces mots le 19 septembre 1880, exhortant la population à traiter Boycott comme un paria, un lépreux des temps modernes. Ce premier boycott était avant tout moral, une manière de manifester un dégoût collectif pour l'injustice. Au fil des décennies, le boycott a pris une dimension plus vaste, devenant un outil de résistance collective redoutable. En 1900, à Bialystok, l'Empire tsariste en fit les frais lorsque les travailleurs, révoltés par le licenciement de quarante-cinq jeunes filles, organisèrent un boycott des cigarettes Janovski. Les militants allaient jusqu'à arracher les cigarettes des mains des fumeurs pour les brûler. Le résultat ? Le fabricant céda, réintégrant les jeunes filles dans l'usine.

Et comment oublier Gandhi, ce maître incontesté de la non-violence, qui, en 1920, appela à boycotter les vêtements anglais pour dénoncer le pillage des ressources indiennes par l'Empire britannique ? Ce boycott n'était pas qu'une question de textiles, c'était un coup de poing symbolique dans le ventre d'un empire.

Le boycott, donc, est plus qu'un simple refus d'achat ; c'est un geste politique, un acte de rébellion. Prenons l'exemple du boycott des bus de Montgomery en 1955. Ce refus collectif de participer à un système ségrégationniste, déclenché par l'arrestation de Rosa Parks, a sonné le glas de la ségrégation raciale légale aux États-Unis. Comme quoi, là où la politique échoue, le boycott réussit.

Aujourd'hui, alors que les multinationales semblent hors de portée du contrôle démocratique, le boycott reste une arme efficace, capable de causer des pertes financières significatives tout en ternissant l'image publique de l'entreprise ciblée. L'économie mondialisée, hyperconnectée, permet à cette forme de protestation de se propager à une vitesse fulgurante, touchant des millions de consommateurs en un rien de temps. Les réseaux sociaux, ces nouveaux champs de bataille, sont désormais des vecteurs de boycott, où chaque like, chaque partage, peut contribuer à déstabiliser une entreprise.

Regardons ce qui se passe en France, où le boycott est souvent perçu comme une pratique marginale, voire exotique. Sous le ministère de Michèle Alliot-Marie, une circulaire incite les procureurs à réprimer fermement les actions de boycott, notamment celles ciblant les produits israéliens. Ici, le lobby sioniste a réussi à faire passer le boycott pour une provocation à la discrimination, passible d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Pourtant, l'État français appelle sans complexe à boycotter la Russie, montrant ainsi l'hypocrisie flagrante dans l'application des lois.

Le boycott, c'est la grève des consommateurs, un refus de participer à un système d'exploitation. Chaque achat que nous faisons est une caution au système en place. Chaque euro dépensé est un vote pour le monde que nous subissons. L'histoire regorge d'exemples où le boycott a infligé des coups sévères à ceux qui pensaient pouvoir agir sans conséquence. La Boston Tea Party, un acte de rébellion contre les taxes britanniques, fut le prélude à l'indépendance américaine. De même, le boycott des oranges Outspan pendant l'apartheid en Afrique du Sud a contribué à la chute de l'un des régimes les plus racistes de l'histoire moderne.

Même les multinationales les plus puissantes ne sont pas à l'abri. Harley-Davidson, Budweiser, Target... Ces géants ont vu leurs bénéfices s'effondrer après avoir tenté de surfer sur des vagues idéologiques controversées des trans-genre. Ou encore coca-cola ou Mac Donald's après leur soutien aux assassins israélites. Le boycott les a rappelés à l'ordre, montrant que les consommateurs ne sont pas dupes et qu'ils ont le pouvoir de frapper là où ça leur fait le plus mal : dans le porte-monnaie !

Dans ce monde où les valeurs culturelles et sportives sont souvent assombries par des événements dépravés ou dégradants, déconnectés du réels comme les oligarques, le boycott se dresse aussi comme une réponse puissante et nécessaire. Ces spectacles, qui ne vivent plus que grâce aux subventions d'État et à la complaisance d'un système en déroute, se nourrissent de notre indifférence. Pourquoi devrions-nous encourager des événements qui non seulement dévalorisent notre culture, mais perpétuent également des discours biaisés et des manipulations, semblables à ceux des journaux de propagande, désormais délaissés par un public éclairé ? 

En refusant d'assister à ces manifestations, en dénonçant les pratiques douteuses qui les entourent, nous pouvons envoyer un message fort : nous ne tolérerons pas que notre patrimoine soit entaché par des intérêts mercantiles et des valeurs dévoyées. Chaque place non réservée, chaque billet non acheté, devient un acte de résistance qui peut forcer les organisateurs à repenser leurs choix et à rétablir une culture digne de ce nom. Ne laissons pas ces événements dégradants prospérer dans l'ombre de notre silence ; engageons-nous ensemble à faire entendre notre voix et à revendiquer un espace culturel qui reflète nos véritables aspirations.

En France, la situation est encore plus grotesque. La TVA, présentée comme une taxe pour le bien commun, n'est en réalité qu'une escroquerie institutionnalisée. Un impôt de 20 % qui pèse lourdement sur les plus pauvres, tandis que les riches profitent de passe-droits scandaleux. La TVA est devenue un boulet pour les travailleurs, une entrave à la consommation qui ne fait qu'accroître les inégalités. Mais paradoxalement, c'est aussi la seule taxe que nous pouvons boycotter. Imaginez un instant si 10 % de la population arrêtait d'acheter des produits soumis à la TVA, se tournant vers des circuits courts, les marchés locaux, ou les producteurs directs. L'État verrait ses recettes fondre, ses petits marquis hauts fonctionnaires, ministres ou sénateurs arrêter avec leurs frasques financées par nos impôts et avec elles, l'assurance des élites qui pensent que nous ne sommes que leurs vaches à lait.

Ils nous prennent tous pour des moutons, mais c'est mal nous connaître. Même si la population Française est largement constituée de castors, de pigeons et d'autruches (les caspitruches), il reste aussi encore des Hommes.

Le boycott, c'est notre dernier rempart pacifique contre un système qui ne sert qu'une poignée de privilégiés détestables. C'est une arme silencieuse mais dévastatrice, capable de faire trembler les plus puissants, voire les faire disparaitre… Car au fond, le pouvoir n'appartient pas à ceux qui gouvernent, mais à ceux qui consomment.

À chaque fois que nous fermons notre porte-monnaie, nous envoyons un message clair : nous ne financerons pas notre propre servitude. L'histoire a prouvé que le boycott est une arme redoutable. Alors, pourquoi ne pas l'utiliser à plein régime ? Les entreprises, les gouvernements, les élites ont tout à perdre. Nous, nous avons tout à gagner.

Alors, la prochaine fois que vous faites un achat, demandez-vous : "À qui profite vraiment cet argent ?" Si la réponse vous déplaît, sachez que vous avez le pouvoir de dire NON. Le boycott est là, entre vos mains. Il est temps de l'utiliser.

Le boycott, cette arme citoyenne, peut faire trembler les géants. Il suffit d'une coordination minimale, d'un soupçon d'indignation, et la marmite des injustices commence à bouillir sous la pression collective. Oui, le boycott est la revanche des "petits" contre les "gros". En refusant de consommer un produit, on n'exerce pas seulement une révolte silencieuse ; on met en branle une machine à remords, un grain de sable dans l'engrenage bien huilé du profit.

Les entreprises, ces colosses aux pieds d'argile, se moquent bien des pétitions ou des discours enflammés sur la justice sociale. Mais touchez à leur portefeuille, et vous verrez leurs oreilles se déboucher, leurs sourcils se froncer, et la panique s'installer dans leurs conseils d'administration. Car, au fond, le boycott, c'est un peu la grève des consommateurs, une manière polie mais efficace de dire : "Pas avec mon argent !"

Le boycott, loin d’être une simple réaction de défiance, devient une arme politique à part entière. Il offre aux citoyens une voie pour exprimer leur désaccord avec un système injuste et pour construire un monde plus équitable, où l'argent ne dicte pas toutes les règles. Le boycott, c'est la grève des âmes conscientes, une démonstration que le citoyen, même seul face à son écran, peut encore faire trembler les puissants.

Alors, chers lecteurs, ne sous-estimez jamais le pouvoir de votre portefeuille. Chaque achat est un vote, chaque refus est un message. Dans ce monde où les injustices se cachent souvent derrière les vitrines étincelantes des supermarchés, le boycott reste l'une des rares armes que nous avons à notre disposition pour résister et, peut-être, changer les choses. C'est une réponse à l'impuissance, une façon de dire non à ce système qui semble invincible.

Et le boycott, c'est surtout bien plus qu'un simple acte de consommation consciente ; c'est une déclaration de guerre silencieuse contre l'injustice. C'est l'arme des opprimés, une manière de reprendre le pouvoir que l'on nous a subtilisé. Imaginez un instant si des millions de personnes décidaient, ensemble, de cesser de soutenir les entreprises qui détruisent notre planète, qui exploitent les travailleurs, ou qui alimentent les conflits. Imaginez l'impact que cela aurait. Les entreprises ne sont pas insensibles aux pertes financières ; elles y sont même vulnérables. En refusant de contribuer à leur prospérité, nous les forçons à repenser leurs stratégies, à envisager des pratiques plus éthiques, à se rendre compte que le pouvoir, finalement, ne réside pas uniquement dans les conseils d'administration, mais dans les mains de ceux qui consomment.

Le boycott, c'est la promesse d'un monde meilleur, un monde où nos choix individuels s'additionnent pour créer un changement collectif. C'est un acte de foi en notre capacité à transformer la réalité. C'est un rappel que nous ne sommes pas seulement des spectateurs passifs, mais des acteurs du changement. Et si nous sommes assez nombreux à dire "NON", ce système, qui semblait autrefois inébranlable, pourrait bien commencer à vaciller. Alors la prochaine fois que vous ouvrez votre portefeuille, souvenez-vous : 

Vous avez le pouvoir de dire oui à un monde plus juste, plus équitable, et plus respectueux des valeurs que nous partageons tous. Le boycott, c'est votre voix, votre pouvoir, et peut-être bien l'avenir que nous espérons tous.

Phil BROQ.



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