21 mars 2022

LEUR PROGRES, LEURS PROJETS ET LA FIN DE L'HUMANITE...

Le progrès désigne, dans l'Histoire des hommes, l'amélioration technique constante qu'ils ont mise en œuvre pour habiter et soumettre un monde naturellement hostile. Ainsi, par sa réflexion et son intelligence, l'Homme a accru sa puissance sur la nature grâce à la compréhension des lois qui la gouvernent et aux applications techniques qu'elles ont permises par la suite et au fil des siècles. Cela peut sembler réellement un progrès, puisque la technique moderne est rendue possible par la raison humaine, mais il s'agit surtout de confort plus que de progression dans le sens d'évolution supérieure. Car la question du sens ou de la finalité, quant à l'emploi de ces progrès techniques, ne peut que nous laisser perplexes. Et il est incontestable que les relations entre les hommes sont loin d'être marquées par l'idée de progrès, surtout si nous songeons à la domination ou à la soumission perpétuelle exercées par l'Homme sur ses semblables. Car, ce que l'on nomme abusivement progrès, n'a finalement servi qu'à détruire toujours plus notre espace vital, polluer l'ensemble des ressources naturelles, tuer une part inimaginable du vivant, exacerber l'emprisonnement des masses, empêcher le développement spirituel et tout ceci, aux seuls profits d'un petit groupe dominant et toxique. Car de tous temps, les hommes ont surtout fait preuve d'un génie technique et technologique pour dominer, soumettre, exploiter, voire exterminer leurs semblables comme leur environnement.

Un des mensonges récurent de notre monde moderne, est de nommer ainsi "progrès" une simple élévation technique de nos capacités matérielles à contraindre tout ce qui nous entoure selon nos désirs les plus fous. Et s'il est bien évidemment un progrès humain, dans le sens où il naît des facultés de l'Homme, il reste néanmoins de plus en plus "inhumain" dans le sens où il sacrifie ce que nous avons de plus beau et sacré en nous-même. Toutes ces magnifiques facultés d'adaptation à notre environnement, de compréhension des lois qui régissent la vie, de communication entre nous et avec les autres espèces que nous avons domestiquées, de coopération afin de créer des merveilles d'ingéniosité pour nous aider à vivre bien, et ce, dès notre naissance et que nous passons pourtant le plus clair de notre temps à détruire. C'est-à-dire une âme saine dans un corps sain, un esprit tourné vers le bien commun et la coopération positive, une volonté de préserver la vie de tous et de tout, et une nécessité de vivre en harmonie avec notre milieu naturel pour ne citer que ceux-là...

Or, sans être pour autant un fin observateur, on constate aisément que c'est moins ce pseudo-progrès, qui reste résolument technique et matériel, qui semble être au service de l'Homme que l'inverse, car nous voyons bien qu'il s'agit davantage d'un emballement des techniques et des technologies, que d'un progrès véritable qui consisterait à développer l’élévation spirituelle, intellectuelle et l'harmonie dans notre humanité comme dans notre environnement naturel. Nous nous suicidons avec un tel engouement et une telle volonté furieuse qu'il ne peut en aucun cas s'agir d'un progrès mais bien d'une régression, voire d'une stagnation vers nos plus bas instincts et jamais domestiqués. Et ce, faute de savoir dispenser une éducation adéquate ou de désigner des dirigeants dignes de confiance, courageux et dévolus au bien-être des autres plutôt qu'à leur satisfaction propre et leur avidité à accaparer les biens d'autrui. Ainsi, le véritable progrès de notre humanité est à présent compromis par le manque de raison et de sagesse dont les hommes semblent faire preuve depuis toujours. Et ce à qui nous avons accordé notre confiance afin de nous aider dans notre quête de bien-être, ceux que l'on nomme scientifiques et pourvoyeurs officiels de progrès, ont eux aussi trahi leur fonction, comme l'on fait tous les dirigeants actuels et passés, en entrainant toujours plus l'humanité vers le gouffre de leur destinée en leur fournissant l'illusion de la véritable progression. Et c'est ce qu'avait bien compris Rabelais lorsqu'il écrivait, il y a 5 siècles déjà, que la "science sans conscience n'est que ruine de l'âme...".

La notion de "modernisme" recouvre un ensemble de mouvements culturels ayant animé les sociétés occidentales de la fin du XIXème siècle au milieu du XXème siècle, qui trouverait son apogée au moment de la Première Guerre mondiale ou dans les années suivantes. C'est la recherche de ce qui est moderne, actuel, contemporain, c'est une forme dévoyée de rationalisme par opposition au traditionalisme. Le traditionalisme, pour les théologiens catholiques, est la doctrine d'après laquelle une révélation primitive fut absolument nécessaire au genre humain, non seulement pour acquérir la connaissance des vérités de l'ordre surnaturel, mais bien pour acquérir la connaissance des vérités suprasensibles, c'est-à-dire des vérités fondamentales de l'ordre métaphysique, moral et religieux. Mais cet attachement aux valeurs et aux vertus, aux croyances du passé transmises par la tradition orale puis écrite, ces mœurs ancestraux et éprouvés qui ont fait la grandeur de l'humanité, étaient ceux de l'Homme dans son état le plus proche de la nature et de SA nature innée, jusqu'à ce que cette notion de progrès débridé l'entraine vers sa propre déchéance et sa décadence. Ainsi, on peut dire que le "progressisme" n'est que le sale progrès d'un modernisme désuet et dévoyé par les pensées déistes, puisque les connaissances d'ordre métaphysique et religieux ne sont pas accessibles à la raison. 

De fait, le développement de notre espèce à travers les âges n'a démontré aucune évolution véritablement supérieure de l'humanité, aucune élévation spirituellement sublime, aucune compréhension raisonnable de notre nature, ni de celle qui nous entoure, pas plus qu'elle n'indique d'ailleurs une orientation concernant le possible progrès moral et politique d'une humanité en perte totale de repères et de buts salutaires à tous. Et c'est paradoxalement l'avancée fulgurante des améliorations techniques qui nous rend mécontents et frustrés de constater que notre humanité reste incapable d'utiliser ces moyens puissants avec discernement, prudence et jugement quant aux buts poursuivis par cette folie dite "progressiste". Nous n'avons dès lors plus que la possibilité d'inventer artificiellement, par l'apport de technologies toujours plus destructrices et carcérales, les moyens d'utiliser à outrance notre environnement naturel, quitte à le réduire en miette comme nous réduisons nos grandes pensées à néant, pour pouvoir vivre encore dans ce monde que nous avons sclérosé à cause de l'illusion créée par ce faux perfectionnement. Ainsi, la technologie numérique, théoriquement faite pour rapprocher les hommes, contribue en réalité à les maintenir toujours plus dans l'isolement. Elle empêche désormais toute forme de liberté d'action, de pensée et de mouvement, tant notre humanité est contrôlée, surveillée, voire comptabilisée dans ses moindres aspects. C'est sûrement ce dont Rousseau voulait nous avertir lorsqu'il écrivait "qu'il n'est pas certain que le progrès technique engendre un progrès dans les relations humaines." De fait, l'évolution des techniques comme des technologies que l'on nous présente comme étant une amélioration de notre condition, n'est peut-être que la cause première qui interdit ou limite considérablement le vrai progrès dont l'humanité a cruellement besoin afin de se réaliser. 

Mais, on ne peut pas non plus aussi simplement réduire le progrès de l'humanité au seul progrès des sciences et des techniques, qui ne sont que les seuls progrès réalisés par l'Homme qui soient quantifiables. Et pour René Guénon, dans "La crise du monde moderne", la fin de ce processus de dégradation serait la modernité elle-même. Lui qui appelait d'ailleurs notre époque "le Règne de la Quantité", parce que l'Homme et son environnement sont de plus en plus déterminés uniquement par la matière et non plus par la spiritualité. Et l’ère moderne avec sa construction illusoire du confort basé sur la quantité plutôt que sur la qualité, afin de continuer à travailler à l'édification de leur prison mentale, a été le déclenchement de la fin programmée de l'Humanité. Or notre espèce n'est pas constituée seulement de matière, mais bien au-delà. Elle possède aussi un esprit, une force plus puissante d'où est tirée la matière, la technique et en suivant la technologie. C'est grâce à cet esprit, qui domine donc la matière que l'Homme s'est surtout développé, mais n'a atteint qu'un minable progrès tant il s'est dévoyé dans sa recherche de supériorité. Car si le mot progrès vient du latin "progressus", de "progredi", signifiant "avancer". Simplement avancer de façon rectiligne vers le bien ou le mal, vers la ténèbres ou la lumière, selon comment on a démarré mais d'avancer sans cesse, droit devant, qui permet donc de progresser. Le mot évolution quant à lui, issu latin "evolvere" et signifiant "dérouler", indique plutôt une transformation, une expansion vers le mieux dans un domaine particulier et donc une élévation par rapport au point de départ. Il semble donc plus judicieux de chercher à évoluer qu'à tenter de progresser, si l'on veut atteindre les sommets. D’ailleurs, ne dit-on pas qu'on progresse sur un chemin alors qu'on évolue vers les sommets... 

Certes l'Homme, étant donné sa nature profonde et son esprit éveillé, n'a jamais cessé d'inventer. Inventer de nouveaux outils pour se faciliter la vie, de nouvelles armes pour la chasse ou la défense, mais aussi de nouveaux langages ou modes d'expressions comme la musique, la peinture, la programmation, mais aussi de nouveaux cultes, de nouveaux rituels et surtout des religions. Bien que chaque nouveau langage soit une division car les Hommes parlant des langues différentes, comme dans le cas de la Tour de Babel, ne se comprenaient finalement plus. Comme chaque nouvelle religion était une division supplémentaire puisque les Hommes ayant des croyances différentes ne se rapprochaient plus, bien au contraire. Ils ont même passé leur vie à se battre au nom de leur nouveau Dieu en tentant d'imposer leur langage et leur croyance aux autres. C'est la raison pour laquelle chaque langue, et chaque religion éloignaient de plus en plus les Hommes de leur Tradition primordiale, de leur nature innée, de leur coopération positive et de l’harmonie bienfaitrice. Ainsi, Leibniz écrivait : "La vérité est plus répandue qu'on ne pense, mais elle est aussi enveloppée, et même affaiblie, mutilée, corrompue par des additions qui la gâtent ou la rendent moins utile. En faisant remarquer ces traces de la vérité dans les anciens (ou, pour parler plus généralement, dans les antérieurs), on tirerait l'or de la boue, le diamant de sa mine et la lumière des ténèbres ; et ce serait, en effet, une certaine philosophie éternelle." 

Les progrès de la technologie et plus particulièrement ceux du "machinisme", apparus pour la première fois en Angleterre au début de la première grande Révolution industrielle, ont permis des gains de productivité conséquents mais surtout la mise en compétition de l'homme face à la machine, tout comme son asservissement par les industriels et les banquiers qui ont utilisés ce procédé afin de devenir les maîtres incontestés d'un monde voué à sa fin prochaine par excès de technologie, mais surtout par manque de moralité et de spiritualité adaptée. Le progrès de la technologie est donc, certes, un processus d'avancée historique dont l'Homme est lui-même l'origine et la cause, mais nous ne pouvons pas le rendre au seul progrès technique, technologique et machiniste, pas plus que nous ne pouvons en déduire que ce soit une véritable évolution positive pour l'humanité, qui a autant perdue d'esprit qu'elle a gagné de produits manufacturés et inutiles. Car à l'heure actuelle la technologie, plutôt que de rendre le travail plus aisé, asservit l'homme et le conduit au chômage, ou à l'exclusion. Nous sommes tombés dans un piège tendu par une petite minorité, qui sous couvert de nous rendre confortables nos vies, de nous permettre de nous détacher des contraintes de notre monde, et qui sous prétexte de nous servir nous ont totalement asservis. 

Or, l’oppression est totale dès lors que les machines et la technologie contrôlent et surveillent nos vies. Les opprimés, définis par leur seule condition économique et sociale, sans que soit mise en cause leur propre valeur morale, sont malheureux et soumis. Alors que les oppresseurs, caractérisés par leur péché collectif qui est la raison unique du mal subi par le camp des victimes innocentes sont heureux dans leur corruption. Ainsi, l’incarnation du progressiste accuse une opposition entre milieux humains, elle creuse un abîme et, où le progressiste arrive, il éprouve le besoin de flatter ses nouveaux frères en accablant toujours ceux qu'il a quitté. De plus, le progressisme continue à propager cette fausse notion du Christ qui hante notre Occident malade de romantisme et de socialisme depuis plus d'un siècle. Jésus serait le meneur doux et fanatique du mouvement révolutionnaire, le grand prédicateur de l'Amour, de la sensibilité, excluant toute réflexion prudente et toute sagesse, l'inventeur d'une charité qui tourne à la ruine de l'ordre naturel, à la déification de l'homme et de sa liberté. Or, le Christ n’est mu que par la vérité, la justice et l’amour de son prochain. Et il ira même jusqu’à chasser les vendeurs du temple à coup de fouet ! Car, contre le mal absolu qu’est l’usure et la finance, il n’y a d’autre solution que de combattre physiquement et sans répit. Tout chrétien, dès qu'il ne tient plus fermement à la doctrine catholique et à sa pure espérance du Ciel, retombe inéluctablement au niveau de l'attente révolutionnaire et, comme la Synagogue de Satan, il cherche un nouveau messie, un rédempteur providentiel qui lui évitera de travailler sur lui-même et à sa propre survie. Il préférera alors se plaindre, assis devant sa télé, des affres de la vie moderne plutôt que de travailler à la rendre meilleure par ses actions quotidiennes et son refus de cette technologie qui l’enferme dans sa fainéantise. Et sous ce prétexte de l'inadaptation aux masses, ce que le progressiste condamne en réalité, c'est l'indifférence de l'Église, non aux individus concrets, mais aux buts terrestres, à toutes ces passions d'une certaine humanité qui a supprimé toute recherche religieuse et tout désir de Dieu, puisque son confort matériel immédiat lui suffit.

Or, pour de nombreux philosophes contemporains, la technologie n'est plus un ensemble de moyens destinés à être utiles à l'homme, car elle est devenue au fil des siècles une puissance autonome, une fin en soi, une entité particulière puissante et dangereuse, qui à terme si l'on en croit les développement de l’Intelligence  artificielle et ce qu'en disent ses inventeurs, ne servira qu'à soumettre l'humanité à un règne de la quantité absurde, et qui ne fera de l'homme qu'un frein à l'évolution de sa propre espèce. Et c'est cette aberration destructrice, voire mortelle, que l'on nomme pourtant encore comme étant un progrès. C'est donc par cette folie des progressistes rationalistes et matérialistes, incapable de la moindre élévation spirituelle, de la plus petite once d'humilité face à un créateur unique, tant ils sont accrochés à leur chiffres permettant de quantifier notre monde sans jamais en observer la beauté, que nous sommes devenus, nous Humains, des parasites de notre propre Terre pour cette caste des mondialistes. Ainsi, au lieu d'abandonner leurs industries polluantes, leurs inventions scientifiques délirantes et martyrisantes, les regroupements des multinationales devenues omnipotentes autant qu'oppressantes, ils vont tenter de réduire le nombre des hommes plutôt que de détruire cette infamie qu'est devenue la technologie. Tout cela parce qu'une caste hautaine et prétentieuse veut accaparer l'ensemble de nos ressources qu'ils ont eux-mêmes gâchées et polluées par leur avidité et leur goût du pouvoir démesuré. Ils ont pour cela créé toutes ces monstruosités qui ne servent plus qu'à nous condamner, nous contrôler et nous tracer. Leur médecine ne sert plus qu'à nous enlever la santé, leur justice qu'à nous contraindre à leur souveraineté, leur religion qu'à nous enfermer, leurs machines qu’à nous dégrader, leur technologie qu'à nous isoler et leurs projets qu'à nous éliminer.

Paradoxalement, ceux qui ne croient pas en Dieu, mais qui cherchent à le tuer, tentent de se prendre pour lui en le singeant grâce à leur technologie. Ainsi, la nouvelle peste nommée Covid est inventée en laboratoire par les scientifiques payés par l'armée et devenus fous de leur prétention malsaine et égocentrique, car les armes biologiques sont la seule solution que les fous mondialistes et rationalistes, qui se nomment "progressistes", ont trouvé pour réduire la population mais garder les infrastructures intactes pour continuer à en profiter. La vaccination obligatoire est un acte de guerre clairement déclaré contre les peuples qu'ils veulent éliminer et la stérilisation des jeunes induite par leurs injections est la finalité ultime de leur forfait, comme le traçage numérique est celui de leur folie totalitaire et hautaine. Leur idéologie destructrice, traite comme des pestiférés les grands noms de la culture et les grands hommes qui ont fait avancer le monde. C'est de la sauvagerie, comparable à celle des fous furieux de la "Woke" culture, qui déboulonnent les statues et veulent réécrire l'Histoire à leur profit, niant et annihilant le savoir et la connaissance qui sont le socle de l'humanité. En faisant table rase de la culture dans nos musées, nos expositions, nos théâtres, nos universités, nos événements culturels, nous redevenons des barbares ennemis de la culture et du savoir, ennemis de l'humanité comme de la vie elle-même en refusant de voir et d'étudier les expériences passées.

Ainsi, politiquement, l'abandon de la raison construite par l'expérience, traditionnellement bonne conseillère, au profit de leur progrès, a engendré ce qui se fait de pire en termes de gestion et de gouvernance, c'est à dire une pseudo-élite auto-proclamée, mue par ses propres intérêts et en opposition totale au bien commun. Et l'analyse claire, simple, lucide et factuelle de Pierre-Yves Rougeyron sur le sujet est sans appel : "la France sécrète une élite qui veut la détruire dont Macron est certainement l'être le plus dégénéré. En réalité Macron est un grand dealer de haine et a vendu de la haine à la partie certainement la plus parasitaire de la population Française. Macron est un enfant de ce qu'on appelle la société liquide, c'est-à-dire la "dis-société", une société où il n’y a plus ni filiation, ni état, ni autorité, ni quoi que ce soit de vertical et de solide.  Et en réalité, à la fin, cela va donner une société qui va produire à sa base des lâches et dans ses hauteurs des traîtres !! Et bien cela va donner une société pourrissante qui va être le miroir assez atroce de l'ensemble des pays d’Europe continentale…"

Il est alors temps de se réveiller et de revenir à des notions plus naturelles et plus en adéquation à ce que devrait être l'humanité si elle n'était pas sortie de son chemin d'évolution par excès de progrès. Il faut que chaque humain se remette à penser, à coopérer, à préserver la nature qui est son seul salut pour sa pérennité. Il faut repenser dès à présent à l'établissement nouveau des valeurs traditionnelles et communes à l'ensemble des êtres humains, qui permettent une existence plus ou moins harmonieuse par rapport aux siècles passés et qui nous ont amené là où nous en sommes arrivés. Cette lutte pour retrouver notre humanité est le seul combat qu'il vaille d'être mené puisque nous sommes de toutes parts attaqués. Nous sommes entrés en Guerre sans le vouloir, parce que nous avons renoncé à gérer notre propre vie en leur déléguant le pouvoir. Notre Humanité, notre vie, notre pérennité sont à présent clairement en danger, par la faute de notre soumission à leur idée obsolète et mortifère du progrès. Ainsi, notre évolution future ne passera que par notre capacité à nous détacher de leur technologie, notre volonté de refuser cette folie qu'ils ont nommé progrès, notre envie de vivre plus sainement et de développer notre conscience d'être humain par l'expérience vécue et non plus par le confort de la procuration qu'ils nous offrent sur leurs écrans. Dans le cas contraire, de vous, de moi, de notre humanité, il ne restera plus rien dans une dizaine d'années, sinon un monde malade et malsain voué à disparaitre faute d'avoir su se développer puisqu'enfermé dans leur faux progrès, qui à terme, va nous broyer...


Phil BROQ. 

 






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