ISRAEL Vs IRAN OU COMMENT L'HYBRIS RAVAGE LE MONDE
Le monde moderne n’est plus
gouverné, il est possédé. Possédé par des individus enivrés par leur propre
reflet, imprégnés d’un délire de grandeur qui dépasse les limites de la simple
ambition pour se muer en pathologie. Cette maladie du pouvoir, qui touche
certains hommes et parfois même des foules entières, s’appelle le syndrome
d’hybris. Ce n’est pas seulement une maladie psychologique, c’est une
mutation, une forme de folie collective, qui se répand comme une traînée de
poudre à travers les rouages du monde moderne. Ce mal, à l’apparence clinique,
défigure la réalité, transforme la gestion d’une nation en une scène de
théâtre où l’autorité devient une idolâtrie et où le pouvoir se confond avec
l’omnipotence divine. Ces dirigeants psychopathes, de plus en plus nombreux, se voient désormais investis d’une mission divine, d’un pouvoir infaillible et immortel. Ils sont
convaincus de ne jamais pouvoir être touchés, et cette certitude devient leur
curseur moral. Ils se croient au-dessus des lois humaines, des frontières de la
morale, au point d’imposer à d’autres peuples une vision du monde aussi
fanatique qu’implacable.
Le syndrome d’hybris n’est pas
seulement un phénomène individuel, il est aussi un phénomène systémique, un
poison qui se propage à l’échelle des sociétés et des États. De nos jours, ce
poison ne se contente pas de se dissimuler dans les recoins des cabinets
ministériels, mais se déploie à ciel ouvert, habillé en costumes trois pièces
et brandi sous forme de programmes électoraux et de discours politiques. Dans
cette frénésie de puissance, ce délire se manifeste de manière pathologique quand
des peuples entiers sont poussés vers le chaos et la guerre, comme si la
destruction était une nécessité divine et que les sacrifices de vies humaines
étaient le prix à payer pour accomplir un dessein supérieur. Et tout cela se
passe sous le regard d’un homme comme Netanyahou - ou des groupe fanatisés comme celui des messianistes ou évangélistes - persuadé que son rôle est d’écrire l’Histoire, quand en réalité il ne fait que
la répéter systématiquement en pire.
Dans l’ombre de cette époque
troublée, où la confusion entre les prophéties anciennes et les désirs humains
crée une brume impénétrable, certains individus prétendent même avoir décrypté
l’avenir. C'est le cas du Rav Ron Chaya, par exemple, qui s’est autoproclamé messager de "la Fin
des Temps" comme un prophète de l'Armageddon. À travers ses vidéos et discours, il refait l’Histoire à sa façon et
la projette dans un avenir apocalyptique. Sa vision du monde ne repose pas sur
une analyse des événements contemporains, mais sur une lecture rigide et
fanatique du Talmud, qu’il réinterprète à sa manière, comme si chaque acte de
violence était inscrit dans un grand livre de la destinée, inéluctable et
sacré. À ses yeux, la guerre contre l’Iran n’est qu’une étape dans un plan
divin, une nécessité inscrite dans les "Écritures" d'une bande ancestrale de psychopathes à son image et qui justifie toutes les
violences.
Les prophéties millénaristes qu’il brandit dépassent la simple vision politique pour se confondre avec un fanatisme religieux et géopolitique qui, au lieu de chercher à apaiser les tensions, les attise. Dans son discours, la guerre devient non pas un malheur à éviter, mais un passage obligé vers la réalisation d’un objectif messianique avec l’instauration d’un ordre nouveau, où Israël, au centre de ce nouveau monde détruit, émerge comme la seule nation légitime. Et dans ce contexte, l’idée que la guerre pourrait être évitée, que la négociation pourrait permettre d’éviter une catastrophe mondiale, semble non seulement naïve, mais inacceptable.
Car pour des hommes
tels que Ron Chaya ou Netanyahou et sa clique de dégénérés, la guerre n’est pas un
échec mais bien une étape, une sorte de rite, comme un sacrifice nécessaire à l’édification d’un
royaume divin sur Terre, mais assis sur le sang, le malheur et la dévastation
de l’humanité. Ce délire s’accompagne d’une haine viscérale des non juifs, voilée sous le
masque de la foi, et d’une certitude arrogante que la violence est non
seulement inévitable, mais salutaire. Cette vision est la négation même du
libre-arbitre humain, tel un totalitarisme théocratique qui se pare des oripeaux de
la destinée historique. Ce n’est plus de la politique ou de la foi, c’est une théologie de
la destruction.
Mais pourquoi, ce fanatisme et cette
insistance à vouloir voir dans chaque événement historique une apothéose pour
Israël, une grande victoire qui justifie tous les moyens ? La réponse réside
dans la promesse messianique, qui n’a rien d’une quête de paix ou de
réconciliation, mais tout d’une domination totale, d’une tyrannie écrasante et
implacable issue d'esprits aussi jaloux qu'haineux. La figure de leur Mashia’, ce Messie démoniaque que Ron Chaya et ses
partisans évoquent, incarne l’antithèse même de Jésus-Christ. Comme un
souverain qui imposera un ordre mondial d’un autre temps, fondé sur un
suprémacisme ethnique et une volonté de soumettre tous les peuples sous l’égide
de cet Israël aussi raciste que sanguinaire.
Cette vision est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne de la conviction que l’Europe, (Edom) ou plus précisément l’Empire chrétien qu’elle représente, est déjà tombée, qu’elle s’est laissée écraser par les forces du Talmud et l’invasion migratoire musulmane. Et que désormais seule la Turquie - puisque l’Iran est déjà tombé à leurs yeux -, à travers cette vision de l’ancien Empire ottoman, constitue désormais l’obstacle final à cette vision messianique. Les discours de Ron Chaya et de ceux qui partagent sa folie fanatique s’inscrivent dans une logique où chaque ennemi de cette version doit être détruit, ou au moins réduit à l’impuissance, jusqu’à ce que l’Israël fantasmé prenne son rôle en tant que centre d'un monde dévasté. Or, une telle hallucination psychotique n’est plus seulement devenue un programme politique totalitaire qui n’accepte aucune forme d’opposition et aucune remise en question, mais est bien mise en place par les Israéliens et soutenu par Trump. Car ils ne veulent pas la paix, ils veulent la purification. L'éradication de tous ceux qui ne sont touchés par cette déviance mentale.
Cette folie messianique n’est d'ailleurs pas l’apanage d’un seul homme ni d’un seul régime. Elle trouve aussi un écho redoutable dans l’alliance toxique entre une théocratie ethno-suprémaciste paranoïaque basée à Tel Aviv, et un empire dégénéré à la politique étrangère erratique et brutalement simpliste que sont les Etats-Unis. Donald Trump, en particulier, a récemment incarné ce mélange détonnant d’arrogance crasse et d’inculture diplomatique, en transformant la guerre par procuration contre l’Iran en un spectacle de télé-réalité macabre. Son cynisme sans limite, clairement démontré dans ce tweet où il écrit : "Ils sont tous MORTS maintenant !" trahit un état d’esprit sadique et un danger mortel pour la stabilité mondiale. Car il est indéniable que la puissance des États-Unis et la pérennité de leur dollar reposent largement sur l’argent du sang, nourri par le financement continu de conflits militaires à l'échelle mondiale. Et de leur côté, les décideurs israéliens, qui ne serraient rien sans les USA, continuent d’agir comme si leur élection divine autoproclamée leur conférait une immunité absolue où assassinats ciblés, destructions systématiques, chantage nucléaire et colonisation rampante deviennent les instruments d’une doctrine militaire dégénérée, un hybris collectif qui fait fi des lois internationales et de la vie humaine.
Dans ce contexte, l’attaque du 13 juin 2025 contre l’Iran ne peut être vue comme une simple opération militaire, mais comme
le point culminant de ce projet démentiel. Ce n’est pas seulement une guerre
pour la domination d’Israël que nous voyons, c’est une guerre qui s’inscrit dans une logique de
fin du monde, où chaque étape, chaque conflit, chaque sacrifice semble,
d’après ces fous d’hybris, faire partie d’un plan d’essence démoniaque dont
l’issue est déjà écrite. La vision qu’ils proposent est d’une arrogance sans
bornes et issue d’un petit groupe de fous furieux persuadés de détenir la clé du
futur du monde entier. Et ils sont prêts à tout pour imposer leur fantasme
hallucinatoire. Sachant que lorsqu'un État se prend pour Dieu, c'est toute l’humanité qui devient
sacrifiable.
Et pourtant, cette folie incompréhensible
pour des cerveaux rationnels et équilibrés, trouve un écho auprès d’autres acteurs mondiaux tout aussi dénué de toute retenue. Et ce n’est pas un hasard si cette
folie d’hybris semble désormais se propager comme une maladie contagieuse,
contaminant les dirigeants occidentaux qui, eux aussi, se croient désormais investis
d’une mission divine, ou plutôt démoniaque, de domination de leurs propres peuples.
Macron, Starmer, Von der Leyen,
Merz sont les caricatures modernes de cette classe dirigeante belliciste, dont
l’arrogance atteint des sommets, prônant la guerre comme solution universelle,
sans se soucier des conséquences humaines et géopolitiques. La plupart des
dirigeants occidentaux ont, depuis longtemps déjà, renoncé à la souveraineté morale pour se soumettre à
cette logique apocalyptique. Ils se font les relais de cette folie, parfois
sans même la comprendre. Et ce n’est pas uniquement Israël mais bien l’Occident
tout entier qui, par son cynisme, son nihilisme et son goût du sang, participe
à cette marche vers le néant. La politique étrangère est devenue une scène de
théâtre morbide où la guerre est applaudie comme un spectacle. Et ils incarnent
l’apothéose de ce narcissisme international où la quête de pouvoir s’assimile à
une obsession paranoïaque, un désir de tout contrôler, même au prix du chaos
mondial.
Quant au Président des États-Unis, bien qu’il n’ait pas directement écrit ces prophéties aussi abjectes que sanguinaires qui se déversent sur le monde, a largement contribué à les amplifier par son soutien indéfectible à Israël et son approche finalement très primaire de la politique internationale. En proclamant sans nuance son soutien total à Israël, il a ouvert la voie à cette logique messianique. Le spectacle qu’il offre désormais est celui d’un homme qui se réjouit de la guerre comme un enfant jouant avec ses jouets. Ses tweets de soutien et ses déclarations belliqueuses sont autant de preuves de son mépris absolu pour la vie humaine et pour le fragile équilibre international. Dans un contexte où la politique étrangère se confond avec des émissions de télé-réalité, Trump a applaudi à la guerre comme un simple outil d’affirmation de son pouvoir personnel, comme sur une scène où il peut déployer son ego au détriment de milliers de vies innocentes. On constate alors médusés que l’hybris moderne ne se cache plus. Il parade, il gouverne, il bombarde de Tel-Aviv à Washington. Et il habille ensuite ses crimes de costumes, de drapeaux, d'articles de presse complaisants jusqu'à l'écœurement et surtout de tweets.
Et pendant ce temps, Israël bombarde des hôpitaux, détruit des écoles, affame des populations, annexe des territoires, érige des murs d’apartheid, tout en exigeant d’être perçu comme une victime sacrée, intouchable et éternellement justifiée. Cet État illégal, qui viole toutes les conventions, qui foule aux pieds le droit international, continue d’être protégé, financé, armé et même applaudi. Il incarne aujourd’hui ce nouveau modèle politique fondé sur la violence, l’impunité, le suprémacisme ethnique et la manipulation religieuse.
Ce que nous observons aujourd’hui
n’est pas de la diplomatie, ni même de la géopolitique, mais bien un théâtre de
cruauté où la violence devient un moyen d’imposer une vision paranoïaque du
monde. La guerre contre l’Iran, loin d’être un conflit stratégique entre
nations souveraines, est une série d’exécutions ciblées, une manipulation
froide des institutions internationales et un coup porté à l’humanité
elle-même. La logique d’un tel conflit n’a plus rien à voir avec la recherche
de la paix, elle se rapproche plutôt de l’apologie de la guerre et du terrorisme comme seule
voie possible pour ces marchands de mort. Dans cette logique, l’Iran, pourtant un État
millénaire, devient la victime d’une opération chirurgicale visant à détruire
sa résistance et à effacer sa souveraineté, sinon son existence.
De plus, cette guerre n’est pas seulement
un conflit régional. Elle est le point d’éclatement d’un affrontement global
entre un empire occidental agonisant et un monde multipolaire en gestation.
L’Iran, la Russie, la Chine et l’Inde dessinent une nouvelle carte stratégique,
une alliance énergétique et commerciale qui menace l’ordre unipolaire imposé
depuis des décennies. Les frappes sur l’Iran sont donc surtout une tentative de couper
l’accès à ce nouveau centre de gravité mondial, un sabotage chirurgical visant
à empêcher l’émergence d’un monde plus équilibré. Le contrôle du détroit
d’Ormuz, point névralgique du commerce énergétique mondial, est au cœur de
cette bataille, dont l’enjeu dépasse largement la survie d’un seul pays.
Alors que le monde entier reste spectateur de cette folie, il devient évident qu’aucune forme de dialogue, aucune négociation, ne pourra plus arrêter cette machine de destruction. Téhéran, pris dans une nasse géopolitique, fait face à un dilemme mortel de se soumettre à la volonté de ceux qui veulent sa disparition ou de risquer de se battre jusqu’au dernier souffle. Or ce souffle pourrait bien être atomique et donc le dernier aussi pour l’ensemble de l’Humanité.
Les élites iraniennes, aveuglées
par l’illusion d’une diplomatie internationale basée sur le bon sens, réalisent
qu’elles ne négocient que leur propre anéantissement. Dans ce contexte, la
riposte iranienne, quand elle viendra, sera inévitablement implacable et
douloureuse pour toutes les parties concernées. Or, c’est exactement le projet, dont ces fanatiques talmudistes comme Netanyahou et sa clique d’assassins ou Rav Ron Chaya, sont porteurs.
L’agression contre l’Iran n’est donc pas un accident stratégique, ni même une mesure de sécurité préventive. C’est bien une
offensive préméditée, méthodique, visant à écraser une civilisation millénaire
et à casser l’échine d’un régime jugé indésirable. Non pas pour la sécurité
d’Israël, mais pour accomplir une vision mystique où la destruction d’un peuple
devient une offrande divine. La diplomatie est devenue un simulacre, un théâtre de
Kabuki où des promesses creuses servent à masquer la trahison. La purge
politique qui frappe les hauts responsables iraniens, l’élimination méthodique
des têtes pensantes du régime, s’inscrit dans ce plan morbide de décapitation
et de changement forcé. L’Iran est pris entre la volonté de survivre debout et
la menace d’une guerre totale, où chaque frappe sur ses infrastructures vitales
est une tentative d’écraser sa résistance.
Et le monde entier regarde ce spectacle navrant depuis des années, silencieux, paralysé, complice… Car l’Iran, derrière ses frontières, représente bien plus qu’un État à abattre puisqu'il incarne une résistance symbolique à un ordre messianique mortifère. Il refuse et à juste titre, de se plier à leur folie. Il représente donc, dans l’imaginaire de ces fanatiques, l’obstacle final avant l’avènement de leur "royaume terrestre" dirigé par le démon qu'ils nomme Mashia'.
Mais cette résistance a un prix très élevé, car l’Iran, s’il riposte, pourrait bien déclencher un séisme irréversible. Cependant même isolé, même fragilisé, l'Iran conserve une carte maîtresse dans son silence stratégique. Car dans ce silence, il y a un calcul et une certitude qu'il ne cèdera pas, ne disparaîtra pas sans laisser de profondes cicatrices. Ce silence n’est pas faiblesse, mais stratégie destinée à refaire les liens brisés, reconstruire la chaîne de commandement, préparer une riposte qui ne sera pas qu’un feu d’artifice, mais un véritable cataclysme, puisqu'il reste une dernière carte à jouer avec la capacité encore secrète, peut-être intacte, de frapper avec une arme nouvelle et transformer le rapport de force.
Mais à ce stade et dans ce jeu de
pouvoir mortifère, il ne reste que trois issues possibles : Soit une riposte
dévastatrice, soit l’utilisation massive de l’arme nucléaire ou alors la capitulation totale et
humiliante. Aucune n’est heureuse, mais la planète tout entière est désormais
otage de cette folie. Or, les dirigeants iraniens savent que face à des fanatiques, il ne
peut y avoir de compromis. Ainsi, le seul choix qui reste à ce pays est celui de
l’affrontement ou de l’effacement total. Mais cette dernière option n’est même
pas envisageable par les Iraniens, ni d'ailleurs pour toute personne qui se respecte. Et c’est
précisément ce que ces extrémistes israéliens espèrent, pour que le débat cède enfin la place à
leur grande guerre de civilisations où plus personne ne cherchera à sauver l’humanité.
Le professeur Andrea Zhok a
parfaitement résumé la tragédie en affirmant que jamais une construction
politico-militaire n’a combiné à ce point le suprémacisme ethnique messianique,
le mépris absolu de la vie humaine, la négation du droit international, et
l’accès illimité à une puissance de feu destructrice. Nous ne sommes plus dans
un débat de diplomatie, mais dans une lutte contre un monstre déchaîné. Face à
lui, il n’y a pas de négociation possible. Il faut choisir entre lui céder le
monde, ou le combattre avec toute la force de notre humanité. Et l’Histoire ne
pardonne pas ceux qui regardent en silence, elle emporte avec elle les peuples
impuissants, balayés par la folie des Hommes qui se prennent pour des dieux.
La guerre qui s’annonce n’est pas
simplement un conflit militaire, c’est un choc de visions du monde, un
affrontement entre la folie des fanatiques qui croient que leur pouvoir
est divin et ceux qui se battent pour la survie de l’humanité. Dans ce monde,
il n’y a pas de plan d’évacuation. Il n’y a que la guerre et le silence des
peuples pris en otage par des fous.
Cet État illégal et cruel doit clairement cesser d’exister dans le concert des nations. C’est une évidence juridique, politique et humaine. Il ne s’agit pas d’un malentendu diplomatique, il s’agit d’un projet systémique de domination mondiale, documenté par les ONG les plus sérieuses du monde, dénoncé par les juristes les plus rigoureux, et pourtant toléré par les puissances les plus hypocrites. La fiction d’une colonie sanguinaire comme celle d’Israël, fondée sur la démocratie et le droit, a depuis longtemps volé en éclats. Il ne reste que la réalité nue d’un régime fondé sur le suprémacisme ethnique, la colonisation armée et une impunité garantie par l’aveuglement complice de ses alliés que sont les USA. Ce modèle est radicalement incompatible avec la paix, non seulement régionale, mais aussi mondiale.
Ce que certains de ses dirigeants
appellent "projet national" est en réalité une pseudo croisade messianique, raciste,
militarisée et coloniale, dont la seule fin logique est l’effacement de l’autre
et donc, par miroir, la nécrose de l’humanité tout entière. Alors, chers amis lecteurs, cessez de croire à
la neutralité car dans ce monde, elle n’existe plus. Ce projet israélien doit être démantelé
par exigence de justice et refus de la barbarie la plus archaïque. Non contre
un peuple, mais contre cette idéologie qui instrumentalise un peuple pour
servir un délire de toute-puissance. Alors, s'il vous plait, faites circuler ce texte, cet appel à la raison et au retour de l'humanité en combattant ce cancer du "colon" qui nous ronge à tous, c’est la
moindre des résistances.
N'ayez craintes, car le dire ou l’écrire, ce n’est pas appeler à la violence mais c’est justement refuser de s’y soumettre. C’est rappeler que la barbarie ne devient pas légitime parce qu’elle est bien financée, bien médiatisée, ou bien maquillée sous les traits de la démocratie. Et si le monde continue à fermer les yeux, à tolérer l’intolérable au nom de la "realpolitik", alors il devra aussi assumer que c’est son propre avenir qu’il sacrifie, pas seulement celui d’un peuple fanatisé qui doit être écrasé.
Phil BROQ.
Je partage sans réserve votre analyse. En revanche, le titre de cet article ne me satisfait pas. Je crois que c'est le titre d'un libre penseur que vous déclarez être. Pour moi, il ne s'agit pas d'hubris (ou d'hybris) mais de satanisme (même s'il y a en plus place pour l'hybris).
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, merci à vous pour vos articles.
C'est une bonne remarque, mais j'ai tellement évoqué le satanisme dans des artixles ultérieurs que je change un peu, et puis ça offre du vocabulaire... Bien à vous !
SupprimerMille fois bravo pour cet article. Que le vrai Dieu vous bénisse.
RépondreSupprimerMille fois merci à vous !
SupprimerMerci, excellent article. A mon avis ce n’est pas juste un "petit groupe de fous furieux" — c’est pratiquement tout un peuple, y compris la majorité de leur diaspora, qui sont possédés par le diable destructeur
RépondreSupprimerBel écrit encore bravo .certains philosophes satanistes effectivement comme Anton LaVey ont promu une philosophie de la liberté qui peut être liée à l hybris telle que vous la décrivez.
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! En effet, d'ailleurs il est aussi le fondateur de l'Église de Satan et l’auteur de l'ouvrage La Bible satanique... C'est tout dire !
Supprimer
RépondreSupprimerTout est faux, délirant, tout ce qui est reproché à Israël est ce que l'on reprochait aux nazis avec Hitler et aux islamistes avec tous leurs meneurs sanguinaires c'est carrément l'hôpital qui se fout de la charité !!!
Il ose, ce Phil Broq, traiter l'Iran de victime sans évoquer le moindre fait d'horreur perpétré par les mollahs contre son peuple depuis des décénnies !!!
"...L’agression contre l’Iran n’est donc pas un accident stratégique, ni même une mesure de sécurité préventive. C’est bien une offensive préméditée, méthodique, visant à écraser une civilisation millénaire et à casser l’échine d’un régime jugé indésirable... Et le monde entier regarde ce spectacle navrant depuis des années, silencieux, paralysé, complice… Car l’Iran, derrière ses frontières, représente bien plus qu’un État à abattre puisqu'il incarne une résistance symbolique"
Tout à l'envers quoi ! C'est tout le contraire que nous vivons depuis 30 ans, tout ce qu'on reproche aux islamistes en France et en Europe ! On accuse l'islam de vouloir anéantir la France et ses traditions millénaires
Il ne s'est pas foulé le Broq, il a juste inversé les rôles , les grands dirigeants iraniens protecteurs des terroristes deviennent les victimes et Israël le diable et nous français si on soutient la juste défense d'Israël on devient les complices des suprémacistes ethniques que seraient les israéliens !!!
J'imagine que ce Broq doit être un adepte acharné de Méluche et sa secte de dégénérés islamogauchistes !
Oh, un gagnant ! ça faisait longtemps que j'avais pas un débile à instruire sur mon blog ! Merci pour ce moment d’anthologie où la bêtise rivalise avec l’arrogance, et où l’inculture crasse tente, sans succès, de se faire passer pour une opinion éclairée. C’est toujours fascinant de voir à quel point certains arrivent à déverser des tombereaux de jugements tranchés sur des sujets dont ils ignorent à peu près tout, si ce n’est ce que leur régurgite BFMTV entre deux spots de pub pour des matelas. Tu parles d’« inversion des rôles » ? Mais c’est précisément ce que tu fais en boucle. Tu hurles au scandale parce que j’ai osé rappeler que l’Iran, malgré son régime autoritaire, est avant tout un pays souverain, millénaire, qui subit depuis des décennies des sanctions, des sabotages, des assassinats ciblés et des menaces de guerre permanente — le tout sous couvert de « sécurité préventive » d'une colonie illégale et sanguinaire… Drôle de sécurité, non ? Celle qui rase, tue, affame et fait taire. Mais bien sûr, tout ça, tu l’oublies. Trop complexe. Pas assez digérable dans ton petit schéma mental où Israël est une démocratie angélique et l’Iran, un repaire de démons barbus. Toi, le judéolatre tu viens poser ton jugement péremptoire, mal informé, à grand renfort de mots creux comme « islamogauchiste », croyant sûrement briller par ton courage d'anonyme alors que tu ne fais que répéter les mêmes âneries entendues mille fois dans les forums moisis de la propagande. C’est à se demander si tu sais encore penser par toi-même ou si tu es juste un perroquet détraqué. Tu m’accuses de soutenir les mollahs ? Où as-tu lu ça, Einstein ? À aucun moment je ne défends leur politique intérieure. Ce que je dénonce, c’est le délire géopolitique qui consiste à vouloir vitrifier tout un pays pour faire plaisir à un État qui, lui, pratique l’apartheid, colonise à tour de bras, bombarde des civils à la moindre contrariété, fais un génocide immonde en tuant femmes et enfants et se plaint ensuite d’être la victime éternelle. Et toi, du haut de ton anonymat aussi viril qu’un pseudo sur un forum de beauf, tu oses me donner des leçons de morale ? Tu te crois impressionner qui avec tes fantasmes guerriers de quelqu’un qui se croit au front alors qu’il est probablement en chaussettes, une bière tiède à la main.
RépondreSupprimerAlors, un conseil : évite de venir chier sur mon paillasson avec tes délires de croisé néo-colonial qui se dit "Français" et veut défendre cet immondice qu'est la colonie la plus illégale et sanguinaire du monde. Tu veux qu’on en parle, de cette soi-disant « juste défense » d’Israël ? Celle qui rase des hôpitaux, tue des enfants à coups de missiles « ciblés » et étouffe une population entière sous blocus depuis 17 ans ? Si c’est ça ta définition de la justice, je te conseille de jeter un œil au dictionnaire. Mais bon, encore faudrait-il que tu saches le lire, entre deux crises de panique à l’idée que des gens puissent avoir des noms à consonance arabe dans ton immeuble. Et puis ce glissement grotesque : « nous, Français ». Non, désolé, tu ne parles pas en mon nom, ni au nom de quiconque de sensé. T’as rien de « Français » dans l’esprit si ton patriotisme consiste à relayer des propagandes guerrières venues de l’autre bout du monde tout en éructant contre des intellectuels locaux qui ne pensent pas comme toi. Tu parles en ton nom seul — et c’est déjà beaucoup trop. Parce qu’à force de distribuer des étiquettes, tu risques un jour de te retrouver avec un bon gros miroir en face du museau. Et celui-là, il ne te renverra pas l’image du justicier que tu crois être, mais celle du petit pantin grotesque que tu es devenu. Tu préfères les bons petits soldats qui ferment leur gueule et applaudissent quand des bombes tombent sur des écoles ? Va jusqu’au bout de ta logique, va rejoindre un club de fans de Netanyahou, et laisse les adultes parler entre eux de géopolitique. Tu crois avoir cloué le bec à quelqu’un avec tes formules à deux balles ? Tu n’es qu’un petit roquet qui jappe derrière un clavier, bien à l’abri de devoir rendre compte de ses propos ailleurs que dans des commentaires anonymes. Et tu parles d’« étiquettes », mais regarde-toi : tu distribues les tiennes comme un petit kapo zélé, tout en hurlant à la dictature de la pensée. C’est d’un ridicule achevé. Alors garde tes « nous Français », tes délires de guerre des civilisations, et tes fantasmes de croisade numérique. T’es pas un résistant, t’es pas un défenseur de la démocratie. T’es juste un pauvre type qui se sent puissant quand il tape, caché derrière son clavier, sur les autres, parce qu’il sait qu’il n’a rien d’autre à offrir dans sa vie misérable.Pour conclure, cher spectateur anonyme et grand défenseur des puissants, je vais être très clair : il serait sage pour toi de ne pas revenir ici. Comme c'est mon blog, et que j'ai ton adresse IP, je n’ai aucun mal à te rappeler que l’anonymat derrière un écran n’est qu’une illusion. Alors, avant de continuer à faire étalage de ta culture limitée et de ta "pensée critique" en mode délation, réfléchis un peu. Je préfère que tu t’en tiennes à ton canapé et à tes réflexions bien doudouesques sur les suprémacistes ethniques et les supposées « justices » géopolitiques. La prochaine fois que tu viens déverser ta haine et ton ignorance ici, n'oublie pas : ce n’est pas ton pseudo qui va te protéger. Et encore moins tes insultes de bas étage. Il serait vraiment dommage que ta prochaine visite soit une rencontre avec une réalité moins agréable. Sur ce, tu peux toujours retourner t'installer dans ta petite chambre, continuer à jouer au commentateur averti, et laisser les vrais débats aux gens qui savent ce qu’ils disent. Cordialement, mais pas trop. à bon entendeur...
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