LES FUCK-CHECKEURS
Voltaire, depuis son siècle poussiéreux, ricane. "Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités." Il savait. Il avait deviné ce que devient une société qui remplace la pensée par la procédure. Ce que devient un peuple qui délègue sa raison à des organismes subventionnés. Et de nos jours, dans l’arrière-boutique aseptisée du monde médiatique moderne, allant de la télévision de propagande aux journaux subventionnés, la vérité se vend désormais sous cellophane estampillé "Fact-Chekée". Elle a des sponsors, des chartes graphiques et surtout un service juridique en lien direct avec les magistrats de la 17ème chambre correctionnelle. Ce n’est plus un idéal, c’est une marque déposée. Sur les plateaux télé, dans les colonnes des journaux papiers ou numériques, elle se décline en slogans, en vignettes, en pastilles de confort cognitif. Et à ceux qui se demandent encore qui tient la bride de cette nouvelle "vérité standardisée", il suffit d’un seul mot pour comprendre : financement !
Le fact-checking, présenté comme
l’ultime rempart contre la désinformation, s’est mué en véritable clergé de la
rectitude, une liturgie moderne où l’on ne cherche plus la vérité, mais l’aval
du pouvoir. Loin de l’image du journaliste rigoureux, impartial et soucieux de
confronter les faits, le "vérificateur" contemporain est une caricature de
moine-soldat numérique, récitant les dogmes de l’ordre dominant avec la ferveur
d’un novice converti au culte de la conformité. Derrière son écran bardé de
certitudes et ses tableurs faussement neutres se cache rarement une vocation
journalistique, mais presque toujours un financement opaque. Gates, Soros,
Omidyar, Rockefeller, Google, Facebook, etc., qui sont en réalité les véritables rédacteurs en
chef des "décodeurs" et autres "vérifieurs" autoproclamés. Ils ne forment
pas des journalistes mais des propagandistes, des standardistes de la narration
autorisée, des zélateurs de la version officielle.
La plupart d’entre eux n’ont jamais enquêté sur le terrain, jamais confronté une source réelle, jamais mis les mains dans les archives ou risqué quoi que ce soit dans l’exercice de leur prétendue mission. Leur seul mérite est de savoir copier-coller un communiqué de presse gouvernemental, aligner des éléments de langage et tamponner le tout d’un verdict doctement asséné de "Faux", "Trompeur" ou "Complotiste", voire dans les cas difficiles à décrédibilise directement "Antisémite". Ils ne réfutent pas mais ils délégitiment. D’ailleurs, ils ne débattent pas, ils disqualifient. Leur compétence se résume souvent à une capacité limitée à manipuler un moteur de recherche, à recracher les conclusions de l’AFP - subventionnée par Gates -, de Reuters ou du CDC, selon le sujet, tout en priant pour que l’algorithme de YouTube ou de Google le propulse au sommet du flux d’information, et que leurs mécènes reconduisent leurs subventions annuelles.
Ces "vérificateurs" sont aux
journalistes ce que les influenceurs sont aux philosophes. Ce sont des
simulacres bavards, dopés à la visibilité artificielle, sans profondeur, sans
honneur, et surtout, sans contradictions. Ils ne rendent pas compte du réel
mais l’écrasent sous le poids d’une vérité unique, aseptisée, labellisée. Ils
ne cherchent pas à comprendre, mais à faire taire. Et lorsque l’étouffement
algorithmique ou médiatique ne suffit plus, lorsqu’un discours dissident
persiste à franchir les murs de la censure douce, une autre instance entre en
scène avec la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal Judiciaire de Paris.
Pudiquement surnommée "chambre
de la presse", elle agit en bout de chaîne comme le bras judiciaire de ce
système d’étouffement. Moins une juridiction qu’un instrument de régulation
idéologique, elle sert à légitimer, par le vernis du droit, les procès d’intention
initiés dans les colonnes des vérificateurs subventionnés. Ceux-ci pointent du
doigt, et elle sanctionne. Les uns fabriquent les coupables médiatiques, les
autres les traduisent en justice. Ensemble, ils forment un écosystème de
répression feutrée, où l’État et ses alliés oligarchiques peuvent attaquer, en
toute légalité apparente, ceux qui osent encore dénoncer leurs dérives, leurs
malversations, ou simplement leur emprise.
Créée au lendemain de la Seconde
Guerre Mondiale, officiellement pour protéger la liberté d’expression, elle
s’est progressivement muée en un bastion de la pensée conforme, un tribunal
d’exception chargé non pas de faire respecter la loi, mais de redresser les
déviants du récit dominant. Cette chambre ne juge
pas des délits de presse, elle juge des délits d'opinion. Les écrivains trop
libres, les journalistes non alignés, les polémistes insoumis, voire les
simples internautes trop bavards, y défilent les uns après les autres, traînés
au nom d’une morale travestie en droit. Quand un Hervé Ryssen, une Houria
Bouteldja, ou un Dieudonné franchissent les lignes rouges floues de la
bien-pensance, c’est là qu’on les envoie. Non pour juger des faits, mais pour
condamner des idées.
Surtout, la 17ème chambre s’est
spécialisée dans la protection d’un tabou particulier avec la critique du
sionisme et, plus largement, de la politique israélienne. Il ne s’agit plus ici
de justice, mais de dogme. Toute parole dissidente est aussitôt frappée de
suspicion, souvent au nom de la lutte contre l’antisémitisme, que l’on brandit
comme un paratonnerre pour interdire le débat. La nuance est jugée complice.
L’ironie y est inadmissible et l’analyse factuelle y est désormais subversive. Ce
tribunal fonctionne comme une Stasi postmoderne avec la même obsession du
contrôle idéologique, la même volonté de quadriller les esprits, et la même
logique d’intimidation judiciaire. La différence est que celle-ci agit en robe
noire, avec les bénédictions du "droit" républicain. Elle n’espionne
plus dans l’ombre, mais elle convoque à la barre. Elle ne frappe plus à minuit,
mais elle signifie une assignation. Cependant, la finalité reste la même pour neutraliser les voix dissidentes sous couvert de justice, faire taire ceux qui
refusent de se plier à la vérité d’État ou au récit des puissants. Mais cette
répression ne commence pas dans les prétoires, elle est préparée, en amont,
dans les laboratoires idéologiques du journalisme subventionné. Les
fact-checkers tracent le cercle, et la justice le referme.
Dans l’ombre des grandes
manœuvres politiques et médiatiques, un autre aspect de la répression se
déploie avec l’asphyxie économique des voix dissidentes. Là où la parole
alternative parvient à échapper aux chaînes des grands médias et des réseaux
sociaux, les banques et les autorités fiscales prennent le relais pour faire
taire toute opposition trop gênante. Les comptes bancaires des dissidents sont progressivement gelés ou fermés, à la
demande d’une autorité exécutive qui ne supporte pas les divergences. Cet outil
de contrôle est subtilement intégré au système répressif, où les institutions
financières, sous couvert de légalité, deviennent des bras armés de la censure.
Non content de faire taire ceux qui résistent dans le domaine de l’opinion,
l'État utilise également le fisc comme un instrument de soumission. Les
opposants politiques, journalistes, ou intellectuels trop influents se
retrouvent piégés dans une toile fiscale où les amendes, les audits
interminables et les poursuites judiciaires les asphyxient lentement.
La fiscalité devient donc une arme de destruction massive, capable de détruire des carrières, de ruiner des vies et d’intimider les plus audacieux, les forçant à se soumettre ou à fuir. Ceux qui réussissent encore à tenir finissent souvent par être poussés à l'exil, ou pire, comme le Général Delawarde ou Éric Denécé, réduits au silence définitif. Car les menaces physiques, bien que discrètes, ne sont pas non plus absentes. L’État et ses alliés puissants n’hésitent pas à utiliser tous les leviers du pouvoir pour éliminer ceux qui, par leurs positions critiques, représentent une menace trop réelle pour l'ordre établi. Entre les intimidations économiques, la répression judiciaire et la persécution politique, la dissidence devient un acte à haut risque.
Sous l’ère Macron, la répression
de la dissidence a franchi un seuil inédit, marquant la fin de toute velléité
d’opposition. L’État, devenu un bras armé d’une oligarchie bien rodée, ne se
contente plus de museler les voix dissonantes par la parole ou les lois. Depuis
les scènes de violence inouïe qui ont marqué la répression des Gilets Jaunes,
où des centaines de manifestants ont été mutilés, gazés et brutalement
interpellés sous l’œil complice des médias subventionnés, le message est clair puisque toute contestation sera écrasée. Et ce n’est pas un hasard si l’arsenal
répressif a été perfectionné avec des structures comme le réseau "Fleur de
Lys", géré dans l’ombre par Alexandre Benalla, bras droit du Président,
dont le rôle dans les violences policières et les disparitions douteuses est
loin d’être anodin.
De nombreux témoins gênants, des journalistes, des intellectuels, ou même des citoyens trop curieux ont mystérieusement disparu ou se sont "suicidés", dans des circonstances qui ne trompent plus personne. La case "suicide" devient à présent un ultime recours pour faire taire ceux qui dérangent vraiment, que ce soit dans les hautes sphères de l’État ou dans les tréfonds du renseignement. Pendant ce temps, des voix, comme celle de Natacha Ray qui a eu le courage de révéler l'escroquerie systémique derrière "l’affaire Jean-Brigel", sont traduites en justice pour avoir osé pointer du doigt les malversations qui rongent l’État et ses alliés. Le système judiciaire est à ce point instrumentalisé qu’il en devient une extension du pouvoir exécutif, une cour de répression où les opposants ne sont plus jugés, mais réduits au silence.
La France, sous Macron, n’est plus une démocratie, mais une dictature feutrée. Le verrouillage est total, et la liberté d’expression n’est plus qu’une chimère. Mais qui finance ces nouveaux gardiens du dogme ? Qui tire les ficelles derrière les rideaux de vertu et les slogans de transparence ? Car ces juges et toute cette corporation judiciaire, à l'instar de ces fact-checkeurs, si prompts à dénoncer l’influence des "puissances occultes" chez les autres, vivent eux-mêmes sous perfusion d’un mécénat bien particulier qui n’a rien de désintéressé.
La manœuvre est toujours la même, systématique, sournoise. En 2017, la Fondation Gates a injecté plus d’un million de dollars dans le Poynter Institute, véritable cathédrale du journalisme "d’intérêt général" américain, sous le prétexte de promouvoir "l’éducation médiatique". Mais cette générosité masquée ne visait pas l’éveil intellectuel, ni la quête de vérité, mais la formation d’une nouvelle cléricature de journalistes dociles, chargés de filtrer, censurer et conformer. Grâce à des projets comme MediaWise, ces sentinelles de la pensée unique sont devenues les garantes de ce que l'on peut dire, ce que l’on peut penser, ce que l’on peut savoir.
Ce programme "d’éducation médiatique" est financé par des géants comme Google, Meta et donc la Fondation Gates. Officiellement dédié à apprendre aux jeunes à repérer la désinformation, il agit surtout comme un filtre idéologique, enseignant à identifier les "bonnes" sources et à rejeter toute voix dissonante. Plutôt qu’un outil d’émancipation intellectuelle, MediaWise fonctionne comme une fabrique du consentement numérique, formant des citoyens plus obéissants que critiques. C’est l’école du bon croyant. L’antichambre de l’obéissance cognitive. On n’y apprend pas à penser, mais à répéter. À dire oui au bon moment, à hocher la tête quand le système tousse, à s’indigner à la demande et à chercher frénétiquement les "fake news" partout… sauf dans les communiqués de presse de Pfizer, les rapports de la Banque mondiale ou les éléments de langage de l’OTAN ou d'Israël. Sous couvert d’éducation, on y forme ainsi les nouvelles sentinelles idéologiques avec des jeunes hyperconnectés, naïfs, mais surtout incapables de remettre en question la source dès qu’elle est estampillée "officielle". Le fact-checking devient alors un réflexe conditionné, non un travail intellectuel. Une milice cognitive, non une conscience critique.
Mais Gates ne s’est pas arrêté là. Derrière les fonds alloués à des entités comme le Poynter Institute, c’est tout un réseau médiatique qu’il soutient, à commencer par l'AFP, le journal Le Monde, la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, ou encore les multiples canaux d’informations soutenus par des associations de gôôôche bien pensantes. Ces médias, prétendant encore défendre une forme de "pluralisme", deviennent en réalité les bras armés d’une idéologie qui fait taire toute forme d’opposition. Car l'important n'est pas d'informer, mais de convaincre !
Tout ce qui dérange, tout ce qui questionne, tout ce qui met en lumière les manipulations derrière les grands récits officiels est balayé d’un revers de main. La guerre en Israël, la politique des grandes puissances, les intérêts économiques derrière les conflits, les réseaux pédophiles de chantages, et bien d'autres, car tout cela n’est qu’un fil conducteur, une toile d'araignée où chaque point d’interrogation se voit disqualifié avant même d’être posé. Une propagande subtilement orchestrée, dont ces "fuck-checkers" et les "journalopes" endoctrinés sont les instruments.
Et puis il y a Pierre Omidyar, le mécène au sourire discret, mais aux ambitions bien tracées. Créateur d’eBay et pseudo-champion de la liberté d’expression, il a versé plus d’un million de dollars à l’IFCN rien qu’en 2017, et finance en parallèle des dizaines de structures de "journalisme d’investigation"... qui n’investiguent jamais les intérêts des multinationales, ni ceux des philanthropes eux-mêmes. Comme par hasard. ! Ce n’est pas du journalisme, c’est du "branding" idéologique. L’objectif n’est pas d’éclairer le citoyen, mais de le guider, docilement dans le couloir bien tapissé d’une vérité préfabriquée. Sous couvert de transparence, on ferme les fenêtres !
Soros n’a pas été en reste.
L’Open Society, fleuron progressiste à usage humanitaire, elle a aussi glissé
son obole au pied de l’autel. Soros n’a pas simplement regardé le fact-checking
se développer, il l’a financé, structuré, orienté. Par l’intermédiaire de sa fondation, il a versé des centaines de milliers de dollars au
Poynter Institute, clergé officiel de la vérification, et à son bras armé,
l’International Fact-Checking Network. Mais c’est surtout dans les pays en
développement et l’Europe de l’Est que son influence devient stratégique. Là où
les institutions sont fragiles, où un dollar pèse plus qu’un vote, l’argent ne
soutient pas la vérité, il l’achète. On n’a plus besoin de renverser des
régimes puisqu'il suffit d’investir dans les narrateurs. En Europe centrale, par
exemple, huit des onze structures de fact-checking utilisées par Facebook sont
financées directement par Soros. Ce n’est plus de l’aide, c’est de la
scénarisation géopolitique.
Dans ces zones grises de la
souveraineté médiatique, le fact-checking devient alors un outil de colonisation
douce. On n’envoie plus les troupes, on envoie des stagiaires en sciences
politiques armés de tableurs Excel et de subventions occidentales. Leur mission
est de corriger les récits indigènes, invalider toutes versions alternatives, et
sanctifier la parole officielle venue de Washington, Bruxelles ou Davos. Le
correcteur orthographique de la pensée remplace le fusil ! C’est plus propre,
plus rentable, et surtout plus acceptable. L’ingérence n’a plus de visage
brutal mais elle a une charte déontologique, un compte Twitter/X certifié et le
soutien bienveillant d’un milliardaire "progressiste".
Et puis vient le rôle de Google, omniscient,
omnipotent, omniprésent. Ce n’est pas un sponsor, c’est le décor. Il indexe ce
qui mérite d’être vu. Il fait exister les sources et en enterre d’autres.
Quand il finance mais ne soutient pas une cause, il verrouille un protocole. La
boucle est bouclée ! L’idéologie descend en cascade, masquée par les bons
sentiments. Le pluralisme est devenu une relique folklorique, exhibée comme un
artefact dans les vitrines de la démocratie. Derrière l’illusion d’une presse
indépendante et d’un journalisme citoyen, ce sont les géants du numérique qui
tiennent la plume et la gomme. Google a aussi injecté des millions de dollars
dans Poynter Institute, tout en finançant directement des dizaines de
projets de "journalisme de vérification" via son initiative Google News.
Bien entendu Meta (Facebook)
n’est pas en reste, bien au contraire ! La firme a officiellement désigné des "partenaires de vérification indépendants" comme Africa Check, Rappler ou Full
Fact, tous financés, directement ou indirectement, par les mêmes réseaux
philanthropiques aux mains des grands mécènes comme Soros, Omidyar, ou la
Fondation Gates. Le message est limpide car ceux qui détiennent les plateformes
contrôlent aussi le récit. Ce n’est plus un simple arbitre qui décide de la
vérité, mais bien les juges nommés par ceux-là mêmes qui possèdent
l’accusation. L’équivalent numérique d’un tribunal où l’on choisit à la fois
les juges et les avocats. Un système biaisé par définition, où l’objectivité
est simplement un produit dérivé de "l'Agenda" des puissants.
Et en France donc, l’objectif affiché du régime macronien est, comme toujours,
de défendre "la démocratie", cette version PowerPoint aseptisée, marketée,
prête-à-consommer, qui n’a plus rien de populaire ni de représentative. Une
démocratie vidée de sa substance, réduite à une mise en scène technocratique où
seuls ceux qui récitent le bon catéchisme version McKinsey, sont
tolérés dans l’arène publique. Qu’importe si le langage change, si les éléments sont traduits en "inclusif" ou en "globish", tant que le ton reste le
même avec celui de la soumission à l’ordre établi. Derrière les beaux
discours, les hommages à la liberté, à l’État de droit et à la République, se
cache à présent une mécanique de contrôle implacable, où la censure porte costume trois
pièces et cravate bleue. Ce n’est plus le bâillon brutal, mais le mutisme
organisé, la marginalisation systématique de toute parole qui dévie d’un
demi-degré de la ligne officielle. Et gare à ceux qui osent dérailler car ils
seront "corrigés", psychiatrisés, ruinés, censurés ou suicidés sous
silence. La vérité autorisée ne souffre plus l’ombre d’une contradiction. Le
pluralisme est devenu un théâtre de Guignol où les oppositions autorisées ne sont
là que pour mimer un débat déjà tranché.
Et c'est là que l'on comprend comment le récit est verrouillé. Et
derrière ce verrouillage, les relais zélés du sionisme politique œuvrent sans
relâche, que ce soit dans les cabinets ministériels, dans les cercles
d’influence ou dans les associations dites "antiracistes" mais à géométrie
variable. Le CRIF, la LICRA, et consorts ne défendent pas la paix mais défendent une ligne, un agenda, une immunité. Ils ne dénoncent pas les crimes,
ils les réécrivent. Ils n’appellent pas à la justice, ils exigent le silence.
Quiconque dénonce l'apartheid, l’épuration, l’horreur méthodique qui s’abat sur
Gaza, par exemple, est aussitôt taxé d’antisémite, mis à l’index, traîné devant les tribunaux
ou dézingué dans les colonnes d’un journal sponsorisé. Le mensonge est devenu
une politique publique et la terreur, une stratégie de communication ! L’alignement est total, diplomatique, médiatique et judiciaire.
Alors des voix s’élèvent, peu nombreuses, mais
indéracinables. Des voix sans pupitre ni prompteur, sans carte de presse ni
validation algorithmique. Elles n'ont ni réseau d’influence, ni structure
associative, ni logo tamponné par la République. Elles n’ont que leur rage,
leur lucidité, et leur solitude. Elles parlent parce qu’on tente de tout faire
pour qu’elles se taisent. Parce qu’en face, la manipulation a pris les habits
de la légitimité d’un État devenu marionnette, d’un gouvernement aux
ordres, et d’une presse alignée qui répète mécaniquement la version des
puissants. La guerre d’Israël, transformée en génocide moderne sous les caméras
complices, en est l’illustration la plus obscène. Des enfants par centaines
sous les décombres, des familles effacées par les bombes. Et pendant ce temps,
les plateaux télé cherchent la nuance chez les bourreaux qui se veulent victimes.
Le "fuck-checking", dans sa version actuelle, n’est pas un outil de clarification, mais une arme de dissuasion massive. Il est devenu la technologie de la docilité avec une interface propre, colorée, estampillée "neutre" mais entièrement vouée à la censure sous uniforme. C’est le cache-sexe d’un pouvoir aux abois, terrifié par ce qu’il ne contrôle pas comme l’intelligence collective, l’éveil critique, la mémoire populaire. C’est une police de la pensée, masquée derrière le vernis méthodologique. Un clergé numérique, financé par les géants de la propagande philanthropique, qui n’administre pas la vérité mais la norme !
Et pourtant, depuis peu, une fissure est enfin apparue. Infime, mais
irréversible. Quelque chose craque dans cette façade trop lisse. La vérité,
bien qu’enchaînée, commence à se frayer un passage. Elle ne crie pas encore,
elle chuchote... Mais ce murmure suffit à affoler l’appareil. Les modérateurs
transpirent, les algorithmes paniquent, les éditorialistes bredouillent, et même l'IA est obligée de se plier à la vérité devenant criante. Une
tension monte, car cette vérité, même incomplète, même marginale, contamine les
certitudes. Et face à elle, les bastions de résistance se dressent, fragiles
mais vivants. Des plateformes sont excentrées, des chaînes YouTube sont menacées
d'effacement, des collectifs d'auteurs indépendants sans siège social émergent, des journalistes sans carte s'affichent,
créant une colonne vertébrale. Ils ne reçoivent ni prix, ni subventions, ni
appels d’offre. Ils publient quand d’autres se taisent, ils exposent ce que les
médias camouflent.
Ils n'ont ni la LICRA, ni le CRIF pour les défendre. Ils
n’ont pas de hotline à Matignon ni de carte blanche dans Le Monde. Pire, ils osent interroger l’impensable. Ils parlent de Gaza, non comme d’un "conflit", mais comme d’un massacre. Ils osent nommer les bourreaux, interroger
les alliances, démonter les mensonges d’État. Ils remettent en question ce que
le sionisme politique veut sanctuariser, dénoncent l'influence tentaculaire de
ces associations d’inquisition que sont devenues certaines structures "antiracistes " uniquement mobilisées pour faire taire, jamais pour éclairer.
Et c’est pour cela qu’on les traque. Ils vivent dans l’angle mort du débat
public, constamment menacés de déréférencement, de procès, de bannissement
bancaire ou social.
Et pendant ce temps, ces quelques voix qui persistent sont
harcelées, censurées, broyées par la machine. Celles qui ont crié pendant le
Covid, celles qui ont tenu face au rouleau compresseur vaccinal, sont
aujourd’hui les mêmes qui dénoncent le massacre d'Israël à huis clos. Elles n’ont pas
changé de ton. Elles n’ont pas retourné leur veste sous l’effet de
l’indignation à la mode. Elles ont vu ce que beaucoup refusent de voir car la
censure ne connaît pas de pause, qu’elle change juste de masque. Une fois sanitaire,
une fois sécuritaire, une fois géopolitique, économique, guerrière… Bref, le procédé est toujours le même pour étouffer le réel, invalider les témoins, criminaliser la parole libre ! Et l’opposant devient suspect aux yeux des "Normizzz". Le résistant, infréquentable ! Et ceux qui tombent
dans l’oubli comme les professeurs vilipendés, les lanceurs d’alerte muselés, les manifestants laminés, les écrivains emprisonnés, tous sont relégués à l’ombre par ceux qui n’ont même jamais levé un doigt, mais se
précipitent aujourd’hui pour récolter les lauriers du doute tardif.
L’Histoire véritable, elle, n’a pas besoin de storytelling ni de lois artificielles pour décréter ce qui est vrai. Elle porte en elle les cicatrices des siècles, les noms effacés, les vies fracassées, mais surtout, elle se souvient. Et malgré l’épuisement, malgré l’isolement, malgré ce monde qui nous rejette et nous oublie, nous tenons. Parce que nous savons ! Parce que nous avons compris que dans cette époque où tout est "vérifié" sauf le réel, où tout est permis sauf le doute, où tout est toléré sauf l’intelligence, résister, c’est déjà une victoire… Certes, elle n’est pas bruyante, ni flagrante, mais elle crie "ça suffit !" Discrète mais cinglante, notre victoire sur ces mensonges fait entendre un écho puissant bien plus que toutes les vérités fabriquées que nous imposent ces "Fuck-chekeurs". Car les mettre en lumière, les ridiculiser et leur résister avec un simple discours de vérité, c'est déjà une victoire sur ces médiocres.
Phil BROQ.
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