LA DESINFORMATION COMME MODE DE GOUVERNANCE

Les gouvernants d’aujourd’hui, ces prétendus défenseurs de nos intérêts, ces "élus" censés incarner nos valeurs et veiller à l'intégrité de notre monde, ont progressivement lâché prise sur tout principe moral. Ce ne sont plus que des architectes d'une illusion dont l’édifice repose sur une manipulation médiatique savamment orchestrée. Ces figures du pouvoir, derrière les portes vitrées des palais républicains, ne se contentent plus de mal gouverner mais façonnent, avec une habileté perfide, une réalité parallèle où les faits se plient aux narratifs qu’elles imposent. Leurs discours, vides de substance, sont autant de manœuvres pour embrouiller les esprits et enchaîner les consciences. Ce qu’ils nous vendent n’est pas la vérité, mais une mise en scène précautionneusement retouchée, une façade qui dissimule l’abîme de cynisme dans lequel ils nous entraînent.

La manipulation, loin d’être un simple instrument parmi d’autres, est désormais la substance même du pouvoir. Elle en est l’essence, son moteur secret. Ce n’est plus une question de négligence, ni de déformation accidentelle des faits, mais une stratégie consciente et assumée. Ce n’est plus une question de manipulation passive, de "péchés d’omission" ou de "distorsion involontaire des faits". Non, aujourd’hui, c’est une stratégie délibérée. La vérité n’est plus un impératif, c’est un obstacle. Un obstacle à la stabilité de ce pouvoir, à leur économie politique du contrôle. La vérité n’est plus un principe sacré, mais un problème à abattre, un frein à leur contrôle, une gêne dans le maintien de leur ordre, comme de leurs privilèges, qu’ils ont décidé de préserver coûte que coûte. 

Chaque événement, chaque drame, chaque crise, se retrouve embelli, réécrit, modifié pour se conformer à un récit élaboré, validé à l'échelle mondiale par des acteurs et des présentateurs tout aussi complices. Ces vérités inconfortables, qui pourraient éveiller les consciences, sont étouffées avant même qu’elles n’aient eu le temps de s'installer. Il faut maintenir le rideau de fumée, préserver l'illusion d’un monde stable, ou la démocratie imposée à coups de bombes et de tueries de masse est juste et pacifié, à tout prix.

La désinformation n’est plus une simple dérive ou une erreur d'appréciation, elle est devenue un outil de gouvernance. Quand l'État perd sa légitimité et s’enfonce dans la corruption, il n’a plus d’autre recours que la manipulation systématique. Les institutions, ces prétendues garantes de la vérité, ne sont plus que des machines à mentir. Loin d’être des entités neutres, elles sont désormais les artisans d’une falsification à grande échelle, distillant des mensonges savamment calibrés pour maintenir un contrôle total sur la population. Le mensonge est leur politique, la vérité leur ennemie. Et face à la montée de la contestation, à l’éveil d'une population qui ne croit plus aux discours officiels, ces institutions n’hésitent plus à tenter de censurer ce qui échappe à leur emprise. Les réseaux sociaux, les sites alternatifs, les journalistes indépendants qui osent briser le silence et révéler la réalité, sont attaqués sans relâche. On les accuse de "fausses informations", de "désinformation", alors qu’ils exposent la vérité nue, celle que les chaînes d'information et les journaux subventionnés tentent d’enterrer.

Car ce sont ces derniers, les véritables propagateurs du mensonge, ceux qui cachent derrière des mots soigneusement choisis des massacres de la vérité, des manipulations de l’Histoire et des crimes politiques. Ils veulent que nous croyions que ce sont les voix dissidentes qui menacent l'ordre public. Alors, ils essaient de museler les discours alternatifs, ceux qu'ils n'ont pas écrits, de réduire au silence ceux qui osent parler, tout en faisant semblant de défendre une démocratie inexistante. Car leur "démocratie" n’est qu’une façade de plus, un masque sur un régime totalitaire et tyrannique de contrôle absolu. Ce n’est pas la vérité qui les effraie, c’est le fait que de moins en moins de gens regardent leurs chaînes de propagande, lisent leurs journaux subventionnés, et nombreux sont ceux qui commencent à ouvrir les yeux sur l'illusion de leur domination. Car grâce à internet, c’est la fin du monopole de l’information, et ils le savent.

Et c'est précisément pour cela qu'ils tentent d'étouffer cette rébellion silencieuse, cette vague de vérité qui monte, car chaque mot de dissidence qui échappe à leur contrôle est une pierre qui se détache du mur de leur tyrannie.

Les dirigeants d’aujourd’hui, qu’ils soient européens, américains, israéliens ou autres, n’ont plus de respect pour les principes qui fondent une gouvernance juste basée sur la vérité, la justice et la transparence. Ce sont des individus sans principes, prêts à sacrifier l’intégrité, la dignité, la morale et surtout la vérité pour préserver leurs positions, leurs privilèges. Ce qui importe n’est pas la protection des citoyens, mais bien la pérennité d’un ordre mondial malfaisant et mafieux qu’ils ont établi, où leurs intérêts sont au sommet de cette pyramide nauséabonde. La politique n’est plus un espace de débat rationnel, mais un théâtre où la mise en scène prime sur les enjeux réels. Peu importe la réalité, pourvu que le récit officiel reste inchangé, et que la machine continue de tourner comme un métronome, sans accroc.

Prenons l’exemple de l’Ukraine, qui illustre parfaitement ce laboratoire de manipulation. Ce conflit, au-delà des atrocités qu’il engendre, est avant tout une guerre narrative. Chaque défaite ukrainienne, chaque avancée russe, est reconfigurée pour alimenter un récit précis d’une Ukraine héroïque, résiliente et innocente, face à l’oppresseur russe. La guerre, au-delà de ses horreurs évidentes, est un véritable laboratoire de chimères. Les faits sont modelés pour correspondre au récit qu'on veut imposer au public. Ce n’est pas l’Ukraine qui est sauvée, c’est l’image fantasmée de l’Ukraine. La réalité sur le terrain avec les victimes civiles par millier et les atrocités commises par les néo-nazis, se voit complètement réécrite. Quand une attaque ukrainienne tue des civils russes ou séparatistes, il est impératif de tordre la réalité pour maintenir l’image du "monstre russe". Lorsqu’un hôpital est bombardé, c’est une "tragédie inévitable" de la guerre. Comme lorsqu'Israël est le coupable d'un autre bombardement d’hôpital ou d’enfants à Gaza, c'est une "erreur regrettable". Chaque terme, chaque angle, chaque nuance est calculée pour préserver la vision d’un camp du bien contre celui du mal et inverser la réalité des faits.

La désinformation n’est plus une erreur, c'est une arme stratégique. Car ce n’est pas par ignorance que les rapports sont falsifiés, ni par simple négligence que des chiffres sont noyés dans des flots de statistiques puisque ces manipulations sont faites délibérément. L’objectif est simplement de nous maintenir dans une cécité volontaire. Parce que l’acceptation du mensonge n’est pas juste une question de soumission mais bien une manière de contrôler, d’étouffer toute contestation. Si la vérité peut être effacée, rendue incompréhensible, alors le pouvoir peut régner sans entrave.

Et c’est ainsi que ces gouvernants et élites entretiennent une illusion de liberté et de démocratie tout en enchaînant les esprits dans une prison invisible. La manipulation de l’opinion, la distorsion des faits, la fabrication d’une réalité alternative, sont désormais leurs armes les plus puissantes. La démocratie, loin d’être une véritable gouvernance populaire, devient un simple décor masquant une tyrannie technocratique. L’esprit critique devient une menace. Les voix discordantes ne sont pas réprimées par la force brute, mais par un étouffement subtil du discours. L’attaque contre l’opposition n’est plus physique, elle est symbolique et vise à effacer la capacité de réflexion, à annihiler toute forme de discernement.

Ce système, fondé sur le mensonge et l’omission, est une bombe à retardement. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que la vérité ne refasse surface, non pas sans douleur, mais bien dans un déluge de souffrance humaine. Certes, l’Histoire, inéluctablement, rétablira la vérité, mais quand et à quel prix ? 

Car ce monde en trompe l'œil laissera derrière lui un sillage de ruines humaines. Et dans ce futur là, ceux qui auront eu l’audace de défier le mensonge, de dénoncer l’ordre établi, seront les premières victimes d’un système qui n’avait d’autre vérité que celle de maintenir le pouvoir. Les cas très étranges et successifs allant de la disparition tragique et soudaine du Général Delawarde à celle d’Éric Denécé, en passant par celle du Général Georgelin, en sont la preuve.

Quant à l’expérience de Benoît Paré, diffusée sur Tocsin, c'est une de ces ondes de choc feutrées. Ancien haut fonctionnaire français, envoyé spécial de l’OSCE en Ukraine, il n’a ni le verbe d’un militant ni l’agenda d’un idéologue. Il n’écrit pas pour plaire, encore moins pour convaincre. Mais c’est un exemple frappant de cette manipulation à grande échelle. Dans son témoignage, il ne fait que décrire ce qu’il a vu et que sa hiérarchie l'a forcé à ne pas rapporter. Ses observations, rapportées dans son livre "Ce que j’ai vu en Ukraine" vendu chez thebookedition.com, soulignent la fonction active des institutions internationales dans la manipulation des faits. Les preuves sont là, nettes, incontestables. Mais elles ont été effacées par le pouvoir en place. Les rapports factuels n’étaient plus des constatations, mais des récits falsifiés, écrits pour satisfaire des impératifs diplomatiques. Ainsi, les institutions internationales censées nous informer ont pris position dans la guerre, non pour défendre une cause juste, mais pour légitimer un récit tyrannique. Un récit où la vérité, celle qui dérange, est sacrifiée pour préserver un ordre qui ne tolère plus aucune contradiction.

Et lorsque l’école de Stanitsa Louhanska est frappée, les dés sont déjà jetés. La version officielle est prête avant même l’analyse balistique. Zelensky l’exhibe à Munich quelques heures plus tard, l’Occident s’aligne, les médias relaient. Le récit est ficelé, les faits bâillonnés. Le théâtre de guerre est surtout un théâtre narratif. Et à l’OSCE, les techniciens de surface nettoient ce qui pourrait déranger, c’est à dire toute la vérité ! Et ce que Mr Paré dévoile, c’est que les institutions censées nous informer ont pris position dans la guerre. Non pas aux côtés d’un camp militaire, mais au service d’un récit. Celui de la légitimité occidentale, infaillible par définition. Toute donnée qui contredit cette fiction est corrigée, maquillée, ou tout simplement supprimée.

Cette technique, on la retrouve perfectionnée ailleurs. À Gaza, elle ne consiste plus seulement à tordre les chiffres mais à effacer aussi les témoins. Les journalistes ne sont pas seulement des observateurs, des témoins de la vérité, ils sont devenus des cibles. Israël ne dément même plus. Il frappe, puis se justifie avec arrogance, ou ignore. À Rafah, à Khan Younès, à Jabalia, les caméras sont détruites avant les immeubles. Et quand un journaliste palestinien meurt, on parle de "dommage collatéral", jamais de censure militaire.

Les informations sont manipulées pour masquer l’ampleur de la souffrance infligée aux innocents. Et ceux qui osent s'écarter du discours dominant sont aussitôt réduits au silence. Le débat est devenu un champ de bataille où, non seulement la vérité est effacée, mais toute pensée critique est punie. La presse ne relaie plus l’information, elle la fabrique. Gaza n’est plus un massacre ignoble, un génocide, c’est une "opération militaire de défense" ; un enfant mort est un "dommage regrettable mais préventif, car il aurait pu grandir et vouloir se venger", nous disent-ils... La guerre de l’information se déploie sur tous les fronts, une bataille invisible mais incessante, menée avec une précision implacable et une violence discrète.

Pour ce qui est de l’AFP, elle relaie sans discernement des communiqués militaires israéliens ou ukrainiens comme des faits indiscutables, prenant pour vérité ce qui n’est en réalité qu’une version partiale, voire propagandiste des événements. Ainsi, ces agences de presse, autrefois garantes d’une information rigoureuse, deviennent des instruments de mensonge subtil, répétant des récits qui servent les agendas politiques en place. Or, ce sont ces mêmes informations qu'utiliseront plus tard les historiens.

Et France 24, elle aussi, n’hésite pas à flirter avec la falsification. En désignant des hôpitaux ou des écoles comme des "camps du Hamas", la chaîne transforme ces lieux de souffrance en symboles d’un prétendu conflit asymétrique, où les innocents deviennent les coupables. Une inversion frappante des rôles, et ce, sans jamais fournir de preuves tangibles. Cette simplification de la réalité mène à une distorsion systématique des faits, faisant écho à la rhétorique des autorités israéliennes qui cherchent à justifier des attaques illégales et sanglantes contre des infrastructures civiles. De même, les rapports d’attaques militaires contre des écoles ou des hôpitaux sont soigneusement minimisés, voire ignorés, pour ne pas nuire au récit à dominance sioniste.

Le journal "Le Monde", se livre lui-même à un exercice d’équilibrisme particulièrement cynique en s’interrogeant sur "la complexité du conflit", comme si la réalité était une question de perspectives opposées à partager. Mais dans cette réflexion sur la complexité, ce journal oublie une simple vérité, celle que les civils meurent en grand nombre, les familles sont détruites, les enfants sont tués, et ce n’est pas un débat idéologique mais bien une tragédie humanitaire et un génocide ignoble. Plutôt que de mettre en lumière les responsabilités des puissances impliquées, les médias occidentaux, dans leur ensemble, préfèrent surfer sur un faux équilibre, donnant la parole à des acteurs dont les intérêts sont évidemment israéliens ou à minima sionistes, tout en noyant la réalité dans un flou de termes abstraits et d’interrogations théoriques. Jamais la parole n'est donnée à des palestiniens. Jamais !

Les civils innocents, ainsi masqués, ne sont plus que des chiffres, déshumanisés et noyés dans la masse. Dans l’agenda médiatique de la guerre, leurs souffrances se réduisent à une donnée statistique, ou pire encore, à une simple ombre derrière les lignes de front. On les voit mourir, mais on les oublie dès qu’ils ne peuvent plus servir à alimenter le récit préfabriqué. Lorsqu’un bombardement frappe Gaza, les chiffres des morts deviennent une composante secondaire de l’Histoire, éclipsée par les manœuvres diplomatiques, les faux débats et les positionnements stratégiques. Et à force de suivre une ligne éditoriale dictée par la politique de l'État et les intérêts géopolitiques, l’information se transforme en propagande par omission.

Les faits sont filtrés, ajustés, parfois même effacés. Tout le monde connaît le terme "opération militaire de défense" pour qualifier une action de violence agressive qui, dans un autre contexte, serait qualifiée de crime de guerre. Les médias, en obéissant à cet ordre tacite, créent une réalité alternative où l’indignation est étouffée, la compassion effacée et la vérité réécrite.

En témoigne la couverture médiatique de la guerre à Gaza. Lorsque les forces israéliennes mènent des attaques aériennes sur des zones civiles, la justification devient immédiate : "ce sont toutes des cibles terroristes"... "même les bébés" ! Et que dire aussi de tous ces enfants morts dans ces frappes, de ces familles entières anéanties dans le silence abject des médias ? Cette réalité humaine est soigneusement gommée et la souffrance est qualifiée de "dommage collatéral", collé comme une étiquette qui permet de continuer à entretenir le récit officiel sans se confronter à l’injustice flagrante des faits.

À ce rythme, la presse occidentale, en se soumettant à cette logique de consensus, perd sa légitimité de quatrième pouvoir. Elle se transforme en un simple relais des discours de l’État, une machine à fabriquer du consentement. En omettant de poser les bonnes questions, en alignant sa couverture sur une rhétorique de guerre, elle devient une courroie de transmission des narratifs de domination, oubliant sa mission essentielle d’interroger le pouvoir, de remettre en cause les mensonges, et d’offrir au public une perspective libre de tout intérêt politique. Et gare à celui qui s’écarte du chœur. Un mot mal placé, un chiffre exact, un doute légitime, et vous êtes frappé d’anathème. La critique d’Israël est assimilée à de l’antisémitisme, non pour protéger cette communauté, mais pour neutraliser une pensée. On n’argumente plus, on disqualifie. La morale s’efface derrière cette accusation devenue réflexe !

Les peuples doivent croire que ce qu'ils voient et entendent est ce qui se passe réellement, quand, en réalité, ils ne voient que ce que l’on veut bien leur montrer. C’est pourquoi ces gouvernants, ces élites, entretiennent cette illusion de liberté et de démocratie, tout en enchaînant l’opinion publique dans une prison médiatique invisible. La manipulation, la distorsion des faits, la création d’une réalité alternative, sont désormais leurs seules armes. L’esprit critique, la capacité à questionner, à douter, devient pour eux un danger. Les "antagonistes", les voix discordantes, sont muselées. L’attaque est moins physique que symbolique, car elle vise à anéantir la capacité de réflexion, de discernement et de compréhension. Car si la souffrance est intelligible, elle devient une indignation, et une indignation lucide devient un scandale politique.

Mais c’est peut-être l’Iran qui cristallise le mieux cette inversion. Israël frappe un consulat à Damas, viole la souveraineté d’un État tiers, tue des diplomates et c’est l’Iran qu’on accuse d’escalade. Quand Téhéran répond, avec une précision chirurgicale, en ciblant des bases militaires, les médias s’enflamment et crient à la  "Menace contre la paix mondiale", à la "Provocation" ou à "l'Attaque massive". Sans aucun rappel du contexte, ni aucune symétrie de discours. Israël frappe des civils et des enfants et c’est simplement normal. L’Iran répond, alors ça, en revanche, c’est inacceptable ! C’est ici que le mensonge atteint sa forme la plus achevée. Ce n’est plus un récit, c’est une grammaire. Une grammaire de la domination. Un langage où les agresseurs sont des victimes, où les défenseurs sont des menaces, où le réel n’existe que s’il peut être capitalisé politiquement.

Le public ne croit pas tout ce qu’on lui dit, mais mal informé, mal cultivé, il finit par douter de tout. C’est cela, le triomphe ultime de la désinformation qui ne cherche pas à vous convaincre, mais à vous épuiser, vous noyer dans le flou, dans la symétrie fictive, dans le fatalisme. Et vous faire croire que rien n’est clair, que personne n’est propre, que la guerre est un brouillard sans repère. Alors même que les faits sont là, limpides, sanglants et filmés en 4K.

Et pourtant, dans cette simulation, certains tiennent encore bon. Ceux qui ont vu, ceux qui ont tout perdu, sauf leur parole. Les témoins de Gaza, les dissidents d’Ukraine, les diplomates brisés par la vérité qu’on leur a interdit de dire, les généraux et officiers du renseignement écœurés par tant de manigances. Ces voix-là dérangent, car elles incarnent une évidence que le pouvoir redoute plus que tout. Car lorsque dire la vérité devient un acte de rébellion, c’est que le mensonge est devenu la norme institutionnelle, un pilier d’État. Mais ces piliers sont pourris de l’intérieur. Et ils tomberont, tôt ou tard. Ils tomberont sous le poids de leur propre duplicité, de leur arrogance, de leur mépris pour les peuples qu’ils prétendent gouverner. Ils tomberont, car aucun empire du mensonge ne résiste à la persistance de ceux qui témoignent, qui nomment, qui refusent l’effacement.

Et ce jour-là, quand les responsables de cette vaste imposture médiatique, diplomatique et militaire se retrouveront face aux conséquences de leurs actes, il ne sera plus temps de débattre ou de relativiser. Il faudra nommer, juger et condamner sans appel. Car ils auront sacrifié des générations entières sur l’autel de leur pouvoir et de leur cupidité. Ils auront laissé mourir la vérité, piétiné la justice, étouffé la pensée, en plein jour, sous les applaudissements des chaînes d’info subventionnées et les silences complices des chancelleries corrompues.

L’Histoire les attend et elle ne les oubliera pas. Elle ne pardonnera pas l'horreur et le sacrilège. Et si la vérité, comme toujours, finit par ressurgir, ce ne sera pas sans fracas. Ce sera dans la colère des peuples, dans la honte des élites, dans les ruines d’une tromperie qui n'aura que trop duré. Alors oui, la vérité reviendra, à n'en pas douter. Mais j'ose espérer qu'elle ne reviendra pas doucement, ni paisiblement... Mais qu'elle reviendra comme une tempête, un ouragan, qui fracassera et noiera définitivement tous ces truands de la désinformation.

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé






Commentaires

  1. C'est une observation pertinente. La désinformation est effectivement devenue un outil stratégique utilisé par certains acteurs pour influencer l'opinion publique, manipuler les perceptions et atteindre des objectifs politiques, économiques ou sociaux.
    Les conséquences de la désinformation peuvent être graves:
    - L'érosion de la confiance dans les institutions et les médias
    - La polarisation des opinions et l'exacerbation des conflits
    - La manipulation des élections et des processus décisionnels ; il est donc important de développer des stratégies pour lutter contre la désinformation, notamment avec
    - La vérification des faits et la promotion de l'esprit critique
    - L'éducation aux médias et à l'information,
    - La régulation des réseaux sociaux et des plateformes en ligne

    Aussi on ne peut que vous féliciter pour votre talent d ecrivain , des billets brillantissimes, votre travail assidu, 'courage "et esprit critique toujours + +.Bien à vous.

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