LA DANGEREUSE FOLIE D’UN PRESIDENT SANS ARMEE

Ce qui suit n’est pas un pamphlet, mais un constat. Froid, brutal, et pourtant urgemment nécessaire à l’heure où Macron cherche à entraîner la France toujours plus profondément dans deux guerres qui ne sont ni les nôtres, ni dans notre intérêt. D’abord avec l’Ukraine, où l’illusion d’un front européen masque une débâcle militaire programmée, et ensuite avec Israël, où le soutien aveugle à une armée en roue libre nous expose à des représailles sans que personne ne daigne en débattre. Deux fronts, deux impasses, et un président voyageur qui joue avec les braises d’un monde en feu comme s’il allumait une bougie d’anniversaire. Pendant ce temps, la France, déjà exsangue, paie en argent, en crédibilité et en sécurité, les frais d’une fuite en avant géopolitique dont elle ne reviendra pas indemne.

Cette réflexion m’est venue à la lecture d’un article particulièrement lucide publié sur l’excellent site Géopolintel, intitulé "La grande muette étouffée : le ministère des armées en faillite…". Une lecture qui, loin des éléments de langage habituels, ose poser les bonnes questions et pointer les vrais responsables de l’effondrement militaire, stratégique et institutionnel de notre pays. Car derrière les postures martiales et les gesticulations diplomatiques d’un Macron en roue libre, c’est toute une nation qui s’effondre, lentement mais sûrement. Or, il ne s’agit plus de débattre mais de nommer les trahisons, de désigner les coupables, et de tirer les conséquences politiques de ce naufrage organisé.

Dans le grand théâtre de carton-pâte où l’on joue désormais la tragédie française en uniforme de parade, Macron campe le rôle du chef de guerre avec l’assurance mécanique d’un acteur de série B, récitant un script rédigé dans un studio bruxellois. Le décor est posé, les drapeaux claquant au vent, les poignées de main sont martiales, les discours sont martelés d’un ton grave pour annoncer notre "entrée en économie de guerre" de façon grandiloquente. Puis rideau ! Silence dans les rangs et les militaires de France applaudissent à reculons cette mascarade dangereuse.

Dangereuse parce qu’en réalité, les coulisses puent le moisi budgétaire et le reniement stratégique. Là où l’on prétendait réarmer la nation, on découvre une économie ruinée par un Mozart de la finance sans aucune ouïe, des stocks à sec sinon obsolètes, une industrie de défense totalement étranglée par l’État lui-même, et une armée qui avance désormais sur du sable mouillé, quand elle avance. La façade s’effondre, le vernis craque et les promesses sonnent creux. Derrière les formules ronflantes, il n’y a plus rien. Rien, sinon le vide confondant d’un président arrogant qui joue au stratège planétaire comme un comptable avec les finances sous tutelle.

Pendant que la France s'effondre sous le poids de sa dette, de son insécurité, de ses services publics en ruine et de son peuple à bout de souffle, Macron, lui, continue sa tournée planétaire façon influenceur sous coke, s’offrant désormais des escapades jusqu’au Groenland, comme s’il allait y signer un traité de paix avec les phoques. Petit chef de guerre autoproclamé dans un pays qu’il a lui-même mis à genoux, il joue au président comme d'autres jouent au théâtre d’impro, en multipliant les postures, les costumes, et les envolées creuses… mais jamais les responsabilités ! Il est plus à l’aise dans les wagons, entouré de potes aux pupilles dilatées, que dans les avions présidentiels où il se fait autant humilier en recevant des claques aussi humiliantes devant les caméras qu’à chaque sommet international. 

La France n’a plus de voix, plus de poids, plus de visage mais elle a un "influenceur" en chef, un psychopathe sponsorisé par nos impôts, qui croit encore qu’une vidéo de 30 secondes sur les réseaux pourra éclipser une politique intérieure aussi inexistante que son poids diplomatique à l’extérieur. A l’étranger, quand on parle de lui (et c’est de plus en plus rare), c’est entre deux éclats de rire gênés ou pour souligner son délire d’auto-messie d’un président qui voulait être Jupiter mais qui finit en GIF ou vidéos de transgenre sous IA.

Et voici que notre matamore d’opérette républicaine, fort d’une dette impossible à rembourser de plus de 3 300 milliards et d’une industrie dévastée par ses soins, tout en appelant à affronter l’ogre russe et à soutenir l’État israélien, semble découvrir qu’une guerre ne se mène pas à la posture mais au prix fort. Que les hélicoptères ne sortent pas des imprimeries de l’ENA, que les Rafale ne décollent pas sur la foi d’un tweet présidentiel, et qu’il faut un peu plus qu’un vocabulaire martial et un déguisement mal ajusté pour faire voler des escadrilles. Aujourd’hui, l’armée française, cette "puissance d’équilibre" autoproclamée, n’est plus qu’une illusion en treillis, un mirage stratégique que le pouvoir agite comme un hochet diplomatique. 

À la guerre, elle tient désormais plus du décor comme une armée de parade qu’on exhibe à l’étranger pour faire croire que la France pèse encore quelque chose, alors qu’elle peine déjà à maintenir trois blindés opérationnels sans mendier des pièces détachées à l’Otan. En vérité, elle est une mise en scène sans consistance, un leurre destiné à masquer la vacuité d’un État-major plus préoccupé par les éléments de langage que par les capacités de projection. La "puissance d’équilibre" est juste un équilibre précaire, chancelant  entre le ridicule et l’oubli.

L’armée française, jadis force respectée sur plusieurs continents, n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même, errant entre des missions sans but et des défaites diplomatiques soigneusement remaquillées en "redéploiements stratégiques". En Afrique, elle a été poussée dehors comme un squatteur gênant, chassée des pays où elle prétendait maintenir la stabilité pendant que ses partenaires du CAC40 la regardaient dilapider les lieux stratégiques avec un mélange d’agacement et de pitié. Sur le front ukrainien, elle n’a même pas eu besoin de perdre sur le terrain puisqu’elle a perdu sur le plan symbolique avant même sa parade, avalée par l’OTAN, dissoute dans les postures creuses et les envois de munitions à moitié périmées. Quant à défendre le territoire national, elle n’y pense même pas en rêve. Elle n’a pas su, pas pu ou pas osé, protéger la République contre un morpion politique comme Macron, qui parasite et infecte le pays depuis des années tout en se prenant pour un stratège entre deux vidéos TikTok. On nous vend encore une "grande armée", mais en réalité, elle sert surtout à faire le service d’ordre pendant les discours du roi-nu.

Le ministère des Armées, débiteur chronique à hauteur de 8 milliards d’euros, survit en recyclant des promesses comme d’autres recyclent les discours d’un congrès américain. À la mi-2025, aucun programme d’armement majeur n’a été signé. Aucun ! La France réarme… en pensée. Pendant ce temps, c’est l’Inde qui se charge désormais de construire les fuselages du Rafale, tandis que Dassault attend, les bras croisés, des commandes qui se font désirer par son client le plus bruyant et surtout, le plus mauvais payeur. Mais ce n’est là qu’un symptôme d’une maladie plus profonde.

La frégate de défense et d’intervention (FDI), censée protéger les côtes françaises, attend toujours son feu vert, reléguée à l'état de concept sur un tableau PowerPoint. Les Mistral, ces missiles censés défendre nos espaces aériens, n’ont pas été commandés, laissant nos pilotes faire du bricolage avec des munitions vieillissantes. Les Rafale, qui sont déjà devenus les héros des exportations, n’ont même pas reçu l’ordre de fabrication pour les 30 exemplaires nécessaires à notre propre armée. Ce n’est plus un retard, c’est un abandon industriel. Les usines, pourtant prêtes à lancer la production, restent fermées, dans l’attente d’un miracle budgétaire qu’aucune ordonnance ministérielle ne semble vouloir autoriser.

Malgré les annonces répétées et les discours d’intention, le lancement effectif de la construction du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) reste à l’arrêt. De même, les commandes pourtant cruciales de missiles – Mistral, Aster, Scalp, Mica, Meteor ou encore Akeron MP – n’ont toujours pas été passées. Le réarmement de nos forces conventionnelles, indispensable dans le contexte stratégique actuel, piétine et les soldats doivent financer leurs propres gilets pare-balles. On nous répète en boucle que l’armée française est en pleine remontée, en puissance, avec tambours, trompettes et budgets à neuf zéros. En 2025, on nous vend fièrement un budget défense de 50,5 milliards d’euros, comme si ça allait soudainement transformer une armée exsangue en puissance redoutée. Sauf qu’évidemment, dans la réalité, Bercy est passé par là avec ses ciseaux, et une belle partie de ces crédits est déjà gelée, ramenant le vrai budget autour de 48 milliards. Du gonflé sur le papier, du creux dans les faits.

Mais au-delà de la communication, la vérité saute aux yeux. Même avec ces soi-disant hausses, la France reste loin derrière les grandes puissances mondiales. Les États-Unis tournent avec un budget militaire à plus de 850 milliards, la Chine dépasse les 200, la Russie résiste sous sanctions avec un budget musclé, et même le Royaume-Uni, ex-puissance en déclin, affiche une capacité de projection supérieure. Pendant ce temps, nous, on compte les cartouches et on recycle des VAB des années 80. Mais si l’armée stagne, la gendarmerie et les forces de maintien de l’ordre, elles, n’ont jamais été aussi bien dotées.

La gendarmerie nationale et les CRS continuent de se doter d’un arsenal impressionnant, non pas pour affronter une menace extérieure, mais pour maintenir l'ordre à l'intérieur, face aux citoyens français de plus en plus en colère. Elle s’équipe comme une armée d’occupation. Visières pare-balles, drones, blindés, grenades de désencerclement, LBD, caméras intelligentes… Ici on ne se prépare pas à la guerre, on se prépare à la contestation populaire. Et le seul champ de bataille envisagé, c’est celui des ronds-points et des cortèges. Et tout y passe, sauf la réflexion sur le sens même de la puissance publique dévoyée pour le service d’un gouvernement de traitres. Ce déséquilibre soulève la question de fond pour savoir à quoi sert véritablement la puissance publique si elle n’est pas d’abord tournée vers la défense de la Nation ? C’est bien qu’elle est utilisée pour défendre les intérêts  personnels de ceux qui ont accaparé le pouvoir.

Pendant ce temps, l’industrie de la défense s’effondre à petit feu avec des PME stratégiques, comme celles qui, fabriquant des composants stratégiques pour nos blindés ou nos systèmes de missiles, coulent dans l’indifférence générale. Certaines d’entre elles, étouffées par des dettes de plus en plus lourdes, n’ont plus la trésorerie pour payer leurs employés. D’autres ont même anticipé des commandes qu’elles n’ont pas encore reçues, mais qu’elles financent à crédit, à leurs propres risques et périls. Et ce n’est même pas la peine de parler des primes dues à nos soldats. Elles sont devenues une promesse vagabonde, aussi intangible que les discours d’un ministre en campagne.

En toute logique, ces retards et ces abandons dans le budget de l’armée sont déjà en train de se transformer en un gouffre d’incompétence et de confusion. Les promesses de réarmement s’étouffent sous la pression des impayés et des retards accumulés. Voilà ce qu'est devenue l’armée française sous l'égide d'un gouvernement qui, au lieu de bâtir une force de dissuasion, ne fait que se préparer à repousser le problème à l'année suivante, ou à celle d'après… Mais au fond, cette armée, qui se voulait moderne et indépendante et qui aujourd’hui ne fait plus que survivre, est-elle encore capable de défendre seulement notre territoire ? 

Le ministère des Armées fait face à d'importantes difficultés budgétaires, notamment pour absorber les surcoûts liés aux opérations extérieures, en particulier  le soutien militaire de la France à l'Ukraine s'est élevé à 5,1 milliards d'euros entre le 24 février 2022 et le 1er mai 2024, incluant 3 milliards d'euros de livraisons d'équipements militaires et 2,1 milliards d'euros versés à la Facilité européenne pour la paix (FEP). En 2024, la France s'est engagée à apporter jusqu'à 3 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires pour un pays corrompu et centre de tous les trafics. Ces dépenses non anticipées ont conduit, au printemps 2025, à un gel de crédits à hauteur de 3,29 milliards d’euros, affectant directement la mise en œuvre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2024–2030, pourtant présentée comme ambitieuse. 

Ces événements mettent en lumière des difficultés et des controverses qui entourent le ministre des Armées, qui doit faire face à des enquêtes et des critiques politiques. Le gouvernement a également procédé à des coupes budgétaires, comme une amputation de 346 millions d'euros en 2022, qui a eu un impact sur les équipements militaires. En outre, la loi de programmation militaire pour la période 2024-2030 prévoit un effort de 413 milliards d'euros, mais cette somme est déjà considérée comme insuffisante face aux défis géopolitiques et aux besoins de modernisation actuels.

Ce président fantoche qui prétendait restaurer la grandeur militaire française avec des accents churchilliens aura donc fini par transformer la nation Française en comptoir de faillite. Son Ministre des armées, Sébastien Lecornu, a par ailleurs été entendu par la police dans le cadre d'une enquête liée à des marchés publics, ce qui le place au cœur d'un scandale potentiel. Il a été interrogé par la brigade de répression de la corruption et de la fraude fiscale en avril 2025, concernant la commande de deux expositions sans appel d'offres lorsqu'il était ministre des Outre-mer et président du conseil départemental de l’Eure. Nous vivons dans un État mafieux qui, dans le privé, aurait été mis depuis longtemps sous tutelle, mais qui continue de pérorer, de promettre l’impossible, et de faire peser sur les épaules d’une industrie à bout de souffle le fardeau d’un réarmement imaginaire. Quelle supercherie ! Quelle trahison !

Ce gel budgétaire entraîne un effet domino préoccupant car plusieurs programmes de modernisation, comme le renouvellement des véhicules blindés Griffon, Serval et Jaguar, ou l’achat de munitions de précision sont ralentis, voire temporairement suspendus. Selon les données internes du ministère, près de 40 % des commandes prévues au premier semestre 2025 n'ont pas pu être lancées, affectant directement les capacités opérationnelles des forces. Le report ou l'annulation de paiements met aussi en difficulté les industriels de la défense, notamment les PME sous-traitantes, qui dépendent de la régularité des commandes pour maintenir leurs chaînes de production. Certains fournisseurs, comme Nexter ou MBDA, alertent déjà sur des risques de retard de livraison et de rupture capacitaire.

L’armée se retrouve ainsi dans une situation paradoxale où elle est sommée d’intensifier sa préparation face à une dégradation rapide de l’environnement stratégique, mais se voit simultanément privée des moyens financiers nécessaires pour moderniser ses équipements, assurer la disponibilité de ses matériels et honorer ses engagements. À terme, cette pression budgétaire risque de compromettre grandement la crédibilité militaire de la France, y compris vis-à-vis de ses partenaires européens. Voilà donc ce qu’est devenue "l’armée du XXIe siècle" ! Un colosse sans soldes et une force d’intervention réduite à l’abonnement LinkedIn de ses cadres.

À force de vouloir jouer les va-t-en-guerre aux côtés de l’Ukraine moribonde et de financer à coups de milliards les exactions de Tsahal dans un silence complice, Macron précipite la France dans un chaos qui n’est même plus stratégique mais clairement suicidaire. Le pays, déjà exsangue économiquement et socialement, brûle son argent, sa crédibilité et sa sécurité pour des conflits qui ne sont ni les siens, ni dans son intérêt. De plus, la France se retrouve désormais dans le viseur croisé de l’Iran et de la Russie, exposée à des représailles politiques, diplomatiques, économiques, voire militaires, pendant que notre président continue sa tournée d’illusions, entre conférences martiales et postures virilistes mal jouées.

Mais le plus inquiétant c’est encore ce silence total des partis politiques dits d’opposition, et disons le très contrôlés et trop occupés à jouer leur partition dans ce théâtre de la démocratie illusoire, n’osent même plus évoquer la destitution de ce pantin. Pas même l’armée d’ailleurs, qui observe l’escalade d’un président manifestement en roue libre, sans jamais rappeler que son devoir premier est de défendre la Nation, pas de la laisser sombrer sous les ordres d’un homme qui se prend pour Bonaparte mais gouverne comme un enfant pyromane et hystérique avec des allumettes. Cette fuite en avant n’est plus une politique étrangère mais une dérive psychopathique, une course vers l’abîme, menée au nom d’intérêts qui sont manifestement opposés à ceux du peuple français.

Macron le visionnaire, dit-on, voit loin très loin. Tellement loin que la distance entre ses visions et la matérialité des faits est désormais un gouffre. Comment prétendre entraîner la France dans le fracas des conflits mondiaux quand on n’a ni l’argent, ni les armes, ni les hommes ? Comment parler de souveraineté quand on laisse des sous-traitants crever la bouche ouverte, à produire dans le vide, faute de commandes validées ? Ce n’est pas seulement une faillite stratégique, c’est une faillite morale dont sont responsables tous les acteurs de cette mascarade guerrière.

Et qui bloque, toujours et encore, quand il s’agit de protéger les intérêts vitaux de la Nation ? Bercy, évidemment ! Ce bunker technocratique froid comme une morgue, véritable cœur nucléaire de la mafia d’État, où l’on gouverne à coup de tableurs Excel, d’ordres venus de Bruxelles et de dogmes budgétaires hérités de la Troïka. Obsédés par leur objectif de 40 milliards "d’économies" d’ici 2026, -sans jamais imaginer supprimer les subvention abusives versées aux médias des milliardaires ou aux associations de la haine, stopper l'évasion fiscale ou le détournement de la CAF, ou encore freiner les dépenses monstrueuses de l'état et des élus-, ces hauts fonctionnaires non élus, formatés à l’ENA ou parachutés depuis Goldman Sachs, sacrifient sans ciller l’hôpital, l’armée, les agriculteurs ou la justice, tant que le déficit structurel reste "conforme" aux ambitions de l'UE.

Et pendant que la France saigne sa population à coups de taxes, elle continue de jouer les marchands de mort à l’international en étant le quatrième pays exportateur d’armes au monde, avec plus de 27 milliards d’euros de contrats signés en 2022, elle est pourtant incapable de s’équiper correctement elle-même. Nos Rafale font la fierté du Qatar, nos blindés roulent à Riyad, pendant que nos soldats manquent de gilets pare-balles et que notre armée gratte les fonds de tiroir pour ses munitions.

Quelle ironie grotesque quand l’État vend des canons à l’étranger pour acheter des illusions à l’intérieur. À force de gérer un pays comme une start-up déficitaire et soumise, Bercy est devenu le véritable centre du pouvoir toxique, là où la trahison du peuple se fait désormais à visage découvert, avec costume gris et badge ministériel. Ils ne gèrent plus pour les finances de la France, ils administrent sa liquidation. Et l’on s’étonnera encore que la France soit ridiculisée sur la scène internationale ? Que ses rodomontades diplomatiques fassent sourire à Moscou, à Washington comme à Tel-Aviv ? Nous avons un fumiste comme président qui brandit l’épée d’un côté et de l’autre tend la sébile. Un chef des armées qui proclame la mobilisation et se dérobe au moment de payer les tambours. Voilà ce qu’est devenue la République sous son règne maléfique. C’est une puissance de théâtre, une science-fiction pour citoyens attardés mais aux effets spéciaux trop chers pour son budget.

Car derrière cette posture arrogante d’empereur sans empire, ce costume trop grand pour lui qu’il endosse comme un acteur raté en fin de carrière, se cache une vérité brutale, inavouable mais limpide que Macron n’a jamais eu l’intention de réarmer la France pour elle-même. Il ne veut ni puissance, ni souveraineté. Il veut la dilution… Son rêve, c’est la fusion finale dans le bain tiède et technocratique d’une Europe fédérale militarisée, dirigée depuis Bruxelles, commandée depuis Washington, et financée par les contribuables français jusqu’au dernier centime ou goutte de sang.

Cette "armée européenne" qu’il fantasme à chaque sommet n’est qu’une chimère administrative, une fiction pour technocrates à cravate serrée, sans âme, sans commandement, sans nation. Une défense diluée dans des structures transnationales où plus rien n’est français. Ni les armes, ni les ordres, ni la stratégie, et surement pas l’honneur. L’illusion d’une Europe puissante, alors même que chaque pays joue sa propre partition au service d’un l’OTAN en faillite et moribond. Pendant que la France, elle, démantèle ses propres capacités, sacrifie sa base industrielle et abandonne toute autonomie stratégique, au nom d’une paix imposée pour la guerre dans des pays non européens et sans intérêts commerciaux, comme en Ukraine ou en Israël.

Ceci n’est pas un simple constat de ma part, c’est un acte d’accusation. Macron ne détruit pas par maladresse, il exécute un plan. Il ne trahit pas en silence, il gouverne contre la France, et avec méthode McKinsey. Et tant que personne, ni les partis d’opposition tenus en laisse, ni l’armée muselée n’aura le courage de le dire haut et fort, il continuera son œuvre de dissolution, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de la France qu’un souvenir embarrassant sur des documents européens. Le mensonge est désormais institutionnel et l’humiliation systémique. Et pendant que les vrais pyromanes allument des incendies géopolitiques depuis les dorures de l’Élysée, ce sont ceux qui osent dénoncer cette mascarade qui sont accusés d’irresponsabilité, de "complotisme" ou de "dérive populiste". On taxe de "fauteurs de trouble" ceux qui refusent de sombrer dans le déni, on tente de museler les dissidents, on assassine les opposants, alors que ce sont les dirigeants eux-mêmes qui jouent à la guerre comme des enfants avec des allumettes… mais achetées à crédit par un État déjà en faillite.

Or, la grandeur d’une nation ne se décrète pas à coups de slogans ni de vidéos TikTok, elle se construit, elle s’assume et elle se paie cash. Mais aujourd’hui, la France n’a plus les moyens de ses ambitions, et encore moins ceux de ses illusions. Elle avance autant contre la paix que contre son peuple, désarmée et ruinée, dirigée par un président qui confond posture et puissance, et qui risque de sacrifier ce qu’il reste de souveraineté sur l’autel d’une fuite en avant mortifère. 

Voilà le constat. Et garder le silence, dans les heures sombres, n’est pas de la neutralité mais de la complicité. Et ceux qui se taisent aujourd’hui pour préserver leur confort porteront demain le poids de leur lâcheté. Ils croient préserver leur place mais ils sacrifient leur dignité. À ceux-là, qu’on le dise clairement et qu’ils sachent qu’ils échapperont peut-être au tumulte mais jamais à la honte. Qu’ils n’espèrent ni respect ni absolution, car on ne gagne pas les guerres ni l’honneur en fuyant ses responsabilités.

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé




Commentaires

  1. Suite à son discours du 13 juin macron à souligner l importance de trouver une solution politique et pacifique pour mettre fin au conflit 🤞qui vivra verra! Par ailleurs ,L'armée française est malheureusement actuellement impliquée dans le conflit entre Israël et l'Iran, notamment en fournissant un soutien aérien et naval à Israël.
    - La France a aidé à intercepter des missiles et drones iraniens lancés contre Israël. Lors de l'attaque iranienne du 13 avril 2024, les forces françaises ont contribué à la défense antiaérienne israélienne.
    - La France fait partie d'une coalition internationale qui soutient Israël, comprenant également les États-Unis, le Royaume-Uni et la Jordanie. Cette coalition vise à contrer les menaces iraniennes dans la région.
    - La présence militaire française dans la région est stratégique pour protéger les intérêts français et européens. La France a des forces déployées dans plusieurs pays du Moyen-Orient, notamment dans le cadre de missions de défense et de sécurité
    L'implication de l'armée française dans le conflit est significative, mais elle semble pour l'instant limitée à des actions défensives et de soutien. La France cherche à éviter une escalade militaire directe avec l'Iran.
    Il est important de noter que la situation évolue rapidement et que les positions des différents acteurs peuvent changer en fonction des développements sur le terrain. La France, comme d'autres pays occidentaux, cherche à maintenir une position de fermeté face à l'Iran tout en évitant une guerre ouverte.De plus l armée française existe toujours ; L'armée française est l'une des plus puissantes d'Europe et du monde, avec environ 270 000 personnels militaires et civils. Soyons fiers d eux Vous semblez l oublier, mais la
    France a augmenté ses dépenses militaires ces dernières années pour moderniser ses équipements et maintenir sa souveraineté. La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit un accroissement des budgets consacrés à la défense. La ou je vous rejoint C est que notre avenir repose sur la décision finale d un seul homme aux diverses facettes quelque peu inquiétantes pouvant entraîner la mort de nos enfants et patriotes pour un conflit Moyen orient qui aurait dû être traité depuis longtemps. DEO VOLENTE

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  2. Encore une fois, un article brillantissime !

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  3. Passionnant, très documenté, une production de qualité . Un seul mot: BRAVO

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  4. Excellent article. .Bravo

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