31 juillet 2021

DES MARCHANDS DU TEMPLE AUX VENDEURS SANS HONNEUR !

     Il est si loin le temps où, agacé et choqué par les duperies des changeurs et les marchandages sans fin des vendeurs de mort sacrificielle et exclusive sur le parvis du Temple de Dieu, le Christ a chassé cette caste de malfaisants à coup de fouets de l'esplanade divine. Ces vendeurs de chair fraiche, dévolus aux offrandes destinées à honorer leur Dieu grâce au sang versé, étaient surtout des profiteurs patentés, des détrousseurs de pèlerins venus souvent de loin afin de s'acquitter de cette charge spirituelle imposée. 

    Ces parasites du genre humain, profiteurs néfastes, ne s'étaient pas seulement octroyé le droit exclusif de sacrifier de la viande qu'ils vendaient à prix d'or, mais ils utilisaient déjà le change des monnaies particulières en monnaies "spéciales" pour gagner encore plus de bénéfices, spéculant ainsi deux fois plus sur le dos des croyants et fidèles. Leur vente méprisable s'étendait alors jusqu'à l'entrée même de l'espace réservé à la prière. Et très loin de servir leur véritable créateur et maître céleste, ils en profitaient surtout pour vivre tels des rois, sans jamais travailler, mais tout en imposant leur folie d'avidité mercantile, sous couvert de pseudos-lois divines édictées en haut d'une montagne et plus ou moins remaniées au fil du temps pour leur seul grand intérêt.

    Cette mise en scène sanguinaire, aux relents de mauvaise religiosité, n'a jamais impressionné le coeur pur du Christ qui, les chassant violemment et leur enseignant par la-même occasion où allait véritablement leur coeur et leur foi, sous couvert de bonnes intentions, il leur dit : "Vers le sol, vers la Terre et vers l'argent ! Et uniquement l'Argent !". Car, pour se couvrir de leur forfaiture, ils rendaient riche leur temple par leurs affaires peu scrupuleuses et dont ils gardaient tout de même un très confortable revenu. Ainsi, ils s'achetaient une bonne conscience, tout en connaissant leur totale nuisance.

    Et comme l'ont souvent stipulés les évangiles à de nombreuses reprises : " On ne peut servir deux maîtres à la fois. On ne peut servir Dieu et Mammon!". (Mammon dans le nouveau testament, pour ceux qui l'ignoreraient encore, est un des trois princes de l'enfer, un suppôt de Lucifer, dont la richesse matérielle et l'avarice sont personnifiées par cette entité. Il préside aux divers péchés que fait commettre l'amour de l'argent et du pouvoir. Son adoration étant clairement assimilée au culte du veau d'or des hébreux).

    Les marchands du temple ayant dupé tout le monde, s'octroyant une place de privilégiés auto-proclamés, furent bien entendu chassés comme des malfrats qu'ils étaient. Ce sera à coups de fouets qu'ils détaleront. Ainsi, comme nous l'a enseigné le Christ, ce n'est que par la violence qu'ils sont délogeables et nullement autrement. Ces petites mains du démon n'eurent d'autre choix que d'abandonner leurs pratiques ancestrales malsaines et de regarder leur monde, fait de mensonges, d'illusions et de tromperies, s'écrouler devant eux sans pouvoir rien y faire. C'est le lot habituel de ceux qui vouent leur dévotion et leurs pratiques aux mauvais Démons de ce monde. Et ils sont "légion" !

    Haineux et jaloux, ils n'ont jamais accepté cette perte de privilèges. C'est d'ailleurs cette même haine du divin, qui a fait surgir au fil des siècles, tous les courants destructeurs et meurtriers de notre monde. Talmudistes, illuminatis, Franc-maçons, mondialistes ne sont que les sales rejetons de ces truands. Ce sont les mêmes esprits tordus et malsains mais couverts sous des noms différents afin de tromper le quidam, qui dirigent le monde perpétuellement vers le chaos. 

    En 2000 ans, peu de chose ont changé en réalité, si ce n'est que le temple fut transformé en banque ou en supermarché par la perte volontaire de l'Esprit Saint, mais sacralisé dès lors que les bénéfices pécuniaires étaient au rendez-vous de toute action humaine. Les anciens pèlerins sont devenus des cons "sommateurs" compulsifs, incapable de retenir leurs impulsions mercantiles et avides de produits bons marchés, dont ils n'ont souvent pas utilité, mais qui leur donne l'impression de servir leur nouveau Dieu matérialiste. Ils ont, donc ils sont !

    Les populations de notre époque inculte n'ont plus aucunement l'honneur de servir une divinité spirituelle transcendante, faute d'éducation, mais bien la Matérialité démoniaque dirigée par le seul Dieu nommé Argent. Les marchands quant à eux, vivent comme toujours de bénéfices établis sur le dos des idiots, lorsque ce ne sont pas des subventions, pour proposer des produits hors-sol venus souvent d'Asie du sud-est et qui prohibent dorénavant toute production locale. Tuant par leurs prix comme par leurs acquisitions, la possibilité pour leurs clients locaux de pouvoir aussi gagner leur vie à leurs cotés en fabriquant ces mêmes produits localement.

    Ni les uns, ni les autres n'ont encore compris les temps apocalyptiques que nous vivons, ne défendant ni leurs emplois par le choix de leurs emplettes, ni la possibilité d'offrir un futur viable à leur descendants. Ils refusent de voir leur responsabilité dans le carnage sociétal en cours. Prompts qu'ils sont à toujours vouloir choisir le moins cher, sans jamais avoir la conscience d'aider leurs propres enfants en gardant au plus près d'eux leurs producteurs, qui seraient à coup sûr l'avenir de leurs progénitures s'il les employaient ensuite.

    Ces nouveaux marchands du Temple, incapables égoïstes, pleurant sans cesse sur les conditions carcérales d'un monde qu'ils fabriquent au quotidien, n'ont plus d'autre foi que celle issue de leurs petits bénéfices. Accusant sans cesse les autres de leurs malheurs, ils sont devenus comme leurs propres marchandises, obsolètes et programmés à polluer tous ceux qui les entourent, avant de disparaitre sans avoir vécu. 

    Leur sens de l'honneur se compte en billets, leur intelligence en soumission ordonnée, leurs capacités conditionnées et dont seul l’appât du gain les fait se mouvoir de leurs canapés. Cette sous caste de l'humanité porte en elle la perdition du genre humain avec fierté. 

    De tous temps donc, les marchands comme à présent leurs clients aussi, ont favorisé un monde voué à la perdition de leur espèce et se satisfont tous de prières devant les tiroirs caisse...

                                                                                Phil BROQ.



    

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