L' ART DE LA GUERRE SELON... TRUMP !
La géopolitique mondiale s'embrase sous la pression de la soif de pouvoir et d'influence des grands empires dans ce théâtre d’ombres et de manipulation où chaque acteur semble jouer un rôle imposé par des forces invisibles. Israël, soutenu par l'Amérique, tente d'imposer son agenda expansionniste à coup de frappes militaires et de manipulation, tout en se cachant derrière la façade d’un régime victime. Les États-Unis, eux, se débattent entre un rêve de grandeur passé et une réalité interne de chaos et de déclin, tout en orchestrant un grand jeu stratégique sur l’échiquier mondial, où les pions, qu'ils soient Netanyahou, Trump ou Poutine, sont parfois les instruments d’un pouvoir bien plus profond et mystérieux. Mais n'est pas Sun Tzu qui veut...
Dans ce labyrinthe qu’est la géopolitique actuelle, chaque mouvement des puissances mondiales est quasi prévisible, comme une pantomime orchestrée par des maîtres invisibles. C’est aussi une conséquence des manipulations à un niveau plus profond, au sein du Deep State mondialiste (banquiers apatrides et fabricants d’armes) qui profitent de la déstabilisation des Etats-Unis, de la ruine de l’UE et de la folie d’Israël comme de l’Ukraine, pour tenter de réorganiser encore le monde à ses propres fins. L'Amérique, sous sa couche de chaos politique et économique, reste pourtant une machine de guerre géopolitique majeure et prête à être utilisée pour alimenter une nouvelle phase d’expansion guerrière à travers les manœuvres indirectes de la CIA, du Mossad et du MI6 basées sur la manipulation des conflits mondiaux et les attentats sous faux-drapeaux.
Mais l’Amérique de Trump se trouve dans une phase de transition géopolitique et financière après avoir perdu une grande partie de son empire traditionnel. Le spectacle de la guerre dans le Moyen-Orient, mais aussi à travers ses politiques économiques et militaires, masque en réalité une profonde dissonance interne. Autrefois l’alpha et l’oméga de la politique mondiale, ils sont désormais aujourd'hui à la croisée des chemins. La polarisation de leur société, le déclin de leur puissance militaire, les scandales politiques, les détournements de fonds par les ONG et la montée des mouvements populistes sont les signes tangibles d’un pays qui ne sait plus comment naviguer dans un monde de plus en plus multipolaire. Le rêve de "l'exception américaine" semble s'effondrer aussi vite qu’Hollywood sous les scandales pédophiles, alors que les tensions internes se propagent à la vitesse d’un cheval au Galop ! Cependant, cette désintégration de l'empire américain n'est pas simplement le résultat d'un déclin civilisationnel ou d'une incapacité à maintenir son statut de superpuissance par la force militaire. Il s'inscrit dans la fin d'un cycle hégémonique, comme l'on vécu tous les grands empires.
La colonie illégale d’Israël quant à elle, ne se contente plus de jouer un rôle de puissance régionale avec l’argent et les armes américaines, mais cherche désormais à remodeler le Moyen-Orient en une forteresse contrôlée, un point de convergence entre les intérêts américains et ceux de l’Europe sionisée, tout en continuant à manipuler les failles géopolitiques provoquées par le chantage et la corruption pour affirmer son pouvoir illusoire. À la fois acteur victimaire et agresseur majeur, Israël tente de s’approprier les terres voisines en entretenant des conflits prolongés et des tensions incessantes, tout en masquant son rôle de fourbe dans l’embrasement de la région. Netanyahu joue cette partition d’agression systématique avec une précision calculée, entretenant des alliances stratégiques et des agents dormants dans tous les pays.
Le rêve d'Israël, installé illégalement par les anglo-saxons au cœur du Moyen-Orient, est de profiter du vide laissé par l’effritement des anciennes puissances pour tenter dominer la scène mondiale grâce à la corruption des médias et au chantage sur les élites. Mais cette quête de domination s’effectue dans une ambiance d’effondrement général avec monde ancien qui part en ruines, où l'humanité, telle qu'elle existait avant, n'a plus sa place dans le calcul israélien. L’objectif n’est pas simplement d’imposer un ordre à la région, mais de redéfinir l’équilibre global dans le cadre d’un néo-sionisme expansionniste qui tend à s’imposer comme étant la seule voie viable d’un monde dirigé par ces suprémacistes fous. Et cette volonté de domination israélienne repose également sur un mythe de résilience et d’auto-préservation dans un monde où tout se désagrège. Israël veut se dresser comme une sorte de dernier bastion d’un ordre archaïque, comme une forteresse agressive prête à tout pour préserver son hégémonie.
En parallèle, l’Europe, dans son approche technocratique et centralisée, se dirige vers un contrôle de plus en plus totalitaire. Alors que les peuples européens se lèvent contre les politiques d’austérité, les migrations incontrôlées, et la bureaucratie européenne omniprésente, les élites bruxelloises poursuivent leur vision d’une "Europe de demain" où la souveraineté des nations cède la place à un gouvernement technocratique et totalitaire, sinon tyrannique. Ce modèle de "technodictature" où la gouvernance est dictée par des experts et des algorithmes, réduit la participation démocratique à une pure formalité et rend toute opposition inefficace. Le projet européen, tout en se parant des vertus de la solidarité et du multiculturalisme, cache une dérive autoritaire qui place les intérêts d'une élite globaliste au-dessus des besoins des citoyens européens. Elle se trouve ainsi piégée dans sa propre construction alors que d’une part, elle prétend être le phare des Droits de l'Homme et des libertés individuelles, mais que d’autre part, elle imposera une surveillance et un contrôle de plus en plus oppressifs à ses propres citoyens, tout en continuant à se soumettre aux dictats du système financier international dominé par les banques centrales. Cette contradiction entre l'idéalisme démocratique et l'autoritarisme technocratique est une tension qui pourrait bien être son poison à long terme.
De l’autre côté de la scène, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se regroupent dans une tentative désespérée de sortir du carcan des institutions financières mondiales dominées par l'Occident. Ou plutôt Rothschild, Rockefeller et Loubavitch, sans oublié leurs sbires que sont BlackRock, Vanguard ou State Street. Ces pays, bien qu'ayant des ambitions différentes, partagent un objectif commun de réduire leur dépendance au Dollar américain, au FMI et à la Banque Mondiale. Ils cherchent à redéfinir les règles économiques mondiales et à créer un système financier alternatif au SWIFT où les banques centrales occidentales, ainsi que leur influence sur les monnaies et les politiques économiques mondiales, perdraient leur pouvoir hégémonique.
Les BRICS cherchent à bâtir une nouvelle architecture économique et commerciale, fondée sur une coopération entre les nations émergentes, loin des institutions imposées par l'Occident. Mais cette dynamique, bien que prometteuse sur le papier, est marquée par des divergences internes, notamment entre les membres du groupe, qui ont des approches distinctes des questions économiques, politiques et sociales. Cependant, ces alliances et ces institutions alternatives sont le signe d'une volonté de plus en plus pressante des pays émergents de reprendre en main leur destin économique, loin des pressions du système capitaliste mondial dirigé par les grandes puissances occidentales.
Enfin, la Chine, dans sa quête pour devenir la première superpuissance mondiale, continue de monter en puissance tout en s’engageant dans une réforme sociale et technologique sans précédent. Les ambitions de Xi Jinping, avec sa vision d’un "Rêve chinois", se concrétisent par une montée en puissance économique et militaire qui place la Chine dans une position stratégique inédite. Mais cette montée en puissance s'accompagne également d’une transformation de la société chinoise elle-même, où la surveillance, l’intelligence artificielle et les technologies de contrôle social sont utilisées pour modeler un monde qui semble de plus en plus dénué d’humanité. Le contrôle social et la surveillance omniprésente ne font pas partie de l’esprit de liberté qui prévaut dans le reste du globe.
La Chine, en intégrant des technologies de surveillance de masse et en imposant une discipline sociale draconienne, semble ouvrir la voie à un futur où l'individu n'est qu'une fraction d'un système économique et social largement robotisé et contrôlé. De fait, le rêve chinois, loin d'être un simple projet nationaliste, est avant tout un projet mondialiste, qui cherche à imposer une vision totalitaire du monde, où l’État a le contrôle total sur la vie des citoyens, du berceau à la tombe.
Au final, cette scène géopolitique mondiale, complexe et mouvante, est le théâtre d’un grand jeu où les acteurs visibles, qu’ils soient Trump, Netanyahu, Khamenei, Poutine ou Xi Jinping, ne sont que des pions dans une partie plus vaste. Le vrai maître du jeu, invisible, omniscient, et encore probablement inattaquable, reste le "Deep State global". C'est un ensemble de forces obscures, financières, technologiques, militaires et idéologiques, qui structure les conflits, les alliances, les effondrements et les renaissances selon un agenda qui reste à découvrir. Ce monde, où les illusions sont monnaie courante, ne se comprend que par une lucidité radicale qui voit au-delà des apparences et reconnaît dans le chaos apparent une logique de domination millimétrée.
Dans ce jeu de dupes, Donald Trump s'affirme comme un acteur radicalement pragmatique mais n’ayant clairement pas les mains libres pour poursuivre son effort de paix tant de fois annoncée. Par ses gestes calculés mais souvent jugés brutaux, il ne se contente pas de réagir à l’actualité mondiale, il la redéfinit complétement. En orchestrant, à travers son inertie, que je crois stratégique, des manœuvres subtiles en Orient et en Europe, il fragilise des régimes, redessine les rapports de force et expose les faiblesses d’un système international trop confortablement installé dans ses illusions. Derrière son apparente vulgarité et son cynisme, Trump déploie malgré tout un art de la stratégie qui n’a que faire des conventions diplomatiques, frappant là où il en a besoin et sans jamais se salir les mains. Dans cet espace où les puissants semblent perdus dans leurs postures et leurs faux-semblants, Trump émerge comme celui qui impose les nouvelles règles, bouscule les certitudes et redonne un sens au rapport de force, à la manière des grands stratèges de l’Histoire selon l’angle où l’on se pose.
Dans ce grand théâtre des puissances cyniques qui agissent toujours dans l’ombre, il y a parfois des gestes qui, derrière leur apparente brutalité, dissimulent une intelligence stratégique d’une froideur clinique. Donald Trump, avec son cynisme à peine voilé, semble bien jouer cette partition à la perfection. Telle une partie d’échecs en gants de boxe où chaque mouvement est soigneusement calculé, ses décisions en matière de politique étrangère sont souvent moins le fruit de l'impulsivité que de l’opportunisme calculé et de la manipulation des forces géopolitiques pour atteindre son but. Et son but étant de faire de l’Amérique une grande nation à nouveau ! Rien de plus, ni personne d’autre. Car j’entends déjà les géopolitologues de comptoir - stratèges de canapé et insurgés de tweeter - dire qu’il agit pour le bien des peuples en étant contre les vaccins et, à contrario, pour le mal en soutenant et protégeant Israël. Or, les choses sont infiniment plus complexes que cela.
"L’art de la guerre", pour reprendre les mots de Sun Tzu, réside dans la capacité à imposer sa volonté sans avoir besoin de recourir à la force brute. Et Trump, bien qu'éloigné de tout idéalisme diplomatique, semble avoir compris cette logique avec une acuité glaciale. Cette approche pragmatique et délibérément indirecte permet à Trump de frapper deux cibles d’un seul coup : l’Iran, bien sûr, par l’intermédiaire de Tsahal, mais aussi l'équilibre interne israélien, qu’il fragilise sans jamais avoir besoin de lever le moindre doigt. Cela rappelle l'une des règles d'or de la stratégie militaire : "le meilleur combat est celui qu’on mène sans avoir à livrer bataille". Et dans ce cas précis, Trump semble l'avoir parfaitement assimilé. Mais tout cela n’est qu’une facette de la véritable guerre qui se joue dans l’ombre. Un piratage récent a mis au jour des informations sensibles, révélant les dessous de ce système complexe de corruption et de manipulation. Ce piratage, loin d’être un simple acte de cyber-guerre, s’apparente à un réquisitoire contre l'ordre mondial qui se cache derrière des discours de paix et de démocratie. Une guerre menée non pas avec des armes, mais avec des révélations qui risquent de redéfinir à jamais l’équilibre des forces.
Je ne suis ni pro ni anti Trump. Il n’est pas mon président et ne le sera jamais. Mais il ne sera jamais pire que celui que nous avons malheureusement, et de toutes façons, en France. Mais je pense qu’être pragmatique et se concentrer sur les faits plutôt que sur des idéologies ou des discours partisans est une approche plus saine, surtout dans un contexte politique aussi polarisé. Trump, pour tout ce qu'il est, a effectivement marqué son époque, et les faits sont là. Il a pris des décisions qui ont bouleversé le statu quo mondial qui nous menait il y a encore un an vers la chute de notre civilisation avec une population mondiale abasourdie et incapable de se réveiller. Peu importe ce qu’on pense de sa personnalité ou de ses intentions, car ses actions ont eu un impact tangible, en bien comme en mal et souvent au-delà des attentes. Il a effectivement mis à jour certains aspects les plus ténébreux du système mondial et leurs acteurs ou architectes, perturbé des intérêts bien établis allant à l’encontre de l’humanité, et même confronté des figures de proue de l’échiquier politique global sur leurs agissements.
Que l’on soit pour ou contre lui, il est difficile d’ignorer que, dans certains domaines, il a tout simplement fait avancer les choses différemment, souvent de façon radicale, tel un cow-boy, mais le fait est que ça a changé la donne pour tout le monde. Après tout, la politique ne se résume pas qu’à des opinions mais se mesure aussi à la manière dont un leader agit, et Trump a prouvé qu’il savait déstabiliser les normes établies, qu’on aime ou qu’on déteste ses méthodes. Mais force est de constater qu’aucun chef d’État, ni aux États-Unis, ni ailleurs dans le monde, n’a jamais osé, comme Trump, s’attaquer aussi frontalement à la basse-cour du Deep State et à l’hydre tentaculaire de la mafia mondialiste. Là où tous ses prédécesseurs se sont couchés, il a coupé les vivres aux ONG parasites, aux bureaucrates corrompus, aux circuits de blanchiment déguisés en aide humanitaire. Il a rétabli une forme d’ordre parmi les diplomates vendus, brisé l’élan de la dérive wokiste, transformé l’immigration sauvage en main-d’œuvre encadrée et utile, mis la lumière sur des réseaux de chantage et de corruption, comme à ceux des pédophiles qui se croyaient intouchables. Et surtout, il a osé tenir tête aux figures protégées du théâtre géopolitique de la guerre, de Netanyahou à Zelensky en passant par Von der "La Hyène" ou Ben Salman, tous sont désormais sommés de rendre des comptes. Qu’on le traite de fou, d’ultra ou de populiste, il reste celui qui, en un seul mandat, a fait plus de ménage que tous les dirigeants mondiaux réunis des cinquante dernières années.
En ne s’opposant pas à Israël lorsque celui-ci bombarde l’Iran, et en ne réagissant pas non plus lors des répliques iraniennes, Trump orchestre en réalité une double opération chirurgicale qui sert ses objectifs géopolitiques tout en répondant à plusieurs intérêts contradictoires. D’un côté, l’Iran se trouve dans une spirale d’affaiblissement des mollahs. En effet, avec la réponse aux frappes israéliennes, la République islamique engage des représailles, épuisant aussi ses stocks d’armement tout en s’attirant une hostilité accrue de la part de la communauté internationale pro-sioniste, qui voit en elle un déstabilisateur majeur de la région. Cette logique de guerre par procuration, où Israël agit en premier plan tout en bénéficiant de la bienveillance tacite de Washington, permet aux États-Unis d’affaiblir l’Iran tout en restant en retrait, un modèle qui rappelle la stratégie des États-Unis dans la guerre Iran-Irak des années 1980, où l'Occident soutenait de manière indirecte et illicite les forces irakiennes tout en se gardant d'une implication directe. Pour finir par pendre Saddam Hussein et récupérer ses champs de pétrole.
Les résultats de cette stratégie sont multiples. L’arsenal iranien, qui représente l'une des principales sources de pouvoir régional de Téhéran, s’érode au fur et à mesure des frappes israéliennes. En parallèle, l’Iran perd progressivement son autorité sur la région, ce qui fragilise sa position de "leader de la résistance" face à l'Occident ; une posture sur laquelle le régime théocratique a construit une grande part de sa légitimité. Selon l’analyste géopolitique Michael Rubin, "l’Iran a cherché à imposer une hégémonie régionale par la violence et l’intimidation, mais en le poussant dans une guerre de tranchées avec Israël, Trump peut le pousser à une faiblesse stratégique qu’il n’avait pas anticipée" (Rubin, National Interest, 2019).
En parallèle, cette guerre par procuration permet à Israël comme aux Etats-Unis, de s’affranchir d'un poids considérable du boucher Netanyahou. Ce Premier ministre israélien sanguinaire et mégalomane, dont les choix de politique étrangère ont été marqués par un ton belliqueux et arrogant, est depuis longtemps une figure controversée à la tête de l'État hébreu. Mais il a l’avantage, pour Trump, de remplir une fonction de mercenaire régional, exécutant des frappes militaires contre des ennemis d’Israël tout en neutralisant les tentatives américaines d'absorption dans un conflit direct avec l’Iran.
La scène géopolitique actuelle est effectivement un vaste labyrinthe, complexe et de plus en plus opaque, où les relations internationales sont influencées par un réseau d'intérêts et de manipulations qui échappent souvent à la compréhension du public. Chaque mouvement sur l'échiquier mondial semble en surface être une décision prise par des acteurs de premier plan comme Donald Trump, Benjamin Netanyahou, Ali Khamenei, Vladimir Poutine, ou Xi Jinping. Mais en creusant plus profondément, on constate que ces figures, aussi puissantes et charismatiques soient-elles, sont en réalité des pions dans un jeu bien plus vaste, où le véritable pouvoir réside ailleurs, dans les mains invisibles de ce Deep State qui tire les ficelles de l’économie, de la politique et de la guerre.
L'irrationnel clivage qui divise l'Amérique, n'est ni plus ni moins qu'une parabole de la déchirure interne d'un pays devenu étranger à lui-même. Les partisans de l'America First sont partagés entre les voix de la modération qui refusent l'implication supplémentaire des États-Unis au Moyen-Orient, et la tempête belliqueuse des faucons, emmenés par l’aile néoconservatrice et la puissante coalition évangélique. Ceux-là, traumatisés par l'Irak et l'Afghanistan, soulignent les dangers d'une guerre plus vaste, une guerre que l’Amérique ne veut plus mener, mais qu’elle semble condamnée à subir.
Et pourtant, derrière cette déchirure se cache une autre vérité, plus sombre encore. Les élites américaines savent qu'une nouvelle intervention au Moyen-Orient serait un gouffre sans fond, une guerre à perte qui pourrait bien coûter la dernière pièce du grand échiquier de l’empire. Mais que reste-t-il à l’Amérique si ce n’est ses illusions d'une souveraineté perdue ? L’Iran n’a pas la bombe nucléaire, mais les frappes israéliennes soutenues par des armes américaines risquent d'entraîner Washington dans un tourbillon qu'il ne maîtrise plus. Et en guise de solution, ils proposent une guerre froide, encore plus froide, un conflit plus large qui trouve son écho sur les marchés, dans les urnes, et dans les fossés de l’histoire.
Le véritable dilemme de Trump actuellement se cristallise ici, entre les poids électoraux des évangélistes et les appels à la modération de ses influenceurs. Les premiers, solidement ancrées dans le paysage politique américain, ont le pouvoir de faire basculer des États clés, là où chaque vote est un gage de légitimité. Les seconds, tout aussi bruyants et influents, risquent de déstabiliser l’image de Trump, mais leur pouvoir réel sur le terrain électoral est bien plus ténu. Que choisir, alors ? Les évangélistes, dont la ferveur est indéfectible, ou les Trumpistes influents, dont l'enthousiasme pourrait bien se tarir au gré des revers stratégiques ? Le choix, en fin de compte, paraît cornélien.
Mais tout cela pourrait n'être que l'ombre portée du véritable projet. Le Grand Israël, cette vision paranoïaque d'une domination territoriale allant de l'Euphrate au Nil, est un projet qui s’épanouit dans les zones de chaos. L’objectif étant de fragmenter un Moyen-Orient déjà fracturé pour mieux régner. Israël, depuis 2023, multiplie les frappes pour affaiblir ses ennemis et s’assurer une mainmise sur la région. Le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, et la Syrie, tous ces proxis de l’Iran sont des obstacles à éliminer. Mais au prix de quel carnage ?
Et dans ce climat de déstabilisation général, Gaza est une scène de massacre éclipsée soudainement, un abattoir à ciel ouvert où les populations civiles prises dans un étau de violence payent le prix de la guerre froide entre grandes puissances. Le monde regarde, ou feint de regarder, alors que la région s’embrase dans une spirale de destructions. Et Trump, pris entre l’ardeur des faucons israéliens et l’isolationnisme de sa base, se retrouve, une fois de plus, coincé dans une impasse stratégique. Comment sortir de ce labyrinthe ? Il doit apaiser Netanyahou sans perdre son élan nationaliste. Il doit courtiser les évangélistes sans sombrer dans le piège de l’obsession militaire. Une tâche impossible, où la politique de la guerre se mêle à celle de l’image et du pouvoir.
En résumé, les figures de ces acteurs mondiaux ne sont que des ombres projetées sur un grand écran masquant la véritable dynamique mortifère qui se cache derrière la scène. Tout comme dans un jeu de miroirs, chaque acteur semble se refléter dans les ambitions et les actions des autres, mais ces reflets ne sont jamais qu’une illusion. La guerre au Moyen-Orient, avec ses multiples facettes, n’est rien d’autre qu’un grand spectacle où l’on masque les véritables intentions des puissances mondiales. L'ombre de Gaza, où la violence entre Israéliens et Palestiniens s'intensifie de manière cyclique, est utilisée par les puissants pour maintenir une division et éviter de poser des questions fondamentales sur les véritables raisons de cette guerre sans fin.
Mais au-delà des discours, des alliances et des jeux en coulisses, il y a la vérité implacable que ce sont les peuples qui payent le prix de cette guerre incessante, ce sont eux qui subissent les bombardements, les sanctions, la misère et la destruction. Gaza, comme tant d’autres régions du monde, est un microcosme de cette tragédie où les vies humaines ne sont que des pions sacrifiés sur l’autel d’une domination géopolitique de plus en plus insensée. Et si les puissants continuent à se battre pour leur place à la table du pouvoir, le monde, lui, se consume lentement sous la chaleur du chaos qu'ils ont eux-mêmes allumé.
En fin de compte, cette farce géopolitique où Israël, les États-Unis et leurs alliés jouent avec les vies de millions de personnes pourrait bien finir par déclencher l’embrasement mondial. La guerre israélienne, loin d’être un simple conflit régional, est l’étincelle d’un brasier qui pourrait tout engloutir.
Alors dans ce jeu complexe et cruel, la véritable question est de savoir jusqu’à quand les peuples accepteront-ils d’être les spectateurs de cette pièce tragique, tout en étant eux-mêmes les grandes victimes de cette farce mondiale ?
Phil BROQ.
Comme le disait à juste titre Julien FREUD -tout est politique et la politique est tout. Sans pour autant le critiquer, Donald Trump a mis en œuvre plusieurs politiques clés depuis son retour à la Maison-Blanche.
RépondreSupprimer- *Fin du wokisme et rejet des idéologies de genre* :
- *Démantèlement des politiques climatiques* : Il a retiré les États-Unis des Accords de Paris sur le climat .
- *Réforme de l'éducation* : imposer une vision patriotique et traditionnelle.ON EN AURAIT BESOIN EN FRANCE
- *Retrait du soutien américain à l'Ukraine* :
- *Annexion du Groenland et expansionnisme* : Il a également évoqué l'idée d'annexion du Groenland et cherche à redessiner la carte du continent nord-américain.
- *Contrôle du canal de Panama* : vise pour garantir un contrôle total sur les axes commerciaux cruciaux
- *Soutien inconditionnel à Israël* : Trump soutient sans réserve l'État hébreu et a poussé pour un contrôle direct de Gaza par les États-Unis.
*Impact sur l'Europe*
- *Perte de souveraineté* : L'Union européenne apparaît en état de sidération face à la nouvelle doctrine trumpienne, ce qui expose Bruxelles à une dépendance accrue vis-à-vis de Washington.
:on se retrouve comme l L'Europe à un carrefour : soit s’aligner totalement sur les États-Unis au prix d’une perte de souveraineté ou chercher à s’émanciper ¹. Quelles autres solutions?? Merci d avoir réveillé ma reflexion et mon esprit critique. Bien à vous.
Encore bravo pour ce billet . Tout est dit et nous nous dirigeons vers des heures très sombres, malheureusement. Je souhaite me "trUmper" !
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