CE QUE CACHE LA PROPAGANDE TECHNO-CHINOISE
Nous vivons une époque où l’image prévaut sur le sens, où les récits calibrés supplantent l’expérience vécue, et où les masses, bercées par des voix synthétiques, avalent des visions de l’avenir comme on consomme une publicité de luxe. Une époque où ce qui semble neuf est en réalité un recyclage habile d’idées anciennes de domination, de contrôle et de hiérarchisation. La dernière trouvaille en date, qui m'a fait bondir devant mon café matinal, est un enrobage technologique brillant, un storytelling futuriste séduisant, pour mieux faire passer la pilule d’un monde qui s’éloigne à grande vitesse de l’humain.
Loin d’être anodines, certaines vidéos virales façonnent notre imaginaire collectif avec une efficacité redoutable, jusqu’à réécrire nos désirs. Ce que nous appelons "progrès" devient alors le cheval de Troie d’une régression profonde, masquée par les oripeaux de l’innovation. Et c’est face à l’une de ces productions, à la fois anodine en apparence et corrosive dans son message, que je me devais de réagir. Non par posture, mais par devoir. Car il est devenu urgent de réapprendre à regarder, à entendre, à penser avant que même cette capacité ne nous soit retirée.
Cette vidéo, diffusée par la chaîne YouTube Money Radar (disponible ici), que j'ai découverte grâce à Réseau International, tente de nous vendre, avec la douceur anesthésiante d’une voix synthétique et féminine, un monde qui serait, selon ses auteurs, déjà à l’œuvre en Chine ; ce monde qu’ils présentent comme étant celui de demain, celui du progrès, celui d’une humanité transcendée par la technologie. Robots chirurgicaux, usines 100% automatisées, trains supersoniques, bébés génétiquement modifiés… Bienvenue dans un cauchemar maquillé en utopie, dans une dystopie présentée comme un miracle.
Il ne s’agit ici ni d’innovation,
ni de vision, encore moins de salut collectif. Ce que cette vidéo glorifie avec
un enthousiasme mécanique, c’est la fin de l’Homme libre, de l’Homme pensant,
de l’Homme vivant. Elle érige en modèle un régime autoritaire où la machine
supplante l’humain, où la robotisation devient l’ultime critère de réussite, où
l’enfant à naître n’est plus une promesse, mais un prototype. Un monde où sous
prétexte d’efficacité, on efface l’éthique et au nom du progrès, on assassine
la conscience.
Ce n’est pas un futur que l’on
nous décrit, c’est une prison intégrale. Certes brillante, connectée et
silencieuse, mais une prison tout de même. Une cage en verre pilotée par des
algorithmes, vidée de sa substance humaine. Le progrès technologique, dans
cette perspective, ne sert pas à élever l’Homme, mais à le contourner, à le
remplacer, à l’effacer. L’humanité devient un bug à corriger, un coût à
réduire, une variable à neutraliser.
Et l’Occident est raillé de façon
tout à fait justifiée pour ses préoccupations "mineures" - comme celle
d’interdire les pailles en plastique, ou encore les ZFE et DPE qui ne sont que des produits
de racket financier des peuples - pendant que la Chine, nous dit-on,
"construisait discrètement le futur". Mais peut-on encore parler de
futur quand ce qu’on prépare est la négation même de notre humanité ? Ce n’est
pas du retard que l’Europe accuse, c’est peut-être sa dernière résistance d’humanité
face à un monde vu par des tableurs Excel et qui s’invente un avenir sans humain.
Une résistance à l’inhumanité robotisée, à l’ordre algorithmique total, à cette
idéologie froide qui transforme la vie en data, le citoyen en produit et la
société en laboratoire d’obéissance.
La propagande de cette vidéo est
claire et veut faire de la Chine un modèle, une inspiration, un rêve. Mais
c’est un rêve toxique ! Ce que Pékin développe n’est pas une société
avancée, mais une machinerie sociale où la surveillance est permanente, où les
comportements sont évalués, où l’individu n’est plus qu’un chiffre dans un
système de notation permanent. Le "crédit social" n’est qu’une fonction parmi
d’autres de cette ingénierie du contrôle total. Et ce modèle, que l’on tente
aujourd’hui de rendre séduisant, sera demain vendu aux gouvernements du monde
entier - totalitaires et tyranniques par essence - comme la solution ultime à
l’imprévisibilité humaine.
Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une triste réalité qui s’installe, et que l’on maquille en triomphe. Une guerre silencieuse est en cours et pas contre un ennemi extérieur, mais contre ce qui, en nous, reste libre, faillible, imprévisible, donc profondément humain. Cette vidéo n’a rien d’innocent car elle s’inscrit dans une vaste opération de lobotomie culturelle, un lavage de cerveau de masse destiné à faire passer l’inhumain pour le progrès. Elle prépare les esprits à accepter, sans résistance, la disparation programmée de la vie sensible. Remplacée par la performance froide où l’émotion est sacrifiée sur l’autel de l’optimisation, et où la liberté sera méthodiquement étranglée par l’automatisation. C’est une propagande insidieuse qui, sous couvert d’innovation, acclimate les consciences à l’idée que l’humain est un frein, une erreur, un vestige à corriger.
Et le pire, c’est que cette offensive avance masquée, ce qui est encore plus pernicieux. Car cette offensive ne porte pas d’uniforme et ne marche pas au pas de l’oie, mais s’infiltre dans nos esprits sous forme d’algorithmes, de récits enjôleurs, de concepts brillamment empaquetés. Ce n’est plus une dictature à l’ancienne qui est proposée mais une tyrannie aseptisée, emballée dans les atours de la modernité connectée, fluide et souriante mais absolument létale. Elle ne brise plus les chaînes, elle les rend invisibles à coups de chiffres, de concepts séduisants, de récits séducteurs.
C’est une véritable dictature sans murs ni matraques, mais bien plus redoutable tant elle est lisse, connectée et insidieuse. Elle s’infiltre dans les veines du quotidien, s’installe dans nos foyers, murmure à nos oreilles par la voix des assistants vocaux. Une tyrannie numérique aux allures de confort, d’efficacité et de modernité qui, derrière ce vernis brillant, est une oppression douce, anesthésiante, une machine à broyer l’âme. Mais il faut aussi le dire sans détour que toute cette technologie ne sera, en réalité, accessible qu’à une infime poignée d’individus. Une caste de mondialistes, déjà enrichie par des décennies de prédation économique, de racket planétaire et de soumission des masses. Les élites qui contrôlent les flux de données et les infrastructures de l’innovation ne bâtissent pas un monde pour tous, mais un sanctuaire pour eux-mêmes et surtout un terrain de servitude pour les autres.
Il est impératif de briser cette
fascination malsaine, de sortir de cette hypnose collective soigneusement
orchestrée. Nous devons rejeter, avec force, cet avenir imposé par des
ingénieurs de la servitude et des stratèges du transhumanisme. Le vrai progrès
ne vaut que s’il protège et élève la vie. Or, ce que la Chine construit et ce
que cette vidéo encense, ce que les chantres technophiles aujourd’hui
glorifient, ce n’est rien d’autre que la liquidation glaciale et méthodique de
toute humanité. On ne prépare pas un futur commun, on construit une arche pour
les puissants.
Cette vidéo m’a fait penser au film "Elysium" (sorti en 2013), qui n'était pas une dystopie de science-fiction gratuite,
déconnectée de la réalité, mais bien une mise en garde saisissante, lucide, presque
prophétique. Il dépeint une société brutalement divisée, où une élite
insignifiante, arrogante et déconnectée vit dans une enclave luxueuse, protégée
par des technologies avancées, au-dessus des lois, de la planète et de la
misère qu’elle engendre. Pendant ce temps, la vaste majorité de l’humanité,
condamnée à survivre sur Terre dans la poussière et la pauvreté, est littéralement bannie
d’un "paradis" qui lui est devenu inaccessible. Ce n’est plus un fantasme
cinématographique mais bien le projet réel que les gouvernants et
multinationales construisent à marche forcée sous nos yeux.
Cette fracture technologique et sociale, déjà bien amorcée, n’a rien d’anecdotique puisqu’elle annonce, désormais quotidiennement, une ère où la technologie ne sera pas un pont vers l’égalité, mais bien un mur infranchissable. Une ségrégation algorithmique où les privilèges s’exercent par la maîtrise exclusive de l’innovation, tandis que la masse est reléguée à une condition d’obsolescence programmée, de servitude numérique et de pauvreté technologique. La misère ne sera plus seulement matérielle, elle sera aussi numérique lorsque nous serons privés d’accès aux progrès, aux soins, à l’information, aux libertés.
Un monde où les exclus ne seront
pas seulement abandonnés au bord du chemin, mais purement et simplement
éliminés, au nom d’une "euthanasie" froide et organisée. Une extermination
programmée, destinée à purifier cette "nouvelle humanité" que l’on façonne
dans les laboratoires, où seuls les "élus" auront survécu. C’est à dire ceux
qui auront échappé à l’avortement ciblé, aux perturbations irréversibles
causées par les injections massives d’ARN et les nanotechnologies
omniprésentes, infiltrées jusque dans leur chair et leur nourriture quotidienne.
Un monde du futur où l’eau est
gavée de neurotoxines insidieuses, où l’air que nous respirons est saturé
d’ondes néfastes, invisibles mais dévastatrices, où la terre est empoisonnée
par des produits chimiques en cascade, et où l’espace lui-même, jadis libre et
ouvert, est désormais grouillant de dispositifs de surveillance omniprésents et
d’armements à énergie dirigée, prêts à foudroyer toute velléité de rébellion. Et ce futur macabre n’est plus de la science-fiction mais bien la logique
implacable d’un système qui entend recycler la vie humaine comme une
marchandise jetable, remplaçable, manipulable à volonté, au mépris total de
l’éthique, de la dignité et de la simple survie.
Ce modèle monstrueux ne promet
rien d’autre que la destruction totale du vivre-ensemble, l’extinction de toute
solidarité, et l’érection de barrières sociales et technologiques
infranchissables. Comme à Gaza, il faudra se battre pour un maigre bout de pain,
pour un verre d’eau à peine potable, chercher un mince refuge où poser sa tête
à l’abri des bombardements incessants, dans un environnement devenu invivable,
sans aucune salubrité, sans la moindre possibilité d’enfanter un avenir. Un
enfer sur Terre où la survie se réduit à un combat quotidien, et où l’humanité
s’efface derrière la misère, la peur, et la déshumanisation.
Cette "vision chinoise" prépare un monde où l’humanité sera morcelée en fragments stériles, éclatée en castes hermétiques, chacune prisonnière d’une réalité technologique cloisonnée et inaccessible aux autres. Un univers cloîtré où les barrières ne seront plus seulement sociales ou économiques, mais digitales, génétiques, et informationnelles. Ce futur qu’on nous vend comme une avancée collective est en réalité la matrice d’une société fermée, un système dystopique ignoble où la survie deviendra un privilège jalousement gardé par une minorité ultra-riche et puissante. Et ce scénario anxiogène, loin d’être une fable, est en train de s’écrire sous nos yeux, orchestré par ceux qui considèrent l’humanité non pas comme une richesse inestimable, mais comme une variable d’ajustement à éliminer, contrôler ou remplacer. Ce futur technologique que l’on nous impose, n’est ni plus ni moins que la fin de la solidarité, la fin de la communauté, la fin de toute humanité partagée.
En vérité, "Elysium", tout comme
cette vidéo de propagande dégoulinante de promesses toxiques, n’est pas un
divertissement futuriste, mais un cri d’alarme. Un signal rouge clignotant dans
l’indifférence générale. Et il est plus que temps de l’entendre. Car à force de
capituler devant la séduction glacée d’une technologie sans âme, à force de
courber l’échine devant les faiseurs de mirages numériques, nous signons notre
propre arrêt de mort. Car nous sommes en train de tracer les lignes d’un destin
où la justice sociale est sacrifiée sur l’autel de la performance, où la
fraternité est dissoute dans les flux de données, et où l’humanité devient un
luxe réservé à ceux qui possèdent les codes d’accès.
Ce futur, loin d’être "inclusif", est totalement exclusif, brutal et cynique. Une ère où l’appartenance à l’humanité ne se mesurera plus en droits, mais en compatibilité technologique. Où "les inadaptés", c’est-à-dire la majorité comme vous et moi, seront relégués à la périphérie de l’existence, dans l’ombre d’un monde qui ne veut plus d’eux. Mais il ne s’agit même plus d’avertir car il est déjà trop tard pour les appels au réveil collectif vue que la majorité dort profondément, volontairement, cramponnée à son déni comme à une bouée de sauvetage percée. Ils ne veulent pas ouvrir les yeux. Pas parce qu’ils ne peuvent pas, mais parce qu’ils refusent de voir. Parce qu’ils choisissent l’aveuglement par peur viscérale. Peur de perdre leur petit confort frelaté, peur de devoir penser, agir, résister. Hypnotisés par la lumière bleutée de leurs écrans, les regards plongés dans le néant pixelisé de leurs smartphones, ils préfèrent s’enfoncer dans une servitude volontaire, docile et anesthésiée.
Depuis l’électrochoc des Gilets Jaunes, puis l’immense mascarade de la "pandémie" mondialisée, il était possible et surtout vital de s’éveiller. De comprendre que quelque chose de fondamental était en train de basculer. Que les dés étaient truqués. Que la démocratie n’était plus qu’un théâtre de papier. Mais au lieu de cela, la majorité a préféré se recroqueviller dans l’obéissance, dans le confort creux d’un État prétendument protecteur, dans la douce torpeur d’un écran qui les distrait pendant qu’on leur vole leur avenir. Or, le vrai scandale n’est plus dans la manipulation, mais dans la complicité passive. Une majorité de citoyens a troqué sa dignité contre la promesse d’un semblant de tranquillité. Ils ont cessé de chercher, cessé de douter, cessé de vouloir comprendre. Et à présent, ils regardent ailleurs pendant qu’on débranche l’humanité. Car à l’ère d’Internet, le refus de s’informer n’est plus une ignorance subie, mais une lâcheté consentie. On ne peut plus se cacher derrière l’excuse du "je ne savais pas". Ceux qui ne savent pas aujourd’hui, c’est qu’ils ne veulent pas savoir ! Ils éteignent leur propre lucidité, ils la noient sous le flux constant de divertissements, de peurs orchestrées, de conforts vides.
Alors non, il ne s’agit plus de
changer le monde par des grands discours collectifs. Il s’agit désormais de
reprendre le contrôle, seul à seul avec soi-même, de raviver l’étincelle de
lucidité intérieure que cette idéologie technocratique cherche méthodiquement à
éteindre. Car seul le local, l’intime, le conscient peut encore inverser cette
mécanique de masse. Ce n’est qu’en se réveillant individuellement, en refusant
de plonger plus loin dans ce marécage numérique et consumériste, qu’on peut
rouvrir un chemin et ainsi éclairer, peut-être, quelques autres.
Cette vidéo, une de plus dans le grand théâtre hypnotique du règne de l’image, n’est pas du tout anodine, comme j’ai tenté de vous le démontrer. C’est en réalité une bombe culturelle nocive, habilement emballée dans le vernis de l’information, suintant la fascination servile pour une puissance technocratique dont l’unique projet est la désintégration de ce qui fait l’humain. C’est une vidéo profondément corrosive, qui participe à ce grand endormissement généralisé, à cette programmation lente mais méthodique des esprits, jusqu’à ce qu’ils applaudissent leur propre effacement. Et il faut absolument sortir du confort soporifique que l’on nous vend comme bonheur et rejeter cette prison invisible que l’on appelle progrès. Il nous faut redevenir vivant, libre, debout face à la machine de l’oppression technologique et technocratique qui est en marche. Si nous ne réagissons pas, si nous ne réaffirmons pas avec force que l’humain ne peut pas, et ne doit pas, être remplacé, alors demain, il ne restera de l’Homme qu’un écho digital, résiduel, inutile.
Je me devais de la dénoncer pour ce qu’elle est, sans remettre en cause les qualités techniques de cette chaîne YouTube, que je ne connaissais pas avant de tomber sur cette vidéo, mais dont le succès est en soi révélateur avec plus de 500 000 abonnés. Un demi-million de consciences exposées à ce vernis de modernité nuisible, pendant que tant de chaînes de réinformation, pourtant vitales, peinent à franchir la barre des 100 000 abonnés. Le déséquilibre est flagrant, inquiétant. Il dit tout d’une époque où la séduction de l’image lisse et connectée attire les foules, pendant que la vérité, rugueuse, dérangeante, peine à se frayer un chemin dans la jungle des algorithmes. Cette vidéo est un symptôme flagrant d’un monde où la propagande se pare des habits du progrès, et où la lucidité, marginalisée, étouffe dans le bruit assourdissant de la servitude volontaire.
Parce que ne rien dire, c’est déjà consentir ! Et consentir, aujourd’hui, c’est livrer nos enfants à un monde sans âme, sans chaleur, sans mémoire. Un monde où l’humain ne naît plus mais où il est codé, calibré, contrôlé. Et où la vie n’est plus vécue, mais gérée. Alors, non, la Chine ne bâtit pas l’avenir ! Elle orchestre notre disparition comme elle l’a déjà fait avec l’esprit de son propre peuple. Et ce que nous prenons pour des promesses, ce que cette vidéo nous présente comme de brillants jalons vers le progrès, ce ne sont que les chaînes étincelantes d’une servitude nouvelle, plus insidieuse, plus absolue que toutes celles qui l’ont précédée.
Nous sommes au bord du précipice, à la croisée brutale des chemins. Car, soit nous poursuivons, tête baissée, notre soumission extatique au mirage d’un progrès qui nous efface jusqu’à l’extinction programmée de tout ce qui fait de nous des êtres humains, soit nous nous redressons enfin, lucides et déterminés, pour reprendre le droit sacré de dire NON !
NON à la dictature algorithmique, qui prétend nous libérer quand elle ne fait que nous réduire à des lignes de code, des profils exploitables, des existences modélisées.
NON à la marchandisation totale de la vie, où chaque battement de cœur, chaque émotion, chaque pensée est transformée en donnée, exploitée, vendue, vidée de son humanité.
NON à cette disparition consentie, travestie en progrès, où l’on nous invite à applaudir notre propre effacement au nom de l'efficacité et de l'optimisation.
NON à la démence glacée des gouvernants, de
plus en plus déshumanisés, qui rêvent d’un monde entièrement sous contrôle,
d’une société parfaite car totalement soumise, bâtie sur les décombres de notre
liberté et le silence complice des peuples domestiqués.
Renier cette fascination maladive pour une technologie déshumanisée n’est pas un refus du progrès, mais un cri primal de survie. Il est impératif de redessiner l’avenir en plaçant l’humain, et non son avatar numérique, au cœur de nos rêves. Car un progrès sans conscience n’est rien d’autre qu’un recul moral abyssal.
Si nous fermons les yeux sur tout ceci, le futur qu’on nous vend aujourd’hui ne sera rien d’autre que le tombeau de notre civilisation. Derrière la narration trompeuse de ce genre de vidéos se dissimule un poison insidieux promouvant la mise à mort programmée de tout ce qui fait la richesse de l’humanité comme l’imprévu, l’imperfection, la liberté, l’empathie. Ce mirage n’est pas une utopie, mais une euthanasie silencieuse, froide, masquée sous des chiffres, des graphiques et des interfaces aseptisées. Tel un assassinat sans éclats, une disparition méticuleuse orchestrée par des algorithmes dénués d’âme.
Il ne s’agit donc plus de prévenir mais il s’agit de choisir, car choisir c’est déjà résister ! Il est encore temps d’être libres, mais ce
sursaut, s’il doit venir, doit venir maintenant. Car bientôt, même le mot
"liberté" ne figurera plus que dans les archives d’un monde oublié, que nous aurons contribué à faire disparaitre…
Phil BROQ.
Alors que l ia se renforce sans pour cela en cerner les limites réelles, les usurpations d identité explosent,comment faire confiance à une telle propagande car même si la propagande techno futuriste chinoise vise à promouvoir l'image d'une Chine innovante et technologiquement avancée. Elle cherche à mettre en avant les réalisations du pays dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, la robotique, et les infrastructures numériques. L'objectif est de renforcer certes la fierté nationale, d'attirer des investissements étrangers, et de positionner la Chine comme un leader mondial dans la technologie. Mais surtout comme vous le soulignez si bien , en présentant ces avancées, la propagande vise également à influencer l'opinion publique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, en soulignant les avantages d'un modèle de développement centré sur la technologie au dépend de l humain et de son identité et existence. N'oubliez pas "quand la Chine s éveillera, le monde tremblera; et c est pas fini!
RépondreSupprimertout à fait d'accord avec vous ! ce n'est que le début...
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