GEOSTRATEGIE ET CORRUPTION EN SYRIE

La situation en Syrie est bien plus complexe qu'on pourrait le croire à première vue. Beaucoup, pensant que les rebelles, qui ont été tenus en échec pendant 14 ans, sont soudainement devenus des forces d'élite en quelques jours, se trompent gravement. Loin de là, ce qui s’est passé en Syrie est l’œuvre d’une manipulation géopolitique soigneusement orchestrée par les puissances occidentales représentées par la CIA et le Mossad. Le renversement du régime d’Assad ne s’est pas produit spontanément, mais plutôt à travers une manœuvre similaire à celle que nous avons vu en Irak avec Saddam Hussein et en Libye avec Kadhafi. 

En coulisses, la CIA et le Mossad ont joué un rôle majeur en renversant le leader syrien, une opération qui a été aussi discrète que rapide. Et maintenant, à l’aube de l’investiture de Trump, les États-Unis s’apprêtent à fournir des fonds à des groupes terroristes qui occupent désormais la place d’Assad, des groupes classés officiellement comme terroristes dans le monde entier. Ces fonds, d’ailleurs, ne vont pas seulement servir à soutenir des groupes armés en Syrie, mais ils finiront dans les campagnes électorales de certains de vos politiciens préférés, grâce aux généreux "dons" d’entreprises militaires qui sont à la manœuvre. De L'Ukraine au Moyen-Orient, ce sont toujours les mêmes et une fois de plus, l’arnaque géopolitique continue, sans que la plupart ne s’en rendent compte. 

Israël, de son côté, a agi comme toujours sans scrupules, exploitant le chaos pour s'emparer de territoires supplémentaires à la frontière avec la Syrie, qualifiés de "zone tampon". Ce jeu de spoliation de terres est en réalité une nouvelle tentative de s’emparer des dernières portions du plateau du Golan, un terrain stratégique qu'Israël convoite depuis si longtemps. Mais ce qui se cache derrière ce jeu de pouvoir aux relents immobiliers, est un plan bien plus vaste. Le sanguinaire Netanyahu a déclaré unilatéralement que l’accord de démarcation avec la Syrie ne vaut plus rien, prétendant qu’il n'y a plus de gouvernement syrien. Israël a sauté sur l'opportunité d’élargir son territoire tout en manipulant la situation politique en Syrie, armant et finançant des terroristes connus pour servir ses propres intérêts. Ce genre de manipulation ne se limite pas seulement aux États-Unis et à Israël, mais implique également d'autres acteurs, comme la Turquie et l'Iran, dont les relations se détériorent à mesure que la guerre syrienne progresse.

Pendant ce temps, profitant du chaos provoqué en Syrie, Israël utilise la situation pour avancer ses pions dans toute la région. En seulement deux jours, l’armée israélienne a pris possession d’une zone deux fois plus grande que la bande de Gaza, avec des troupes à seulement 40 km de Damas. Le régime syrien, affaibli et manipulé, semblait presque indifférent à cette avancée, sans même réagir ou protester contre l’annexion de ces territoires. Cela montre bien à quel point la situation en Syrie a été corrompue par des puissances extérieures, chacune poursuivant ses propres intérêts au détriment de la population locale. Le génocide continue donc avec l'appui des occidentaux.

Le cas d’Erdogan en est un exemple frappant. Alexandre Douguine a d’ailleurs souligné qu’Erdogan, en trahissant la Russie et l'Iran, semble avoir fait le choix de se rapprocher des intérêts israéliens et des puissances mondialistes. Il a perdu un allié stratégique important, la Russie, et risque désormais d’être exclu du jeu international. La Turquie, membre de l’OTAN, mais également candidate aux BRICS, se retrouve dans une position géopolitique intenable. Erdogan, qui a joué un jeu ambigu pendant des années, est désormais confronté à ses contradictions et à la réalité de sa trahison. 

Et puis, il y a la question des réfugiés. Des millions de Syriens fuient leur pays, cherchant refuge en Turquie, et bientôt en Europe par le canal habituel des ONG de Soros. Alors que la Belgique, la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche ferment leurs portes aux demandes d'asile en provenance de Syrie, la France, toujours en retard par rapport à ses voisins, continue de tergiverser. La politique française, sous l’égide de Macron, semble si impuissante face à une crise qu’il a contribué à aggraver par ses choix diplomatiques et économiques. Nous sommes la risée des vraies puissances mondiales. Même l'Afrique nous rejette.

La situation géopolitique, économique et sociale actuelle semble donc être le reflet d’un système global voulu par les mondialistes où la corruption et l'exploitation des populations sont les véritables moteurs de leur politique. Que ce soit en Syrie, en France ou ailleurs, les puissances en place poursuivent leurs propres intérêts, sans se soucier des conséquences pour les peuples qu’elles ne prétendent même plus protéger. Le cynisme et l’hypocrisie sont à leur comble, et il est grand temps que la population mondiale prenne conscience de ce qui se trame réellement sous ses yeux.

Le monde qui nous entoure, particulièrement au Moyen-Orient, n'est plus un simple terrain de conflits régionaux. C'est le lieu où se tissent les intrigues des grandes puissances, un échiquier où les vies humaines et la souveraineté des nations sont sacrifiées au nom de l’ambition géopolitique d'un Nouvel Ordre Mondial sanguinaire. La guerre en Syrie est l'exemple parfait de cette manipulation orchestrée de toutes pièces. Vous croyez réellement que des rebelles, coincés pendant plus de 14 ans, ont soudainement acquis des capacités dignes de la Delta Force en quelques semaines ? Si c'est le cas, vous vous laissez berner. C'est la CIA, avec sa stratégie déjà utilisée en Irak et en Libye, qui a orchestré le renversement d'Assad, tout comme elle a détruit Saddam Hussein et Kadhafi avant lui. Mais ce n’est pas tout. Maintenant que le chaos est installé, les États-Unis envoient de l’aide à ceux qui ont pris le pouvoir à la place de ce même Assad – un groupe inscrit sur la liste des terroristes, rappelez-vous ! Et cet argent, qu’il provienne de fonds publics ou privés, ne sert qu’à soutenir des campagnes électorales de politiciens corrompus. Une farce monumentale, certes bien dissimulée, mais qui ne trompe plus personne. C’est une stratégie bien plus large, un jeu de domino où la Syrie est sacrifiée sur l’autel des intérêts énergétiques occidentaux.

Mais qui tire vraiment les ficelles ? Poutine le sait, et vous le savez aussi. Derrière le masque d’un conflit interne, se cache une conspiration internationale faite par des banquiers apatrides. La Russie et l'Iran ont été, en quelque sorte, les alliés gênants de ce grand projet occidental. Ils ont soutenu Assad, tout comme Erdogan a joué un rôle ambigu dans cette histoire. À l’heure où Israël conquiert des territoires, Erdogan, jadis ferme critique d'Israël, semble plus que jamais enfermé dans une danse diplomatique hypocrite.

Le "Grand Israël", souvent brandi comme un objectif messianique ou idéologique par certains, se réduit en réalité à un projet géopolitique et immobilier, destiné à asseoir la puissance israélienne comme relais stratégique des États-Unis dans la région. Loin d’être une quête biblique, il s’agit d’une politique pragmatique visant à contrôler des terres stratégiques et des ressources, en exploitant les divisions internes et les conflits pour consolider une influence régionale. Israël, aux côtés des puissances occidentales - CIA et Mossad compris -, joue un rôle central dans le soutien à des groupes armés ou terroristes, tels que Daech, Al-Qaïda ou ISIS, servant systématiquement d’instruments pour déstabiliser les gouvernements non alignés et fragmenter les résistances locales.

Ces interventions militaires, souvent accompagnées de la propagande médiatique écrasante et d’un soutien à des "proxy" terroristes ou étatiques, ont l'objectif clair d'empêcher l’émergence d’un nouvel ordre multipolaire. Dans un monde où les BRICS offrent des alternatives économiques viables et où des nations commencent à se détourner de l’influence américaine, les États-Unis et leurs alliés tentent désespérément de maintenir leur domination en recourant à la force. Mais cette stratégie brutale, fondée sur l’appropriation des ressources énergétiques et la déstabilisation des États souverains, s’essouffle face à des adversaires de plus en plus résolus, à une communauté internationale de plus en plus consciente des véritables enjeux et d'une opinion publique lassée de se voir servir le même film à chaque fois.

En parlant de ces acteurs du chaos, qui oubliera le rôle de groupes comme celui dirigé par Abu Mohammed al-Golani ? Un homme dont la tête est mise à prix par les États-Unis à hauteur de 10 millions de dollars, mais que l'Occident soutient malgré ses liens avec des groupes terroristes. C’est bien là le cynisme de la politique internationale : un acteur qui, hier, terrorisait la population syrienne, devient aujourd'hui un allié stratégique pour les intérêts occidentaux. Une contradiction sur laquelle les médias ferment les yeux, ou pire, ignorent sciemment.

Ce chef-d’œuvre chaotique tant répété, où chaque note, chaque coup de feu, est financée par des grands mécènes aux agendas très bien huilés. Des pétrodollars des monarchies du Golfe, Qatar en tête, désireuses d'écraser l'axe Chiite, aux États-Unis et leur fameux programme "Timber Sycamore" qui armait et formait des "rebelles modérés" avant qu’ils ne deviennent des "extrémistes notoires" en fonction des besoins, en passant par la Turquie d’Erdogan jouant le logisticien en chef, tout le monde a sorti son chéquier. Dans cet opéra géopolitique, même des "bienfaiteurs" privés se sont invités, sous couvert d’humanitaire bien sûr. Résultat ? Une cacophonie meurtrière où chacun tire la corde de son violon… et, accessoirement aussi des missiles.

Si en Ukraine c'était pour BlackRock et des terres cultivables, nonobstant le trafic d'être humains et les Bio-Labs de Biden, tout en déployant toujours plus de bases de l'Otan afin d'empêcher "coute que coute" toute unification de l'Europe avec la Russie ; pour la Syrie, les rivalités sont autour des routes énergétiques, les sanctions économiques, et l’instrumentalisation des groupes armés s’inscrivant toujours dans cette logique de domination maladive qui hante les esprits des Gouvernants Américains comme des Israélites. Mais la mise en lumière du rôle crucial des BRICS dans la remise en question de cet ordre injuste et les possibilités qu’ils offrent pour un futur plus équitable au Moyen-Orient changent un peu la donne contre les idéologies archaïques des colons perpétuels.

Mais ce n’est pas seulement au Moyen-Orient que les manipulations se jouent. Le parallèle de cette situation Syrienne, où la trahison des corps constitués a permis l'annexion du pays, avec la situation en France est frappant. Le pays, rongé par la corruption, est devenu un terrain fertile pour les pratiques douteuses de certaines grandes entreprises et cabinets d'avocats. Chez nous par exemple, la société ATOS, un géant de la technologie, a dépensé des centaines de millions en honoraires d’avocats dans une restructuration qui a abouti à sa faillite. Cette affaire a permis à des avocats comme ceux du cabinet Darrois de récolter des sommes astronomiques, souvent en pleine dégringolade des entreprises qu’ils "conseillent". Derrière ce système opaque, des politiciens comme Macron sont directement impliqués, soutenus par des lobbys puissants qui façonnent les politiques à leur avantage. C'est exactement ce qu'a vécue la Syrie la semaine dernière.

Cette guerre éclair des terroristes financés par les faiseurs de guerre habituels (Américains, Anglais, Français et Allemands) contre la Syrie trouve simplement ses racines (donc son financement !) dans une compétition acharnée pour le contrôle des routes énergétiques, plus particulièrement autour de deux projets de gazoducs rivaux.

Gazoduc actuels et futurs, avec le champ maritime en face de Gaza, pour lesquels ces puissances sont prêtes, voire impatientes de sacrifier encore des vies humaines par centaines de milliers, et de continuer à nomadiser le monde oriental pour le collisionner toujours plus avec l'Europe de l'Ouest. 

Ces dynamiques ne sont pas nouvelles. Depuis la fin de l’Empire Ottoman, les puissances occidentales cherchent à diviser et contrôler le Moyen-Orient pour s’approprier ses ressources stratégiques. La création d’Israël en 1948, par exemple, s’inscrit dans cette logique, en établissant une tête de pont occidentale au cœur de la région. De même, les monarchies du Golfe, soutenues par l’Occident, agissent comme des instruments de domination sur le pétrole et le gaz. La guerre en Syrie, tout comme celles en Irak ou en Libye, s’inscrit donc encore une fois dans cette tradition de colonialisme énergétique qui crée toutes les guerres du monde. Les médias occidentaux, en diabolisant l’Islam cette fois, ou en justifiant ces guerres au nom de la démocratie ou d'un délire messianique, ne font que justifier l'inacceptable et alimentent cette stratégie de contrôle par la violence et la mort.

Un autre parallèle frappant peut être établi avec le sabotage du gazoduc Nord Stream en 2022. Ce sabotage, attribué à des intérêts américains, visait à couper l’approvisionnement énergétique de l’Europe par la Russie, renforçant ainsi l’emprise des États-Unis sur le marché énergétique européen. Cette même logique sous-tend les guerres au Moyen-Orient : sécuriser les ressources énergétiques pour maintenir une domination économique et géopolitique. Face à cette domination par le chantage à la guerre occidentale, une alternative crédible a émergé avec les BRICS. Ce groupe de nations propose une vision multipolaire des relations internationales, basée sur la coopération économique, le respect de la souveraineté nationale et l'absence de guerre entre les états membres. Poutine ayant déjà permis d'accommoder l'Inde et la Chine.

L’acceptation aveugle de certaines politiques par les médias subventionnés et les gouvernements, face à des preuves accablantes de corruption et de manipulation, interroge. Pendant ce temps, des politiciens, complices de ces manœuvres, encaissent des dons sous forme de "contributions" pour leurs petites affaires, tout en laissant des citoyens dans l'ignorance de la vérité et du réel. Cette corruption, ce népotisme, cette complice indifférence des institutions, conduisent à un échec total de l'économie, faisant fuir les investisseurs étrangers et détruisant le tissu industriel de chaque pays.

Aujourd’hui, plus que jamais, l’Europe est en déclin. Les capitaux fuient vers des destinations comme les États-Unis ou l’Inde, où les investissements affluent massivement. La France, dans sa paralysie bureaucratique et son incapacité à réformer, voit son industrie s’effondrer. La vente de ses entreprises stratégiques à des acteurs étrangers est un crime économique, une trahison de la souveraineté nationale, comme celle vécue en Syrie. Des géants comme Alstom ont été mis entre les mains d'intérêts étrangers, mettant en péril l’avenir industriel de la nation.

Les guerres au Moyen-Orient, loin d’être ces croisades idéologiques ou religieuses fallacieuses, sont uniquement des batailles pour l’énergie et la domination géopolitique d'un petit groupe de personnes malsaines. Ils sont à la tête des consortiums de médicaments, de ventes d'armes, du pétrole et de l'immobilier ! Et derrière les grands discours sur la démocratie et les Droits de l’Homme se cachent uniquement des intérêts économiques brutaux, motivés par l’avidité des assassins de masse qui dirigent ces puissances occidentales.

Dans ce contexte, l’émergence des BRICS offre une lueur d’espoir pour le futur. Mais pour que cette vision devienne réalité, il faudra abandonner les logiques de domination et de prédation qui ont si longtemps dicté l’Histoire de l'Occident au Moyen-Orient. Et seule une approche réellement équitable permettra de réparer les fractures et de construire un avenir durable pour cette région stratégique et ses populations meurtries.

Le temps est venu de dire stop à ces manipulations. Les citoyens du monde entier méritent mieux que de vivre dans une réalité façonnée par des intérêts cachés, des mensonges éhontés et des trahisons politiques. La guerre, la corruption, et la gestion cynique de ces crises préfabriquées sont des instruments de domination. Mais cela ne doit plus continuer. Les peuples doivent se réveiller !

La manipulation a assez duré. Le monde a besoin de vérité, de justice, et surtout de liberté. Il est temps de réclamer notre avenir, de briser le silence imposé, et de remettre en question ce système corrompu qui ne sert que ses maîtres invisibles.

Phil BROQ.



Commentaires

  1. D'accord à 100¨% avec votre vision, à ceci près que plus je cherche à connaître le fonctionnement des BRICS, plus j'y vois une organisation mondialiste planificatrice dont le but, sous le couvert du "donnant-donnant" à la chinoise contre les règles impitoyables sans alternatives du bloc occidental, reste un instrument de contrôle, même si plus acceptable, des nations. Cette fois-ci, pour mon plus grand plaisir, vous faites état de l'importance des "banquiers apatrides" que les BRICS continuent d'alimenter. Bizarre, non?

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    1. Merci, en effet, je crois aussi que les brics sont là pour faire la bascule ( la transition) financière et économique du monde, de sorte a ce qu'il y ait une continuité lorsque le dollar et l'Euro vont chuter.

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  2. Encore un billet sans concession et qui résume parfaitement les tenants et les aboutissants de cette guerre pour l'énergie. Seul le pouvoir est important aux yeux de ces sionistes banquiers aidés par leurs multinationales et les gouvernements corrompus par leurs soins. Ils n'ont que faire de l'humanité, seul leurs soif de possession compte . OUI, il faut les combattre , quelque soit le prix à payer . Merci pour votre combat et pour nous donner la force de résister à cette ignominie . Que la force soit avec vous Phil . Prenez soin de vous.

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    1. Merci à vous pour ce message ! Bien à vous

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  3. Je vous conseille cet excellent article : https://lesakerfrancophone.fr/syndrome-du-titanic-et-radeau-de-la-meduse

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