LA MARCHE VERS GAZA - UN APPEL MONDIAL A LA CONSCIENCE !
Un peuple est affamé, bombardé, enterré vivant sous les gravats, et le monde se tait. Gaza est en train de mourir sous nos yeux, mais même dans les ruines, Gaza résiste. Une mère continue d’enseigner. Un enfant continue de dessiner. Une chanson continue de passer de bouche en bouche. L’espoir est toujours là. Le peuple palestinien est debout ! Et avec lui, nous devons nous lever.
Le 7 juin 2025 débutera une
marche historique, une clameur humaine contre l’injustice, une onde de choc
morale partie de plus de 20 pays à travers le monde pour converger vers Rafah,
frontière meurtrie entre l’Égypte et la bande de Gaza. Cette "Marche vers
Gaza" n’est pas seulement un acte de solidarité, c’est surtout un cri, un
refus catégorique du silence complice qui entoure les actes barbares infligés
aux habitants de Gaza.
Depuis des mois, les bombes
pleuvent sur une population assiégée, privée de tout. D’eau, de nourriture, de
soins, de dignité… Ce n’est pas une guerre, c’est une extermination lente,
méthodique, maquillée par les mots lisses de la diplomatie, anesthésiée par la
propagande bien rodée d’un appareil médiatique verrouillé, inféodé aux intérêts
du Mossad et financé par l’impérialisme américain. Or, dans les décombres de
Gaza, c’est notre propre reflet que nous devrions voir ! Pas celui des autres,
des lointains, des "ennemis", mais bien celui de notre lâcheté
collective, de notre silence assourdissant, de notre morale à géométrie
variable.
Face à cette hypocrisie
institutionnalisée, des voix libres se lèvent. Des citoyens, des écrivains, des
journalistes, des personnalités de tous horizons refusent d’être les témoins
passifs d’un génocide. À l’image de la grande Marche sur Washington de 1963, où
Martin Luther King rêvait d’égalité, nous marchons aujourd’hui pour la justice
en Palestine. Gaza est devenue le miroir de notre humanité défaillante. Car ce
n’est pas uniquement la souffrance des Palestiniens qui est en jeu ici, c’est
celle de toute l’humanité. Si nous fermons les yeux sur Gaza, nous fermons les
yeux sur notre propre humanité. Nous fermons les yeux sur le mal absolu qui
fait de cette planète un enfer.
Gaza nous montre que nous sommes
devenus des observateurs indifférents, anesthésiés par la surinformation,
paralysés par le confort, dominés par la peur de déplaire à plus puissant que
soi. Nous avons appris à détourner le regard, à relativiser la douleur de
l’autre, surtout lorsqu’il est palestinien, surtout lorsqu’il ne rentre pas
dans le récit occidental de la victime légitime.
Ce qui se passe à Gaza, ce n’est
pas un échec du "processus de paix" mais l’échec de l’idée même
d’humanité. Un enfant tué dans les ruines de Khan Younès vaut-il moins qu’un
autre sous prétexte que les chaînes d'information ne montrent pas son visage ?
Le deuil d’une mère palestinienne doit-il rester invisible parce qu’il ne sert
aucune stratégie d’influence géopolitique ?
Quand une population entière,
assiégée, affamée, bombardée jour et nuit, est réduite à survivre sans
électricité, sans soins médicaux, sans eau potable, et que cela ne déclenche ni
rupture diplomatique, ni sanctions, ni embargo, mais seulement des communiqués
tièdes, alors quelque chose s’est brisé, non seulement là-bas, mais ici aussi.
C’est tout notre système de valeurs universelles, notre attachement proclamé
aux droits humains, qui s’effondrent en direct, sous les yeux du monde. Actuellement,
plus de 95% de l'eau à Gaza est non potable, selon le Mécanisme de l’ONU pour
les secours en Palestine. En raison du blocus et des destructions des
infrastructures essentielles, la population n'a qu'un accès limité à
l'électricité et à des soins médicaux, avec un taux de pénurie de médicaments
estimé à 40%. (Source : ONU 2024 – Situation humanitaire à Gaza.)
Gaza reste assiégée depuis 2007,
avec plus de 2 millions de personnes confinées dans une étroite bande de terre
de seulement 360 km², soit une densité de 5 000 habitants par km². Le taux de
chômage dans la bande de Gaza atteint aujourd'hui 49%, et plus de 60% de la
population vit sous le seuil de pauvreté, selon le Palestinian Central Bureau
of Statistics. (Source : PCBS 2023 – Statistiques sur la situation
socio-économique à Gaza.)
Gaza est un miroir qui ne fait
que réfléchir notre perte d’humanité. Et ce qu’il reflète est notre terrible
complicité par inaction, la faillite morale des puissants, la banalisation du
crime quand il est commis au nom d’intérêts supérieurs. Car tant que Gaza
saigne et que le monde détourne les yeux, il n’y aura ni paix, ni justice, ni
avenir digne pour notre espèce toute entière. Des ONG comme Human Rights Watch
et Amnesty International qualifient la bande de Gaza de 'plus grande prison à
ciel ouvert du monde', en raison du blocus imposé depuis 2007, qui prive la
population d’accès à des ressources vitales. (Source : HRW 2023 – Israel’s
apartheid against Palestinians).
Car Gaza n’est pas une simple "zone
de conflit". Gaza est une prison, un camp d’extermination à ciel ouvert, une
terre violée, colonisée, bombardée, étranglée. Depuis l’occupation entamée en
1967, Israël a méthodiquement grignoté, par la violence, par la colonisation
illégale, chaque parcelle de territoire palestinien. Depuis 1967, Israël a
construit plus de 250 colonies en Cisjordanie, occupée, et dans l'Est de
Jérusalem, où près de 700 000 colons vivent aujourd'hui illégalement sur des
terres palestiniennes. En 2024, l'ONU a réaffirmé que la colonisation
israélienne est illégale en vertu de la Quatrième Convention de Genève. (Source
: ONU 2024 – Résolution 2334 et rapport sur la colonisation israélienne.)
Des experts de l’ONU ont aussi alerté
sur un risque de génocide à Gaza, citant un schéma de violences systématiques
contre la population civile. En janvier 2024, la Cour internationale de Justice
a estimé qu’il existe des violations des droits relevant de la Convention sur
le génocide.
(Source : CIJ, ordonnance du 26 janvier 2024 sur Gaza.) Toujours, selon Amnesty
International, les attaques aériennes israéliennes ont causé la destruction de
plus de 10 000 maisons à Gaza en 2023, laissant des dizaines de milliers de
familles sans abri. Human Rights Watch déclare que des attaques ciblées ont
visé des infrastructures civiles, y compris des écoles, des hôpitaux et des
mosquées, en violation totale du droit international. (Source : Amnesty
International 2023 – 'Israel’s attacks on Gaza')
À Maalé
Adoumim, de nouvelles routes sont bâties en 2025, au mépris du droit
international, pour renforcer cette occupation que l’ONU qualifie désormais de
crime de guerre, mais sans jamais intervenir. Colonisation, apartheid,
nettoyage ethnique, crimes de guerre, etc. ces mots ne sont plus exagérés, Ils
sont justes ! Des organisations telles qu’Amnesty International, Human
Rights Watch et B’Tselem utilisent désormais le terme 'apartheid' pour désigner
les politiques de ségrégation systémique imposées par Israël aux
Palestiniens. (Source : Amnesty 2022 – Israel’s
Apartheid against Palestinians - B’Tselem – ‘A regime of Jewish supremacy’)
Ce n’est pas seulement une
question palestinienne, c’est une question humaine. Chacun de nous est aujourd’hui
devenu un gazaoui face à l’immonde colonisation des esprits par l’intermédiaire
des médias de propagande, médias achetés et subventionnés pour promouvoir l’insoutenable,
le mensonge et l’ignominie. Refuser cette barbarie, c’est refuser la logique du
plus fort, c’est défendre le droit, la vie, la dignité. Des experts de l’ONU
ont dénoncé en mars 2024 l'exploitation économique illégale des ressources
naturelles palestiniennes, y voyant une violation du droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes et un enrichissement injustifié. (Source : Rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mars 2024)
Le mensonge sioniste a assez duré, il est temps d’y remédier en osant dire la vérité. L’économie florissante des colonies est fondée sur l’appropriation illégale des ressources palestiniennes, le racket des économies internationales basé sur la victimisation, la mise sous tutelle des informations et la massacre des journalistes indépendants, ne sont que des jalons de plus dans un système de spoliation massive. En 2022, l'ONU a estimé que 60% des ressources naturelles de la Cisjordanie étaient exploitées par des entreprises israéliennes implantées dans des colonies illégales, souvent en violation des droits des Palestiniens. Les autorités israéliennes imposent également des taxes lourdes sur les produits palestiniens, affaiblissant ainsi l'économie locale. (Source : ONU 2022 – Rapport sur l’exploitation des ressources palestiniennes.)
Les discours officiels sont de
plus en plus contestés par des organisations indépendantes qui dénoncent la
manipulation des récits pour justifier des violations du droit international,
en particulier concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie, déclarées systématiquement
illégales par l’ONU. (Source : Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU -2016)
Depuis le début de l'escalade en
2023, plus de 30 000 civils palestiniens ont été tués, selon le Bureau des
Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Des centaines
de milliers d'autres ont été blessés, dont des milliers d'enfants. L'ONU
déclare qu’environ 80% des victimes sont des civils non-combattants, en grande
partie des femmes et des enfants. (Source : OCHA 2023 – Rapport sur les
victimes civiles à Gaza)
De nombreux observateurs
dénoncent un manque de pluralisme dans la couverture médiatique du conflit,
souvent biaisée par des intérêts politiques ou économiques. En 2023, Reporters
sans frontières a classé Israël à la 97e place sur 180 en matière de liberté de
la presse. (Source : RSF 2023 – Classement mondial de la liberté de la
presse)
Ce dimanche 18 mai 2025, l’équipe
de TvADP dirigée par Éric Montana, en partenariat avec Réseau International, Profession
Gendarme, GPTV et bien d’autres médias indépendants, organise une journée de
mobilisation non-stop afin d’informer, de sensibiliser et de mobiliser le plus
d’individus possible autour de ce projet de « La marche Vers Gaza ». Avec
pour objectif de donner la parole à ceux que les grands plateaux refusent,
amplifier la voix des sans-voix, éveiller les consciences et préparer cette
marche historique.
Alors, ce 18 mai, faisons entendre la vérité sur TvADP. Et le 7 juin 2025, marchons tous ensemble aux coté de ces manifestants venus de plus de 20 pays pour sauver Gaza.
Car ce 7 juin ne doit pas être une date parmi d’autres, il doit être un
séisme d’ampleur internationale, une faille dans l’indifférence mondiale, un
signal clair que nous ne sommes plus complices. Tandis que des gouvernements
restent silencieux, que des décisions sont prises derrière des portes closes,
le peuple se lève.
Et c'est ce peuple, vous moi, tous ensemble,
qui avons le pouvoir de faire résonner la vérité à l’échelle mondiale. Nous
avons la voix et nous avons le droit de l'utiliser. Le temps n’est plus à
l’indignation muette, mais à l’action. Chaque kilomètre parcouru vers Rafah est
une dénonciation. Chaque voix relayée est une pierre contre le mur du mensonge.
Ce combat est aussi celui de notre génération.
Alors partagez massivement ce
texte, relayez cette information capitale ! Organisez des cercles de parole auprès des vôtres, informez ceux qui ne
savent pas ou ceux qui refusent de voir où se cache le mal. Réveillez tous ceux
qui dorment encore. Et surtout, ne vous taisez plus, car l’Histoire nous
regarde !
À nous d’en être dignes…
Phil BROQ.
PS : Vous trouverez la courte vidéo explicative d'un membre de ce collectif, dans le lien de l'émission ci-dessous. (Mettre le curseur à 28:51. )Lien de l'émission :
https://en.reseauinternational.net/la-marche-vers-gaza-avec-claude-janvier-abdel-zahiri-et-eric-montana/
Comment rejoindre la marche du 7 juin ?
RépondreSupprimerC'est ce qui sera expliqué durant l'émission marathon du 18 mai sur Tv-ADP. Les "marcheurs" des 20 pays partiront de chez eux, je présume, dès le 7 juin, pour ensuite arriver à Rafah ( au sud de Gaza) et tenter de faire ouvrir les frontières. Pour le moment je n'en sais pas plus ! Vous trouverez la courte vidéo explicative d'un membre de ce collectif, dans le lien de l'émission ci-dessous. (Mettre le curseur à 28:51. )
Supprimerhttps://en.reseauinternational.net/la-marche-vers-gaza-avec-claude-janvier-abdel-zahiri-et-eric-montana/