QUAND LES SALAUDS FINANCENT, LES IDIOTS SE BATTENT...
Avec ce théâtre macabre de conflits contemporains, les peuples ne sont plus que des marionnettes, condamnées à jouer un rôle tragique dans une pièce écrite par des financiers invisibles, des spéculateurs impitoyables, et des stratèges cyniques. Le conflit israélo-palestinien en est l'illustration la plus perverse, où l'idiot qui mène la guerre, manipulé et souvent poussé à la folie, est soutenu par des puissances extérieures dont l’objectif n’est ni la paix, ni la réconciliation, mais la domination implacable et la maximisation des profits.
L’histoire des guerres humaines,
surtout dans ses phases les plus barbares, ne réside presque jamais dans les
mains des soldats. Ceux-ci sont de simples pions, des instruments bruyants et
aveugles, incapables de comprendre l’étendue de leur rôle dans le grand jeu des
puissants. Ceux qui dictent le sens de cette tragédie, ce sont les
marionnettistes en costume, ceux qui tirent les ficelles de loin, le vrai
criminel de guerre, ce n’est pas celui qui appuie sur la gâchette, mais celui
qui paye pour qu’elle se déclenche. Et ce, en toute discrétion, en toute
impunité. Dans cette arène impitoyable, peu de conflits illustrent cette
réalité aussi cruellement que la tragédie israélo-palestinienne.
Depuis des décennies, ce conflit
est entretenu non pas par une haine entre peuples — car il n'y a pas de haine
héréditaire entre ces peuples — mais par un flot constant de fonds,
d’armements, de technologies militaires et de couvertures diplomatiques, principalement
alimenté par ce qu’on pourrait appeler sans détour l’Empire anglo-saxon.
Washington, Londres, Canberra sont trois capitales, unies par une langue, une
vision coloniale du monde, et un mépris systématique des souffrances qu’elles
provoquent. Elles partagent une obsession commune de ne garantir que leurs intérêts
géopolitiques, sans scrupules et sans limite morale, sans que leur emprise ne soit jamais remis en
question, peu importe le carnage humain qu’elle cause.
L’Amérique, ce modèle
autoproclamé de démocratie et de liberté, se distingue par sa générosité
infinie envers l’État d’Israël. Chaque année, des milliards de dollars sont
transférés sous forme d’aide militaire à ce pays, une somme monstrueuse
consacrée à la fourniture d’armements, de technologies de surveillance, de
drones et de missiles. En parallèle, Gaza, transformée en un champ
d’expérimentation militaire, devient un véritable laboratoire pour tester des
armes de destruction massive. Ce n’est pas Tel Aviv qui envoie les bombes qui
anéantissent Gaza, ce sont des bombes "made in USA", avec parfois le logo encore
visible. L'horreur de cette situation n'est pas un accident, mais le produit
d'une complicité cynique d’un Congrès américain unanime, prêt à signer des
chèques militaires comme s’il s’agissait de bons de maintenance pour un
cimetière.
Mais l’Amérique ne fait pas cela
seule. L’ombre britannique s'étend sur cette tragédie. Ce sont eux qui, en
1917, ont planté la première graine du conflit avec la Déclaration Balfour,
promettant une terre à un peuple sans terre, sur une terre déjà peuplée.
Aujourd’hui, Londres poursuit son rôle en soutenant l’effort de guerre
israélien, non seulement par des contrats d’armement mais aussi par des
technologies de cybersurveillance. Et l’Australie, fidèle sous-fifre, soutient
sans complexe l’impunité d’Israël, dans des instances internationales, tout en
transformant parfois ses propres terres en terrain d’expérimentation pour les
narratifs militaristes.
Le problème n’est donc pas seulement celui qui tire, mais celui qui finance la guerre avec la froideur d’un banquier et l’arrogance d’un empire convaincu de sa supériorité morale. On s’indigne de la souffrance palestinienne, des enfants déchiquetés sous les bombes, des hôpitaux détruits et des écoles anéanties, mais on continue à faire des chèques, à verrouiller les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, à livrer des armes, à garantir l’impunité. L’atrocité, ce n’est pas seulement celui qui tue. C’est celui qui se cache derrière, avec une conscience tranquille, et affirme : "Ce n’est pas moi, c’est eux !"
Le véritable salaud, celui qui
mérite toute notre haine, ce n’est pas seulement celui qui tue, c’est celui
qui, depuis les bureaux climatisés et les salles de conseil, finance la guerre,
l’encourage et en récolte les fruits. Celui qui arme sans se salir les mains,
qui orchestre des guerres par procuration, qui construit des murs avec des
billets, et transforme les peuples en cobayes et les ruines en marchés de
reconstruction. Oui, l’idiot, celui qui fait la guerre, est parfois aveuglé
par la propagande, parfois même convaincu qu’il sert une grande cause. Mais le
salaud, lui, agit froidement, avec une conscience totale de ce qu’il fait. Il
ne tue pas par passion ou par fierté nationale, mais pour simplement accumuler des
profits. Car chaque guerre est une affaire lucrative. Chaque peuple divisé,
chaque territoire ravagé, chaque haine attisée, est une ligne de profit
supplémentaire dans son bilan. Ce sont ces gens-là qu’il faut dénoncer et
abattre, car tant qu’ils respirent, les peuples resteront dans l’ombre de la
guerre.
Depuis le 7 octobre 2023, les
États-Unis ont dépensé plus de 17,9 milliards de dollars en aide militaire à
Israël, un record historique. Cela comprend des systèmes de défense
antimissile, des armes lourdes, des bombes de 2 000 livres et des obus d'artillerie.
Ces sommes faramineuses, bien au-delà des engagements annuels prévus par les
accords de paix de 1979 avec l’Égypte, traduisent une volonté politique claire
de maintenir Israël dans une position de force militaire, peu importe le prix
humain. Il ne s’agit pas de défendre une démocratie en péril, mais d’assurer la
suprématie géopolitique d’un allié stratégique, tout en piétinant les droits
fondamentaux du peuple palestinien.
Cette générosité américaine n’est
pas une exception, mais bien l’expression d’une stratégie impériale globale. Là
où l’Empire anglo-saxon voit un rivale à affaiblir, il injecte sans vergogne
des milliards, des armes et des mercenaires. L’Ukraine est devenue un autre
terrain de guerre, un autre exemple de cette même logique de contrôle par la
guerre par procuration, où les peuples sont sacrifiés pour les ambitions
impérialistes de Washington et de Londres.
L’Union Européenne, quant à elle,
est réduite à un rôle de vassal docile, sacrifiant ses intérêts et ses citoyens
sur l’autel d’une guerre qui n’est pas la sienne. En France, en Allemagne, en
Italie, des milliards sont injectés dans l’effort de guerre ukrainien pendant
que les hôpitaux ferment et que l’inflation ravage les classes moyennes. Le
coût social des sanctions contre la Russie, imposées sous pression de
Washington, est une réalité cruelle que personne n’ose affronter. Dans ce
contexte, les gouvernements européens deviennent les instruments d’une
stratégie américaine dont ils paient le prix sans en être les bénéficiaires.
Dans ces deux conflits, israélien
et ukrainien, les peuples sont des pions sacrifiés par des puissances
extérieures qui financent la guerre pour protéger leurs intérêts géopolitiques.
Les véritables ennemis ne sont pas seulement ceux qui appuient sur la gâchette,
mais ceux qui manipulent les ficelles de ces tragédies, les orchestrent et en
tirent des profits. Ceux qui, dans l’ombre, font couler le sang pour asseoir
leur domination impérialiste. Ce sont eux, et eux seuls, qu’il faut désigner,
dénoncer et combattre.
Depuis des décennies, le monde
entier vit sous la domination impitoyable de ces deux géants impérialistes, les
États-Unis et le Royaume-Uni, qui ont su transformer chaque guerre en un moyen
d’accroître leur pouvoir, leur influence et leurs profits. Ces deux pays ont
orchestré et maintenu un enchevêtrement de violences, de souffrances et de
destructions, tout en nourrissant une machine militaire et économique qu'ils
contrôlent avec une froideur effrayante. Sous leur gouvernance, des peuples
entiers sont réduits à la condition de simples pions dans un jeu géopolitique
où les vies humaines ne comptent guère, si ce n’est comme un capital à
exploiter.
À travers des interventions
militaires à répétition, des guerres par procuration et des soutiens constants
à des régimes oppresseurs, ces puissances ont accumulé les morts et les
malheurs, tout en enrichissant une petite caste de banquiers, d’industriels et
de politiciens qui, loin d’être touchés par les horreurs qu’ils provoquent,
prospèrent sur les ruines des nations qu'ils ont réduites en cendres. Ces
acteurs cachés, qui manipulent les fils de la violence à distance, sont les
véritables responsables de l’instabilité mondiale, car ils savent parfaitement
que chaque conflit génère des profits colossaux, des ressources nouvelles à
contrôler et des populations à soumettre.
Il est plus que temps de
démasquer cette élite criminelle et de briser le cycle infernal qu’elle a mis
en place. Les peuples doivent ouvrir les yeux sur ces maîtres du chaos, ces
architectes de la guerre, et se libérer de leur emprise. Ils doivent exiger que
ceux qui, depuis des décennies, ont semé la terreur, la souffrance et la misère
au profit de leurs intérêts privés, soient rendus responsables de leurs actes.
Il n’est plus acceptable que cette petite caste continue de dicter la destinée
du monde, tandis que les innocents sont sacrifiés dans un carnage sans fin. Le
seul moyen de rompre ce cercle vicieux est de mettre fin à leur domination et
de reconstruire un ordre international fondé sur la justice, la dignité humaine
et la paix véritable. Les peuples doivent se lever, non seulement pour
revendiquer la fin de la guerre, mais aussi pour éradiquer les racines mêmes de
cette violence systémique protégée par l’impunité et le cynisme des véritables
maîtres du monde.
Les puissances impérialistes,
notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, ont perfectionné un arsenal de
mécanismes sournois et redoutablement efficaces pour maintenir leur domination impérialistes sur le monde. Ces leviers d’influence s'étendent au-delà des seules sphères
militaires et diplomatiques pour englober l’économie, les médias, et la
manipulation des narratifs. La guerre, loin d’être un simple accident
géopolitique, est devenue un instrument précis et calculé de maintien d’un
pouvoir en réseau, où les souffrances humaines sont une simple variable
d’ajustement au profit de quelques-uns.
Loin de se limiter à des bombes
et des tanks, la domination impérialiste se joue surtout dans les couloirs
feutrés de la finance mondiale. Les États-Unis et le Royaume-Uni, par le biais
de leurs instruments financiers comme la Banque mondiale, le FMI, la Banque
européenne d’investissement, etc., imposent des politiques économiques néolibérales
qui maintiennent les pays en guerre dans une dépendance systématique. Ces
institutions, qui devraient théoriquement soutenir la stabilité mondiale, sont
en réalité des outils de soumission, imposant des prêts à taux usuriers, des
conditions d’austérité cruelles et des réformes structurelles qui dévastent les
sociétés fragilisées par les conflits. Par ce biais, les puissances
impérialistes orchestrent la dépendance économique, où l’aide humanitaire se
transforme insidieusement en outil de contrôle politique et militaire.
Le néocolonialisme s’exprime
aussi à travers des accords commerciaux inégaux qui bénéficient exclusivement
aux multinationales anglo-américaines et aux élites locales corrompues.
L’exploitation des ressources naturelles dans les zones en guerre, qu’il s’agisse
du pétrole en Syrie, des minerais en Afrique ou des terres rares en Asie
centrale, se fait au détriment des populations locales. Les contrats
d’armement, véritables sources de rentabilité pour les géants industriels
occidentaux, s’accompagnent de la reconstruction imposée, où seules les
entreprises des pays impérialistes sont habilitées à reconstruire les
infrastructures détruites, au prix fort et toujours sous conditions.
Mais ces puissances ne se
contentent pas de financer des conflits à travers la vente d’armements. Elles
déploient également des sanctions économiques pour affaiblir leurs rivaux tout
en favorisant leur propre domination. Ces sanctions ne sont jamais un moyen de
"punir" des régimes jugés déviants, mais bien une forme de guerre
indirecte. Lorsqu’elles sont appliquées contre un pays, elles visent d’abord à
détruire son tissu économique tout en ouvrant la voie à l’entrée de
multinationales qui, une fois la résistance effondrée, peuvent exploiter les
marchés dévastés et acheter des ressources à prix dérisoires.
Le véritable contrôle ne passe pas uniquement par les champs de bataille, mais par la manipulation de l’opinion publique. Le contrôle des médias, qui relèvent souvent des grandes entreprises capitalistes interconnectées avec les pouvoirs impérialistes, permet de façonner une réalité parallèle, de justifier les guerres et d’effacer les véritables responsables. Les médias occidentaux, souvent en écho avec les politiques impérialistes, orientent les narratifs pour faire accepter des interventions militaires comme des missions humanitaires. Ainsi, chaque agression devient une "lutte pour la démocratie", chaque bombardement une "réponse proportionnée au terrorisme". La déformation de la réalité ne s’arrête pas là puisque les images des souffrances humaines sont soigneusement sélectionnées, et les voix dissidentes sont marginalisées. Les critiques des guerres impérialistes sont systématiquement étiquetées comme "pro-russes", "antisionistes" ou "ennemies de l’Occident". Une censure subtile, mais puissante, transforme l’opposition à la guerre en une marginalisation totale des voix humaines contre l’impérialisme.
Les grandes entreprises médiatiques, servantes des intérêts impérialistes, déguisent leurs reportages en objectivité, mais ils servent avant tout à légitimer la violence. Ces médias façonnent l'opinion publique, incitant les citoyens à accepter des sacrifices et des guerres qui ne sont en réalité que des jeux d’influence géopolitique. L’exemple du soutien aux guerres en Afghanistan ou en Irak, où "l’opération de liberté" a été vendue comme une mission de paix, illustre cette stratégie de manipulation de masse. Les guerres interminables orchestrées par ces puissances n’ont pas seulement un coût humain immédiat, elles génèrent également des vagues de réfugiés que ces mêmes puissances savent exploiter. La gestion des migrations devient un autre levier d’influence géopolitique, où les pays impérialistes, tout en finançant des guerres sanglantes, se présentent ensuite comme les "sauveurs" des réfugiés, manipulant les flux migratoires à des fins politiques. Ce contrôle des populations déplacées devient une autre facette de leur domination.
Les conflits prolongés ne détruisent pas seulement les infrastructures et les vies humaines. Ils ravagent les environnements. Des écosystèmes entiers sont anéantis par les bombardements, la pollution chimique et la guerre biologique, des ressources naturelles sont pillées sans répit, et les terres deviennent des cimetières pour les générations futures. La guerre, dans son aspect impérialiste, n’est pas seulement un génocide humain, c’est également un génocide écologique. Car l’histoire impérialiste moderne, héritière du colonialisme, se tisse avec les fils du passé. Les anciennes puissances coloniales, telles que la France, l’Espagne, ou encore le Royaume-Uni, ont perpétué un modèle de domination en réinventant la guerre par procuration, en soutenant des dictateurs ou des régimes tyranniques pour préserver leurs intérêts économiques et stratégiques.
L'économie telle qu'on nous la présente est une mascarade, un leurre savamment orchestré pour maintenir les peuples dans un état de servitude financière. Derrière les chiffres pompeux et les graphiques qui chantent la prospérité, se cache une réalité brutale où une poignée de banques, véritables maîtres des coulisses, impriment sans cesse de nouveaux billets, non pas pour soutenir les vies et les aspirations des peuples, mais pour alimenter la machine de guerre, financer des conflits lointains et garantir les profits colossaux d'une élite insatiable.
Pendant ce temps, les gouvernements, sous le contrôle de ces mêmes institutions financières, imposent à leurs citoyens un fardeau de dette toujours plus lourd, un piège dont il est devenu quasiment impossible de se libérer. Les crédits sont alloués aux puissants, aux armes, aux industries de la destruction, tandis que les peuples, eux, sont laissés à se débattre dans un cycle sans fin de dettes, d'austérité et de privations. L'illusion de l'économie, cette croyance absurde selon laquelle la prospérité collective découlerait de la croissance infinie et de l'endettement perpétuel, doit être démantelée. Il est temps de dénoncer cette arnaque et de rendre les richesses aux véritables producteurs, aux peuples, et non plus aux créateurs de guerre et d'injustice.
Pourtant, l’Empire anglo-saxon persiste aujourd’hui dans cette tradition perfide, manipulant sans cesse les alliances et divisant les peuples pour maintenir une hiérarchie mondiale où une petite élite, riche et puissante, prospère sur le dos des masses opprimées. Sous des dehors de démocratie et de liberté, ces anciennes puissances impérialistes n’ont jamais abandonné leurs pratiques néocoloniales, elles les ont simplement réinventées et adaptées aux réalités économiques contemporaines. En falsifiant le discours économique, elles ont façonné un système où l'endettement des nations et la financiarisation de l'économie deviennent des instruments de domination. Par le biais d’institutions comme le FMI ou la Banque mondiale, elles imposent des politiques d'austérité et des réformes économiques destructrices qui siphonnent les ressources des pays pauvres tout en nourrissant une machine capitaliste qui les maintient dans la dépendance.
Le système économique mondial tel qu'il est conçu aujourd'hui repose sur un équilibre de faux-semblants, où les grandes puissances et leurs élites financières se nourrissent des malheurs des peuples, les réduisant à l’état de simples rouages dans une machine qui broie tout sur son passage. Cette mascarade économique, où le marché libre est en réalité un terrain de chasse pour les multinationales et les spéculateurs, empêche toute véritable émancipation des peuples.
Mais tout cela peut changer, à condition de démanteler les fondations de ce système. Briser ce cycle infernal implique de déconstruire la fausse promesse de l’économie de marché et de restituer les ressources, non plus aux poches des puissants, mais aux véritables créateurs de valeur que sont les travailleurs, les communautés, et les peuples eux-mêmes. Cela passe par une réorganisation radicale du système financier mondial, où les règles du jeu ne seraient plus dictées par les intérêts d’une élite autoproclamée, mais par la volonté collective d’une humanité enfin libérée de ses chaînes économiques.
La première étape vers cette libération serait de briser l’impunité des élites financières. L'instauration d'institutions internationales véritables, capables de juger et condamner les responsables des crimes économiques et militaires, doit devenir un impératif. Les élites impérialistes doivent être tenues responsables de leurs actes. C’est l’indispensable condition pour espérer instaurer un ordre mondial fondé sur la justice.
Une autre voie vers
l’émancipation passe par la décentralisation du pouvoir économique. Il est
impératif de remettre les ressources naturelles et les moyens de production
entre les mains des peuples, de soutenir les mouvements sociaux locaux et de
briser l’emprise des multinationales sur les gouvernements. Le contrôle des
ressources doit revenir à ceux qui en ont été privés pendant des siècles, et
non à des acteurs financiers qui exploitent les crises pour s’enrichir.
Enfin, la souveraineté des
peuples doit être restaurée. La fin des interventions impérialistes passe par
le renforcement de la diplomatie populaire, fondée sur l’autodétermination des
peuples. Les nations doivent être libres de choisir leurs alliances, sans
pression extérieure ni manipulations des puissances impérialistes.
Les conflits et la violence, qui perdurent en ce début de XXIème siècle, ne doivent pas être une fatalité. Il est possible d’imaginer un autre monde, un monde sans impérialisme, un monde fondé sur la solidarité entre peuples et sur la justice sociale. L’Histoire nous a montré que la résistance peut triompher grâce à des révolutions populaires, des mouvements anti-coloniaux, des soulèvements massifs contre l’injustice et l’exploitation. C’est cette vision d’un monde équitable et pacifique qui doit guider notre véritable combat pour libérer l'humanité de ce joug impérialiste. Car tant que ces puissances auront les moyens de manipuler les fils du pouvoir, la paix restera une illusion.
Mais la résistance, elle, n’est pas une illusion. Elle est la force vive qui refuse l’oppression, l’étincelle qui nourrit l’espoir au cœur de l’obscurité. Ce n’est pas par la soumission, mais par la lutte acharnée et collective que nous pourrons non seulement reconstruire ce qui a été détruit, mais forger un avenir où la dignité et la justice ne seront pas des rêves lointains, mais une réalité palpable pour toutes les générations à venir.
Phil BROQ.
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