AUTOPSIE D'UNE TRAHISON
La France, telle qu’on la connaît, s’effondre sous le poids d’un système corrompu où la justice n’est plus qu’une illusion et la police un bras armé des gangsters gouvernementaux. Dans ce climat de déclin, ce ne sont pas les citoyens qui sont responsables de la chute, mais ceux qui, armés de leur autorité et d’une violence systématique, répriment sans distinction les voix dissonantes. Les défenseurs de l'ordre deviennent les instruments de l'oppression, prêtant allégeance à une élite déconnectée, tandis que le peuple, écrasé sous le joug de la répression, se bat pour ses droits et un avenir digne. Un cri de colère contre une nation trahie, où les vrais coupables se terrent dans l'ombre et laissent les brutes en uniforme faire leur sale besogne. Ici, la gangrène avance, masquée sous l’uniforme.
Ce qui fût jadis une force républicaine respectable, s’est laissée contaminer par une milice parallèle, violente et zélée, couverte par le silence complice des institutions moribondes. Le pouvoir, à genoux devant les intérêts du capital, des mafias d’influence, et des réseaux d’allégeance obscures, lui laisse le champ libre. L’IGPN, chien de garde de l’impunité, offre une couverture systématique avec des enquêtes sans fin, des preuves perdues et des conclusions étouffées. Et pendant ce temps, les coups pleuvent, les amendes défilent sur le peuple de France et la milice s’enhardit.
Ils mutilent, défigurent, gazent, tabassent. Et quand les victimes en gilets jaunes gisent au sol, les mâchoires brisées, les yeux arrachés, ils osaient cracher, à ceux qui paient leurs salaires : "Bien fait pour vos gueules…!" Voilà leur conception de l’ordre basé sur l’humiliation comme spectacle et la peur comme politique. Ils ne protègent pas, ils humilient. Ils ne défendent plus, ils terrorisent…
Et dans ce pays qui s’enorgueillissait d’être la "patrie des Droits de l’Homme", cette milice infiltre, manipule, déguisée selon les besoins, tantôt en casseur pour discréditer, tantôt en manifestant pour provoquer. Elle se grime en Gilet Jaune, en syndicaliste, en Black Bloc, en antifasciste… à l'instar de Macron, elle porte des déguisements selon les besoins. Elle sabote de l’intérieur, infiltre les colères pour mieux les étouffer ensuite sous les lacrymos.
La dernière trouvaille de leur arsenal est de tirer au mortier sur leur propre commissariat pour en accuser la "racaille", pointer du doigt les banlieues, agiter l’épouvantail commode du "musulman dangereux" sous les ordres des sionistes. Manipulation grotesque, scénario trop grossier pour tenir… car cette fois, la caméra était là. Les vidéos circulent. Et l’IGPN, prise la main dans le sac, peine à faire durer sa manœuvre favorite de tuer l’affaire par l’oubli.
Rappelons-nous les mots d’un président déchu, désormais condamné, bracelet électronique à la cheville, qui promettait de "nettoyer les cités au Kärcher". Ce n’est pas la racaille qu’il visait, mais un peuple qu’il fallait réduire au silence. Le vrai nettoyage, aujourd’hui, c’est celui des consciences et des résistances, sous les matraques d’une milice en roue libre.
Il faut qu’on se rende à l’évidence que la police n’est plus qu’une coquille vide, incapable de défendre les citoyens face aux délinquants, mais surtout face à un gouvernement qui, avec une précision clinique, l’a désarmée, l’a fragilisée, l’a mise au service des seules priorités d’un pouvoir aveuglé par ses propres intérêts. Cette incapacité à protéger la population, cette démission volontaire, en dit long sur l’évolution d’une société qui a basculé dans le laxisme et la dérégulation, mais aussi sur la stratégie cynique du pouvoir en place. Car il est facile de comprendre que ce n’est pas seulement la police qui a changée, mais bien la volonté politique, les réformes néfastes imposées par des pseudos élites coupées des réalités.
Le déclin de notre pays n'est pas seulement le fait du peuple trop occupé à se divertir, mais d’un système corrompu où l'injustice règne en maître. Ceux censés assurer l'ordre et protéger la République sont devenus les bras armés et zélés d'une élite déconnectée, prête à écraser tous ceux qui osent revendiquer leurs droits. Les forces de l'ordre, trahissant leur serment et au lieu de défendre les citoyens, sont donc devenues des instruments d’oppression, agissant avec brutalité contre ceux qui dénoncent les dérives d’un pouvoir asphyxiant. Ils se montrent puissants face aux faibles et invisibles face aux véritables criminels. Leur mission est dorénavant de préserver un ordre qui ne sert que les puissants, au détriment de ceux qui travaillent, luttent et rêvent d’un avenir digne. Leur allégeance ne va plus à la justice, mais à un système pourri jusqu'à la moelle. Et tant que cette machine de répression continuera à fonctionner, la fracture française ne fera que s’élargir.
Dans les années 70, la société était encore normée, encore respectueuse des valeurs de probité et de dignité. Le monde délinquant, certes marginal, avait encore une forme de limite, de frontière. Aujourd’hui, ce monde a muté, et la police, elle, a été réduite à une simple application de la volonté des politiciens. On a sacrifié la qualité de l’institution sur l’autel de la "réforme" et de l’idéologie sociétale qui a déversé son poison jusque dans les rues. Simplement parce que certains politiciens, certains puissants, ont vu dans ce dérèglement un moyen de se protéger eux-mêmes, de s’assurer que leurs crimes, leurs abus de pouvoir ne seraient jamais traduits en justice.
Prenez par exemple la question des réformes successives du code pénal, qui ont progressivement complexifié l’application de la justice. L’objectif n’était pas de clarifier, mais de noyer le système dans un labyrinthe où même les policiers n’arrivent plus à s’y retrouver. Le citoyen lambda, lui, subit la rigueur de la répression avec les amendes pour excès de vitesse insignifiants, les radars placés pour faire du fric, les sanctions administratives et l'impossibilité de contester. Mais les vrais voyous, ceux qui pillent le pays, ceux qui s’enrichissent sur le dos des plus démunis, eux, sont protégés par un système juridique et une milice de jeunes "cow-boys" décérébrés mais assermentés et armés, dans une institution étranglée par des réformes grotesques et idéologiques.
Pire encore, au fil des décennies, la politique a servi ses propres intérêts, un enchevêtrement d’individualismes et d’élitisme. Les délinquants d'en haut, ceux qui se jouent des lois en toute impunité, se sont retrouvés à naviguer dans un océan de complexité juridique qui leur permet de ne jamais rendre de comptes. Pendant ce temps, les policiers de terrain, eux, sont envoyés dans des batailles de plus en plus perdues d’avance, avec des effectifs réduits, une pression sans cesse croissante, et une culture de l’inefficacité imposée par des gouvernements successifs. Seuls les CRS, surarmés arrivent encore à contenir la masse des protestataires.
La politique de "réforme" a été une mascarade, une opération de diversion où l’on a sacrifié l’avenir de la police, la protection minimale des français pour ne garantir que les privilèges d’une caste malfaisante se faisant nommer "élite". Ce sont des réformes qui ont vidé de leur substance les corps de police, transformant des policiers aguerris en simples exécutants, incapables de faire face à la montée en puissance d'une criminalité de plus en plus sophistiquée. La suppression des inspecteurs de police, la fusion des rôles et l’atomisation des structures judiciaires n’ont fait qu'aggraver la situation, affaiblissant la capacité à mener une enquête sérieuse et structurée. Ce qui a été oublié dans cette course aux "réformes", c’est que la police n’est pas une entreprise de rendement ou d'oppression. C’est une institution qui doit rendre justice, qui doit garantir la sécurité, et non une machine à amender et à étouffer les malheureux dans des paperasses sans fin.
Et aujourd'hui, le coup de grâce a été donné avec des réformes qui favorisent les délinquants de tout poil, tout en rendant la vie impossible pour ceux qui respectent encore la loi. Il est plus facile de verbaliser un automobiliste pour un excès de vitesse marginal que de s'attaquer aux véritables criminels, ceux qui, dans l’ombre, dirigent les trafics, financent des partis politiques et manipulent l’économie. Et ce qu'il reste de la police se retrouve à devoir jouer les milices dans une farce grotesque, face à un gouvernement qui préfère protéger ses amis et ses alliés, quitte à sacrifier la sécurité de la majorité des Français.
Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner si la violence explose, si le fossé entre les élites et les citoyens se creuse. Les réformes ont donné naissance à une société où la délinquance se multiplie, où la police est absente et où les citoyens, pris en étau entre une justice impuissante et des politiciens cyniques, n’ont plus qu’à subir.
Mais il serait naïf et injuste de réduire cette catastrophe à une simple question de politiciens malintentionnés. Non, si nous en sommes là, c’est que les policiers eux-mêmes, longtemps instruments d’une justice aveugle, ont été complices par leur passivité, voire leur collaboration. Dans cette valse macabre des réformes et des lâchetés institutionnelles, les forces de l'ordre, trop souvent dans l’attente d’une main tendue de leurs hiérarchies, ont contribué à leur propre mise à l’écart. Par leur silence, leur soumission, leur incapacité à résister face à l'inacceptable, ils ont accepté de devenir les instruments d'une oppression aveugle, d’une machine de répression qui a détourné leur vocation première. Cette duplicité est tout aussi criminelle que les manœuvres des politiques car il ne s’agit pas seulement de plier face aux ordres, mais de cautionner, par leur inertie ou leur zèle aveugle, un système où l’injustice devient une norme. Certes, les politiciens ont tracé la voie, mais les policiers ont choisi d’y emprunter le chemin, souvent sans un regard critique sur leur rôle dans ce grand théâtre de l’impuissance et de la violence d’État. Ils ne peuvent, eux non plus, prétendre être innocents.
Regardez-les, fiers comme des coqs sous stéroïdes, planqués en nombre derrière leurs boucliers transparents et leurs casques brillants. Les LBD en bandoulières et les tonfas dirigés contre la classe ouvrière. Les CRS, ces grands défenseurs de la mafia républicaine, sont les héros d’opérette d’un État qui a troqué la justice contre le gaz lacrymo. Ils débarquent en rangs serrés, en mode robocop du pauvre, pour charger des infirmières, tabasser des étudiants, écraser des retraités, abuser de leur pouvoir pour éteindre un peuple entier qui réclame ses droits et la justice.
Ces CRS, gendarmes et autres forces de l'ordre, ne sont plus que des crapules assermentées et en majorité, crevant des yeux, arrachant des mains, défonçant des cranes, matraquant toujours plus violemment les manifestants avec des armes de guerre. Ils gazent les lycéens, traquent les gilets jaunes, arrêtent les opposants politiques, écrasent les pacifistes, mais détournent toujours le regard quand il s'agit des vrais problèmes. Faibles contre les forts mais forts contre les faibles. Par contre, pour aller dans les quartiers où les dealers vendent à la sortie des écoles ? Ah non, là, soudainement, il n’y a plus personne. "Circulez, il n’y a rien à voir et pas de vagues !", disent-ils. Pas de couilles, surtout, oui…
Ils ont trahi leur mission. Ils
ont trahi tout ce qu’ils étaient, tout ce qu’ils représentaient. Leurs pères,
leurs mères, ces gens qui leurs ont enseigné la dignité, le respect, la justice…
tout ça, ils l’ont jeté à la poubelle contre quelques pièces d’or, comme des
mercenaires de bas étage. Ils ont trahi leurs familles, leurs amis civils (quand
ils en ont), ceux qui luttent tous les jours pour vivre dignement de leur
labeur dans la justice et la vérité. Et le pire, allant même jusqu'à trahir leurs propres enfants,
en leur offrant un monde sans espoir, un avenir verrouillé par des chaînes
invisibles qu'ils contribuent à renforcer chaque jour.
Ils sont bien plus que des
instruments de la destruction sociale, ce sont des scélérats qui se
complaisent dans leur abjection. Ces individus ne sont rien de plus que des
pantins, des félons à la cause humaine, payés avec le sang et la sueur des
honnêtes gens, ceux qui se battent pour survivre, pas pour faire taire les
autres. Leur fierté est une façade pour décérébrés. Leur honneur est une
illusion depuis longtemps perdue. Leur dignité est aussi vendue que corrompue le
jour où ils se sont engagés.
Ils laissent pourrir des pans
entiers du territoire, pendant qu'ils répriment avec zèle ceux qui osent lever
la tête ailleurs. Ils sont devenus les garants de l’impunité des uns et les
bourreaux des autres. Comment oser parler de sécurité quand ceux qui doivent
l’incarner ne sont que les plus dangereux exécutants aveugles d’un pouvoir
méprisant ?
Des soldats perdus d’une guerre sociale qu’ils ne comprennent même pas. Par leur violence perpétuelle, gratuite mais bien protégés par leurs armures face à un peuple désarmé, ils nous volent le droit à un futur viable, en sacrifiant les rêves d’une jeunesse qu’ils étouffent sous le poids de leur agression systématique, comme la quiétude des retraités qui ont construit ce pays par leur soumission crasse aux gangsters en cols blancs. Ils prétendent défendre l'ordre, mais ils défendent surtout un système pourri jusqu'à l'os.
Pendant qu’ils détruisent le
peuple et ce pays, dans les cités, tous les trafics prospèrent. Des réseaux de
truands bien connus se sont structurés, des zones entières du pays sont abandonnées,
les villes sont des coupes gorges et les campagnes des asiles à clandestins, partout
la République a déserté. Et eux ? Ils laissent faire par choix. Parce que cela arrange le système... Parce que cela permet de diviser. Parce que tant que la violence est
cantonnée aux quartiers populaires, elle reste utile politiquement.
Et le pire ? C’est que ces atrophiés du bulbe se croient utiles. Ils s'admirent dans les miroirs des salles de sport en se prenant pour les remparts de la nation, alors qu’ils ne sont que des agents d’entretien de la misère sociale. À chaque matraque qui s’abat, c’est une preuve de plus de leur allégeance à l’ordre établi par des crapules, et surement pas au peuple qui paie leurs salaires. Et qu’ont-ils à y gagner en retour ? Rien d’autre qu’une minable solde de mercenaires ayant accepté la honte d’être la lie de la population. Et tant qu’ils continueront ainsi, ils resteront les vrais responsables de la fracture française.
Pendant ce temps où dans les cités les trafics explosent, tout le monde sait qui vend, où et quand ! Mais rien ne se
passe jamais, parce que le chaos là-bas sert le projet de Macron. Il
justifie toutes les dérives des tyrans allant de la peur engendrée pour
installer les lois sécuritaires, à la surveillance de masse qui floute les
vrais agresseurs. Les vrais flics, (il en reste très peu, mais il en reste !)
ceux qui devraient démanteler les réseaux, on ne leur donne surtout pas les
moyens, ni les ordres pour agir. Trop dangereux politiquement car ils arrêteraient
tous nos gouvernants. Alors on laisse pourrir, pendant que les CRS font des
démonstrations de force contre des enseignants, des vieux, des enfants et des
mères de famille.
Tous comptes faits, le déclin de ce pays ne vient pas
de ses chômeurs, ni de ses grévistes, ni même de ses quartiers abandonnés. Il
vient de ceux qui, armés jusqu’aux dents, protègent l’injustice, au lieu de la
combattre. Le vrai danger pour la France, ce n’est pas la rue en colère mais ceux
qui veulent la faire taire. Car sous leurs casques et leurs airs virils, ce ne
sont que de petits hommes, des pleutres à grande gueule, des incapables au
service d’un grand mensonge. Ils ne protègent pas la France, ils l’étouffent à
coups de tonfa.
On ne peut pas les punir dans la rue, mais nous pouvons les exclure de notre vie, de notre quotidien. Qu'ils soient écartés de nos familles, de nos repas, de nos fêtes, ces moments où nous construisons encore de l’humanité, parce qu'ils nous ont eux-mêmes exclus de notre pays, de notre dignité. Là où nous nous réunissons pour partager, eux choisissent de diviser, d'étouffer nos voix, de détruire ce qui fait la force du peuple. Que leurs visages restent absents de nos tables, que leur présence soit un poison que nous rejetons de nos vies, comme ils ont rejeté les nôtres. Leur punition sera d’être invisibilisés, de voir que leur place n’est plus parmi nous, là où nous construisons un avenir, là où nous affirmons nos rêves. Qu’ils comprennent enfin que leur pouvoir ne vaut rien face à la solidarité humaine et qu’ils ne sont rien sans nous.
Nous savons maintenant que les vrais criminels ne sont pas dans les rues, mais bien dans les salons dorés de l'Elysée et de l'Assemblée, où l’on manipule les leviers du pouvoir en toute impunité. Et ces "forces de l’ordre", loin de protéger la République et son peuple, n’en sont que les bourreaux, les exécutants zélés, dont il va falloir se débarrasser en premier…
…Si l'on veut pouvoir atteindre et chasser leurs maîtres !
Phil BROQ.
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