20 août 2024

LA POLITIQUE DES PLAINTES ET DES PV

La manipulation des plaintes pour servir des intérêts personnels est un phénomène largement sous-estimé, mais qui gangrène profondément les institutions françaises. L'alliance sinistre entre la maçonnerie, un système judiciaire corrompu, et des forces de police abusives a érigé un mur d'impunité où la justice n'est qu'une façade hypocrite. Derrière cette façade, les plaintes sont transformées en armes, non pas pour défendre la loi, mais pour asservir les citoyens et préserver les privilèges d'une élite déconnectée. Depuis l’époque de la IIIe République, où la maçonnerie a commencé à tisser ses liens de pouvoir, jusqu'à aujourd'hui, la corruption et la déviance ne cessent de croître, pourrissant les racines mêmes de la justice. Les preuves de cette infamie sont omniprésentes, illustrant comment les élites utilisent et abusent d'un système pour se protéger et étouffer toute contestation.

La maçonnerie, ce réseau occulte aux ramifications profondes, a longtemps été plus qu'un simple club privé ; elle est le pilier d'un pouvoir corrompu et inattaquable. Accusée depuis longtemps de favoriser ses membres dans les cercles du pouvoir, la maçonnerie est un cancer qui gangrène la République. Dès la IIIe République, les critiques n'ont cessé de dénoncer la collusion entre les loges maçonniques et les institutions publiques, affirmant que les serments de fraternité qui lient ces soi-disant "frères" sont en réalité des chaînes qui entravent l'égalité des citoyens. Jean-François Mayer, dans L’Antimaçonnisme en France, met en lumière comment ces serments sont une trahison envers la République, créant un réseau de favoritisme et d'abus qui échappe à tout contrôle.

Chaque fois que quelqu'un ose dénoncer cette conspiration, la riposte est immédiate : l'accusation d'antisémitisme. Ce procédé ignoble, bien rodé depuis les lois antisémites et antimaçonniques de Vichy, n'a qu'un seul but : faire taire toute critique et protéger un système gangrené par la corruption. Comme le souligne Frédéric Martel dans La République et les Loges, la maçonnerie se cache derrière le bouclier de l'antisémitisme pour étouffer toute tentative d'exposer sa corruption. Ce stratagème n'est rien d'autre qu'une preuve de plus de la duplicité des élites, prêtes à tout pour conserver leur pouvoir et leurs privilèges.

La corruption en France n'est pas une exception, c'est la norme. Ce n'est plus une question de quelques brebis galeuses, mais d'un système entier gangrené par l'abus de pouvoir. En 2016, la France se classait 23e dans le classement mondial de la corruption établi par Transparency International. Ce chiffre n'est pas seulement une statistique, c'est un verdict accablant sur l'état de décomposition avancée de nos institutions. Les pots-de-vin, les arrangements sous la table, et l'enrichissement personnel des fonctionnaires sont devenus des pratiques courantes. La police et la justice, censées être les garantes de l'ordre et de l'équité, sont désormais les principaux instruments de cette corruption.

Les plaintes pour outrages déposées par les policiers ne sont rien d'autre qu'un outil de chantage et de racket organisé par ceux qui devraient protéger les citoyens. Chaque année, 20 000 plaintes pour outrages sont déposées par des policiers, non pas pour défendre l'honneur de l'uniforme, mais pour remplir leurs poches. Marie Desplechin, dans Les Abus de Pouvoir dans la Police, dévoile comment ces plaintes sont motivées par des intérêts sordides, les policiers utilisant le système judiciaire pour extorquer de l'argent à des citoyens souvent déjà vulnérables. Ces amendes et dommages-intérêts, qui peuvent atteindre 1 000 euros par plainte, ne sont rien d'autre qu'un racket institutionnalisé, une honte nationale.

Pire encore, ces pratiques s'accompagnent d'abus de pouvoir d'une brutalité inouïe. Les manifestations des Gilets jaunes ont révélé au grand jour la véritable nature de nos forces de l'ordre : des brutes en uniforme, qui frappent et mutilent sans vergogne ceux qu'ils devraient protéger. Les images de ces violences policières, immortalisées lors des manifestations de 2019, sont une preuve accablante de la dérive autoritaire de notre système. Pascal Blanchard, dans Violences Policières et Justice, documente ces atrocités, montrant comment le système judiciaire, loin de condamner ces actes, les couvre et les encourage. La police française, loin d'être un rempart contre le crime, est devenue l'un des principaux instruments d'oppression d'un État qui a perdu toute légitimité.

Le slogan "Fais de tes vices ton métier : Deviens policier" n'a jamais été aussi vrai. La police n'est plus une force de l'ordre, mais une force du désordre, semant la terreur au service d'un système pourri jusqu'à la moelle. Un policier n'est rien d'autre qu'un traître à sa communauté, un homme qui a vendu son âme pour devenir l'instrument d'un État corrompu et oppressif. Et La comparaison entre la police et la prostitution, suggérant que la police "fait le trottoir" en rackettant les citoyens pour enrichir un système corrompu, traduit le sentiment de trahison et de dégoût ressenti par les citoyens envers une institution qui a trahi sa mission fondamentale de protection. 

La corruption au sein des institutions publiques françaises a atteint un niveau où elle menace la survie même de notre démocratie. L'alliance entre la maçonnerie, un système judiciaire gangrené, et une police brutale a érigé un mur d'impunité qui protège les élites et écrase les citoyens. La manipulation des plaintes, utilisée comme une arme contre ceux qui osent défier l'autorité, est la preuve éclatante d'une crise morale et politique profonde.

Si la France doit survivre à cette dérive autoritaire, il est impératif de démanteler ces réseaux de pouvoir corrompus. Il ne suffit plus de réformer, il faut purger. Les mécanismes de contrôle doivent être renforcés, la transparence totale imposée, et les acteurs publics responsables de leurs actes, sous peine de perdre toute crédibilité. La société française est à un tournant : soit elle se réveille et exige la fin de cette impunité criminelle, soit elle continue de sombrer dans l'abîme d'une dictature douce où les élites s'engraissent pendant que le peuple souffre.

Phil BROQ.



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