02 août 2024

MÉDECINE CONVENTIONNELLE VS MÉDECINE NATURELLE

L'annonce récente, par Thierry Casasnovas, de la mort d'Irène Grosjean, figure emblématique de la naturopathie ayant marqué des générations par sa promotion de l'alimentation crue et des pratiques naturelles de guérison, est décédée à l'âge de 93 ans dans un accident de voiture le 30 juillet 2024. Elle considérait la médecine moderne comme "la plus grande fabrique de maladies", et avait estimé que le Covid-19 avait été créé pour faire "vendre des vaccins". Sa disparition, simultanée à celle du naturopathe Daniel Kieffer (73 ans), décédé au cours d’une opération chirurgicale, remet en lumière non seulement l'importance des médecines naturelles, mais aussi les dangers inhérents à la médecine chimique dominée par Big Pharma.

La corruption endémique des institutions françaises et la valorisation des approches naturopathiques devant les obstacles systématiques imposés par les institutions médicales, afin d'empêcher au peuple de se soigner naturellement, ressurgissent. Et cela nous rappelle la pertinence et les défis des médecines alternatives face à la domination croissante de la médecine conventionnelle, dirigée par les grands groupes Pharmaceutiques.

Face à cette situation, les médecines naturelles continuent d'attirer l'attention pour leurs approches moins coûteuses et souvent plus holistiques. Irène Grosjean, avec sa philosophie axée sur une alimentation vivante et des pratiques naturelles de guérison, a laissé un héritage durable malgré les critiques de l'establishment médical. Sa vision d’une santé basée sur des aliments crus et des méthodes naturelles est une alternative précieuse à un système de santé dominé par des intérêts commerciaux.

La médecine naturelle, qui inclut la phytothérapie, l’homéopathie, l’aromathérapie, l’acupuncture et d’autres pratiques naturelles, est considérée par de très nombreux praticiens, comme une approche efficace et respectueuse de l’organisme pour prévenir et soigner les maux du quotidien. Empêchant ainsi les petites maladies de devenir grandes. Elle se fonde sur l’utilisation de substances naturelles, telles que les plantes, les minéraux et les énergies, pour restaurer l’équilibre vital et promouvoir la santé. Elle offre une approche globale et intégrée en prenant en compte les facteurs environnementaux, nutritionnels et émotionnels, et surtout moins invasive et moins coûteuse que les traitements chimiques.

La médecine conventionnelle, sous l'influence écrasante de l'industrie pharmaceutique, est souvent critiquée pour ses pratiques axées uniquement sur le profit plutôt que sur le bien-être des patients. Ainsi, la décision d'Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, d’interdire l’utilisation de l’hydroxychloroquine lors de la pandémie de COVID-19 est un exemple emblématique de cette tendance qui a marquée le public. Malgré des preuves suggérant son efficacité, la décision de restreindre son usage fut perçue comme une capitulation, sinon une corruption, devant les pressions de Big Pharma, transformant chaque nouvelle maladie en une opportunité commerciale.

Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, a ouvertement critiqué la collusion entre les politiques et les grandes entreprises pharmaceutiques. L'ancienne visiteuse médicale devenue chroniqueuse TV après son passage au ministère de la santé, a mis en garde les spectateurs contre le fait que de nombreux vaccinés pourraient découvrir les effets secondaires des traitements expérimentaux injectés sans information préalable. Ce qui a largement ébranlé la confiance de la population dans l'industrie pharmaceutique et les médias de masse qui la soutiennent, mettant en évidence un problème plus profond.

Les rapports officiels dénoncent également les tutelles et les conflits d’intérêts entre les élus et les entreprises du secteur sanitaire. C’est surtout scandaleux en matière de santé, car il y a des dizaines de milliers de décès évitables chaque année en France, à cause du manque de volonté politique. Par exemple, avec la systématisation de la corruption sur les marchés publics qui est un facteur non négligeable entrainant un grand nombre de salariés à être exposés aux nanoparticules toxiques et qui ne sont pas protégés, alors que l’alimentation industrielle en est truffée. Les agences de sécurité sanitaire ont aussi produit des rapports dénonçant le non-respect des normes européennes REACH sur les produits chimiques, exposant ainsi les salariés et la population à des risques sanitaires. Les élus ont trop souvent préféré poursuivre des politiques économiques à court terme et choisi de ne pas appliquer ces normes, préférant protéger les intérêts des entreprises plutôt que la santé publique.

Ce type de corruption en France est un facteur clé dans les scandales sanitaires, car elle permet aux entreprises d'influencer les décisions politiques et de favoriser leurs intérêts face à ceux de la population. L'histoire récente n'est jalonnée que de scandales au sein des institutions françaises et le secteur de la santé a très souvent défrayé la chronique. Depuis que la Haute Cour de Justice, réformée en 1993, a été marquée par des procédures inédites contre des ministres, les enquêtes et les investigations à l'encontre des responsables restent difficiles dans ce contexte de corruption massive.

Pour mémoire, l’affaire du "Carrefour du développement" des années 1980, impliquant un détournement de fonds, est un exemple de la façon dont la corruption peut influencer les politiques et les pratiques au sein des institutions gouvernementales. Mais encore, Laurent Fabius, ancien Premier ministre et ministre des Affaires sociales, qui a été mis en examen en 1994 pour “complicité d’empoisonnement” en raison de son rôle dans la gestion de l'affaire du sang contaminé non stérilisé, qui a été utilisé pour traiter les patients en France dans les années 1980 et 1990. Plus récemment, Agnès Buzyn, dont le mandat en tant que ministre de la Santé a été controversé, est accusée de conflit d’intérêts en raison de son mariage avec Yves Lévy, directeur de l'Inserm. Sa décision de classer la chloroquine comme substance vénéneuse en janvier 2020, malgré son utilisation éprouvée, soulève des questions sur ses motivations et ses liens avec l'industrie pharmaceutique. Elle est actuellement directeur général pour les affaires multilatérales à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). De même, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé pendant la même période, a été très critiqué pour ses mêmes liens et ses décisions controversées sur le traitement du COVID-19. Le 17 avril 2023, il intègre la direction de l'OMS, basée à Genève, dont il était déjà membre du comité exécutif, en qualité de sous-directeur général pour la couverture sanitaire universelle et les maladies transmissibles et non transmissibles.

L’industrie pharmaceutique et l'OMS peuvent donc exercer une pression excessive sur les décideurs politiques et les institutions de santé pour promouvoir ses intérêts au détriment de la santé publique. Elle peut influencer les résultats des essais cliniques pour promouvoir ses médicaments, même si ces derniers ne sont pas efficaces ou présentent des risques pour la santé. Ou encore délocaliser ses essais médicamenteux vers des pays où les normes de sécurité et d’éthique sont plus faibles. Elles peuvent faire des publicités trompeuses pour promouvoir leurs médicaments, créant une perception erronée des avantages et des risques associés à ces derniers, mettant en danger la santé des patients.

L'héritage d'Irène Grosjean et d'autres défenseurs des médecines naturelles nous rappelle l'importance de maintenir une diversité d'approches thérapeutiques face à un système de santé dominé exclusivement par des intérêts financiers. La médecine chimique, influencée par Big Pharma, et les scandales de corruption au sein des institutions françaises, mettent en évidence la nécessité d'une réforme profonde et d'une plus grande transparence dans nos pratiques et nos politiques de santé.

Et pour cela, les autorités sanitaires doivent absolument renforcer les normes de sécurité et d’éthique pour les essais cliniques et les médicaments, ainsi que l'encadrement pour les publicités et le lobbying agressif. Et prendre des mesures judiciaires pour empêcher ces pratiques frauduleuses. Les entreprises pharmaceutiques doivent être tenues de divulguer les résultats complets de leurs essais cliniques, ainsi que les conflits d’intérêts de leurs employés et des experts qui les conseillent. Les patients doivent être informés des risques et des avantages associés aux médicaments, ainsi que des moyens de les contrer, pour prendre des décisions éclairées quant à leur santé.

En honorant l'héritage d'Irène Grosjean et en soutenant les approches naturopathiques, nous pouvons espérer construire un système de santé plus équitable, où chaque individu peut choisir des traitements qui résonnent avec ses convictions et ses besoins. La quête d'une santé globale et durable passe par une reconnaissance et une intégration respectueuses des médecines alternatives aux côtés des traitements conventionnels, dans un environnement exempt de corruption et d'influence commerciale.


Phil BROQ.




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