ANATOMIE D'UN GÉNOCIDE
Le rapport caché de l'ONU, intitulé "Anatomie d’un génocide", a été présenté lors de la 55e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève. Rédigé par cinq organisations internationales et en collaboration avec trois ONG israéliennes, il révèle une réalité abominable et peu connue, dans une série de crimes de guerre, de violations des droits humains et d'atrocités insoutenables commises par Israël contre la population palestinienne.
Ce document, d'abord caché et soumis à des pressions internationales pour empêcher sa publication, offre un aperçu glaçant des pratiques barbares et inhumaines d’Israël, incluant des violences sexuelles, des exécutions extrajudiciaires, de la torture systématique, et l'utilisation d'armements de destruction massive, comme l’uranium appauvri. Et met en lumière la souffrance infligée à des centaines de milliers de palestiniens, victimes d’une guerre visant à anéantir leur existence et leur dignité.
Mais plus qu’une simple exposition de faits, ce rapport dévoile surtout un système international profondément inégal où Israël, bien que responsable de ces atrocités, continue de bénéficier d’une impunité honteuse grâce à la complicité tacite de puissances mondiales, notamment les États-Unis et certains pays européens corrompus par le sionisme. Et en dépit des nombreuses résolutions onusiennes répétées, Israël persiste à ignorer toutes les décisions internationales, défiant ainsi le droit international et perpétuant une politique d’occupation illégale et de colonisation abjecte. Ce mépris des lois internationales soulève la question cruciale de savoir pourquoi ces colonies sanguinaires, malgré leurs crimes systématiques et avérés, semblent être protégés de toute forme de sanction ou de justice ?
Dans cette optique, il est impératif que la communauté internationale cesse de fermer les yeux sur ce chantage à l'antisémitisme et à l'inversion accusatoire. Comme pour les criminels de guerre nazis jugés à Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, les responsables israéliens (descendants de la shoah, d'après leurs dires) doivent être jugés pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. L'impunité dont bénéficie Israël ne peut plus être tolérée. Il est grand temps que justice soit rendue, que les responsables de ces atrocités soient tenus responsables, et que la Palestine puisse enfin jouir des droits fondamentaux auxquels elle aspire : la paix, la dignité, et la liberté.
Dans ce monde nauséabond où les rapports de l'ONU sont pourtant considérés comme des pierres angulaires de la vérité internationale, sauf pour les dirigeants sanguinaires d'Israël, il existe cependant des réalités que les dirigeants internationaux préfèrent dissimuler dans l'ombre. L'une de ces réalités, que l'on cherche désespérément à étouffer, est le contenu de ce rapport extrêmement alarmant qui dénonce bon nombre des atrocités commises par Israël dans les prisons israéliennes, ainsi que dans la bande de Gaza. Préparé en collaboration entre cinq organisations internationales et trois ONG israéliennes, ce rapport écœurant contient des révélations qui exposent clairement des crimes de guerre et des violations massives des droits humains, allant bien au-delà des horreurs que l'on imagine habituellement.
Le rapport nommé "anatomie d'un génocide", connu à présent sous le nom de "Rapport emprisonné", présente des faits accablants, et son existence même est mise sous pression. La publication de ce document est rendue difficile par des pressions exercées, notamment par des puissances occidentales, dans un but évident d'éviter que le monde entier ne prenne conscience de ce qui se passe vraiment dans les prisons israéliennes et dans les territoires palestiniens occupés. Ces forces connues jouent un rôle dans la dissimulation de vérités effrayantes, peut-être parce qu’elles seraient trop difficiles à affronter et, plus encore, parce qu’elles mettraient en lumière des comportements d’une brutalité sans nom et la corruption, sinon le chantage qui est exercé sur les membres de ces institutions.
Le rapport commence par une description glaçante des viols et des exécutions sommaires perpétrés dans les prisons israéliennes. Avec 112 cas documentés impliquant des prisonnières de Gaza, et l’ampleur de ces violences semble dépassée par le silence complice de la communauté internationale. Parmi ces viols, trois ont impliqué des victimes vierges, dont l’un a été commis par plusieurs auteurs. L'une de ces victimes a été transférée sous surveillance internationale dans un lieu secret, et l’on apprend qu’elle est actuellement enceinte, un symbole terrible de l’inhumanité des soldats de Tsahal que certains veulent ignorer.
Dans une autre dimension de cette horreur, le rapport documente l'exécution systématique de 87 détenus palestiniens, tués d'une balle dans la tête dans ces mêmes prisons israéliennes. Ces exécutions ont eu lieu dans des conditions particulièrement cruelles, où les corps jetés comme des déchets dans les rues de Gaza dans un acte de déshumanisation flagrante, ont secoué jusqu'aux plus hautes instances des droits humains. Ces victimes sont "les invisibles," celles qu'on veut effacer de l’Histoire en les réduisant à des chiffres et à des faits isolés. Alors que ce rapport révèle leurs noms, leurs souffrances et leur lutte silencieuse.
Mais il ne se contente pas de relater des événements individuels de brutalité et d'impunité de ces fous sanguinaires. Il nous plonge dans un univers où la torture dépasse tout ce que l’on a pu observer dans des cas tristement célèbres, comme ceux de Guantanamo Bay ou de la prison d'Abu Ghraib. Dans ces prisons israéliennes, des techniques de torture "barbares et insensées" sont appliquées sans relâche. Et les témoignages recueillis font état de scènes de violence physique, mais aussi de psychisme brisé, dans un système israélien abjecte où la souffrance est institutionnalisée. Ce qui est dépeint ici va au-delà des limites du supportable, et pourtant, ces actes ne sont pas seulement tolérés, mais deviennent même une politique avouée et clamée sur toutes les chaines de télé. Une politique qui, toujours selon le rapport, vise à détruire l'humain, à anéantir toute forme de résistance en brisant ceux qui osent résister.
L'une des révélations les plus percutantes est l’attaque délibérée contre les familles palestiniennes innocentes. Bien au-delà des simples frappes militaires, il est question ici d’une stratégie systématique, approuvée dès les premiers jours du conflit par le gouvernement de Netanyahou, qui vise directement les civils. En effet, un plan d'extermination des familles des militants palestiniens a été validé par l'armée israélienne, visant à éliminer jusqu'à 150 000 civils dans une tentative de déraciner toute opposition. Ce plan, non seulement d’une cruauté sans égale, démontre l'intention de détruire les fondations mêmes de la société palestinienne en s'attaquant à tous ceux qui ne sont ni soldats ni combattants. Des milliers enfants ont été pris pour cible, des familles entières anéanties, et cela avec l’aval des autorités israéliennes et la protection des Etats-Unis et de l'Union Européenne.
Mais ce rapport va encore plus loin en exposant les enjeux économiques derrière cette guerre. Non seulement des mercenaires ont été utilisés en nombre, mais ils ont également été envoyés sur le terrain pour mener une guerre opaque. Vingt-deux sociétés militaires privées américaines ont été engagées pour soutenir les opérations israéliennes, et parmi eux, des centaines de mercenaires ont perdu la vie, leurs corps entassés sur un navire américain transformé en morgue flottante. Les familles de ces mercenaires ignorent encore les tragiques destinées de leurs proches. Dans cette guerre ignoble au nom du suprémacisme juif et d'un plan immobilier nommé "grand Israël" masqué par une idéologie messianique aussi mensongère qu'archaïque, la vie humaine ne semble plus avoir aucune valeur.
Par ailleurs, les richesses volées à Gaza par les troupes israéliennes sous forme d'or et d'argent, sont estimées à plus de 370 millions de dollars, un chiffre qui révèle un autre aspect effarant de ce conflit avec la recherche systématique du profit à travers les crimes et les pillages des ressources de la région. Sans compter les réserves de Gaz et de pétroles au large des cotes.
L'ONU révèle également l'utilisation d'armements particulièrement dévastateurs et illégaux, dont une large proportion des bombes larguées sur Gaza ont été traitées à l’uranium appauvri. Plus de 70% des bombes larguées sur Gaza ont été traitées avec ce matériau, dévastant non seulement les populations immédiates mais aussi le sol, l’eau, et l’air. L’exposition à ces radiations cause des cancers, des malformations congénitales et des maladies chroniques qui frapperont la population palestinienne pendant des décennies. Ce matériau, aux effets dévastateurs à long terme, a contaminé les sols comme l'eau, entraînant des maladies et des cancers. Et l’inhalation de poussières d’uranium, causée par les explosions, reste une menace pour les générations futures de Gaza. Non seulement cela contribue à des souffrances immédiates, mais les effets à long terme seront probablement bien plus graves, provoquant une spirale de maladies qui continuera à hanter ces populations pour des décennies.
Les terres de Gaza, déjà épuisées par des années de blocus et de guerre, sont maintenant devenues un territoire irradié, condamnant ses habitants à vivre avec la menace invisible du cancer. Cette dimension de l’héritage toxique de la guerre est rarement abordée dans les débats publics, mais elle est une réalité incontournable qui affectera non seulement Gaza, mais aussi toute la région du Moyen-Orient, avec des implications internationales.
Enfin, le rapport dresse un tableau dévastateur des traumatismes psychologiques infligés aux civils de Gaza, en particulier aux femmes et aux enfants. 90% des femmes et des enfants de la région souffrent de traumatismes profonds, et plus de 5 000 cas de "folie pure" ont été enregistrés, des chiffres qui soulignent l'ampleur et l'inhumanité de ce massacre à ciel ouvert. Ces personnes ont perdu leurs proches, leur sécurité et, dorénavant pour beaucoup d’entre elles, leur santé mentale. Les effets de ces traumatismes se propageront bien au-delà de la guerre elle-même, plongeant Gaza dans une crise d'une ampleur inimaginable pour un cerveau normal.
À mesure que l’on poursuit l’analyse de ce rapport, il devient évident que la violence déployée dans Gaza n’a pas seulement été une réponse militaire à un conflit, mais une guerre systématique et calculée contre des innocents par une bande de fous sanguinaires. La stratégie de bombardement a pris une ampleur dévastatrice, et l’attaque des infrastructures civiles en est un exemple flagrant. Selon les témoignages recueillis par les organisations qui ont collaboré à la préparation de ce rapport, une proportion alarmante de frappes israéliennes a délibérément visé des zones résidentielles, des hôpitaux, des écoles, et même des lieux de cultes chrétiens comme musulmans. Ceux-ci ont été systématiquement détruits, avec délectation de la part des soldats qui se filmaient sur TIK-TOK et sans aucune considération pour la vie humaine. Le but n'était pas uniquement de détruire des cibles militaires, mais d’assassiner l’essence même de la vie quotidienne de la population palestinienne.
La lecture de ce rapport nous renseigne également sur l’attaque d’une tour résidentielle à Tel al-Hawa. Un pilote israélien témoigne de sa décision courageuse de refuser de bombarder cette cible, qui abritait 48 enfants. Après un contrôle visuel par avion et la confirmation que l'immeuble contenait de nombreuses vies humaines, il a choisi de ne pas obéir aux ordres. Cependant, ses supérieurs ont insisté, et 17 minutes plus tard, un autre pilote a exécuté le bombardement, tuant froidement tous les occupants, dont les 48 enfants ! Ce type d’agissement semble s’inscrire dans une logique militaire délibérée de réduction en cendres de l’existence civile, comme un message à la population de Gaza : "N’espérez aucune sécurité, même chez vous." Cette mentalité de terreur généralisée, digne des plus grands psychopathes, a alimenté la dévastation psychologique et la violence physique, faisant en sorte que chaque famille était sous la menace constante d’une frappe aérienne qui n'a plus rien à voir avec la guerre mais tout a voir avec un génocide préparé des mois à l'avance.
Au-delà des bombes et des fusils, ce qui caractérise cette guerre, c’est surtout l’utilisation des moyens modernes de communication pour semer la confusion et la peur parmi la population civile. Les services de renseignement israéliens ont mené une campagne systématique de harcèlement psychologique, passant plus de trois millions d’appels téléphoniques aux habitants de Gaza. Ces appels étaient des menaces directes déclarant que si les habitants ne fournissaient pas des informations sur des cibles militaires présumées, leurs maisons seraient bombardées, et leur famille tuée. Cette pratique est une forme de torture mentale collective, un moyen de forcer la population à coopérer sous la pression d’une menace de mort immédiate. Même le IIIème Reich d'Hitler était plus raisonnable et sage que ces dégénérés.
Il y est aussi question de l’utilisation de la désinformation, du chantage, de la corruption et de la manipulation de l’opinion publique à l’échelle internationale grâce aux médias de propagandes soumis à cette entité sioniste démoniaque. Alors que des bombardements massifs ont été menés, des images et des récits ont été créés ou modifiés par ordinateur grace à l'IA pour justifier la violence, camouflant la brutalité réelle de l’opération sous une couche de propagande ignoble. Ce type de manipulation a d'ailleurs conduit une partie de la communauté internationale à regarder ailleurs, aveugle aux souffrances infligées aux gazaouis.
Mais l'aspect du rapport qui mérite une attention particulière est celui qui aborde la question du déplacement forcé des populations palestiniennes. Il soulève un point inquiétant avec la création d’un port temporaire à Gaza, un projet qui, selon certains analystes, n’a pas pour but de faciliter l’aide humanitaire comme on voudrait le croire, mais plutôt de permettre un transport massif des Palestiniens vers l’Europe. Ce plan de "migration forcée" serait soutenu par trois pays européens, France-Allemagne-Angleterre, dans une tentative de vider totalement la bande de Gaza de sa population et d'importer le conflit sur notre continent. Ce projet semble tout droit sorti d’un cauchemar géopolitique où l’on s’efforce de dissocier Gaza de son peuple, d’effacer l’histoire et d’annihiler toute trace de l’existence palestinienne sur cette terre. Alors une question qui se pose inévitablement de savoir si c'est là un projet de purification ethnique à grande échelle, déguisé sous des apparences humanitaires et permettant aux agents sionistes de détruire aussi l'Europe occidentale ? Cet "Edom" dont ils ont tant de haine !
Car le déplacement forcé est une arme insidieuse. Là où les armes ne suffisent plus, le déplacement massif de populations permet d’effacer une identité, une culture et une histoire en une seule manœuvre. Ce phénomène ne peut pas être considéré comme une simple conséquence de la guerre, mais comme un objectif militaire qui vise à éliminer définitivement toute résistance à l’occupation israélienne illégale depuis plus de 70 ans, tout en forçant les Palestiniens à abandonner leur terre, à renoncer à leur foyer, à effacer leur passé et leur avenir.
De plus, un autre volet qui se distingue dans ce rapport concerne l’implication des puissances extérieures dans l’escalade de la violence par le biais de mercenaires déjà utilisés en Ukraine. Il ne s’agit donc pas seulement d’une guerre menée entre Israël et Gaza, mais bien d’un conflit mondialiste alimenté par des acteurs extérieurs, en particulier les États-Unis, l'Angleterre, la France et d’autres pays occidentaux. Ce soutien militaire sans faille d’Israël s’est manifesté par des livraisons d’armements, des conseillers militaires et des opérations conjointes avec des sociétés militaires privées.
Le rapport révèle donc une utilisation effrénée de mercenaires pour mener des opérations au sol, dans une guerre où la vie des soldats réguliers semble ne pas avoir plus de valeur que celle des civils. Le rôle de ces sociétés militaires privées est d’autant plus insidieux qu’il permet de cacher l’implication directe des gouvernements dans des activités de guerre, tout en minimisant les risques politiques et médiatiques. Loin des yeux et loin du cœur, ces sociétés offrent une couverture qui protège les véritables responsables de la guerre et de ses atrocités.
Ce "rapport emprisonné" constitue donc un ultime appel à l’humanité pour qu’elle ouvre les yeux sur les horreurs qui se déroulent dans les prisons israéliennes et dans les rues de Gaza, au nom d'une idéologie archaïque et néfaste à l'ensemble de la planète, qu'il est grand temps d'éliminer avec la même ardeur avec laquelle ils éliminent leurs opposants. Il expose des faits trop longtemps ignorés, des violations des droits humains et des crimes de guerre qui, non seulement doivent être connus du monde entier, mais qui exigent des actions concrètes pour mettre fin à cette impunité sous prétexte d'une shoah qu'ils reproduisent en pire ! Et l’inaction face à ces atrocités ne fait qu’enraciner une injustice qui continue à se propager et à détruire des vies au nom d'un groupe ethnique de psychopathes avérés qui ne se sont jamais intégrés aux véritables nations en plus de 2000 ans.
Il est impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités et s’engage véritablement dans la lutte contre les violations des droits humains dont ils ont pourtant bénéficiés avec largesse jusqu'à perpétrer l'innommable. Or, le silence complice des puissances occidentales corrompues et la manipulation médiatique propagandiste sont les outils qui permettent à ce cycle de violence de perdurer. En tant que citoyens du monde, nous avons la responsabilité de remettre en question ces récits simplistes, d’exiger justice et réparations pour les souffrances infligées à Gaza et à ses habitants, et surtout de punir les responsables comme ils le méritent selon les traités de Nuremberg.
Ce rapport sur le génocide en cours doit être publié largement et discuté dans chaque forum international, et les responsables de ces atrocités doivent être tenus responsables, non seulement pour les crimes passés, mais aussi pour les conséquences dévastatrices qui continueront à frapper cette région, comme dans le reste du monde, pour les générations à venir.
L’une des principales constances du comportement d'Israël sur la scène internationale a été son mépris systématique des résolutions de l’ONU. Alors que les Nations Unies se sont prononcées à maintes reprises sur les violations flagrantes des droits humains commises par cette colonie sanguinaire nommée Israël, cette dernière ayant constamment ignoré ces appels à la paix et à la justice en toute impunité. Depuis des décennies, Israël poursuit une politique expansionniste barbare et cruelle à travers la colonisation illégale de terres palestiniennes, l’occupation militaire de la Cisjordanie et dorénavant de tous les pays alentour, tout en violant des principes fondamentaux du droit international humanitaire comme militaire.
Ce mépris des résolutions internationales n'est pas un simple écart de conduite, mais un système organisé de défiance impitoyable envers le droit international, un défi farouche qui s'inscrit dans une logique de domination coloniale meurtrière. L'Assemblée générale des Nations Unies a pourtant adopté de nombreuses résolutions, condamnant l’occupation israélienne et appelant au respect des droits des Palestiniens. Parmi ces résolutions, l’Assemblée a constamment exigé la fin des colonies israéliennes en Cisjordanie, ainsi que le retrait des territoires occupés après la guerre de 1967. Mais Israël n’a jamais tenu compte de ces décisions, préférant étendre sans cesse ses colonies, avec l’appui tacite ou explicite de certaines puissances occidentales, en particulièrement celui des États-Unis grâce à l'AIPAC notamment.
L’indifférence israélienne face à ces résolutions a créé donc un précédent dangereux dans le droit international et pourrait bien se retourner contre les responsables et même au-delà. Ayant démontré que si un colonies illégale peut, en toute impunité, ignorer les décisions des Nations Unies, sans craindre de sanctions ni de mesures coercitives, d'autres nations pourraient suivre rapidement cet exemple. Ce fait a largement contribué à faire de l’ONU une institution de plus en plus déconsidérée, au lieu d’une organisation qui impose le respect de la justice et des droits humains à travers le monde, à l'instar de la CPI.
Le cas israélien dépasse et de loin la simple transgression d’une ou deux résolutions isolées. Car il s'agit ici d’un déni systématique des principes fondamentaux de la charte de l'ONU et du droit international. Israël a non seulement ignoré les résolutions relatives aux colonies et à la reconnaissance des droits palestiniens, mais a également enfreint les principes mêmes du droit humanitaire et militaire notamment à travers ses politiques de déportations massives, de déplacements forcés et de destructions de biens civils. Ce qui est encore plus révoltant, c’est que ces violations ne sont pas seulement le fait d’actes isolés, mais d’une politique officielle et planifiée, soutenue par un gouvernement, dont la plus part ne sont même pas sémites, où les décisions visent délibérément à fragmenter la Palestine, à faire disparaître son peuple et à anéantir toute possibilité d’autodétermination.
Les exactions documentées dans le "rapport emprisonné" viennent renforcer l’idée que l’État d’Israël poursuit une politique qui est loin d’être une réponse légitime aux attaques de groupes militants tels que le HAMAS. Au contraire, il s’agit d’une guerre systématique, presque génocidaire, contre une population civile. Les violences rapportées ne sont pas des cas isolés ou des excès de certains soldats israéliens, mais bien un plan d’action mené par un gouvernement bien conscient de la nature de ses actes. Cela inclut les assassinats ciblés, les bombes à uranium appauvri, la torture systématique, ainsi que la guerre psychologique menée contre les civils de Gaza. Et pourtant, pour le moment aucune conséquence internationale n'a suivi. Alors que faut-il faire ?
Ce système de répression, de déshumanisation et de déni des droits fondamentaux des Palestiniens rappelle tristement les pires heures de l’histoire moderne, notamment l’apartheid en Afrique du Sud ou la tentative du IIIème Reich de "purifier" la Terre. Le parallèle entre les politiques israéliennes et le régime de ségrégation raciale sud-africain, comme celui d'extermination Nazi est évident, et l’ampleur de la brutalité israélienne semble même les dépasser. La communauté internationale a mis fin à l’apartheid sud-africain, non pas en ignorant les crimes de ce régime, mais en le condamnant fermement, en imposant des sanctions et en soutenant les luttes pour la liberté et l’autodétermination du peuple noir. La reconnaissance de la shoah a fait de même, or ce sont les descendants juifs de ces martyrs européens qui aujourd'hui font pire !
Le fait que l’impunité israélienne dure depuis des décennies, au mépris des normes internationales, soulève la question brûlante du pourquoi ce double standard ? Pourquoi certains régimes, malgré leurs violations systématiques des droits humains, semblent protégés par une couverture internationale tandis que d’autres sont rapidement soumis à des sanctions et des condamnations ?
Il est grand temps que le monde exige des comptes. Et Israël doit être mis au ban des nations pour ses crimes systématiques et ses violations du droit international. L’impunité dont bénéficie cet État depuis trop longtemps ne peut plus être tolérée. Les responsables israéliens, qu’ils soient politiques, militaires ou autres, doivent être jugés de la même manière que les criminels de guerre nazis l’ont été au tribunal de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale. Ainsi que leurs soutiens disséminés dans tous les pays et les médias propagandistes affiliés. Les horreurs de Gaza, les massacres de civils, les exécutions extrajudiciaires, les tortures et les génocides culturels nécessitent une réponse du même calibre que celle apportée aux crimes contre l’humanité et aux crimes de guerre en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale.
La justice ne doit pas seulement être un principe moral, mais une nécessité historique. Les crimes israéliens en Palestine ne peuvent pas être écartés ou justifiés sous des prétextes politiques ou messianiques, et encore moins par les descendants de ceux sauvés de l'holocauste. La persistance de ces crimes, non seulement sur le terrain, mais également dans le discours diplomatique, fait de l’impunité israélienne une véritable tache sur la conscience internationale et pourrait réveiller le retour d'idéologies hitlériennes aussi archaïques que le messianisme juif.
Le tribunal de Nuremberg a établi un précédent et il est tout à fait possible de juger les criminels de guerre, quels que soient leur statut, leur pays d'origine ou leur pouvoir. La même justice doit s’appliquer aujourd’hui aux responsables israéliens comme à leur alliés. L’Union Européenne, les Nations Unies, et toutes les puissances qui se réclament de la défense des droits humains doivent se lever et exiger que ces responsables soient jugés pour leurs actes en commençant par mettre en prison leurs soutiens dans ces pays. Il ne s'agit pas d'une demande théorique ou de principes abstraits, mais il s'agit de rendre justice à des centaines de milliers de palestiniens, véritables sémites quant à eux, qui ont été réduits au silence, à l'oppression, et au génocide culturel par un groupe d'impitoyables barbares cachés sous un "droit de mémoire" protecteur, mais qu'ils ont eux-mêmes oublié depuis longtemps.
Il est du devoir de chaque nation, de chaque individus de la communauté internationale, de remettre en question cette impunité abjecte, et de soutenir ceux qui demandent justice pour le peuple palestinien. Il est impératif de renforcer les mécanismes juridiques pour que les responsables de ces crimes soient traînés devant des cours de justice internationales, qu’il s’agisse de la Cour Pénale Internationale ou de tout autre tribunal compétent.
C’est une lutte pour la dignité humaine, pour la justice, pour l'égalité. Il ne peut y avoir de place pour l’oubli, ni pour la justification des atrocités sous prétexte de sécurité, de légitimité politique ou de suprémacisme messianique. Les responsables israéliens doivent être tenus responsables pour leurs actes, comme l'ont été les nazis en leur temps et pour les mêmes raisons. La communauté internationale doit agir pour que la Palestine, comme tout autre peuple, puisse enfin vivre dans la liberté, la paix et la dignité qu’elle mérite.
Ainsi, comme les responsables nazis de l'holocauste ont été jugés à Nuremberg, ceux qui orchestrent les crimes israéliens doivent être jugés pour tous les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et la politique d'apartheid qu’ils imposent au peuple palestinien. Ce n’est qu’à ce prix que la justice mondiale pourra être rétablie. Faute de quoi, la loi du plus fort devra recommencer à s'appliquer et beaucoup seront surpris du retour de baton…
Phil BROQ.
NB : le lien vers le rapport : https://unric.org/fr/onu-et-la-crise-au-proche-orient-gaza/
Un cri du cœur ! Merci Phil pour ce billet ! Extraordinaire ! Je partage totalement .
RépondreSupprimermerci !
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