UN GOUVERNEMENT POWERPOINT POUR UN PAYS EN FRICHE
Macron, c’est l’histoire d’un enfant-roi tombé du ciel des milliardaires, propulsé sur le trône républicain sans autre légitimité que celle d’avoir plu aux puissants. Un gamin trop bien peigné, élevé au jus de Davos, à qui on a fait croire qu’il était un génie parce qu’il savait réciter des fiches. On l’a sacré président comme on lance un nouveau produit, on l’a couvé comme un trophée, on l’a trimbalé de plateau en plateau comme un influenceur de l’élite, et aujourd’hui, le pays s’effondre sous ses pas en cuir Berluti.
Sourire figé, regard vide, téléprompteur greffé à l’âme, Macron n’a jamais été un chef, juste un figurant principal dans une pièce écrite par d’autres, un pantin au service d’un théâtre où les coulisses sentent la finance, les cabinets de conseil et les intérêts transnationaux. Il n’est pas le fruit du suffrage éclairé, mais la créature d’un système de caste, où la compétence s’efface derrière la connivence.
La présidence Macron, c’est le règne du vernis où tout est dans le packaging et rien dans le contenu. Des phrases qui sonnent creux, des réformes qui détruisent, des décisions qui désespèrent. Une présidence hors-sol, formatée PowerPoint, gouvernée par des courbes, des modèles, et l’obsession de plaire aux marchés. Il ne dirige pas, il récite. Il n’administre pas, il met en scène. Et pendant que le pays coule, lui joue les Napoléon de plateau télé, persuadé d’incarner l’Histoire quand il n’est qu’un astérisque dans un chapitre de désastre.
À ce stade, un surnom s’impose : Maceron ! À la fois dérisoire et symbolique. Car le maceron, dans le dictionnaire, n’est rien d’autre qu’une vieille plante moyenâgeuse, aromatique et oubliée, vaguement utile jadis et aujourd’hui sans saveur ni usage. Une sorte de persil raté au vieux goût de cèleri, dont les petites fleurs sont hermaphrodites.
Tout est dit lorsqu'on constate une fonction prestigieuse, tenue par un homme fade, dont la mollesse se cache derrière des postures autoritaires, et l’arrogance dissimule l’absence totale de vision. Car le "talent" du Maceron est un tour de passe-passe visant à remplacer la politique par une agence de pub. Tout est communication, rien n’est gouvernance. Un geste millimétré, un mot creux enrobé d’un accent de gravité, un regard caméra simulant l’inquiétude, et hop ! Le décor change. L’État se plie aux caprices de l’image. Ce n’est plus une République, c’est un studio de tournage.
C’est ça, l’art Maceronien par excellence avec une diplomatie de façade et une géopolitique du selfie. Il ne s’agit pas de résoudre les crises, mais de s’imaginer dans un film sur les crises. Il n'est pas un chef d’État, mais un figurant déguisé en Churchill, jouant la comédie de la gravité pour un public qu’il prend pour un troupeau amnésique. Mais pendant ce temps-là, le monde avance, les tensions montent, la France s’isole, la crédibilité s’effondre. Mais qu’importe, puisque l’écran affiche une belle lumière, et que les communicants assurent que "le Président prend ses responsabilités".
Tandis que les couloirs moquettés de l’Élysée résonnent de supputations grotesques, où chaque nom proposé pour remplacer Lecornu semble plus surréaliste que le précédent, la France, elle, ne retient plus son souffle, elle étouffe, lentement, dans une asphyxie démocratique devenue chronique. Quant à la suite, ce sera une impasse déguisée en stratégie, dans un pays où l’impopularité présidentielle n’est plus un accident de parcours, mais un état de nature, telle une performance historique que même les plus cyniques n’osaient envisager.
Souvenez-vous de cette farce diplomatique grandeur nature, vécue la semaine dernière, avec le "navire russe" arraisonné par le preux Maceron, bras armé de la France souveraine. La presse relayait fièrement l’exploit d'un pétrolier intercepté, soi-disant "bateau fantôme", comme base flottante de drones russes. Les éléments de langage étaient prêts, le storytelling ficelé, la scène prête à être vendue comme preuve de virilité stratégique. Sauf que voilà, il n'y avait pas de drones, pas de Russes, juste un équipage chinois qui n’en demandait pas tant, et un navire en eaux internationales.
Le résultat fut une opération de communication montée de
toutes pièces, une fanfaronnade grotesque, mais qui confine à l’acte de
piraterie, une fois de plus. Mais peu importe la légalité ou la véracité
puisque l’image a été diffusée. Alors, pour Maceron, c'est mission
accomplie. Il a occupé l'espace médiatique.
Ce régime ne gouverne pas, il scénarise sa propre illusion. Une hypnose tragique, car lorsqu’une nation remplace l’action par le spectacle, elle finit inévitablement par devenir la risée des autres ou leur proie. Qu’on arrête de tourner autour du pot, car ils ne gouvernent plus, ils improvisent. Avec cinq Premiers ministres depuis mai 2022, nous battons un record de grotesque qui ferait rougir une république bananière. Le gouvernement est devenu un théâtre de marionnettes mal ficelées, où les figurants changent plus vite que les décors, et où le scénario n’a jamais été écrit. Ce n’est pas de l’exécutif, c’est du speed dating politique.
Chaque remaniement ressemble à une réunion d’entreprise sous Lexomil où l'on annonce des "équipes soudées", des "projets ambitieux", des "caps tenus", et trois jours plus tard, les rats quittent le radeau percé. Le sommet du ridicule est venu avec Sébastien Lecornu, ex-ministre d’un peu tout, jamais de rien, propulsé à Matignon comme un joueur de loto chanceux, avant de battre le record absolu de l’éphémère. En seulement douze heures de pseudo-gouvernance et de tentative d'imposer les tocards de la gouvernance pour une dernière danse, avant de les retourner dans leur boîte, tels des accessoires de vitrine mal placés.
Douze heures ! À ce stade, ce n’est même plus une crise politique, c’est une performance artistique contemporaine. Le gouvernement devient œuvre conceptuelle d'art moderne. Aussi vide, incompris, et prétentieusement présenté comme une innovation. Et au milieu de ce cirque de chaises musicales, on subit toujours le même chef de piste. Le petit prince Emmanuel, alias Maceron, qui feint de déléguer pendant qu’il tire les ficelles, arrange les castings, choisit les costumes, et réécrit les répliques à la dernière minute. Il ne gouverne pas avec des idées, il administre avec des postures. Ce n’est pas un président, c’est un directeur artistique "has been" et en roue libre.
Chaque ministre qui tombe, chaque remaniement avorté, chaque reculade grotesque, n’est pas un dysfonctionnement, c’est le plan. Une partition du chaos minutieusement orchestrée, où l’instabilité chronique sert de paravent à une autre entreprise, bien plus inquiétante avec la dissolution programmée de la nation. Car le désordre est devenu la méthode de gouvernement. Une instabilité savamment entretenue, un flou volontaire, qui maintient les esprits dans l’incertitude, empêche toute contestation structurée, tout enracinement populaire, toute vision alternative. Pendant que les institutions vacillent, Maceron s’érige en seul repère dans le brouillard qu’il provoque lui-même. Tel un capitaine qui saborde le navire pour mieux apparaître comme le seul à pouvoir le remettre à flot. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il ne cherche aucune solution gouvernementale, il joue la montre.
Le but n’est pas de redresser quoi que ce soit. Le but est de tenir jusqu’à la bascule finale, celle où les nations deviendront des "eurorégions intégrées", gérées par une gouvernance post-démocratique, hors sol, hors peuples. Les élections de 2027 sont une illusion. À cette échéance, un "technogouverneur européen" aura déjà pris le relais, piloté depuis Bruxelles ou Francfort, légitimé par la prochaine crise sanitaire, militaire ou monétaire, peu importe, elles sont toutes prêtes à servir. Et pendant que l’appareil s’effrite, Maceron prépare sa mue finale pour se hisser à la tête de cette Europe néo-féodale, en héritier naturel de la technocratie.
Dans ce script, le trône de Von der Leyen l’attend, et le chaos en France n’est plus qu’un marchepied. En attendant, il manie les peurs comme d’autres manient les lois. La guerre en Ukraine sert de levier pour justifier l’urgence permanente. L’Iran et son nucléaire sont un épouvantail géopolitique pour tétaniser l’opinion. Un nouveau variant nommé "Frankenstein" est une opportunité pour restaurer l’état d’exception... Covid Frankenstein, menace cyber, choc énergétique, terrorisme de retour ou planète en flammes, tout est bon pour agiter les spectres, pour infantiliser le citoyen et verrouiller le débat.
Et bientôt, quand le citoyen sera ruiné, épuisé, affolé, on lui imposera la solution finale de l’euro numérique. La fin de la monnaie liquide. La fin de l’anonymat. La fin de la liberté économique. Et une société carcérale entièrement traçable, contrôlable, gouvernée par algorithmes et ajustée par IA. Alors oui, Maceron tient encore debout. Mais ce n’est plus sur un trône. C’est un strapontin en équilibre instable sur un tas de gravats fumants. Et sous ce tas, il ne reste presque plus rien de la République.
Mais ne nous y trompons pas, le cœur du désastre n’est pas dans la mise en scène mais dans la logique qui l’alimente. Celle d’un pays sacrifié sur l’autel des marchés, vendu en kit aux intérêts transnationaux par une caste de technos serviles qui confondent la France avec une ligne de bilan. Car derrière les mots creux comme "réforme de l’intérieur", "rigueur", "Europe à refonder", "politique de l’offre", etc., se cache une mécanique bien huilée visant à servir la rente, pas la République. Maintenir le confort d’une petite élite en distribuant l’austérité au reste. Faire mine de rationaliser pendant qu’on multiplie les niches, qu’on engraisse les cabinets de conseil, qu’on déroule le tapis aux lobbys comme s’ils étaient des ministères bis.
La vérité, c'est que les politiques publiques sont devenues un produit dérivé de la finance. L’économie réelle est étranglée, la dette explose, les services publics s’effondrent mais les intérêts du CAC40, eux, prospèrent. C’est cela, le génie Maceronien ! Habiller le pillage d’un vernis "réformiste", pendant que le tissu social brûle. Et ceux qui prétendent nous diriger ne dirigent plus rien. Ce sont des comptables déguisés en stratèges, des DRH travestis en hommes d’État. Ils savent manier les tableurs, réciter les éléments de langage, pondre des notes interministérielles, mais sont incapables de comprendre un peuple, une urgence, une souffrance. Ce sont des ministres en carton et des clones d’HEC. Tous sont issus du même moule, des mêmes écoles, avec leur ribambelle de phrases creuses et leur absence de colonne vertébrale. Leur compétence réelle est de faire semblant. Leur talent ultime est de ne jamais rien régler et d'aggraver le problème.
Mais ce jeu de dupes ne trompe plus personne. Car ce n’est pas une soumission forcée, c’est un choix stratégique assumé d'obéir pour ne pas gouverner. Et pendant qu’on feint de désobéir à l’UE dans les discours, on s’y plie religieusement dans les actes, en récoltant, au passage, les dividendes politiques du faux courage. Et quand l’échec devient trop visible, quand l’injustice devient trop criante, on sort alors la carte magique de Bruxelles. On se cache derrière l’Union Européenne comme un mauvais élève accuse la règle du jeu. L’immigration ? Ce n’est pas nous, c’est l’UE. Le budget ? On n'avait pas le choix, c’est Bruxelles. Les sanctions ? C'est la faute aux traités... Bref, la souveraineté a été troquée contre l’irresponsabilité.
Et le peuple dans tout ça, il décroche. Il ne se trompe plus sur la comédie qui se joue. Il voit bien que les marionnettes changent, mais que le castelet reste en place. Les sondages ne mentent pas et d'après France Soir, le premier choix politique des Français aujourd’hui, c’est "personne" ! Pas par cynisme, mais par lucidité. Parce qu’aucune offre ne semble offrir d’échappatoire au piège. Parce que tous les chemins semblent conduire au même cul-de-sac d’une élite hors-sol qui ne gouverne que pour elle-même.
Cette dépolitisation méthodique, ce rabotage de la volonté populaire, Maceron l’a orchestrée avec un soin clinique. Il n’a pas seulement détruit l’économie, les institutions ou la diplomatie. Il a sabordé le lien de confiance entre la France et ceux qui la dirigent. Il a vidé la politique de son contenu, pour la remplacer par de la gestion de flux, des statistiques, des slogans. Et pour une fois, il a réussi quelque chose en tuant la croyance dans la possibilité du changement. Une performance glaciale. Une vraie réussite de fossoyeur.
Mais attention, ce n’est pas de l’incompétence. Ce serait presque trop simple. Ce que nous vivons est pire. C'est une vision du pouvoir en forme d'ingénierie sociale. Une gouvernance sans âme, où le peuple est perçu non comme un acteur, mais comme un chiffre à stabiliser, une masse à pacifier, un électorat à manipuler. Ces pantins "Young Leaders", héritiers millionnaires, veulent des citoyens dociles, pas des citoyens libres. Alors on décrète la rigueur pour ceux qui peinent à finir le mois, pendant qu’on déroule le tapis rouge aux actionnaires et aux intérêts étrangers. On ferme les urgences, mais on ouvre les portes aux fonds de pension. On parle de "soutenir l’Ukraine" et de "sauver le climat", pendant qu’on saigne les PME et qu’on bétonne les campagnes.
Et maintenant ? Faut-il s’indigner en boucle ? Non. Cela fait bientôt dix ans qu'on le fait. Il faut retrouver l’usage de la raison, de l’action, de la parole politique. La seule riposte digne de ce nom, c’est celle qui vient d’en bas, du citoyen, du village, du quartier, de la table de bistrot où l’on débat encore du bien commun. C’est la reconquête du terrain. Pas par le chaos ou les fantasmes révolutionnaires. Mais par la remise en question méthodique, le refus de se laisser berner, l’exigence citoyenne. Savoir dire non, poser les bonnes questions, saper les certitudes des "experts", retrouver le goût du conflit d’idées.
Car ce régime redoute un peuple qui pense, qui s’informe, qui discute et qui agit sans suivre le plan. Il faut devenir imprévisibles, insaisissables pour les sondages, pour les "spin doctors", pour les communicants. Car l’avenir de la France commence là où s’arrête leur emprise. Maceron et sa cour ont peut-être réussi à fracturer le pays, mais ils ne l’ont pas réduit au silence. Le théâtre des pantins peut être démonté. Les marionnettes rangées. Ce qui compte, désormais, c’est de reconstruire une volonté collective, hors des clous, hors des dogmes, hors de leur système.
En réalité, ce n’est pas seulement Maceron qu’il faut balayer. C’est toute la matrice qui l’a produit. Tant que l’on laissera les élites se reproduire entre elles, se coopter, se protéger, s’auto-légitimer, on n’aura que des "petits princes" interchangeables, indignes et médiocres. Tant qu’on tolérera ce circuit fermé, on n’aura que des clonés en boucle, sortis des mêmes écoles, rompus aux mêmes codes, arrogants dans leur impuissance, dociles face aux puissants. Alors oui, écrivons la suite, mais sans eux. Pour nous, par nous ! Pas pour leurs profits. Pas pour leurs illusions. Pas pour leurs think tanks hors-sol. Pas pour leurs simulacres de débats ni leurs réformes téléguidées. Mais pour notre souveraineté, notre intelligence collective, notre liberté.
Et cette fois j'espère, sans demander l’autorisation !
Phil BROQ.
Voilà un billet qui ne souffre d'aucun oubli ! Bravo mon cher Phil ! Je souscris totalement. En effet, nous devons tout reconstruire. Il y a tellement à faire pour retrouver notre souveraineté et notre dignité perdue. Étienne Chouard nous montre un chemin , Valérie Bigault aussi et plein d'autres encore .
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire ! Le problème est que des Chouard ou des Bugault, qui ont des idées excellentes, ne peuvent se développer que dans un monde et avec une population intellectuellement apte... La France ne répond plus a ces critères, sa population est abrutie et trop docile. Mais c'est aussi cela la sélection naturelle ! Bien à vous
Supprimer"Le premier choix politique des Français aujourd’hui, c’est "personne" ...
RépondreSupprimerJe reprends et fais mienne la lettre de votre propos, mais en l'indexant sur le personnage de western spaghetti campé par le prodigieux Terence Hill.
En effet, les français ont bel et bien choisi, par deux fois, "Personne", en la personne même de l'Illustre playmobil dont vous avez si bien décrit à tous égards l'absence de traits humains réellement incarnés, supposés caractériser une ... personne.
En regard, et au regard de notre Histoire, désormais consensuellement galvaudée en une "mémoire" lyophilisée continuellement embaumée, vous projetez l'espoir d'un sursaut propulsé à partir d'une "exigence citoyenne" vers un souhaitable "bien commun".
Trajectoire qu'une Renaissance (pas celle de Macron) Républicaine (pas celle des LR) devrait rendre possible au sens le plus substantiel de la définition du Politique redéfini par son ancrage Populaire, sur lequel je vous rejoins et pas seulement de mes voeux les plus fervents.
Or, à la seule échelle d'une génération, tel que l'a minutieusement identifiée Christopher Lasch (notamment dans "La révolte des élites" et dans "La culture du narcissisme"), l'Occident a vécu, ou subi, une insidieuse et constante révolution anthropologique de nature à évacuer purement et simplement, en tant que tel, et le Populaire, et son bon sens, et sa consubstantielle conscience de classe.
Révolution anthropologique subreptice, telle que "structurée" par la conjonction, tant mécanique qu'utilitaire, de processus illusoires d'artificialisation et de déréalisation dissociant, au fil d'une insipide et morne tertiarisation économique (l'infrastructure), l'individu de la matière même de sa vie organique, transmutant la Nature même en virtuel "Environnement" que l'on vend désormais pour se vouloir "durable".
Révolution "managériale", parfaitement fluide et invertébrante pour être indexée sur l'adhésion et le consentement, du fait, porté telle une emblème, d'une prétendue "conduite du changement", '"ambiancée" en son sous-bassement même par la résonance cyniquement orchestrée d'une tellurique, et non moins anomique, révolution sociétale ayant conduit à ce que d'aucuns ont qualifié d'"ère du vide", savoir celle de l'individu désincarné.
Glissement permanent d'une gravitationnelle inertie de nature tectonique qui ne s'est vu opposer à ce jour, en matière de sursaut existentiel, que la seule rageuse réaction de survie des héroïques gilets jaunes, anachroniques, mais bien réels, fantômes républicains se soulevant à rebours d'une démocratie d'opérette à l'univoque prisme administratif du "new public management", corrompue jusqu'a l'os.
Héroïques communards dont la résolution n'était pas un choix mais une nécessité de premier lieu, celle de "la fin du mois", diaboliquement digérés par la perversion médiatique, continûment insidieuse, d'une "République" bourgeoise et hideusement versaillaise jusqu'en ses tréfonds les plus domestiques.
La remise en cause de ce fatal glissement d'ordre psycho-social ne résultera, le cas échéant, que d'un choc extérieur dès lors exogène à cette Matrice perpétuellement nimbée de ses biais structurels, continuellement réajustés, de confirmation.
Le Choc, quand il n'est pas le fait d'une fallacieuse stratégie de domination, c'est aussi la réception du Réel, souhaitons que celui-ci suscite, à de nouveaux frais que l'on espère pas excessivement exorbitants, une reconsidération de l'Humain.
Bien à vous.
Votre lecture du choix des Français, ou plutôt de leur non-choix, est à la fois pertinente et saisissante. "Personne" comme choix politique résonne avec une force particulière, et vous avez raison de souligner l’absurde personnage incarné par l’“Illustre playmobil”, une figure qui semble plus une projection vide qu'un véritable porteur de sens. Merci encore pour cette analyse puissante qui met en lumière les dérives de notre époque tout en offrant une perspective qui, si elle n’est pas exempte de pessimisme, reste porteuse d'une forme d'espoir : celui d’un réveil du politique, du populaire et de l’humain face à la gestion technocratique de nos existences. Bien à vous
SupprimerCertes, pessimisme du constat, mais optimisme de l'action, à due concurrence !!!
SupprimerMerci pour votre constance et surtout pour votre rare pertinence.
Bien à vous.