BÂTIR, DÈS AUJOURD'HUI, NOTRE FUTUR !!!

J’ai déjà presque tout écrit sur l’état du monde, sur ce système en décomposition contrôlée, gangréné par une élite de prédateurs en costume, et sur la soumission volontaire des peuples. Alors que beaucoup continuent de chercher la solution magique, le sauveur providentiel, ou l’éveil collectif de la masse, il est temps de dire la vérité crue car la solution est déjà entre nos mains et elle a toujours été là. 

Elle est dans nos choix, dans nos pensées, dans notre capacité à désobéir à ce qui est injuste, à dire non à ce qui opprime, à bâtir ce qui libère. Il n’y a pas d’autre voie. Il est temps d’arrêter de fuir notre responsabilité derrière les illusions démocratiques ou l’attente d’un miracle. Il est temps de devenir adulte. D’assumer, pleinement. Et surtout, de se battre pour un monde qui mérite d’exister. Le combat commence en chacun de nous, car l’Homme providentiel que tant espèrent… n’est autre que vous-même et qui se lève, maintenant.

Le monde que nous connaissions est en train de s’effondrer, et ce ne sont ni des catastrophes naturelles ni des événements imprévus qui en sont responsables. Non, la cause profonde de notre déclin est bien plus inquiétante puisque nous sommes les victimes d’une élite technocratique, d’une caste de gangsters mondiaux qui, habillés en costumes trois pièces et parés de titres pompeux, manipulent les nations et les peuples à leur guise. Ces "élites" prétendent agir dans le but du bien collectif, mais en réalité, elles poursuivent des intérêts personnels et financiers tout en transformant nos sociétés en des machines de contrôle totalitaire.

Une caste de gangsters déguisés en élites

Ce conglomérat de marionnettistes sans scrupules, qui se déguisent en "élites", n'ont d'autres intentions que celles de tyrans, manipulant des sociétés entières comme des pièces sur un échiquier. Leur pouvoir n’est pas une conquête glorieuse fondée sur le mérite, mais sur une confiscation systématique des ressources, de l'information et du droit à la liberté. Et, malgré leurs discours lénifiants, leur seul but est de nous enfermer dans un délire totalitaire, de nous soumettre à un système qu'ils contrôlent d'une main de fer.

Le terme "élite" est devenu un masque, un vernis brillant qui cache une réalité bien moins noble. Ces prétendues "puissants", qui occupent les positions les plus stratégiques dans le monde politique, économique et médiatique, ne sont en réalité que des gangsters modernes, des héritiers nauséabonds de parents eux-mêmes gangstérisés depuis des décennies. Leur ambition est claire et vise à garder le contrôle absolu sur l'ordre mondial qu'ils ont fondé après la Seconde guerre mondiale (qu'ils ont eux-mêmes financée et déclenchée dans ce but), tout en façonnant une société qui leur est entièrement soumise.

Prenons l'exemple des grandes institutions financières mondiales comme la Banque mondiale, le FMI ou les grandes banques d'investissement. Ces entités, en apparence là pour aider les nations en difficulté, ne font que maintenir les pays dans une dette chronique, une servitude financière qui les empêche de se libérer. En finançant des guerres, en imposant des plans d'austérité et en étendant leur emprise sur les ressources naturelles des pays pauvres, ces gangsters capitalistes ne font que maximiser leur propre pouvoir tout en affamant et écrasant les populations.

En parallèle, nous assistons à la montée d'une caste technocratique, qui, par le biais des géants du numérique, contrôle l'accès à l'information, manipule l'opinion publique et surveille chaque aspect de notre existence. Les "entreprises" comme Google, Facebook, et Microsoft ne sont pas seulement des sociétés privées, elles sont surtout des outils de domination. Elles contrôlent nos comportements, analysent nos moindres gestes, nos préférences, nos peurs et nos désirs. Nous sommes devenus des produits, des chiffres à analyser dans leur tableau de bord géant. Et nous leur avons donnés, volontairement et sciemment, toutes les armes nécessaires à notre propre incarcération dans leur matrice virtuelle.

L'illusion démocratique est un écran de fumée pour masquer la tyrannie

Si ces "élites" dominent, c’est aussi grâce à l’illusion de la Démocratie. Ce système, prétendument conçu pour gouverner pour le peuple et par le peuple, n'est rien de plus qu'une farce grotesque, un mirage politique, une utopie qui n'a jamais existé en dehors des discours creux. Ce qui était censé être le bastion des Droits et des Libertés, s'est transformé en un instrument de manipulation massive, où les promesses de justice et d'égalité ne sont plus que des illusions artificielles trompant les masses. Derrière le masque de la Démocratie, c’est une véritable dictature de l’opinion et de la consommation qui se cache.

Nos élections sont devenues des farces médiatiques, où l’on nous présente des choix vides de sens, garantissant que l’ordre des choses ne soit jamais perturbé. Les partis politiques ne luttent plus que pour préserver leurs privilèges - ces rémunérations honteusement puisées dans la sueur des populations qu’ils méprisent ouvertement. Pendant ce temps, les véritables décisions se prennent à l'abri des regards, dans des salles de conférence privées, au sein de clubs secrets ou discrets, lors de réunions obscures, loin des oreilles et des yeux du peuple qu'on condamne à l'ignorance. Tout est orchestré dans l'ombre, pour que rien ne change, sauf pour ceux qui en tirent les ficelles.

Prenons l’exemple de la France : autrefois phare des Lumières, patrie des Droits de l’Homme, aujourd’hui réduite à l’état de marionnette en costume de République. La grandeur de ce pays s’est éteinte avec l’entrée dans le XXIᵉ siècle, engloutie dans une ère de soumission aux intérêts supranationaux. Chaque président, loin d’avoir été élu par le peuple souverain, a été soigneusement sélectionné, validé et placé par les coulisses opaques du pouvoir, à commencer par le cercle très fermé du Bilderberg. Les urnes ne sont plus qu’un théâtre, un simulacre de légitimité.

Les véritables décisions qui façonnent la vie des citoyens ne se prennent ni à l’Assemblée Nationale, ni dans les ministères, mais dans les salons feutrés de Davos, au sein de l’oligarchie financière, dans des clubs élitistes comme Le Siècle - ou encore sous l’influence directe des géants pharmaceutiques, numériques, énergétiques ou bancaires. La Démocratie n’est plus qu’un mot creux que l’on brandit pour calmer les masses, pendant que l’État transfère, morceau par morceau, sa souveraineté à des intérêts privés et étrangers.

Les politiciens français ne sont plus des représentants du peuple, mais les agents serviles d’un chaos programmé, des exécutants dociles, chargés d’implémenter des politiques de destruction sociale, économique et culturelle. Trahissant sans vergogne les fondements mêmes de la Démocratie, ils sabordent l’éducation, affaiblissent la justice, désintègrent la souveraineté nationale et précarisent volontairement la population pour mieux la soumettre. Et cette France, jadis fière et libre, n’est plus qu’un territoire sous occupation idéologique, gouverné par procuration et vidé de toute substance vitale.

Le soutien inconditionnel au conflit en Ukraine est l’un des exemples les plus obscènes de la trahison des dirigeants français, et européens dans leur ensemble. Plutôt que de chercher la paix par la voie diplomatique, ces marionnettes au service d’un agenda néo-impérialiste dicté depuis Washington choisissent délibérément le sang, la destruction et l'escalade guerrière. Bien entendu, ce ne sont ni leurs enfants ni les membres de leur caste qui paient le prix de cette guerre par procuration. Ce sont les peuples qu’ils méprisent, pressurent et sacrifient en silence.

La population européenne, rackettée par une inflation artificielle, soumise à des restrictions imposées "au nom de la guerre", et livrée à la peur constante, est prise en otage par une mécanique de décision totalement opaque, verrouillée, et fondamentalement antidémocratique. Les soi-disant élites politiques, planquées derrière des slogans creux de "solidarité" et de "défense des valeurs occidentales", poursuivent en réalité des intérêts autrement plus vils avec des contrats juteux, des rétro-commissions, des deals géopolitiques, ou de simple allégeance à des puissances étrangères.

Ce soutien à l’Ukraine n’est qu’un prétexte, une façade morale masquant une guerre économique et idéologique contre leurs propres peuples. Car au fond, ces dirigeants savent pertinemment qu’une population ruinée, meurtrie, acculée, finirait tôt ou tard par exiger des comptes. Et seule une guerre - une vraie, totale, mondiale - peut encore empêcher ce moment de bascule. Car ce que ces parasites redoutent par-dessus tout, ce n’est pas un ennemi extérieur, mais bien la colère froide, méthodique et légitime des peuples qu’ils trahissent depuis trop longtemps.

L’Ukraine n’est pas le cœur du drame, seulement un pion sacrifié sur l’échiquier d’une guerre qui dépasse ses frontières. Une guerre où les grandes puissances ne défendent pas des peuples, mais des intérêts d’influence, des couloirs de pouvoir, des ressources, des récits. Une guerre qui n’a rien de romantique, ni même d’héroïque, malgré les contes simplistes que récitent les médias aux ordres.

Ce conflit, en vérité, n’est pas une croisade pour la liberté. C’est un levier stratégique pour diviser et affaiblir l’Europe, pour empêcher tout rapprochement avec la Russie - son voisin naturel, son double historique, son partenaire géoéconomique évident. Car une Europe alliée à la Russie, une Europe indépendante, souveraine, enracinée dans sa culture et forte de ses ressources, serait une menace pour l’ordre mondial dominé par Washington. Les États-Unis ne veulent pas d’une Europe libre. Ils veulent une Europe vassale, morcelée, paralysée par ses contradictions internes et étranglée dans un filet de dépendances soigneusement tissées de dépendance militaire à travers l’OTAN, bras armé de leur influence ; de dépendance économique, maintenue via l’euro contrôlé de l’extérieur, via les institutions financières internationales, et via une doctrine néolibérale imposée comme unique voie possible.

Tout est fait pour que l’Europe ne pense plus, ne choisisse plus, ne rêve plus. Pour qu’elle reste un marché, pas une civilisation. Et si pour cela il faut alimenter un conflit, ruiner des économies, agiter la peur d’une guerre élargie, alors qu’il en soit ainsi. L’objectif n’est pas l’Ukraine. L’objectif est l’Europe - elle-même affaiblie, soumise et alignée. Car l'Europe ne doit surtout pas s'émanciper. Elle doit rester un protectorat sous perfusion atlantiste, une créature sans colonne vertébrale, docile, incapable de s’unir à l’Est, incapable de se tenir debout seule. Voilà le véritable enjeu que les peuples doivent comprendre. On ne défend pas l’Ukraine, on enferme l’Europe.

La guerre comme outil de domination géopolitique

Il faut cesser de croire que la guerre est un malheur imprévisible ou une dérive tragique de l’Histoire. Elle est, en réalité, l’outil favori d’une caste sans honneur, d’une élite parasitaire qui a depuis longtemps troqué la morale pour le profit, et la paix pour le pouvoir. Ces gens ne vivent pas malgré la guerre, ils vivent par elle, s’en nourrissent, s’en enrichissent et s’en repaissent. Car la guerre n’éclate jamais par hasard. Elle est pensée, décidée, financée. Elle est l’aboutissement d’un calcul froid, élaboré dans les alcôves des Think tanks, les réunions confidentielles, les clubs privés où l'on ne débat pas de morale mais de marges bénéficiaires. Ceux-là mêmes qui se présentent comme les "garants de l’ordre international" sont les véritables architectes du désordre mondial.

Comme pour le terrorisme, contre lequel ils prétendent lutter, ils jouent un double jeu perpétuel où ils l’alimentent pour mieux le combattre. Ils créent la menace pour justifier l’arsenal. Ils provoquent l’instabilité pour imposer le contrôle. Chaque attentat leur donne le droit d’espionner. Chaque guerre leur donne l’excuse d’envahir. Chaque chaos leur permet d’avancer une pièce sur l’échiquier du monde. Et pendant que les bombes tombent, les chiffres montent. Car derrière le fracas des armes, il y a toujours les mêmes profiteurs invisibles.

Ce sont les banquiers apatrides, qui prêtent l’argent des destructions pour ensuite se rembourser avec intérêts sur les ruines ; les entrepreneurs de la reconstruction, qui attendent patiemment que le sang sèche pour rebâtir les immeubles qu’ils ont contribué à faire tomber ; les industriels de l’armement, qui n’ont besoin ni d’ennemis ni d’alliés mais seulement de conflits permanents, pour vendre toujours plus de mort à crédit. Ils bombardent, puis reconstruisent. Ils détruisent, puis facturent. Ils s'accaparent de la gouvernance le temps de mettre en place leurs forfaitures puis s’effacent, laissant derrière eux des pays ruinés, des peuples brisés et des générations entières sacrifiées sur l’autel de leurs dividendes.

Et nous, peuples d’Europe, peuples du monde, regardons ce théâtre d’ombres en croyant encore qu’il s’agit de politique. Mais ce n’est pas de gouvernance qu’il s’agit ici, c’est d’une guerre silencieuse contre les peuples eux-mêmes, menée sans drapeaux ni frontières, avec la complicité d’élites nationales qui ont trahi tout ce qu’elles prétendaient défendre. Or, il ne reste plus qu’un seul obstacle entre eux et leur empire, c'est la conscience des peuples. Et c’est précisément cette conscience humaine, cette ultime étincelle de lucidité et de révolte, qu’ils cherchent désormais à éteindre, non plus seulement par la peur, la guerre ou le mensonge, mais par le contrôle total, froid et méthodique, d’un monde devenu numérique jusqu’à l’âme.

Car à mesure que s’impose la technologie, c’est la liberté qui recule. L’humanité, fascinée par le progrès, se laisse doucement enchaîner par les outils mêmes qu’elle a créés. Les réseaux, les algorithmes, les systèmes de santé connectés, les monnaies numériques et tout cela n’a plus rien d’un confort moderne. Ce sont les maillons d’une servitude programmée, une toile invisible qui resserre chaque jour son emprise sur nos vies. Sous prétexte de sécurité, on nous traque ; au nom de la santé, on nous surveille ; pour notre "bien", on nous conditionne. Chaque donnée devient un fil, chaque geste un signal, chaque choix un chiffre dans un système qui ne tolère plus ni l’imprévu ni la dissidence.

Ainsi, le corps humain lui-même devient territoire de conquête. Les technologies biologiques et numériques s’y infiltrent, redéfinissant la frontière entre le vivant et la machine. Derrière le discours de l’innovation se cache une entreprise plus sombre avec la domestication du genre humain. Et quand l’Homme sera totalement quantifié, cartographié, corrigé, quand son sang, sa pensée et ses mouvements seront devenus des données exploitables, alors il n’aura plus besoin de chaînes visibles.

Il sera esclave, consentant, connecté et surtout docile. C'est cela la finalité véritable d'un monde où la liberté n’existe plus que dans les musées, où la conscience est remplacée par le code, et où l’humanité, réduite à un simple algorithme et finira par s’éteindre, faute d’avoir su dire non.

La déconstruction des nations et de la souveraineté

L’un des objectifs principaux de cette caste au pouvoir est de détruire la souveraineté des nations, de diluer les identités et les volontés populaires dans un magma uniforme, où les peuples ne seraient plus que des variables économiques et politiques. Dans cette entreprise, l’Union Européenne ne joue plus le rôle d’union des peuples qu’on lui attribuait initialement, mais celui d'un outil de contrôle absolu, où les décisions cruciales sont prises par des technocrates non élus, loin de tout contrôle démocratique, et hors de portée des citoyens. Ce n’est plus une construction visant à rapprocher les nations européennes, mais une machination visant à les soumettre aux intérêts d’un pouvoir supranational technocratique, au service d’élites financières et globalistes.

Sous couvert d’intégration, l’UE a instauré une uniformité politique et économique qui nivelle les différences nationales au profit d’une norme dictée par les puissances financières transnationales. Les peuples européens, autrefois porteurs de leurs propres histoires, de leurs traditions et de leurs aspirations, sont désormais confrontés à un système où leurs voix sont étouffées, leurs droits dilués et leurs libertés réduites. Ce projet européen n’est rien d’autre qu’un mécanisme de soumission, une entreprise de nivellement où les nations sont réduites à de simples pions dans un jeu de pouvoir global.

La soi-disant globalisation n’est rien d’autre qu’une guerre déclarée contre les nations, un processus de démantèlement méthodique des souverainetés sous couvert de modernité et d’ouverture. Derrière les slogans creux de "liberté des marchés" et de "monde interconnecté", elle a permis à une poignée de multinationales voraces de s’accaparer le pouvoir politique, d’imposer leurs lois, et de transformer les États en simples filiales de leurs intérêts privés. Ce n’est pas une ouverture, c’est une prise d’otages à l’échelle planétaire, où le citoyen n’est plus qu’un consommateur sous surveillance et où la Démocratie est remplacée par le chantage économique.

Dans ce nouvel ordre marchand, la France, l’Allemagne ou l’Italie ne sont plus des nations, ce sont des zones de transit, des entités fantômes, dirigées non plus par leurs peuples mais par des PDG, des fonds d’investissement, des banquiers globaux qui dictent leurs volontés sans jamais passer par les urnes. Les gouvernements ne dirigent plus, ils obéissent à Bruxelles, à BlackRock, à McKinsey, à l’OMC ou au FMI. Toute forme de souveraineté réelle est méthodiquement éradiquée, toute résistance nationale est diabolisée, toute autonomie est criminalisée. Voilà ce qu’est la globalisation... C'est un processus d'asservissement mondialisé, maquillé en progrès, et vendu à l’opinion comme une fatalité.

Le contrôle de l’information et l’abrutissement des masses

L’un des outils les plus redoutables de l’élite pour maintenir les peuples dans l’ignorance et la soumission, c’est le contrôle absolu de l’information. Les médias traditionnels, autrefois prétendus "contre-pouvoirs", ne sont aujourd’hui plus que les porte-voix serviles du pouvoir, des relais dociles de la propagande officielle. Leur mission ? Non pas éclairer l’opinion, mais l’endormir, la conditionner, la détourner des vrais enjeux. Derrière chaque "crise", chaque guerre, chaque révolution colorée ou "urgence sanitaire", c’est le même récit formaté qui se déploie, calibré pour fabriquer l’adhésion, diaboliser les dissidents, et masquer les responsabilités de ceux qui orchestrent le chaos. Ils n’informent pas, ils fabriquent la réalité.

Quant aux réseaux sociaux, prétendument bastions de la liberté d’expression, ils sont devenus des laboratoires de contrôle mental, des outils de surveillance de masse où chaque clic, chaque mot, chaque réaction est enregistré, analysé, exploité. Les algorithmes ne servent pas l’intérêt général, ils modèlent l’opinion, filtrent la pensée, étouffent la divergence. Nous ne sommes plus des citoyens, nous sommes des profils à manipuler, des cibles publicitaires, des sujets d’expérience comportementale. La population est noyée dans un océan de contenus creux, de scandales sans importance, de distractions calibrées pour abrutir. C’est cela, le totalitarisme moderne, un esclavage numérique propre, silencieux et parfaitement intégré. Tel un contrôle mental, algorithmique mais permanent.

Mais le contrôle ne s’arrête pas aux informations. Il se propage avec une précision clinique, s'immisce dans chaque interstice de notre existence, sous couvert de "progrès" et de "sécurité". Le totalitarisme numérique s’installe lentement, mais sûrement, comme une houle invisible, emportant tout sur son passage. Avec l’avènement de la monnaie numérique, des caméras de reconnaissance faciale, des systèmes de crédit social, cette élite a désormais les outils pour suivre et contrôler chaque geste, chaque pensée, chaque décision de notre quotidien. Nous ne sommes plus des individus, nous sommes des données à analyser, à évaluer, à influencer.

Les États, complices de cette dérive, se sont alliés avec les géants du numérique - Amazon, Google, Microsoft - pour collecter une quantité colossale d’informations personnelles, chaque mouvement, chaque achat, chaque mot tapé, chaque pas effectué. Nous sommes traqués à chaque instant, sous l’œil omniprésent de caméras, de satellites, de réseaux. Ce n’est plus de la surveillance, c’est un contrôle total, un règne sans partage sur nos vies privées, nos choix, nos désirs. Les résistants, ceux qui oseraient encore contester ce système, sont écrasés, ostracisés, transformés en ennemis de l’ordre public, éliminés du débat, muselés par les pouvoirs médiatiques et judiciaires. La dissidence devient un crime, et le seul comportement toléré est celui du conformisme absolu. Le système totalitaire numérique est en marche, et il est désormais indiscutable qu’il a franchi toutes les frontières de la liberté.

Et tout cela s’est déroulé sous nos yeux grands ouverts mais aveugles. Non pas parce que la vérité était cachée - elle crie à chaque instant -  mais parce qu’on nous a appris à ne plus vouloir la voir. À ne plus croire en notre pouvoir, à nous méfier de notre instinct, à mépriser notre souveraineté. La vérité la plus brutale, la plus difficile à admettre, c’est que nous avons été les complices silencieux de notre propre servitude. Par peur, par paresse mais surtout par résignation. Cependant, cette chaîne peut encore être brisée.

Contre tout cela, bâtissons nous-même notre futur

Il est grand temps de reprendre possession de nos vies, de nos voix, de nos pays. Il est encore temps,  peut-être le dernier, de réveiller les consciences, d’arracher les masques de ces gangsters en cravate, de nommer leurs crimes, de rejeter leur système fondé sur la peur, le mensonge et la soumission. Le monde n’a pas besoin de leur ordre numérique, de leur sécurité empoisonnée, ni de leur progrès toxique. Le monde a besoin de liberté, de vérité et surtout de courage. Mais cette liberté ne viendra pas d’eux. Elle ne viendra que de nous !

Face aux crises écologiques, aux inégalités croissantes, à la montée des haines et à la déshumanisation accélérée, il est évident que notre monde vacille sur des bases fragiles. Ce constat n’est pas là pour nourrir le désespoir, mais pour nous réveiller. Car c’est précisément dans cette prise de conscience lucide que naît la force de changer. Et devenir adulte, ce n’est pas seulement accepter les responsabilités, c’est aussi incarner une éthique du quotidien, remettre en question nos habitudes, nos choix de consommation, nos relations, et surtout, nourrir en nous la capacité à écouter, comprendre et agir avec conscience. Chaque geste, chaque parole, chaque engagement, aussi humble soit-il, participe à la construction d’un futur plus juste et plus humain.

La puissance du changement réside dans ce pouvoir que chacun détient, mais souvent ignoré : celui de la volonté éclairée. En embrassant ce rôle, nous devenons non pas des victimes ou des spectateurs, mais des acteurs engagés, capables d’influer sur le cours des choses. Le chemin est ardu, mais la promesse d’un monde meilleur vaut chaque effort. Alors, cessons d’attendre un sauveur. Le temps est venu de nous lever, ensemble, porteurs d’un idéal assumé et concret, pour bâtir, dès aujourd’hui, la société, purgée de ces parasites, que nous souhaitons léguer aux générations futures.

Phil BROQ.

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