ET LE PIEGE DE LA TOILE SE REFERME...

En ce moment, les médias de propagande agitent devant les foules le chiffon rouge d’une guerre perdue d’avance contre la Russie, on brandit la peur du feu nucléaire au Proche-Orient, comme on ferait tourner un mauvais spectacle pour distraire le public d’une scène plus importante. Tout cela n’est qu’une mise en scène grossière, un théâtre médiatique, où l’on prétend préparer des affrontements titanesques alors qu’en réalité, les finances, les armes, les hommes et l’industrie font défaut, et que personne n’a la capacité ni la volonté d’un tel bras de fer. 

Ces menaces servent surtout à masquer la véritable guerre silencieuse, numérique et planétaire, menée contre l'humanité, non pas avec des bombes mais avec des QR codes et des bases de données. C’est là que s’installe un système d’identité universelle, bancaire et médicale, qui réduit les peuples à des lignes de code et des profils prédictifs.

Et pendant ce temps, les masses, saturées d’écrans, de divertissements et de petites indignations calibrées, somnolent. Elles ne voient pas le piège se refermer, parce qu’on leur a appris à regarder ailleurs. On leur fait croire que le chaos extérieur est l’ennemi, alors que le vrai champ de bataille est dans leur poche, leur carte bancaire, leur dossier de santé et leur empreinte numérique, qui sont déjà dématérialisés. C’est là que se joue l’avenir ! Non pas dans les bombes qu’on nous promet mais dans l’asservissement tranquille, graduel, high-tech, que l’on présente comme le progrès.

Identité Numérique, Monnaie Programmable et Servitude Globale

Il ne s’agit plus de conjecture, encore moins de quelque spéculation paranoïaque à balayer d’un revers condescendant. Les pièces du puzzle sont là, visibles, imbriquées avec une logique implacable, parfaitement huilées, et déjà pleinement opérationnelles. Ce qui se déploie sous nos yeux et dans l’indifférence générale ou le confort lâche du divertissement de masse, c’est l’architecture clinique, glaciale, d’une tyrannie numérique mondiale. Une prison sans barreaux, sans geôliers visibles, érigée pierre par pierre à partir de nos propres concessions avec un clic ici, une autorisation là, un partage "innocent" de données et une dépendance toujours plus profonde au tout-connecté. 

La technocratie algorithmique ne frappe pas avec des bottes militaires, mais avec des notifications, des recommandations personnalisées et des interfaces lisses au design séduisant. Et pendant que l’édifice se dresse, méthodique, inébranlable, nous l’applaudissons, complices aveugles de notre propre mise en cage. C’est sur les ruines de nos libertés, volontairement abandonnées, que se bâtit ce nouvel ordre numérique, total, silencieux et d’autant plus terrifiant.

La toile d'araignée numérique

La prétendue "toile" numérique n’a jamais aussi bien porté son nom, car c’est une véritable toile d’araignée, patiemment tissée par les géants du numérique, où chaque utilisateur, hypnotisé par l’éclat froid de son smartphone, se débat comme un insecte déjà condamné. Sous couvert de divertissement, d’instantanéité et de connexion, ce piège moderne aspire, lentement mais sûrement, toute forme de liberté. Nous ne faisons que nourrir ces araignées modernes, ces multinationales voraces, en leur offrant nos données, notre attention, nos pensées même, pendant qu’elles tissent des fils toujours plus serrés autour de nos existences. 

Le smartphone est devenu le fil à la patte du XXIe siècle, si bien intégré à nos vies qu’il est maintenant inconcevable de s’en séparer pour certains. Preuve ultime du succès de ce contrôle insidieux. Et pendant que les masses scrollent, likent et partagent à l’infini, croyant jouir d’une liberté numérique, elles s’enfoncent toujours plus dans l’illusion d’un monde façonné pour les distraire pendant qu’on les dépouille de leur souveraineté mentale, physique, monétaire et médicale. Et le pire dans tout cela, c’est que plus personne ne veut ouvrir les yeux sur la réalité de ce monde. Car il est plus confortable de rester prisonnier, bercé par le bourdonnement rassurant des notifications, que de reconnaître qu’on s’est volontairement jeté dans le piège.

Ainsi, l'identité numérique, habilement maquillée en simple outil de modernisation administrative, en progrès inoffensif vers une supposée "simplification" de la vie civique, n’est rien d’autre qu’un cheval de Troie, glissé dans nos vies avec le sourire technocratique de ceux qui prétendent nous servir. Derrière cette façade lisse se cache une machine de contrôle total, une infrastructure de surveillance sans précédent, tissée dans l’ombre, interconnectée à l’échelle transnationale, et déjà fusionnée avec les systèmes fiscaux, sanitaires, bancaires et migratoires. 

Tout y est compris entre la compatibilité, l’interopérabilité et la centralisation. Trois mots qui sonnent comme des prouesses techniques, mais qui forment en réalité les piliers d’un mécanisme d’asservissement global. Ce que l’on nous vend comme innovation est en vérité la colonne vertébrale d’un crédit social planétaire, une version camouflée du modèle chinois, mais appliquée à toute l’humanité sous couvert d'efficacité. Le piège est élégant, presque indolore (pour l’instant) et c’est précisément ce qui le rend si redoutable.

Et cette fois, les chaînes ne seront pas de fer, mais tissées de données biométriques, de jetons numériques, de QR codes omniprésents et de profils comportementaux scrutés en temps réel. Ce piège ne claque pas avec fracas, mais il se referme en silence, sous les applaudissements d’une population trop hypnotisée pour voir l’horreur se dessiner. Car ce nouveau carcan ne se présente pas comme une contrainte, mais comme une promesse.

Celle d’une société fluide, sécurisée, rationnelle… en un mot, docile ! Pourtant, derrière cette vitrine aseptisée se dresse une dictature algorithmique implacable, où l’individu ne sera plus qu’un flux de données conditionné à prouver, en permanence, son droit d’exister. Travailler, voyager, acheter, se soigner, aimer…Très bientôt, chaque acte de la vie sera filtré, conditionné, autorisé ou refusé par une grille technologique invisible mais absolue. Ce n’est plus un futur dystopique, c’est un présent en cours de déploiement et il avance masqué, enveloppé dans le langage froid de l’innovation et de la sécurité.

La Monnaie comme Instrument de Domination

L’étape suivante est déjà enclenchée, sans bruit, mais avec une efficacité chirurgicale : la disparition programmée du cash, cette monnaie physique, libre, anonyme, insaisissable et donc, intolérable pour les architectes du Nouvel Ordre Financier. Car le liquide, précisément parce qu’il échappe au traçage, à la programmation, à la censure automatisée, représente une hérésie dans un monde où chaque transaction doit être surveillée, conditionnée, validée. Il fallait d’abord le discréditer : mission accomplie. Le cash a été habilement associé à la fraude, au crime, au terrorisme, jusqu’à devenir suspect entre les mains mêmes des citoyens honnêtes. Ensuite, le restreindre, le rendre rare, marginal, presque honteux. C’est chose faite. Ce qu’on présente comme une évolution "pratique" vers une société sans argent liquide n’est en réalité qu’un pas de plus vers un système monétaire programmable, où chaque centime sera traçable, chaque dépense analysée, chaque comportement financier noté, récompensé ou puni. Une économie où l'argent ne vous appartient plus, mais vous tolère, à condition que vous restiez dans les clous.

Désormais la monnaie se transforme en instrument de servitude avec la MNBC (monnaie numérique de banque centrale) et arrive sous les atours rassurants de la modernité, mais n’est rien d’autre qu’un dispositif de contrôle programmable, personnalisable, totalement traçable. Imaginer que l’on accepte qu’un bout de code décide de la durée de validité de notre salaire, de la géolocalisation de nos achats ou de la possibilité même d’épargner, c’est renoncer à l’essence de la liberté économique. Il suffira d’un clic pour geler vos fonds, d’un algorithme pour dégrader votre accès aux services, d’un "score" pour vous exclure de la vie sociale et professionnelle. Une monnaie fondante, assignée et conditionnée transforme le citoyen en bénéficiaire précaire dépendant d’une autorisation systémique, plus de thésaurisation, plus de réserve, plus d’asile financier pour la dissidence. Rappelons-le sans ambages que la Résistance a toujours tenue grâce au cash. Car sans cash, pas de financement caché pour rémunérer les informateurs, les opérateurs dissidents, pas d’appui matériel et donc pas d’insurrection possible. Voilà le but ultime qui se dessine pour neutraliser toute dissidence en la rendant financièrement impossible, et faire de l’économie un filet qui empêche toute action, mais note et juge chaque geste individuel.

La Guerre comme Prétexte à la Servitude Totale

La tentative d’entraîner les peuples occidentaux dans une guerre ouverte contre la Russie n’est pas une simple réaction géopolitique mais une manœuvre d’ingénierie sociale et économique, destinée à précipiter les nations vers la soumission totale. Les lois d’exception sont déjà là, sous prétexte d’urgence, de sécurité, de lutte contre la propagande. Les sanctions, le contrôle des flux financiers, le gel des avoirs et le rationnement énergétique ont été mis en place non pas pour défendre les peuples, mais pour les accoutumer à l’état d’urgence permanent.

L’effondrement méthodique des industries européennes, asphyxiées par la perte de l’énergie bon marché russe, n’est pas un accident de parcours, c’est une stratégie. Détruire la compétitivité, fragiliser la production, désorganiser les chaînes d’approvisionnement, c’est rendre les peuples dépendants de solutions exogènes, qu’elles soient américaines, technocratiques ou numériques. On détruit l’autonomie matérielle pour imposer la dépendance digitale.

La guerre devient alors un formidable instrument de propagande et de discipline collective, justifiant le rationnement, la surveillance, le crédit social carbone, et l’alignement forcé derrière les nouvelles infrastructures financières et identitaires. Le racket est déjà total avec les impôts, l'inflation, et bien entendu la dette publique artificielle ; il ne manquait que la peur d’un ennemi extérieur pour sceller la cage. La guerre contre la Russie n’est donc pas seulement militaire ; elle est psycho-politique, une opération de conditionnement pour faire accepter à l’opinion ce qu’elle n’aurait jamais toléré en temps de paix.

Covid, Milgram et l’Expérimentation Globale

Ce système de domination a été rodé en grandeur nature lors du Covid. Cette crise n’a pas seulement été sanitaire ; elle a été expérimentale. Elle a prouvé ce que les élites savaient déjà : le peuple est docile, manipulable, terrifié. On peut lui imposer n’importe quoi : confinement, couvre-feu, pass sanitaire, traçage, QR codes... Il suffit d’agiter la peur et de promettre un retour à la normale. Alors pourquoi s’arrêter là ? Le peuple a avalé les premières chaînes ; il acceptera les suivantes. La monnaie fondante ? Il applaudira. L’identité numérique ? Il la réclamera. Le crédit social ? Il s’y soumettra, s’il peut continuer à consommer des écrans, des séries et des burgers. Les jeunes, totalement déracinés politiquement, abrutis par TikTok et les jeux vidéo, seront les premiers à plonger. L’État leur offrira des applis, des bons d’achat, des réductions en cryptos sociales. Pendant ce temps, la toile se resserrera.

Une Dictature Douce, Programmée et Définitive

Ce qui se met en place, pays après pays, continent après continent, n’est pas une série de coïncidences. C’est un plan. Une refondation mondiale, sous l’égide d’institutions supra-étatiques, de think tanks privés et de multinationales financiarisées. Le Royaume-Uni veut imposer une identité numérique pour avoir le droit de travailler. L’UE prépare son portefeuille numérique pour 2026. L’Inde, la Chine, l’Estonie, l’Asie du Sud-Est... Tous avancent vers un système unique, intégré, centralisé, contrôlable.

Et lorsque les États-Unis s’y mettront, ce sera au nom de la sécurité, de la lutte contre la désinformation, de la justice sociale. Tous les mots creux du progressisme seront mobilisés pour faire avaler la pilule amère du totalitarisme numérique. Mais attention car refuser ne sera pas la liberté. Ce sera l'exclusion. Vous ne serez pas enfermé en prison, vous serez désactivé. Plus de compte bancaire. Plus de prestations. Plus de travail. Plus de transport. Plus d’existence.

Paupérisation et Divertissement sont "Le Soma" Moderne

Pendant que l’infrastructure du contrôle se met en place, la masse est méthodiquement vidée de sa force vitale, de sa pensée, de sa lucidité. Tout concourt à cet avachissement généralisé : l'inflation comme outil de saignée économique lente, la surtaxation des produits de base comme instrument de harcèlement quotidien, l'effondrement du pouvoir d'achat comme stratagème d'épuisement psychique. On affame les corps, on stérilise les esprits. Et pendant que les familles comptent les centimes au supermarché, on leur balance du pain et des jeux, TikTok, Netflix, football, pornographie, festivals sponsorisés, autant de distractions lobotomisantes conçues pour désamorcer toute révolte, toute pensée structurée, toute conscience politique.

Ce n’est plus une société, c’est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert, où l’abrutissement volontaire a remplacé la colère légitime. Depuis plus de cinq ans, on empile les humiliations, les mensonges, les trahisons. Et que fait la foule ? Elle scrolle. Elle accepte. Et elle remercie presque. Pire, elle s’adapte à sa cage. La résignation est devenue une norme sociale. La soumission une posture morale. On a supprimé les capacités de résistance non pas par la force, mais par la lassitude, la distraction et l'empoisonnement intellectuel. Un peuple épuisé, idiotisé, dépendant, est un peuple que l’on mène à l’abattoir numérique sans même qu’il se débatte.

Le Mythe du Progrès

Derrière la façade rationnelle et bienveillante du progrès, se cache une idéologie messianique, froide, mécaniste et antihumaine avec le transhumanisme. L’Homme, désormais jugé faillible, pollueur, émotionnel, imprévisible, doit être augmenté, assisté, corrigé par la machine. Le rêve prométhéen des élites actuelles n’est plus celui de la liberté, mais celui d’un humain sans aspérités, numériquement gouvernable, biologiquement gérable, psychologiquement prévisible. Ce que la politique ne peut plus faire, unir, inspirer, faire débat, la techno-science prétend le remplacer. Et ceux qui refusent cette gouvernance algorithmique, ceux qui doutent de cette modernité toxique, sont déjà qualifiés d’obscurantistes, de réfractaires, voire de menaces. Le progrès devient totalitaire quand il cesse d’être une option pour devenir une obligation. C’est désormais un dogme, pas une évolution.

La Dictature Corporate

Ce qui se met en place ne relève pas uniquement des États-nations. Les multinationales du numérique, GAFAM en tête, sont les architectes silencieux de la cage numérique. Amazon gère la logistique, Google les données, Microsoft les infrastructures, Meta les profils psychologiques, Apple les identifiants biométriques. Le tout avec la bénédiction d’États en voie de désintégration souveraine. La gouvernance mondiale est désormais hybride, transnationale, privée, échappant à toute responsabilité démocratique. Les élites politiques ne dirigent plus, elles gèrent la transition vers l’extinction du politique. On assiste à la naissance d’une caste d’ingénieurs sociaux, de technocrates privés et de fondations philanthro-capitalistes qui fixent les normes, contrôlent les récits et définissent les comportements acceptables. Et tout cela sans que personne n’ait jamais voté pour eux.

Le Contrôle Sanitaire comme Nouveau Pouvoir Biopolitique

Le sanitaire n’était qu’un prétexte temporaire. Il est devenu une infrastructure permanente de contrôle social. Après le pass vaccinal, voici les passeports biomédicaux, les dossiers de santé centralisés, les alertes comportementales pour "santé publique à risque". Le corps n’est plus un espace privé puisqu'il est l’ultime frontière du contrôle. Vos choix alimentaires, votre rythme de sommeil, vos déplacements, vos achats sont déjà utilisés pour nourrir des modèles prédictifs. L’individu n’est plus qu’un patient en sursis, un porteur de risques, un danger potentiel. La santé devient un outil d’obéissance, une monnaie sociale, une condition pour accéder à la normalité. Et ceux qui dévient des normes médicales imposées se verront exclus comme autrefois les pestiférés. La médecine devient la police de l’âme.

L'Étranglement de la Pensée entre Censure, Algorithmes et Vérité Officielle

Ce système ne pourrait pas tenir sans le musellement absolu de la pensée libre. La censure n’est plus brutale, elle est douce, subtile, invisible avec le déréférencement, shadow banning, démonétisation, nudging comportemental. L’algorithme décide désormais de ce que vous avez le droit de voir, de lire, d’entendre. Tout contenu déviant est relégué aux marges ou supprimé au nom de la sécurité, de la santé, ou du "vivre ensemble". Les nouvelles lois sur la désinformation donnent aux gouvernements et aux plateformes le pouvoir absolu de définir ce qui est vrai. Le débat est mort, le doute est une hérésie, la nuance est un délit. Ce n’est plus l’Inquisition, c’est pire puisqu'elle est une inquisition automatisée, qui s’adapte, apprend, s’optimise. La liberté d’expression n’a pas été supprimée, elle a été rendue obsolète.

La Smart City est un Goulag Connecté

Ce que l’on appelle "ville intelligente" n’est en réalité qu’une prison intelligente, où chaque rue, chaque panneau, chaque banc public est un capteur, un traceur, un agent de contrôle. Vos déplacements seront analysés, vos comportements classés, vos consommations optimisées, pour votre bien, évidemment. La Smart City, c’est la matérialisation physique de la servitude numérique. Plus besoin de murs, plus besoin de barbelés, il suffit de vous empêcher d’ouvrir une porte, de monter dans un bus, d’acheter une bouteille d’eau. L’espace public devient conditionnel puisque vous n’y avez accès que si vous êtes un citoyen conforme. L’urbanisme devient comportemental, punitif, moral. Ce n’est plus une ville, c’est un circuit fermé.

L’Effacement de l’Histoire et de l’Homme

Le totalitarisme numérique ne se contente pas de contrôler l’avenir, il efface aussi le passé. L’Histoire est réécrite, les repères culturels sont détruits, les traditions sont moquées, les religions sont vidées de leur substance, les langues sont uniformisées. Le citoyen global idéal est sans mémoire, sans racines, sans identité réelle, interchangeable, programmable, déraciné. On ne veut plus de paysans enracinés, de familles fortes, de communautés stables. On veut des consommateurs connectés, dociles, perpétuellement insatisfaits, mobiles. La mémoire est un danger, car elle rappelle ce qu’est une vraie liberté. Le monde ancien est démoli, non pour le moderniser, mais pour le rendre irréversible. Ce n’est pas un progrès, c’est un effacement systématique de tout ce qui rend l’Homme libre, singulier, enraciné, dangereux pour le système.

L'Assoupissement des Masses

Et vous, qu’avez-vous fait pour empêcher ça ? Et qu'avez-vous fait même à vos enfants ? Vous leur avez tendu un smartphone comme on jette un os à un chien, sans réfléchir, sans résister, comme vous les avez offert aux seringues expérimentales, persuadés de bien faire, parce qu’un écran ou un médecin en blouse blanche vous l’a dit. Vos enfants sont désormais captifs, mentalement lobotomisés par des algorithmes plus puissants que n’importe quelle dictature militaire. 

Et cette "génération Z" ne se révolte pas, elle scrolle, elle like, elle se filme en train de se noyer. Elle ne bâtira rien, ne sauvera rien, parce que vous lui avez retiré la flamme. Vous avez cédé sur tout, de la liberté à la vérité, mais surtout sur l’humanité elle-même. Et maintenant que le monde s’effondre dans le silence bleu des notifications, vous espérez encore qu’un miracle viendra vous racheter ? Ce n’est pas un système qui vous détruit, c’est votre lâcheté à lui dire non.

Vous avez troqué la transmission pour la soumission, l’éducation pour l’écran, le lien pour le Wi-Fi. Vous avez élevé vos enfants dans le confort anesthésiant de l’immédiat, les privant de toute verticalité, de toute mémoire, de toute conscience. À la moindre alerte, vous avez couru obéir, scanner, injecter, isoler, dénoncer et vous avez appelé ça "solidarité". Mais ce que vous avez vraiment transmis, c’est une soumission pavlovienne, une peur programmée, un effacement de l’âme. Le monde brûle, les repères s’effacent, la chair devient donnée biométrique, la pensée devient infraction, et vous continuez à regarder Netflix. Ce n’est pas une élite qui vous tyrannise, ce sont vos renoncements accumulés, votre refus de voir, votre besoin maladif d’éviter l’effort, le conflit, la responsabilité.

Si ce mouvement n’est pas stoppé, il ne restera bientôt plus rien à défendre. L’humain sera redéfini, non plus comme un être pensant, libre, incarné, mais comme une variable dans un système de contrôle global. Les enfants n’auront plus de souvenirs d’avant, ils ne parleront plus de liberté, parce qu’on leur aura appris à la craindre comme un virus. Tels des oiseaux nés en cage pensant que voler est une maladie...

Le monde que vous connaissez avec ses luttes, ses contradictions, ses corps, ses livres, ses silences sera remplacé par une interface. Le réel deviendra obsolète. Et vous y consentirez, parce que cela vous évitera d’avoir mal, d’avoir peur et de vous battre. Voilà la fin avec une humanité désincarnée, gouvernée non par des Hommes, mais par des protocoles, des tableaux de bord, des intelligences "supérieures", toutes dictées par l’impératif d’ordre, de rendement, de sécurité. Ce ne sera pas Orwell, ni Huxley, ce sera bien pire. Ce sera une dystopie que personne n’aura vue venir, parce que vous l’aurez désirée, achetée, téléchargée.

Le Dernier Rempart 

Il est encore temps. Mais il faut cesser de mendier des miettes de liberté à ceux qui n'ont pour projet que de vous rendre inutiles. Il faut retrouver la verticalité perdue, la capacité de dire non, de résister sans permission, de penser sans filet. Cela commence par des gestes simples, mais radicaux comme reprendre en main l’éducation de ses enfants, refuser la numérisation totale de sa vie, désobéir aux injonctions absurdes, rallumer l’esprit critique là où il a été éteint. Il ne s’agit pas de retourner en arrière, mais de refuser cette avancée vers l’abîme. Retrouver la chair, la parole, le vrai. Se débrancher, se relever, regarder dans les yeux ceux qui mentent, et cesser de collaborer par confort.

Car la révolution qui vient ne sera pas politique. Elle sera intérieure, intime, existentielle. Elle se mènera sans armes, mais avec lucidité. Ceux qui se tiendront debout dans ce chaos seront peu nombreux, mais ils seront la braise sous la cendre, la mémoire d’un monde qui refusait de mourir sans lutte. Ne cherchez pas de sauveur. Soyez le dernier rempart. Soyez l’insurrection de la conscience, ou soyez le souvenir d’une humanité qui s’est rendue sans combat.

Alors, que faire ? La réponse est brute, élémentaire, presque archaïque, car il faut sauver le cash ! Refuser la monnaie programmable. Refuser l’identité numérique. Refuser, dès maintenant, de vivre par procuration dans un monde virtuel dicté par des algorithmes. Il est temps de jeter les chaînes que nous avons nous-mêmes acceptées avec nos smartphones. Ces objets devenus totémiques, que nous consultons plus que nos proches, sont les premiers maillons de notre asservissement. Ils sont les passeports numériques vers une vie sous surveillance, la porte d’entrée vers le crédit social, la dépendance, la soumission douce mais totale. Il faut les rejeter. Il faut refuser cette illusion de liberté connectée qui nous éloigne de tout ce qui est réel, humain, vivant.

La bonne monnaie, c’est celle que l’on tient dans sa main, pas celle qu’un État ou une banque peut effacer d’un clic. La vraie liberté, c’est celle que l’on vit hors réseau, les pieds sur terre, pas celle conditionnée par des QR codes et des applications. Chaque billet échangé en espèces est un acte de résistance. Chaque conversation sans écran, chaque rencontre réelle, chaque déconnexion volontaire est une rébellion contre l'ordre numérique qui s’impose.

Ils ont déjà le pouvoir, ils veulent maintenant l’éternité du pouvoir. À nous de leur opposer le réel. À nous de faire mentir Milgram, non pas demain, mais aujourd’hui...

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé




Commentaires

  1. Un billet exceptionnel ! Merci pour cet éveil mon Cher Phil.

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  2. "La réponse est brute, élémentaire, presque archaïque", est la phrase clé de votre propos.
    L'Arché, dans l'ancienne philosophie grecque, signifie le début ou premier principe du monde.
    Principe dont sont très logiquement issus des effets induits au regard de cette cause première.
    Or, ce que vous décrivez fort justement comme "L’Effacement de l’Histoire et de l’Homme" n'est qu'une conséquence d'un éminent changement de paradigme dont il convient justement d'examiner, au fil d'une généalogie telle que celle à laquelle vous vous prêtez, les causes.
    Les causes, à savoir les raisons et les motifs qui en sont le ressort, et, en l'occurrence, faire apparaître que ceux-ci ne sont absolument pas de nature "purement technique" mais résultent bel et bien de faits politiques d'une gouvernance a-démocratique cristallisée par l'imposture permanente d'une technocratie fonctionnelle non élue, et ainsi d'essence mécaniquement fonctionnariale, relayant des choix non explicites d'émanation oligarchique et, bien évidemment, jamais réellement ou authentiquement explicités.
    Votre méthode d'examen, rigoureusement analytique pour ne pas être strictement géométrique et pointer ainsi l'enjeu éminemment politique, se montre ainsi susceptible de secouer salutairement "L'Assoupissement des Masses" afin de leur proposer de se dépêtrer en conscience de l'invasive "toile d'araignée numérique" qui s'étend incessamment au fil d'un ronron de confort perfidement distillé à des fins insidieuses de "fabrique du consentement".
    Or, Bossuet, rappelant en son temps que Dieu se riait des peuples qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes, avait eu incidemment un providentiel relai, plus engagé et moins immunisé en matière de cynisme ricaneur, en la personnalité politique, et désormais, pour ce qui me concerne, canonique, de feu Philippe Séguin lors de son discours de 1992 à l'Assemblée sur la perspective funeste de ratification du traité de Maastricht.
    Dernier discours d'un dernier gaulliste en acte, à l'humeur mal embouchée et à la plume acérée trempée de l'intérêt national, qui fut de facto entendu tel un Requiem quand son auteur espérait alors encore communier avec son peuple dans un Te Deum d'ultime recours.
    Mais, en regard, la Matrice, et feu F. Mitterrand, veillaient à intermédier leur diabolique prisme d'inversion et de dénégation, et, depuis, nous en sommes là ...
    Dès lors, remettons nous en à Goethe qui soufflait l'espoir que, quand croissent les périls, croit aussi ce qui sauve.
    Bien à vous

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    1. Votre commentaire soulève des points pertinents et complexes, en articulant une analyse qui fait le lien entre le numérique, la politique et la philosophie. J’apprécie la profondeur de votre réflexion, notamment la manière dont vous intégrez une généalogie des causes, plutôt que de se contenter de n’observer que les effets. Cependant, je pense que votre réponse, bien que riche et nuancée, pourrait aussi gagner en clarté, en particulier sur la question du "principe premier" qui semble, à mon sens, une clé de voûte de votre argumentation. Car il est indéniable que le numérique et sa "toile d'araignée" sont des vecteurs qui ne relèvent pas uniquement de la technique, mais aussi des décisions politiques et économiques qui, comme vous le soulignez, émanent d'une gouvernance technocratique non élue, souvent opaque. Loin de n’être qu’une évolution naturelle, le numérique devient un outil de pouvoir aux conséquences insidieuses. Vous mettez ainsi en lumière la contradiction inhérente à notre époque : d’un côté, l’assoupissement des masses, de l’autre, la fabrique d’un consentement qui est à la fois accepté par confort et par conformisme. C’est là, en effet, un des grands défis de notre époque, celui de déchirer le voile et d’ouvrir les yeux sur ce qui nous est offert comme progrès. Mais je me pose aussi la question de savoir si cette évolution du numérique n’est-elle pas, paradoxalement, une prolongation logique des idéaux de confort et d’efficacité qui ont toujours structuré nos sociétés modernes ? N’est-ce pas le prolongement d’un paradigme que vous décrivez justement comme une "mécanique fonctionnariale" de gouvernance, où la technocratie, au service des grands intérêts, aurait remplacé l’engagement populaire et démocratique dans la définition des grandes orientations politiques ?
      Votre référence à Philippe Séguin et à son discours de 1992 me semble ici particulièrement éclairante. Dans son rejet de Maastricht, Séguin dénonçait la perte progressive de souveraineté et d’autonomie des nations face à une Europe technocratique, éludant, au passage, l’exigence démocratique qui aurait dû se traduire par un débat public sur ces enjeux. La question de la technocratie et du transfert de pouvoir vers des instances non élues se retrouve ainsi comme un fil conducteur. Mais, à travers ce prisme, il faut aussi se demander dans quelle mesure ce processus n’est pas devenu une "norme", une sorte de destin inéluctable des sociétés modernes. Le numérique, en tant qu’outil d’hyper-connexion, d’intelligence collective (ou du moins apparente), a-t-il profondément modifié cette dynamique, ou n’a-t-il fait que la rendre plus évidente, plus tangible, et donc plus inquiétante ?
      Enfin, pour en revenir à votre référence à Goethe et à la notion de salut dans les périodes de crise, je trouve cela particulièrement pertinent. Peut-être est-ce là que réside notre seul espoir, dans l’éveil collectif, dans la prise de conscience, et dans la capacité à renverser une dynamique qui semble aujourd’hui inéluctable. La question reste de savoir comment, dans ce monde numérique qui nous englue, arriver à déployer cette résistance ? La solution réside-t-elle dans un retour à des valeurs humaines fondamentales, ou devons-nous apprendre à nous réapproprier ces technologies et à les orienter vers un véritable bien commun ? Bien à vous

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  3. Je pense, d'expérience, que toute résistance résulte d'un ultime dépouillement, d'une radicale mise à nu au regard de laquelle il n'est plus possible de tricher, de biaiser ou de tergiverser, que l'échelle soit individuelle ou collective.
    Pour autant convient-il qu'elle se soucie de s'armer et de définir une stratégie, de la construire en regard des nécessités qui finissent, telle la loi de la gravité universelle, par construire matériellement un objectif, un cadre et des moyens d'action.
    Dès lors, s'avère-t-il incontournable de se saisir des armes de l'adversaire, et surtout d'incessamment le désigner (Carl Schmitt).
    Mais les armes ne sont que des moyens, impropres par elles-mêmes à établir une quelconque perspective susceptible de fédérer et faire se lever les ardeurs au combat, lesquelles ont besoin de sens, quand c'est là-même que se situe la profondeur du front.
    Aussi, ses étais, d'ordre purement tactique, ne sauraient faire l'économie d'une Ethique que l'épreuve rendra partagée au fil des efforts, basée sur les nécessités ainsi éprouvées, et refondée sur de réelles, et justement principielles, valeurs humaines sublimant les partis-pris et autres calculs utilitaires de mesquine portée, lesquels s'avéreront de plus en plus dérisoires au regard de l'ampleur de la radicalité et de la violence du combat à mener.
    La lutte suscitera ses braves, s'il en reste, et ils sauront faire ces choix dictés par l'Espérance, et peut-être couronnés par la Providence ...
    Bien à vous



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