ILS NOUS VENDENT LA FIN DU MONDE COMME UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT
Alors que les bombes tombent et que le silence diplomatique devient assourdissant, un nouvel âge de barbarie high-tech s’installe. Derrière les discours sécuritaires et les façades institutionnelles, c’est une architecture méthodique du chaos qui se révèle d’un monde gouverné non plus par le droit ou la morale, mais par l’ingénierie de la peur, la rentabilité du carnage et l'impunité programmée des puissants. Le Yémen, Gaza, demain peut-être Beyrouth ou Téhéran, ne sont pas des accidents de l’Histoire, mais les jalons d’un projet de domination totale, où la guerre n’est plus un échec diplomatique, mais un modèle économique. Dans cette mécanique glaçante, les peuples ne sont que des variables d’ajustement, les États des plateformes de lancement, et la démocratie, un argument marketing. Ce texte n’est pas une analyse, c’est une alarme. Un cri contre l’indifférence. Un refus de courber l’échine devant un ordre mondial qui a troqué la justice contre les dividendes, et la paix contre le béton des reconstructions coloniales.
Le masque est tombé, la comédie géopolitique
touche à sa fin, et le rideau s’ouvre sur ce que l’Histoire retiendra comme la
dernière tragédie sanglante orchestrée par les marionnettistes du chaos. Israël
ne se contente plus d’être un État voyou et sanguinaire, mais incarne désormais
la préfiguration même de l’enfer. Une enclave bâtie sur la falsification,
nourrie par la terreur, sanctifiée par l’impunité, et propulsée par une haine méthodique,
soutenue aveuglément par les puissances qui tirent profit de la guerre comme
d’un commerce sacré. Le monde ne veut plus de vérité, seulement des rendements.
Le silence des puissants est devenu proportionnel au sang versé par des
innocents.
L’assassinat, en cette fin août 2025, du
Premier ministre yéménite et de la majorité de son gouvernement lors d’une
frappe israélienne contre la capitale Sanaa est un acte de guerre à visage
découvert, une déclaration sans filtre adressée à l’humanité entière où la
ligne rouge est non seulement franchie, mais est piétinée avec jubilation. Un
État assassine en plein jour un gouvernement entier, et la planète détourne les
yeux, tétanisée par l’arrogance nucléaire de Tel-Aviv et le silence complice de
Washington. La paix ne viendra pas puisqu'ils l’ont transformée en produit
financier.
Derrière cette
barbarie se cache une stratégie d'une clarté brutale visant à provoquer
l’escalade, allumer les mèches de la conflagration généralisée, précipiter
l’effondrement pour reconstruire selon des plans rédigés depuis longtemps dans
les salons opaques des think tanks transnationaux. Ce n’est plus de la
géopolitique, c’est un rituel sacrificiel. Le Yémen, déjà ravagé par une
décennie de guerre et de famine, se voit maintenant livré aux bombes d’un État
étranger, sans que personne n’ose même prononcer le mot de crime. Ils rasent
des peuples pour construire des paradis fiscaux.
Les architectes de
cette ignominie ne se cachent plus, ils paradent ! Ils revendiquent leur œuvre,
ils l’habillent de chiffres, de discours et de stratégies sécuritaires, mais la
réalité est nue et elle saigne, elle hurle, elle dénonce. Benjamin Netanyahou,
ce criminel de guerre en col blanc, n’a pas simplement laissé faire, il a activement pavé la voie à l'ignoble et à
l'inhumanité. En finançant le Hamas via des circuits qataris sous supervision
israélienne, en bloquant les assassinats ciblés de ses chefs, en ignorant
sciemment les avertissements répétés du Shin Bet et de Tsahal, il a sciemment
préparé le théâtre du 7 octobre 2023. Ce jour-là, les portes étaient ouvertes, les
patrouilles étaient absentes, les renseignements ont été enterrés sciemment. Ce
n’est pas de la négligence comme on a bien voulu nous le vendre sur les médias
de propagande, mais de la préméditation. Tout a été mis en place pour que le
carnage arrive, pour qu’il serve de déclencheur émotionnel, pour qu’il légitime
l’éradication programmée de Gaza et les meurtres d'enfants et d'innocents.
Le 7 octobre n’est pas un choc, c’est un script. Une opération sous fausse bannière, utilisée pour rallumer les flammes d’un conflit géostratégique planifié de longue date. Netanyahou voulait la guerre, non pas malgré les morts, mais grâce à eux. Car dans sa vision malade, chaque victime israélienne devenait un argument, chaque cri palestinien un bruit de fond acceptable, chaque immeuble détruit une ligne dans un appel d’offres pour la reconstruction. Le chaos qu'il instaure n’est pas une conséquence, c’est son carburant. L’horreur n’est pas un accident mais un outil de pouvoir maléfique. La guerre est une start-up et le crime, un investissement.
Dans cette logique perverse, la terreur n’est
plus un danger à éradiquer, mais une ressource stratégique à capitaliser. Elle
devient un levier de pouvoir, une rente géopolitique, une industrie du choc
minutieusement entretenue. Plus le peuple a peur, plus il se tait. Plus il est
divisé, plus il est docile. Plus il est épuisé, plus il accepte l’inacceptable.
Alors on laisse la peur prospérer, on la nourrit de drames soigneusement médiatisés,
on l’encadre de mots creux comme "menace existentielle", "ennemi
intérieur", "guerre de civilisation". Et pendant que les esprits
se ferment, les frontières s’élargissent au profit des dominants.
Le but n’est pas la sécurité, mais l’obéissance. Ce n’est pas la paix qu’ils vendent, c’est un contrôle sans fin, habillé en solution. Chaque attentat devient une aubaine pour suspendre les libertés, chaque roquette une excuse pour raser une ville, chaque discours de haine un prétexte pour museler la dissidence. La peur, quand elle est savamment orchestrée, devient l’outil de gouvernement le plus rentable qui soit. Elle permet de légitimer toutes les atrocités, de maintenir des dirigeants illégitimes au pouvoir, d’imposer des lois d’exception, de détourner les regards des vrais enjeux économiques, sociaux, écologiques et surtout, de produire des citoyens désorientés, sidérés, domestiqués jusqu’à l’abrutissement. Ce n’est pas seulement une manipulation. C’est une colonisation mentale, un asservissement des consciences par la mise en scène permanente de l’effroi.
L’Histoire n’est pas un récit d’émancipation,
c’est un catalogue de manipulations. De l’USS Maine au 11 septembre 2001, en passant
par le Lusitania, Pearl Harbor, le Golfe du Tonkin, chaque événement présenté
comme un choc, un surgissement du mal, n’est souvent qu’un stratagème, un acte
monté, une opération de communication meurtrière. Le sang est versé pour
fabriquer l’adhésion. Le drapeau est souillé pour être brandi plus haut. On
sacrifie des vies, non pour les sauver, mais pour déclencher les guerres
décidées à huis clos, légitimer l’invasion, normaliser la barbarie.
C’est toujours le même script avec un choc initial, un récit officiel verrouillé, un ennemi désigné, puis une pluie de bombes, de lois d’exception et de contrats faramineux. Derrière chaque "attaque surprise", il y a une salle de réunion, des graphiques de rendement, des objectifs à atteindre. Les morts sont comptés, évalués, amortis. Le patriotisme est instrumentalisé, l’émotion collective transformée en capital politique. Ce ne sont pas des tragédies, ce sont des investissements. Et le retour sur investissement est toujours colossal pour ceux qui détiennent les armes, les médias, les dettes et les vérités officielles. Le reste de l’humanité, elle, paie en sang, en ruines et en silence.
Le Yémen paie aujourd’hui le prix de son
intégrité, non pas pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’il incarne : la
souveraineté, la loyauté envers Gaza, le refus de se coucher devant l’ordre
israélo-américain. En assassinant le Premier ministre et une grande partie du
gouvernement de Sanaa, Israël ne lance pas une frappe préventive, il signe une
exécution politique. Il ne vise pas une menace militaire, il cherche à éteindre
une idée qu’un peuple arabe puisse encore se tenir debout, qu’un État en ruines
ose encore dire non. Cette attaque n’est pas un acte de guerre au sens
conventionnel, c’est une opération de nettoyage stratégique, une tentative
d’annihilation du dissident, de l’insoumis, de l’imprévisible.
Il ne s’agit plus de sécurité nationale, mais de suprématie régionale. Israël ne se défend pas, il agresse perpétuellement et réécrit la carte du Moyen-Orient à coups de drones et de missiles, avec la complicité muette de l’Occident. Ce n’est plus une guerre, c’est une purge idéologique. Une entreprise de stérilisation politique où tout ce qui résiste doit disparaître. Gaza est le laboratoire, le Yémen le précédent, et demain, ce sera l'Iran ou un autre pays, un autre peuple, une autre voix brisée. Ce n’est pas seulement un génocide des Palestiniens, c’est une guerre contre l’idée même d’humanité. Une croisade froide, méthodique, où la folie des puissants est déguisée en "droit de se défendre", et où l’ignominie devient une politique d’État.
Ce théâtre sanglant n’est possible que parce que
l’industrie de la guerre est désormais la colonne vertébrale de l’économie
mondialisée. Les conflits ne sont plus des anomalies, mais des actifs
stratégiques. Ils s’anticipent, se planifient, se financent comme n’importe
quel produit dérivé. Chaque guerre est un marché. Chaque bombe, une
transaction. Le terrorisme, loin d’être combattu, est entretenu, recyclé, mis
en scène pour justifier le quadrillage numérique des sociétés, la surveillance
totale, l’état d’exception perpétuel, la militarisation du quotidien et la
transformation des citoyens en unités de données à contrôler, à déplacer, à
neutraliser (comme expliqué dans mon dernier livre que je vous recommande : Autopsie d'un mensonge occidental- le théâtre du terrorisme Iranien). Les peuples ne sont plus gouvernés, ils sont gérés. Et le chaos,
calibré, dosé, piloté, devient le langage naturel d’un ordre mondial qui n’a
plus rien d’humain.
Le droit international n’est qu’une vitrine vide, un folklore diplomatique pour dissimuler la loi brute du plus fort. Les grandes institutions, censées garantir la paix et l’équité, ne sont que les courroies de transmission de cette folie systémique : elles servent à bloquer les trêves, à criminaliser les résistances, à légitimer les pires horreurs sous couvert de procédures. Elles n’empêchent pas les génocides, elles les tamponnent. Elles n’arrêtent pas les guerres, elles les gèrent pour qu’elles durent. La Cour Pénale Internationale, les Nations Unies, les traités multilatéraux ne sont que les accessoires d’un théâtre morbide où la paix est une illusion, une anomalie que l’on étouffe avant qu’elle ne prenne forme. Ce monde est façonné par la seule logique qui reste debout : celle des profits et de la force brute. Plus rien ne repose sur la justice, la dignité ou le droit, seulement sur la capacité de tuer, de mentir, de raser, puis de reconstruire pour mieux recommencer. Voilà la vérité nue ! Nous vivons dans un monde gouverné par des pyromanes qui se font passer pour des pompiers.
À ceux qui croient encore que le Proche-Orient
est un champ de bataille lointain, détrompez-vous ! Ce qui se joue là-bas est
le prélude de ce qui nous attend ici. La guerre mondiale est déjà en marche.
Elle est asymétrique, informationnelle, économique, virologique, énergétique.
Israël n’est que le bras armé d’un ordre nouveau, un avant-poste de l’empire globaliste
qui rêve de remodeler le monde par la terreur, l’inversion morale et la
manipulation consentie des masses.
Ceux qui prétendent libérer les peuples sont ceux qui les massacrent. Ceux qui parlent de paix sont ceux qui bombardent. Ceux qui prétendent défendre la démocratie sont ceux qui la suspendent à chaque alerte terroriste, chaque virus, chaque crise monétaire. Il n’y a pas de hasard. Il n’y a que des agendas. Et pendant que Gaza est rasée, pendant que le Yémen saigne, pendant que les peuples arabes sont poussés au désespoir et à l’épuisement, les marchés grimpent, les contrats d’armement se signent, les pipelines se négocient, les monnaies numériques se déploient, et la machine infernale continue sa course nourrie par le sang, les mensonges et le consentement fabriqué. Le véritable terrorisme est en costard. Il parle toutes les langues, signe tous les traités, serre toutes les mains. Il s’appelle sécurité, il s’appelle croissance, il s’appelle Israël quand ça l’arrange, et démocratie quand ça tue mieux.
La guerre n’est plus seulement un outil de domination car elle est devenue le modèle économique de cet occident dégénéré. Chaque missile largué, chaque immeuble pulvérisé, chaque exode provoqué n’est qu’une étape dans une feuille de route cyniquement tracée. Les peuples sont broyés, non par erreur, mais par calcul. Le chaos, loin d’être une tragédie, est une opportunité planifiée, brevetée, monétisée. Et quand les bombes cessent de tomber, les investisseurs arrivent, les yeux rivés sur le foncier ensanglanté, les contrats en poche, les "projets de reconstruction" déjà ficelés. Ainsi s’enchaîne la logique morbide de l’empire : on détruit pour reconstruire, mais jamais pour les mêmes - toujours pour les vainqueurs, jamais pour les vivants.
Leur "Grand Israël" n’est plus seulement un projet immobilier, c’est un crime contre l’humanité converti en business plan. Derrière les ruines fumantes de Gaza, les investisseurs américano-israéliens se frottent déjà les mains : la terre volée aux Palestiniens est perçue comme un actif, les cadavres sont du capital amorti, la souffrance un levier d’investissement. Ils ont rasé des quartiers entiers, exterminé une population civile à coups de bombes au phosphore, puis brandissent des plans de "renaissance" en vantant des "villes intelligentes", des ports de luxe, des tramways, des hôtels cinq étoiles. Ils rêvent d’un Dubaï sur charnier, d’une "Trump Riviera" sur des terres vidées de leur peuple par la force, par la famine, par les déportations maquillées en "départs volontaires". Ce projet n’a rien d’une reconstruction : c’est une colonisation d’un genre nouveau, high-tech, managériale, pensée par les mêmes stratèges qui bloquent les aides humanitaires tout en dessinant des îles artificielles pour millionnaires sur les ruines d’écoles bombardées.
Ils appellent cela "transformation économique",
mais c’est un nettoyage ethnique financé par Wall Street, habillé d’un
storytelling de start-up. Ils offrent un jeton numérique en échange d’un
déracinement, 5 000 dollars pour renoncer à sa terre, sa dignité, son histoire.
Ils planifient des camps clôturés pour parquer les derniers survivants, pendant
qu’à Washington, Tel-Aviv et Riyad, les promoteurs, les consultants et les
généraux recyclés en chefs de projet se partagent les métadonnées, les
pipelines et les marchés futurs. Tout est déjà planifié : port, aéroport, zone
industrielle, routes sécurisées - mais pas pour les vivants d’aujourd’hui,
seulement pour les clients de demain. Gaza est désormais perçue comme une
"opportunité", une ligne sur un tableau Excel, une anomalie qu’on
efface au bulldozer pour y planter les drapeaux de l’argent-roi. L’intention
est claire : effacer un peuple, et construire par-dessus. Voilà l’avenir selon
ceux qui prétendent incarner la civilisation.
Ils vendent la fin du monde comme un projet de développement. Alors qu’on ne vienne plus parler de ligne rouge. Elle est derrière nous. Et devant, il n’y a plus que l’abîme...
Phil BROQ.
Selon les "canons" classiques de l'histoire occidentale moderne, il était admis que la guerre était "la continuation de la politique par d'autres moyens", ultima ratio au delà de la lisière de la diplomatie.
RépondreSupprimerAux termes de l'analyse/constat la plus circonstanciée, la plus tragiquement factuelle et la plus lucide que vous nous offrez, il ressort sans partage que, désormais, la guerre c'est l'annihilation constante et définitive de la politique par tous les moyens, transmutation permanente, nihiliste s'il en est, du charnier en produit spéculatif.
Définition même de l'Enfer, toujours pavé de nobles et universelles intentions.
Apocalypse Now, jusque là, c'était loin là-bas, psychédélique à l'aune de la névrotique catharsis d'un horizon d'attente.
Là c'est au coin de la rue, sans cinéma, au plus nu, au plus tu ...
Merci pour votre commentaire, auquel, je n'ai absolument rien à ajouter ! Bien à vous
SupprimerEncore un billet d'une qualité exceptionnelle mon Cher Phil.
RépondreSupprimerMerveilleux billet.bravo pour votre clarté et finesse.
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