07 décembre 2021

L' ESPOIR BIENTÔT RETROUVE...

  Définitivement mes contemporains ne deviendront jamais mes vrais copains. Plus je les regarde vivre et plus ils m’exaspèrent. Ils me font même honte pour certains, comme ils font honte à leurs espèces et autant qu'ils le font à tout le règne du vivant. Et, je ne parviens même plus à leur trouver des circonstances atténuantes aux malheurs qu'ils se créent au quotidien. Car cette meute d'animaux hébétés et mal apprivoisés, soumis et lâches, égoïstes incapables d'utiliser leurs cerveaux pour vivre en pleine conscience et développer un havre de paix à leur progéniture, ne mérite en rien un quelconque respect, ni apitoiement. Car en réalité, ils sont les premiers et véritables responsables de l'état catastrophique de notre société, comme ils le sont aussi de l'impossibilité que nous avons de ne pas finir écrasés contre le mur de notre destiné. Alors, pour essayer de comprendre un peu mieux ce qu'il se passe dans notre monde déstructuré, je me suis arrêté de marcher dans la nature et je me suis posé devant leur nouveau temple divin, en forme de supermarché, là où ils vont prier en masse et jusqu'à trois fois par jour pour les plus tarés d'entre-eux. 

    J’ai donc passé de longues heures à observer comment s'activait tout ce petit monde décadent et déficient qui m’entourait, et sur quelle folie il s’appuyait pour fonctionner si lamentablement. J'ai vraiment tenté de comprendre quel type de société carcérale s'était mise en place à mon insu, comment essayer de réveiller ses acteurs dépravés et surtout, quels seraient les moyens qu'il faudrait employer pour revenir à un monde civilisé. J'ai donc longuement observé la ronde des "cons-sommateurs", car ils sont cons et c'est une évidence à présent, et ils nous somment sans cesse d'accomplir tout un tas d'actions absurdes et pleins d'autres choses stupides, défiant toute forme d'intelligence, à nous les êtres humains encore libres et souverains. Car ces nouveaux moutons dociles et dorénavant génétiquement modifiés, que certains prennent et à raison aussi pour des veaux ou des pigeons, sont tondus tous jours par leurs nouveaux dieux à la tête des multinationales. Pivots dématérialisés et à présent non-humains, sur lequel repose tout cet abrutissement massif.

  Masques plaqués sur le museau, mains aseptisées, smartphones et QR codes bien en évidence, tous en file indienne et sagement alignés devant un vigile qui parle à peine Français, pour pouvoir entrer dans leur temple adoré aux multiples divinités à acheter. Soumis, humiliés et contrôlés en permanence, contents d'être regroupés entre abrutis et d'être identifiés comme tels. Ils en sont d'ailleurs certifiés par leur pa$$ nazitaire et conditionnés à présent par une DLC (date limite de consommation) comme n'importe quel produit d’étalage. Ils jouissent pleinement de ce nouveau privilège, étrange à mes yeux, d'être devenus eux-mêmes des produits bientôt périmés tous les six mois. Et cela, pour seulement pouvoir enfin aller de nouveau dépenser frénétiquement les fruits de leurs labeurs, en restos, en ciné, en vacances contrôlées ou en gadgets et autres produits inutiles et manufacturés essentiellement en Asie du Sud-Est par des populations d'esclaves. 

    De prime abord, je voulais juste regarder comment ils encaissent leur désespoir, les voir s'agiter dans tout ce qu'ils appellent mensongèrement "la vie en société" et percevoir (percer pour voir) l’autre côté de leur miroir, l’envers de leur décor fallacieux, qu'ils se fabriquent à grand renfort de technologie, pour ne pas sombrer dans le vertigineux abîme de leur inconsistance. Je souhaitais surtout regarder l’arrière façade de leur vie insipide et morne, rythmée par les journaux télé, la mode de l'année et la bagarre physique pour le pot de Nutella à 1€ le kilo, un jour de Black-friday ! Masses frénétiques, la tête baissée, ils se dépêchaient tous pour gagner cette course à la stupidité dont ils ont le secret. Ils n'achetaient pas des denrées vitales, ils courraient quasiment dans les allées vers je ne sais quel but, ou produits synthétiques et plastifiés, soldés et présentés en tête de gondoles, dont aucun n'a réellement besoin. Pas un seul d'entre-eux n'était normal, le regard hautain mais l'allure physique du bonhomme Bibendum, tous étaient pressés, stressés et l'air agacé. Non pas stressés en fait, mais carrément électrisés. Comme s'ils avaient une peur viscérale de ne pas pouvoir consommer et acheter à leur satiété, de devoir rentrer frustrés chez eux, avant de pouvoir s'abrutir encore plus, assis sur leurs canapés bon marché, devant leurs chaines de télé hypnotiques et aussi insipides que leur intelligence.

    J’ai malheureusement commencé par vouloir m’assoir à la terrasse d’un bar bien français, situé à coté de l'entrée, avec l'envie d'un café chaud et croissants frais. Moment de détente agréable entre tous, lorsque l'on n'est pas obligé d'aller travailler comme un forcené. Bien entendu, sans avoir donné la preuve de mon allégeance au système satanique en place, c'est-à-dire que l'on a bien reçu deux injections mortelles dans le bras, je n'en ai pas eu le droit. Et il ne reste dorénavant, pour les gens non "cons-formés" comme moi, que l'offre d'un café américain "Starbuck",  pris au drive en extérieur, uniquement disponible à emporter et dans des gobelets carton, pour pouvoir espérer se sustenter d'une boisson chaude par -2° sous un crachin gelé. Servi derrière une fenêtre  de 30 cm de large, par un personnel masqué de la tête aux pieds, au regard perdu dans le vide sidéral de leur esprit et ne réagissant plus que par réflexes conditionnés, dont un distributeur/machine à pièce en ferait tout autant. Alors je n'ai rien pris... Ne restant alors pour moi que la possibilité d'une bouteille d'eau minérale fluorisée à 2€ les 25cl, sortie d'un véritable distributeur cette fois et placé à l'extérieur de l'entrée principale.

    C'est donc, assis sur un banc inconfortable et empêchant surtout les SDF de s'allonger, que j’ai observé mes congénères ou plutôt les cons dégénérés, ainsi électrisés par les incessants rappels à l'ordre Nazitaire nouveau et établi par leurs nouveaux maîtres auto-proclamés, de la muselière et du pa$$ en toutes circonstances. Ils avançaient dans la rue, emmitouflés dans leurs blousons en plastique, remplis de plumes pour les plus riches et synthétiques pour tous les autres, la tête baissée sur leur Smartphone pour la grande majorité, arpentant les rues sans jamais se voir, ni se regarder les uns les autres. Et d'ailleurs comment le pourraient-ils ? 

    Les yeux baissés sur leur prison virtuelle, la bouche muselée, les oreilles verrouillées de casques ou oreillettes sonores, les pieds posés sur coussins d’air des dernières baskets à la mode. Vivant dans leur propre monde et éloignés au possible de toute forme d'unité. Ils sont totalement déconnectés et complètement hermétiques à leur environnement proche. Ils n'ont désormais plus qu'une pseudo vie virtuelle, mais devenue plus importante et intéressante à leurs yeux, que celle, bien réelle, qui se déroule tout autour et surtout sans eux... Volontairement soustraits au rythme commun de la société, ils circulent et marchent de plus en plus rapidement, sans ce soucier des désagréments qu'ils occasionnent aux autres, comme si l'activité de chacun d'eux était tellement plus importante que celle de leurs voisins. Chacun évoluant dans son propre tempo, et tant pis pour l’harmonie de la vie. 

  En vérité la ville et sa foule, de moins en moins bigarrée et de moins en moins attirante, mondialisée et uniformisée par les spots télé des multinationales, n’offre plus de vrais espaces de liberté, mais plutôt des moments vides d'un total anonymat pressé, voire pressurisée et  hautement surveillé par caméras HD à chaque coin de rue. La pseudo-réussite sociale ou professionnelle de chacun se lit d'ailleurs sur sa façon de se déplacer, plus ou moins rapidement dans l'espace public, et à sa façon de communiquer sur son Smartphone avec ses contacts invisibles, mais dont les conversations à sens unique sont offertes à tous dans un brouhaha général incroyable. Les "actifs" sont littéralement pendus à leur téléphone (pourtant sans fils), les touristes font des photos de tout et de rien avec, et les jeunes font des "selfiiiiies"  (avec le sourire svp) à n'en plus finir. Leur semblant de vie, dans cette société devenue carcérale, ne se résume plus qu'à cette intéraction technologique, à cette interface robotique qui leur ouvre les portes de leur auto-satisfaction pathétique, égotique et crasse. Il n’y a désormais plus aucun respect de l’espace public et de son harmonie. Plus de respect pour autrui. Chacun jugeant que SA conversation est plus importante que le bien-être et le respect de tout ce monde qui l'entoure. Nous vivons donc désormais entourés d'ondes électromagnétiques, provenant des sommes de conversations privées plus ou moins bruyantes et toujours sans intérêts pour ceux qui sont à coté et se partageant, en plus, l'espace sonore avec la musique toujours plus forte dans le cas des supermarchés. 

    Et moi dans tout cela, j’avais l’impression d’être le seul, ou un des derniers, à vouloir regarder encore le ciel, lorsqu'il n'est pas voilé par des dizaines de "Chemtrails". Car même si j’ai, de tout temps, fait selon mes propres envies, selon mon inspiration du moment, je l'ai toujours fait en faisant attention de ne pas déranger ou choquer qui que ce soit autour de moi, ni même me faire remarquer. De sorte à être en osmose, en harmonie avec mon environnement proche. Même si tout petit déjà, je n’ai pas écouté les paroles et railleries des médisants, plus jaloux que méchants, plus cons que bons. Pas plus que je n'ai écouté les conseils aimants que me prodiguaient mes parents d'ailleurs, ni aucun de ceux donnés par les autres adultes, ou tout au moins savants/sachants, qui étaient là autour de moi à encadrer et diriger toute ma jeunesse scolarisée sous la Raie-publique. Non pas que j'étais réfractaire à leurs dires, mais simplement parce qu'ils ne m'ont jamais donné l'envie de suivre leurs pas ! 

    Dans la société qui m'a vue naître et me developper, j'ai eu la chance de croiser beaucoup de personnes bien intentionnées, mais ça, c'était seulement au siècle dernier. Car à l'époque, les bonnes paroles échangées valaient souvent beaucoup plus que les fortunes amassées. Et ce n'est que dans la galère, que l'on finit par voir les gens vrais. J’ai croisé des valeureux et des malins, des humbles et des roitelets, des gens qui ont tout et qui n’en font rien, et ceux qui de rien en font tout. Des bonnes âmes comme les esprits noircis. Les humains qui pensent à demain et les sapiens qui pensent qu’à leurs biens. Mais finalement depuis Platon, rien n’a changé, depuis l’invention des règles et de la hiérarchie héritée par consanguinité afin de préserver l'autorité d'un petit groupe sur la masse de l'humanité. Et oui, depuis toujours l’Homme aime être dirigé car il a réellement peur de la liberté.

    Et finalement, je constate à présent combien au milieu de mes questions d’enfants de l'époque, puis ensuite d’adolescent, je n’ai jamais mieux appris qu'en grandissant de mes erreurs et en pratiquant par moi-même. J’ai d'ailleurs toujours voulu comprendre par moi-même sans filets, sans le filtre des autres, sans l'appui des gens dits "expérimentés". Et comme je me suis assez souvent ramassé les dents par terre, à ne rien écouter et toujours vouloir tout faire selon ma propre volonté, j'ai développé un sens de l'observation qui m'a souvent permis, depuis lors, de me préserver. C'est usant et je reconnais aussi que j'aurais dû plus souvent écouter ceux qui ont fait face à l'adversité et se sont relevés devant les moments durs de la vie, bien avant moi. J’ai regardé mes tords sincèrement, j’ai compris de mes erreurs souvent, j’ai suivi la route du concret régulièrement, je me suis appuyé de l’exemple par les faits pour me construire au mieux dans cette société en trompe-l'oeil. C'est par le cheminement de la connaissance par la pratique que je me suis fait. Suivre son idée malgré les colibets et toujours croire en son étoile comme en sa propre destinée. Et franchement je ne regrette rien de mes errements du passé, car il n’y a plus que ça de vrai dans tout ce merdier qui se croit civilisé. Bref, j’ai osé, j’ai raté, j’ai appris, j’ai recommencé et j'y suis arrivé. Je suis passé au-delà, et même si cela a pris surement plus de temps, c’est ancré en moi à présent .

    J’aime tracer ma propre route, marquer mon chemin et tant mieux si cela guide certains. Si mes erreurs ainsi racontées, permettent aux autres de ne pas les faire à leur tour. Je ne prétend pas ne plus avoir de doutes, mais je pars dorénavant plus serein, confiant dans ce que sera demain, même aujourd'hui dans cet ère  malsaine. J’ai voulu défier mon époque et pour avoir dévié les codes et leurs habitudes, j’ai dû traverser mes propres déserts, mais sans jamais trop en souffrir, finalement. Je suis allé à la rencontre de mon prochain, j'ai écouté d’où il vient, appris de son chemin et parcouru le mien au rythme de mes pensées. A présent qu'a sonné l’âge de la moitié de ma vie, je sais au moins que jamais je ne ferais d’autres détours malsains proposés par ceux qui les connaissent trop bien, par peur d’y perdre ma route, mon destin et tous mes plus beaux desseins. Je ne m’encombre plus de doutes, mais plutôt d’états d'esprits sereins offerts par l’expérience et les livres des anciens. Apprendre par n’importe quel moyen et confronter l’expérience sur le chemin. Voilà ce que j'aime. Et puisque je n’en attends plus rien, demain sera forcement bien !

    Certes demain, est une notion que beaucoup de mes contemporains n’ont plus… Vivre jusqu’à ce soir, jusqu’au prochain sms, au prochain selfiiie, est déjà une gageure pour eux, les tarés vaccinés, bâillonnés, QRcodisés, contrôlés et dirigés par leur techno-structure aliénante, car leur vie est devenue instantanée, suspendue à un réseau de câbles que l’on nomme social et incapables de se projeter dans un avenir naturel. Désormais leur seule inquiétude est de paraître et non plus d'être. Et pour être, ils doivent Avoir, ils doivent posséder et surtout le montrer à tous. Le seul soucis du pratiquant de cette folie est de présenter sa non-vie au mieux. Quitte à user de tous les artifices illusoires proposés par leur machine dont ils sont devenus les prisonniers. Nous vivons dans l’ère de la culture de l’instant, du paravent, du faux-semblant, du tout est faux mais "pourvu que je sois bien affiché". Le confort qu'ils en retirent, si on peut dire, est d’être "connectés" tout au long de la journée, et offre en définitive bien moins d’avantages physiques et psychologiques que celui d’une brise légère sous le soleil du matin d'été. 

    J'aimais observer et prendre des notes sur le monde et ceux qui le peuplaient. J'aimais ressentir les ambiances, voir les farandoles de couleur qui s'agitaient devant moi, écouter vibrer le son des gens comme des lieux où je me promenais et sentir toutes ces odeurs qui donnaient aux lieux fréquentés leur unicité. J'aimais user mon temps à regarder passer les gens, les instants, les âmes qui font la ville et la vie, imaginer les désirs et les soucis de chacun, les espoirs et les frustrations de ceux qui s'agitaient sous mon regard… L’esprit toujours aux aguets, ouvert aux sons, aux odeurs, aux bruits de la ville et des passants, alors je me sentais vivre. Je ne me sentais rien de moins que libre, ouvert et connecté sur l’univers. Mais tout cela est révolu. Tout cela est à présent terminé dans ce monde ultra-connecté à un réseau fait d'électricité et de technologie carcérale pour décérébrés. Dans cet univers devenu illusoire, dématérialisé, mensongé et inhumain. Je ne me sent finalement bien qu'en forêt et au milieu des prés, des montagnes à me promener, loin de mes contemporains que je ne vois plus que comme des animaux bien dressés à la servilité. Et je ne me sens bien désormais que surtout très loin de ce rectangle illuminé offert par Satan, où finalement ne rentrent que les esprits carrés comme les écrans de télé...

    Contemporains abrutis et conditionnés à ne plus être des humains, happés que vous êtes par votre technologie castratrice, je vous hais affectueusement, jusqu'à ce que soudain,  je me rassure sincèrement sur l'avenir de votre destiné et du monde futur ainsi programmé, lorsque je me souviens, inopinément, de vous savoir finalement tous vaccinés !

    Phil BROQ.



1 commentaire:

  1. C vrai, parfois l'on se console, de savoir qu'ils vont tous disparaître bientôt...Tout en essayant d'oublier ces millions d'enfants condamnés par leurs propres "parents".
    Après tout, c'était dans les textes anciens..." Séparer le bon grain de l'ivraie".
    Mais in n'en est pas moins que leur soumission nous condamne aussi, car après eux, le déluge.
    Les illuminatis n'ont certes pas prévu de nous léguer à nous, non piqués, ce qui reste de la planète pour y vivre en paix...
    Alors il nous faut survivre...Loin.
    Car comme le dit la chanson du partisan: " Il y a des pays ou les gens au creux des lits, font des rêves"...
    "Ils" n'ont pas encore vaincu certaines contrées et en sont loin encore même.
    Je ne les vois pas réussir là ou ils ont échoué de tout temps: en Russie particulièrement.
    Sinon, c'est la Vie sur Terre qui suivra.
    Cette vie qu'ils exècrent, la Création.
    Et çà, il n'en est pas question.
    Alors nous devons vivre encore...
    Quitte à lutter, de loin.
    Ici, en France, comme quasi partout en Europe de l'ouest, tout est perdu.

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