FUIR OU COMBATTRE ?

Dans ce monde où la toile du contrôle technologique s'étend partout, chaque coin de la planète semble désormais sous surveillance, chaque individu scruté, chaque transaction observée. Les États, devenus des acteurs de la tyrannie mondialisés, semblent fusionner dans une bureaucratie impitoyable, dirigeant un marché sans fin vers l'esclavage. L'Union Européenne, présentée comme un bastion démocratique, n’est qu’un miroir déformé de cette réalité omniprésente basée sur une technocratie invisible, mais bien réelle. La monnaie numérique, loin d’être un simple moyen d’échange, devient le fer de lance de cette domination insidieuse. Le passeport, outil de liberté autrefois, se transforme en prison numérique, une barrière invisible qui se dresse entre nous et le monde extérieur. Dès lors, où chercher refuge ? Fuir ailleurs n’est plus une solution. Le piège global est désormais tendu, chaque territoire étant relié par cette toile de données et d'algorithmes, transformant le monde en un espace sans échappatoire. La véritable question est-elle donc de fuir ou de résister à l’origine même de cette domination ?

Voilà une question qui s’impose de plus en plus à l’âme désillusionnée d’un peuple pris en étau entre la corruption tyrannique de ses dirigeants et le lâche aveuglement, sinon le déni total de la majorité de son propre peuple de voir la dictature technocratique se mettre en place. Face à ce pays devenu une prison à ciel ouvert, un hôpital psychiatrique où ce sont les fous et les psychopathes qui règnent, où les véritables chaînes ne sont plus visibles mais plus que jamais présentes, se pose la douloureuse interrogation de savoir s’il faut quitter ce terreau de dégradation morale et bientôt physique (avec la paupérisation et une médecine tueuse), ou, s’il faut au contraire, s’acharner à réveiller ce monstre sans âme qu'est devenu un peuple trop longtemps anesthésié par le confort matériel, l’égoïsme et l’égocentrisme ?

Fuir, certes, semble la solution la plus évidente, la plus prudente, mais aussi la plus lâche. Le peuple, assis sur un trône de cendres, tétanisé par des années de soumission et d’inertie, s’est habitué à la honte. Ses dirigeants, parasites se vautrant dans le luxe et l’impunité, nourrissent une corruption tellement profonde qu’elle se révèle désormais systémique. Ces bourreaux de la démocratie, protégés par une armée de gendarmes transformés en mercenaires à leur service, ne connaissent plus de frein, ni de conscience. Alors, dans ce contexte, il est légitime, pour tout esprit sain, de se demander pourquoi rester dans ce marécage nauséabond qui va nous engloutir ? Pourquoi ne pas fuir vers un ailleurs plus sain, plus pur, plus digne et laisser les abrutis inaptes, que plus rien n’émeut, se suicider en regardant leurs séries télé, avachis sur leurs canapés ?

Alors, Fuir, oui, mais vers où ? Dans un monde où la toile du contrôle technologique se tisse un peu plus chaque jour dans chaque recoin de la planète, où chaque mouvement, chaque transaction, chaque pensée ou "post" sur les réseaux sociaux délateurs est scruté, où les États, devenus des entités globalisées, fusionnent sous l’égide d’une bureaucratie impitoyable et d’un marché mondial en constante expansion, où aller ? 

L’Union Européenne, avec son système prétendument démocratique, n’est qu’un des multiples visages de cette technocratie omniprésente et tyrannique. Un monstre aux mille têtes, qui, sous les prétextes fallacieux de prospérité et de liberté qu’il n’a jamais apportés, impose une soumission d’autant plus efficace qu’elle est invisible, immatérielle et douce. Elle est arrivée en proposant la paix mais n’a de cesse de faire la guerre aux peuples, elle a proposé la prospérité et chacun des résidents est ruiné, elle a déclaré la libre circulation, mais a imposé plus de contrôles et de surveillance qu’aucun autre régime autoritaire auparavant. De plus, aucun agent de ce système carcéral, aucune petite main, aucun acteur de cette pièce macabre n’est à portée de main, aucun technocrate n’est punissable ou arrêtable, puisqu’ils sont tous partie d’une chaine de fonctionnaires anonymes et pourtant tous tueurs. Comme le conducteur du train pour Auschwitz ou le garde sur les miradors, ils ne font que suivre les ordres… Et aucun ne se sent responsable de ce "tout", qui ne finit que par la mort !

La monnaie numérique, qui aurait pu être un simple outil de commodité, se transforme dans leurs mains en un piège parfait. Un outil de l’esclavage moderne au même titre que le smartphone qui permet à ce système d’exister. Ce n’est plus l’homme qui contrôle sa vie, mais des algorithmes assujettis aux puissances financières. Le passeport, ce sésame qui permettait jadis de voyager à travers la planète entière, devient une prison numérique, un fardeau invisible qui nous enferme dans un monde sans frontières réelles, mais où chaque mouvement est tracé par des lignes invisibles de contrôle. Où Chaque évadé du système n’a plus le loisir de disparaitre, de se cacher de cette gangrène, d’échapper au joug de leur dictat où qu’il soit.

Et puis fuir, oui, mais vers quoi ? Vers quel Eldorado ? Fuir dans un autre pays, un autre continent ? Chaque territoire, chaque recoin de la planète est désormais relié par cette toile technologique qui lie les États et les multinationales dans une danse macabre, dans un suicide imposé aussi moral que physique. Partir à la recherche d’une liberté illusoire ne ferait que reporter le problème à une autre latitude, et dans une poignée d’années, les mêmes chaînes invisibles seraient tissées autour de nous, encore plus solides et indestructibles, forgées par les erreurs passées. Ces erreurs que les peuples refusent d’étudier et se complaisent à réitérer à chaque siècle qui avance. Les tyrans eux, n’oublient pas et se préparent, ils se souviennent et nous enferment dans leurs délires, encore et encore.

Les pays dits "souverains" ne le sont pas véritablement, pris dans cette toile interconnectée et mondialisée de chantage et de corruption. Les souverainetés nationales ne sont plus qu’une façade décrépie, un écran de fumée politique, derrière lequel se cache une gouvernance supranationale de plus en plus unifiée et centralisée. Gouvernance qui n’existe que par la faute des peuples à ne pas avoir su se réinventer, se prendre en main, être souverains jusque dans leur intimité première et proposer une gestion du pays logique où ce serait les individus qui sont les maîtres et les politiques les serviteurs. 

Fuir, mais jusqu’à quand ? Puisque dans ce monde globalisé, techno surveillé, numérisé, algorithmisé, la véritable fuite n’existe plus. Mais à l'heure actuelle, il est peut-être déjà trop tard pour une véritable échappée. Le système est déjà partout, et dans chaque décision quotidienne, chaque échange, chaque mouvement, il nous contrôle, nous façonne, nous réduit à des marionnettes. Et puis, fuir à quel prix ? Renier ses racines, ses ancêtres, son humanité, sa propre volonté de survie ? 

De plus, où pourrait-on aller ? Aux confins de la Terre, dans un désert reculé ou une montagne perdue ? Cela semble n’être qu’une solution d’évasion, un ermitage aussi sclérosant que la vie d’avant, un exil provisoire. Mais l’exil n’est-il pas aussi une forme de défaite, une fuite devant la réalité, une lâcheté de plus qui ne fait que retarder momentanément l’inéluctable ? Et si, après réflexion, la question n’était pas de fuir le système pour vivre sereinement et sainement, mais plutôt de vivre sans accepter ce système ? Oser se regarder, oser se dresser à chaque instant contre cette infamie, lutter et ne jamais rien lâcher à ces chiens enragés ? Car finalement fuir, dans ce monde interconnecté, revient à fuir en cercle, enfermé dans un labyrinthe où les murs sont faits de données et d’algorithmes. Et oui, Fuir, n’est plus possible, tant leurs pions sont avancés et ce monde verrouillé.

Ainsi, le salut de l’humanité, comme de chacun d’entre nous, se trouve-t-il dans l’évasion physique ou plutôt dans la résistance à la source, là où la domination se tisse et se déploie ? Le véritable combat, de la vie ici-bas, n'est-il pas de vraiment reprendre le contrôle de nos propres existences face à ce système omniprésent, oppressant et invisible ? Pourtant, comment réagir face à une société qui est devenue elle-même complice de ce système dont on connait déjà l’issue suicidaire ? En réalité, la seule véritable fuite possible serait celle d’un éveil collectif et radical, une rébellion de l’esprit, une résistance consciente face à l’implacable. Le monde, désormais, n’est plus qu’un grand jeu de miroirs, une illusion où chaque tentative de s’échapper semble aussi illusoire que la liberté promise par le système lui-même.

Mais, au fond, est-ce vraiment un acte de salut que de fuir, ou une simple abdication ? Fuir, ce n’est pas seulement s’échapper de l’horreur d’un pays, c’est aussi, et surtout, se dérober à sa propre responsabilité. Que dire de ce peuple qui abandonne son sol, qui se laisse écraser par la terreur et l’avidité de ceux qui le dominent ? Ce n’est pas un acte de courage, mais un renoncement à l’honneur, un ravalement de l’âme. Fuir, c’est consentir à la défaite, à l’humiliation d’un peuple qui préfère se soumettre à la barbarie plutôt que de se dresser contre elle. 

Certes, le peuple, en grande partie, n’a ni les outils, ni la volonté, ni la conscience pour se soulever contre un ennemi qu’il ne comprend même pas pleinement. Il est devenu une masse anesthésiée, dépendante, aveugle à sa propre aliénation. La révolte ne pourra naître que dans une prise de conscience collective radicale, mais comment éveiller des consciences quand la plupart des Hommes sont déjà plongés dans la torpeur de la passivité, confortés dans leur ignorance, ou, pire, dans leur acceptation de ce système comme étant inéluctable ? Peut-être la solution réside-t-elle dans la création d’espaces de résistance, non dans des terres sauvages mais dans des niches encore préservées de l’influence totale du système, des communautés résilientes qui refusent d’accepter ce contrôle technologique comme une fatalité. Ces niches sont partout, exactement là où vous êtes en ce moment ! 

Alors si la fuite est exclue, il nous faut combattre… Est-ce une alternative raisonnable, ou simplement un suicide idéologique dans un monde où la lutte semble aussi inégale que vaine ? Car, oui, combattre serait noble si la volonté de révolte était partagée par tous. Mais l’Histoire nous montre que dans ces moments de ténèbres, les masses restent sclérosées, figées dans leur résignation, pleines de peur, de confort et de conformisme. Les résistants n'ont jamais été qu’une poignée. L’individu seul, fût-il aussi audacieux et déterminé qu’un lion, n’aura jamais la force de renverser la bête sans la participation du peuple tout entier. Et ce peuple, trop occupé à se nourrir de ses illusions et de ses privilèges minuscules, mérite-t-il d’être sauvé ? Lui dont on sait qu’il n’aura jamais le courage de se soulever, jamais l’audace de se révolter, jamais l’idée même de dire "assez !" . Endoctriné par l’idée que la milice, aussi décérébrée que surarmée, aux ordres des tyrans comme toujours, saurait écraser les petites révoltes comme des moustiques. 

Quand le peuple est pourri jusqu’à la moelle, résigné et soumis au-delà de l’acceptable, la rébellion ne reste qu’un cri étouffé, une lueur dans un abîme sans fin. Alors, peut-être faut-il fuir, non pas par lâcheté, mais par un sens du devoir de préserver son humanité, loin de la souillure d’un pays devenu trop malade pour être sauvé. Mais quelle que soit le moment, le lieu ou la raison de la fuite, ce système, s’il n’est pas contré, finira tôt ou tard par vous rattraper et vous écraser !

Mais que ferait-il, ce système, si c’était le peuple qui attaquait en premier ? Si les casernes des gendarmeries brulaient de nuit, comme les voitures des élus ? Si les commissariats ou cantonnements s’effondraient sous les tracteurs et les tas de fumiers, si les préfectures étaient assaillies par une masse unifiée et déterminée ? Et si cela se produisait de concert, de façon simultanée et sur tout le territoire ? Si les tours 5G, permettant la surveillance et l’envoi de données étaient cramées en même temps que les caméras de surveillance…comme en Angleterre ?

Face à un tel tableau, la question du combat devient alors plus complexe et aussi plus pertinente. Certes, une confrontation violente et frontale semble clairement vouée à l’échec, une rébellion dans la rue, le peuple regroupé et nassé, serait écrasée avant même d’avoir eu la chance d’éclore. Des gilets jaunes aux paysans, tout le monde en a déjà fait les frais. Mais un peuple qui, aux quatre coins du pays s’attaquerait aux symboles et structures qui font la puissance illusoire des tyrans, c’est-à-dire leur milice, n’y aurait-il pas là la possibilité de renverser cette dictature ? Les formes traditionnelles de lutte, qu’elles soient armées ou organisées dans des manifestations de masse, sont pratiquement inapplicables dans un monde où l’arsenal de répression est aussi vaste que l’est le pouvoir du contrôle numérique. Il ne suffit pas de se révolter, de crier dans la rue, d’appeler à l’insurrection. 

De nos jours, la lutte contre les tyrans ne se mène plus avec des fusils ou des barricades, mais avec l’intelligence, la ruse, et la capacité à désorienter ce système qui nous surveille et nous manipule. Avec l’envie de le saturer par le nombre et la rapidité des actions, par le mouvement soudain et la décentralisation orchestrée. Allumer un feu par-ci, verrouiller une préfecture par-là, bloquer les entrées d’un commissariat avec des tonnes de fumier, attendre que les CRS soient en manœuvres pour piller les casernes, encercler les gendarmeries… partout, tout le temps ! Agir et disparaître. Face à la guerre des tyrans, il n’y a que la guérilla des peuples qui pourrait fonctionner…

Car combattre dans un tel contexte, où la surveillance est omniprésente, où les instruments de contrôle sont aussi sophistiqués que les technologies qui les sous-tendent, peut sembler une tâche insurmontable pour une masse, mais si facile pour des groupes épars et mobiles. Les caméras, les drones, les smartphones, tous ces instruments d’éradication de la vie privée, semblent réduire toute forme de résistance à une illusion. Mais tout cela n’a besoin que d’une coupure électrique pour être obsolète. Là où le citoyen devient une donnée dans un réseau global, traqué, enregistré, catégorisé, sans électricité, il disparait !

Les armes, symboles de l’autodéfense et de la résistance, ont été préalablement retirées du peuple, confisquées sous prétexte de sécurité, (sécurité des tyrans, mais pas celle du peuple) tandis que les délinquants, en toute impunité, continuent de vivre dans un univers parallèle, où la loi n’est qu’une farce. La police, c’est un fait avéré, est désormais non pas protectrice, mais milicienne, et les magistrats, corrompus jusqu’à la moelle, n’ont plus aucune vocation à défendre la justice, l’état de droit n’existant pas dans une tyrannie, mais à maintenir un semblant d’ordre par une coercition abjecte au service des puissants.

Seule une forme de résistance, mais aussi de claire subversion, pourrait résider dans l'art de l'invisibilité, de la mobilité et du camouflage. Dans un monde hyper-surveillé, les actions les plus visibles sont les premières à être écrasées, c’est donc dans l’ombre que le véritable combat se joue. Le "hacktivisme", par exemple, offre une réponse puissante contre ces technologies finalement fragiles. Les technologies qui assurent la surveillance peuvent aussi être retournées contre ceux qui les utilisent pour nous asservir. Imaginez si l’on se servait du contrôle pour surveiller les comptes en banque des élus, pour capter les images de surveillance qui démontrent leurs méfaits et les afficher sur les plateformes. Déranger, perturber, pirater les systèmes de surveillance, manipuler les données et utiliser les armes numériques pour renverser les rapports de force pourrait bien être une des formes de lutte efficaces.

Là où le système nous oblige à être visibles, il faut savoir devenir invisibles. Ils nous ont obligés à porter des masques pour nous museler. Alors portons les pour nous camoufler, nous déguiser, disparaître de leurs écrans. Le véritable combat ne réside pas seulement dans l’affrontement physique, mais surtout dans la désorientation du pouvoir. Perturber les communications, semer la confusion parmi les forces de l’ordre, intercepter leurs messages, protéger les identités de ceux qui résistent, utiliser la technologie contre elle-même, agir partout à la fois et en même temps. Le cyberespace devient un champ de bataille privilégié, un terrain où les tyrans, malgré toute leur surveillance et toute leur domination, sont finalement vulnérables. Faire sauter un "nœud numérique" et c’est toute une région qui se libère. Empêcher la réparation en s’occupant de saboter les entreprises qui installent ces systèmes aussi !

En sabotant l'électricité des data centers, nous nous attaquons directement à l'âme du système de surveillance moderne. Ces centres, véritables cerveaux de la surveillance globale, hébergent les données qui permettent de tracer chaque individu, de surveiller chaque geste, chaque parole, chaque mouvement. Sans électricité, ces machines s’éteignent, et avec elles, toute capacité de stockage et de traitement des informations. Les caméras de surveillance, les serveurs qui alimentent l'armement numérique de l'État, deviennent inutiles, privés de leur carburant essentiel. De même, en coupant les antennes 5G, cette toile invisible qui relie nos téléphones, nos objets connectés, nous rendons aveugles ces yeux numériques qui scrutent en permanence nos moindres actions. Les flux de données qui circulent sur ces réseaux sont alors interrompus, empêchant toute surveillance en temps réel. Enfin, sans smartphones, cet outil de traçage portable, chaque individu redevient intraçable. Ce simple objet, devenu le prolongement de notre propre corps, est la clé de notre soumission. En nous en libérant, nous reprenons le contrôle sur notre anonymat, retrouvons notre liberté de mouvement et d’action, redevenons invisibles aux yeux du système. Par ces actes ciblés et déterminés, nous parvenons à rendre le contrôle technologique aussi fragile qu’une maison de cartes.

De plus, si les corps sont surveillés, les esprits, eux, ne le sont pas encore entièrement. Le pouvoir des idées est plus puissant qu’on ne le pense. Les tyrans savent bien que lorsqu’ils contrôlent la pensée, ils contrôlent tout. C’est pourquoi la lutte pour libérer la pensée doit être au cœur de la résistance. Tel est le but des alerteurs, des chaines alternatives, des écrivains dissidents. Il ne s’agit pas seulement de critiquer le système, mais aussi de proposer une alternative, de réveiller les consciences là où elles sont anesthésiées par des décennies de confort, de propagande et de soumission. 

L’éducation, la culture, la diffusion de la vérité, sont autant de champs où les tyrans sont à leur plus grande vulnérabilité. Tout comme un virus fait son chemin dans un système informatique, les idées subversives, diffusées discrètement, prennent racine dans l’esprit des citoyens. Les résistants doivent incarner ce renversement, non par l’action violente, mais par la pensée, par l’élargissement du champ des possibles, par la remise en question de tout ce qui paraît immuable, par la motivation de ceux qui hésitent, mais aussi l’abandon de ceux qui nient toujours !

La meilleure forme de lutte essentielle aujourd’hui est la désobéissance civile, qui s’épanouit dans des actions subversives, dans le refus à la soumission, dans le courage de dire non mais de façon non violente. Des grèves, des boycotts, des actes symboliques, des destructions ciblées rapides et sans victimes et surtout de désobéissance généralisée, qui désorganisent le système sans lui offrir un prétexte pour justifier sa violence. Dans un monde où les armes sont rares et où la répression est violente, chaque acte de résistance, aussi pacifique soit-il, perturbe l’équilibre fragile du pouvoir. Chaque sabotage de l’infrastructure peut avoir une répercussion incroyable. En refusant de se conformer aux lois injustes, en refusant d’accepter les diktats imposés par la technocratie, en coupant l’électricité aux caméras et en détruisant les câbles des data centers, les résistants gagnent obligatoirement du terrain. De plus, ils mettent en lumière la supercherie du régime, son mirage basé sur l’électricité et offrent à ceux qui se résignent une nouvelle vision du monde, sans leur confort de la Tv, du smartphone ou d’internet.

Finalement, même si la majorité semble apathique, divisée et sans volonté de lutter, l’un des leviers essentiels du combat réside dans l’unité et la solidarité des dissidents. Dans le mouvement et la multiplication des petites actions. Il ne s’agit pas de faire tomber tout le système d’un coup, mais d’encourager l’émergence de petites cellules de résistance, de petites communautés qui refusent ce contrôle, qui se soutiennent et qui œuvrent de concert mais chacun dans son coin. Le peuple, malgré ses faiblesses, n’est pas une masse homogène. Il y a des individus, des collectifs, des voix qui, dans le silence, préparent la révolution qui viendra peut-être et agiront aussi quand le moment sera le plus propice.

Ainsi, l’idéalisme de la rébellion s'effondre sous la brutalité du réel. Le combat pour la liberté et la justice devient une cause perdue d’avance, une lutte désespérée contre des moulins à vent soutenus par une machine bien huilée et sans cœur. Chaque geste de résistance est écrasé sous le poids de la compromission collective, et chaque tentative d’insurrection se noie dans un océan de trahisons et de lâcheté. Sauf pour ceux qui ont encore une once de conscience, un soupçon de courage, un peu de détermination pour sauver sa vie comme celle de ses enfants. Et si en plus ces gens-là, pacifistes dans l’âme et peureux par habitude, vident leurs comptes en banque tous ensemble, alors, les tyrans n’ont plus aucuns moyens de rémunérer leurs agents. Et que fait un fonctionnaire ou un gendarme lorsqu’il n’est pas payé ? Il reste chez lui !

Dans ce contexte où l’état veut nous envoyer à la guerre en Ukraine, faisons là ! Mais contre les tyrans, contre leurs sbires, contre ce système oppressant qui veut notre mort de toute façon. Lutter contre les fascistes et les tyrans n’est plus seulement une question de force brute, mais bien de stratégie, d’intelligence et de ruse. La lutte, aujourd’hui, passe par la désorientation du pouvoir, la rupture des chaînes invisibles, et la création d’une alternative viable qui puisse un jour se dresser face à cet empire technologique. Mais, avant tout, c’est la conviction, la persévérance et la solidarité qui permettent à cette résistance de ne jamais s’éteindre. C’est par la détermination, le courage, la responsabilité de chacun à vouloir un monde sain que l’on y parviendra.

Fuir ou combattre, telle était la question posée dans ce billet. Mais peut-être que la réponse est-elle dans l’acception d’une vérité bien amère qui veut que dans un monde où le peuple se vautre dans l’indifférence et où les puissants se repaissent de leurs privilèges, la fuite ne sera pas suffisante pour trouver une vie meilleure, ne nous reste alors que le combat. Ce n’est pas de l’agression mais de la légitime défense, issue de l’instinct de survie. Ils ont fait de notre monde une jungle, cessons d’être les proies et devenons les prédateurs. Agiles, rapides, dispersés, perpétuels ! Certes la révolution exige une âme collective, et non une poignée d’héros solitaires, mais comme pour la résistance durant la guerre, ce n’est pas l’égocentrisme qui prime mais bien la réussite et la dissimulation, avant de se réjouir. Dans ce jeu là, il n’y a pas de gagnants, juste des survivants. 

En définitive, seul le combat face à l’adversité peut nous délivrer de ces individus qui ne sont forts que parce que nous sommes faibles, parce que nous avons accepté trop longtemps de vivre dans l’ombre de leur pouvoir illégitime. Leur seule puissance réside dans leur milice, cette armée de violence et de surveillance qui les soutient, les protège et leur permet d’imposer leur tyrannie. Mais cette force est fragile, elle n’est rien d’autre qu’un édifice de papier, un château de cartes, qui s’effondrera dès qu’elle sera désorientée, dès qu’elle sera confrontée à la rupture de son pouvoir absolu, à l’élément perturbateur qui fait vaciller l’ordre artificiel qu’elle impose grâce à la corruption par l'argent.

Telle serait donc la manœuvre à suivre pour ceux qui voudraient répondre enfin à la question : "Mais quoi faire ?" La réponse, comme vous venez de le lire, est multiple et pourtant logique : désorienter, dérégler, semer la confusion dans les rangs de cette milice toute-puissante, couper les flux financiers et de données, les caméras, les algorithmes qui sans électricité sont des coquilles vides et vulnérable. Leur puissance n’est qu’illusion ! Une illusion maintenue par la peur et la soumission. Si nous cédons à la peur, ils nous écraseront. Mais si nous faisons face, si nous refusons d’accepter cette domination, alors, et seulement alors, la véritable force émergera. Car la vraie puissance de l'humanité, celle qui peut renverser un tyran, réside dans la volonté de se lever, dans l’unité des résistants, et dans la certitude que ceux qui dominent ne sont puissants que parce que nous leur avons laissé cette illusion.

La fragilité de leur pouvoir devient évidente dès qu’une infime résistance s’organise, dès qu’elle ose briser le silence et prendre forme par des actions concrètes, sans éclats mais avec beaucoup de conséquences. C’est dans la désorientation de leur milice, que nous trouverons la clé de la victoire. Dans la multiplication de petites sanctions, de petits sabotages, dans la répartition sur tout le territoire qu’ils seront immobilisés. En jetant les smartphones, détruisant leurs caméras, muselant leurs data centers, éliminant leurs tours 5G, coupant l’électricité et leurs moyens de communication et de propagande, en se prenant en main seul, sans personne, mais de façon déterminée et cachée, tout est alors possible. Le chemin est surement semé d’embûches, mais moins que de vivre dans leur prison, transformée en asile psychiatrique à ciel ouvert. 

Oui, cela exigera de l’audace, de la détermination et de la persévérance, mais surtout après réflexion, il n’y a pas d’autre voie vers la liberté. Chacun ses armes, chacun ses capacités, mais il est temps de combattre, en sachant bien que ce combat, ce n’est pas nous qui l’avons rendu inévitable…

C'est leur haine de la vie !

Phil BROQ.

Blog de l'éveillé




Commentaires

  1. Magnifique billet de résilience mon cher Phil. Merci encore et encore !!

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    1. Merci à vous de me lire et de me suivre !

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  2. Par les révoltes et les massacres, on n’arrive jamais à quoi que ce soit. Très peu de temps après, c’est encore pire.
    Après chaque révolution, ce sont les mêmes désordres, les mêmes malhonnêtetés, les mêmes gaspillages, les mêmes injustices… Les victimes et les bourreaux ont changé de camp, mais il y a toujours des victimes et des bourreaux. Alors où est le progrès ?
    Ce ne sont pas les transformations extérieures qui produiront les véritables améliorations. C’est la mentalité humaine qu’on doit changer, c’est là qu’il faut faire la révolution.
    Homme de la Terre, en vérité, nul n’est ton ami ni ton ennemi plus que toi-même !
    Cette « lutte » de l’homme contre les ennemis qu’il porte en lui-même, c’est-à-dire contre tous les éléments qui, en lui, sont contraires à l’ordre et à l'unité, se retrouve dans la conception islamique de la « grande guerre sainte » (El-jihâdul-akbar) qui, contrairement à la « petite guerre sainte » (El-jihâdul-açghar) d'ordre extérieur et social, est de nature purement intérieure et spirituelle. Notons que le mot « guérison » a la même racine que le mot « guerre », car la guérison peut s'entendre, d'une part, comme la lutte et la victoire sur le désordre corporel qu’est la maladie, et, d'autre part, comme la lutte et la victoire sur les tendances désordonnées et inférieures que l'homme porte en lui-même.
    Aussi, c'est à partir de ce travail-là, et lorsque plus rien n'est attendu, que survient ce qui dépasse toute attente humaine…
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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    1. Je vous laisse à votre interprétation qui me parait pour le le moins fantaisiste lorsque vous énoncez que rien ne se résout par la révolte et les massacres alors que vous prônez le djihad 3 phrases plus tard. De plus confondre Guerre et Guérir m'attriste.. Bref, bon courage dans votre lutte. Ce n'est pas la mienne !

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